Gabon : élection générale, le ministre de l’Intérieur met en garde contre les dérapages

En raison des élections générales qui ont lieu le samedi 26 août 2023, le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a décidé de la fermeture des frontières terrestres et maritimes du vendredi 25 au samedi 26 août à minuit.

Les bureaux de vote s’ouvrent demain matin au Gabon et dans les représentations diplomatiques du pays à l’étranger. 846 000 Gabonais sont attendus pour départager les 19 candidats à la présidentielle, ainsi que de nombreux autres aux élections législatives et locales. Pour la première fois, le pays organise des élections générales. Et le ministre de l’Intérieur a pris hier un acte décidant de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le temps qui sépare la fin de la campagne électorale de la fermeture des bureaux vote et de l’acheminement des procès-verbaux.

De vendredi à minuit jusqu’à demain samedi à minuit, la décision ministérielle restreint la liberté d’entrer et de sortir du territoire national sur ces deux voies. De même, les débits de boisson seront fermés dès ce vendredi 25 août à partir de 22h. Ces mesures visent non seulement à assurer la sécurité au pays, mais aussi à amener les électeurs à aller accomplir leur devoir citoyen. Cependant, le climat politique n’est pas apaisé. L’opposition va aux élections avec des réclamations persistantes et des critiques, comme celle de la modification répétée du code électorale à l’approche des élections. Un climat qui a fait durcir le ton du ministre de l’Intérieur qui a, dans sa décision, marteler que ce climat tendu pouvait impacter la paix et la stabilité au regard des déclarations violentes, des barricades et autres actes d’incivisme posés dans certaines localités.

Ainsi, le gouvernement lance un appel aux acteurs politiques. « C’est donc le lieu d’appeler la classe politique dans son ensemble à une plus grande retenue dans les messages qu’ils adressent à leurs militants. Et la nation ne peut être fragilisée ni mise en danger, quelle qu’en soit la raison. Nous prévenons qu’aucun compromis ne sera trouvé si d’aventure l’ordre public et la sécurité des populations venaient à être mis en danger », prévient le ministre.

Gabon-élections 2023 : fermeture dès ce 25 août des frontières

Cette mesure est prise en prélude à la tenue des élections présidentiel, législatif et local qui se tiendront samedi 26 août 2023.

 

Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha vient de procéder à la fermetures des frontières terrestres et maritimes. Une mesure qui entre en vigueur dès ce vendredi 25 août 2023. L’annonce été faite par Lambert Noël Matha au cours d’une conférence de presse. L’objectif de cette mesure selon le ministre est de préserver l’ordre public pendant la tenue des élections.

« Du vendredi 25 août à 24 heures jusqu’au samedi 26 août à 24 heures, toutes les frontières terrestres et maritimes seront fermées. Par contre, le transport aérien, lui, reste ouvert, car soumis aux exigences de la réglementation aérienne », a déclaré le membre du gouvernement dans un extrait tiré d’une publication de gabonmediatime.com

Gabon-présidentielle 2023 : Ali Bongo entend mettre 45 milliards pour renforcer l’investissement

Le président sortant qui veut briguer un troisième mandat à la présidentielle qui se tiendra samedi 26 août prochain, a fait cette promesse pendant sa campagne électorale.

 

Les gabonais passeront devant les urnes samedi 26 août 2023, pour choisir leur futur président de la République. Le candidat Ali Bongo Ondimba, en campagne électorale en vue de briguer un troisième mandat s’y est lancé avec un nouveau pacte social pour les Gabonais. Dans cette nouvelle vision, le chef de l’État promet de mobiliser 45 milliards par an pour renforcer l’investissement dans les 9 provinces soit 5 milliards pour chacune d’elles. C’est du moins l’un des points forts de son projet de société.

Cet argent servira à améliorer secteurs essentiels tels que l’accès à l’eau et à l’électricité, l’entretien des routes communales, l’insertion professionnelle peut-on lire dans son programme de société Ali pour tous, Mon pacte pour le Gabon.

Relevons que le Gabon a accusé du retard dans la concrétisation de la politique de décentralisation.

Gabon : le gouvernement interdit la circulation des poids lourds du 25 au 27 août

Le but de cette interdiction est d’assurer la sécurité des usages de la route et de réduire les risques d’accident avant et après les scrutins du 26 août 2023.

 

Le Gabon vient d’interdire la circulation de tous les véhicules poids lourds sur l’ensemble du territoire du 25 au 27 août 2023. Le but est d’assurer la sécurité des usagers de la route et de réduire les risques d’accident avant et après les scrutins du 26 août prochain.

L’information a été donnée par le ministre des Transports, Auguste Roger Bibaye Itandas. Selon le membre du gouvernement «les élections générales du 26 août 2023 vont entrainer des déplacements massifs de population vers leurs lieux de vote et en provenance de ceux-ci après le scrutin. Les opérateurs économiques, qui assurent le transport urbain des produits de première nécessité, sont invités à prendre toutes les dispositions utiles avant la période indiquée pour éviter toute pénurie».

D’après le ministre des Transports, conformément aux dispositions de l’article 2 du décret du 20 novembre 2011, la direction de la sécurité routière est chargée de l’application de la présente décision, en collaboration avec les forces de défense et de sécurité.

Gabon : la campagne électorale lancée

« C’est un moment d’échange et de confrontation des idées entre les candidats », a déclaré le président du Centre gabonais des élections, Michel Stéphane Bonda.

 

Dans 15 jours, le 26 août 2023 de façon précise, les Gabonais iront choisir le nouveau président de la République, les nouveaux membres du Parlement, et leurs représentants locaux. Pour la première fois de son histoire, le pays qui célèbre son 63è anniversaire d’accession à l’indépendance le 17 août prochain, va organiser en même temps l’élection présidentielle, les élections législatives et les élections municipales et départementales.

Pour le compte de l’élection présidentielle, 19 candidats sont à la quête de suffrages pour les 5 prochaines années, dont Ali Bongo Ondimba en course pour le troisième mandat. A compter de ce vendredi, tous entament une opération de charme auprès des électeurs inscrits sur les listes électorales, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger.

Aussi, le fichier électoral toiletté du 09 mai au 11 juin 2023 est disponible. Le président du Centre gabonais des élections Michel Stéphane Bonda l’a reçu des mains du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Lambert-Noël Matha le 30 juillet dernier. Selon les données portées dans le document toiletté, celui-ci contient 846 822 électeurs inscrits dont 830 729 inscrits à l’intérieur des frontières de l’Etat et 16 993 hors des frontières.

Pour leur permettre d’exercer leur droit de vote, 2 918 bureaux de votes seront ouverts. Les électeurs choisiront leurs candidats sur un bulletin unique aux élections législatives et à la présidentielle. La campagne qui s’ouvre aujourd’hui concerne l’élection présidentielle. En vue des électives législatives, municipales et départementales, la campagne électorale débutera le mardi 15 août 2023.

Cependant, sur place au Gabon, certains candidats de l’opposition disent être inquiets. Le 08 août dernier, cinq d’entre eux ont rendu visite au représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale et dont les bureaux se trouvent à Libreville au Gabon. Les candidats à la présidentielle Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Terrance Gnembou, Raymond Ndong et Mike Joktane ont exprimé à Abdou Abarry leur contrariété à la suite de la modification répétée du code électorale à quelques semaines des élections. Ils ont appelé l’ONU à veiller à ce que le scrutin soit équitable.

Gabon : élection présidentielle, les candidats valident les « bons à tirer » des bulletins de vote

Ce lundi 7 août 2023, les candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 août 2023, procède à la vérification et la validation « bon à tirer » des bulletins de vote.

 

Le 26 août prochain, les populations se rendront aux urnes pour élire le prochain président de la république. 846 822 sont attendus aux urnes. Le Centre gabonais des élections (CGE) a annoncé ce 24 juillet avoir validé 19 dossiers de candidatures, dont celui du président actuel Ali Bongo, candidat à sa succession.

Les premières étapes franchies, un autre pallier a débuté ce 7 août, celui de la vérification du « bon à tirer » des différents bulletins de vote.

Les candidats ont répondu à l’appel émis par le président du Centre gabonais des élections (CGE), Michel Stephane Bonda. Invitant : « tous les candidats à l’élection présidentielle du 26 août 2023, ou leurs représentants à se présenter à son siège à la cité de la démocratie sous 48 heures, à compter de ce lundi 7 août 2023, afin de procéder à la validation de leurs « bons à tirer.»

Ce jour, sur ses plateformes numériques, le centre assure les candidats ont répondu à l’appel.  L’opération est prévue pour 48 heures.

Présidentielle 2023 : Pierre Claver Maganga se retire de la coalition Alternance 2023

Il a annoncé mardi 1er août dernier qu’il ne fait plus partie de la coalition Alternance 2023, plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue des élections générales du 26 août au Gabon.

 

Dans un entretien accordé au quotidien public  L’Union, Pierre Claver Maganga candidat à l’élection présidentielle pour la cinquième fois a indiqué qu’il sera candidat de son côté. Il a décidé de se retirer de la plateforme Alternance 2023, afin de se présenter de son côté et est convaincu de remporter le scrutin à un tour. « Je demande aux autres de s’unir et de trouver leur candidat consensuel, mais moi je solliciterai les suffrages de mes compatriotes. Leur démarche ne me concerne pas », a déclaré le leader du Parti Social-Démocrate, qui avait récemment appelé à l’organisation des élections sur deux jours.

En donnant  les raisons de son retrait de cette plateforme, le leader du PSD a expliqué que : « Les membres de ce regroupement défendent l’idée d’un État jacobin, centralisé. Ce qui est à l’opposé de la “Provincialisation” (concept qu’il défend, NDLR) qui, elle se fonde sur un État décentralisé et déconcentré. Du coup, nos idées ne peuvent correspondre. Partant de là, nous sommes obligés, chacun en ce qui le concerne, d’aller soumettre aux Gabonais et Gabonaises sa visionLa Provincialisation n’est pas un programme commun de gouvernement, mais un véritable projet de société, une vision que les autres ne partagent pas ».

Rappelons que, Alternance 2023, est une plateforme de l’opposition créée en janvier 2023,  en vue des élections générales du 26 août au Gabon, dont est fédérer une candidature consensuelle pour l’élection présidentielle.  Pour l’heure, Les discussions sont toujours en cours pour dégager le candidat unique et éviter à l’opposition d’aller en rangs dispersés face au président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat pour un troisième mandat à la tête du pays.

Gabon : un candidat aux législatives meurt suite à un accident de circulation

Ulrich Bongo Maganga, candidat suppléant aux législatives 2023, vient de perdre la vie suite à un accident de circulation à Mongo à 23 kilomètres de Tchibanga.

 

Candidat du parti les Démocrates aux législatives 2023 pour le siège unique de Mongo, province de la Nyanga, Ulrich Bongo Maganga ne fait plus parti des candidats. Selon le journal L’Union, il a été victime d’un accident de circulation et serait mort sur le coup. Le site raconte qu’ : « il était 18h30 quand le chauffeur du taxi pris en location par le Rock Ulrich Bongo Maganga et 4 autres compatriotes, perd le contrôle de son véhicule qui fera au total 5 tonneaux. Le candidat rentrait d’une causerie politique à Mongo et ralliait Tchibanga ».la scène s’est déroulée le vendredi 30 juillet dernier.

Selon plusieurs témoins, l’accident serait lié à la vitesse excessive à laquelle conduisait le chauffeur. En effet, l’atmosphère festive que suscite la période électorale semble avoir pris ce jour-là le dessus sur la lucidité de ce dernier. Pour le parti du président Guy Nzouba Ndama, cette disparition à moins de deux semaines des législatives exige un remplacement numérique. Il gagnerait d’ores et déjà à saisir le Centre national des élections (CGE) afin de faire état de la situation.

Rappelons que les élections auront lieu le 26 août 2023. La campagne électorale se déroulera du 11 au 25 août 2023.

 

Gabon : Mays Mouissi présente les risques de l’utilisation du bulletin unique

L’analyste gabonais a démontré comment l’utilisation du bulletin unique peut conduire à des doubles ou triples votes.

 

Selon une démonstration de Mays Mouissi, « les bulletins de vote communs par parti, liant le choix du candidat à la présidentielle et du candidat aux législatives, même si les indépendants auront des bulletins individuels, amènent des inquiétudes sur le fonctionnement, la pertinence et la fécondité du nouveau système de vote », relève-ton sur le site Gabon Review. En effet, Mays Mouissi prend l’exemple d’un électeur voulant voter, en première option, un candidat indépendant à la présidentielle et, autre choix, un candidat PDG aux législatives. Le bulletin du PDG liant les deux élections, cet électeur finira par voter également pour Ali Bongo, candidat PDG qui n’était pas son choix pour la présidentielle, soit 3 votes au total.

Premier cas :

Plus explicite, Mays Mouisi prend pour hypothèse un électeur de Libreville voulant voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à élection présidentielle, et pour Alex Bernard Bongo Ondimba du PDG aux législatives. «Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre. Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba)», démontre Mays Mouisi.

Deuxième cas :

Un autre électeur votant Geoffroy Foumboula Libeka Makosso (indépendant) aux législatives puis Ali Bongo à la présidentielle votera aussi, de fait, pour le candidat PDG aux législatives. Soit 3 votes encore. L’exemple démonstratif de Mays Mouissi : «Admettons, qu’un électeur du 3e arrondissement – 2e siège de Libreville, décide de voter pour le candidat indépendant Raymond Ndong Sima à l’élection Présidentielle. Le jour du vote, cet électeur va prendre le bulletin où seul figure la photo de Raymond Ndong Sima. A cet instant-là, il n’aura pas encore voté pour le scrutin législatif. Pour voter aux législatives, il devra prendre un autre bulletin où figure la photo d’un candidat aux législatives. Or, les bulletins de plusieurs candidats aux législatives font apparaitre la photo du candidat de leur parti à la présidentielle et le vote de l’un entraine le vote de l’autre.

Ainsi, si cet électeur devait choisir comme député le candidat Alex Bernard Bongo Ondimba, le candidat du PDG aux législatives dans sa circonscription, cela reviendrait aussi à choisir Ali Bongo Ondimba comme Président de la République puisque le vote est lié. Or, cet électeur aura déjà voté pour Raymond Ndong Sima à la Présidentielle. Dans ce contexte, cet électeur aura voté 3 fois. 2 fois à la Présidentielle (pour Raymond Ndong Sima et Ali Bongo Ondimba) et une fois aux législatives (pour Alex Bernard Bongo Ondimba). »

Mays Mouissi juge ces situations problématiques. De ce fait, une demande de clarification urgente, au CGE, est résolument nécessaire sur ces changements de règles du jeu électoral à quelques semaines du scrutin, qui ouvrent selon lui la porte à des fraudes. À Michel Stéphane Bonda, président du CGE, de procéder à des travaux pratiques (TP) de clarification et de démonstration de la pertinence et de l’opérationnalité des nouvelles modalités de vote, annoncées, le 31 juillet dernier, au terme d’une assemblée plénière de la structure qu’il supervise.

Gabon-transports interurbains : les voyageurs mécontents de la hausse des tarifs

Depuis le mois de juillet, les transporteurs interurbains ont décidé d’augmenter les prix des billets pour les voyages à l’intérieur du pays.

 

15000 à 18000 Fcfa, c’est désormais le prix que débourse un voyageur pour se rendre à Oyem ou Bitam. Et 40.000 à 50.000 Fcfa pour se déplacer de Libreville à Lastourville et Moanda. Selon un article publié par le site Gabon Media Time,  les voyageurs ont expliqué que les prix des tarifs étaient de « 12000 à 14000 Fcfa pour se déplacer vers Oyem ». Mais depuis la période des vacances, les prix ont augmenté. Cette situation met en mal les voyageurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ils interpellent donc les pouvoirs publics afin de revoir cette situation. Et déplore le retour du train car, avec ces transports, ils se retrouvent « entassés dans les bus et parfois sans commodité », explique un passager.

Selon les informations relayées sur le site Gabon Media Time, les « agences qui assurent les transits interurbains de personnes s’appuient sur la demande forte actuelle pour surenchérir ». Ces transporteurs décident d’augmenter les prix sans l’autorisation du gouvernement. Selon ces transporteurs c’est à cause des « contrôles routiers et de la taxe sur le transport prélevée par la mairie de Libreville », apprend-on sur le site.

Notons que, la Direction générale de sécurité routière (DGSR) a entrepris récemment de sensibiliser les transporteurs interurbains sur les dangers liés à la route.

 

Gabon-élections 2023 : le CGE annonce la présence de deux urnes dans les bureaux de vote

Le président du Centre gabonais des élections Michel Stephane Bonda a fait ses propositions pour le bon déroulement des élections qui auront lieu le 26août 2023 au Gabon.

 

Parmi les propositions données par le président du Centre Gabonais des élections figurent la présence de deux urnes dans chaque  bureau de vote. En effet, la première urne sera pour les élections du président de la République et des députés et la seconde pour les élections locales. Il s’agira pour la première urne d’un bulletin unique de vote qui contiendra le nom du candidat à l’élection présidentielle et celui du député de son parti dans la circonscription. Pour les candidats indépendants, le bulletin unique ne portera que la photo du candidat, sans député s’il n’en a pas.

En ce qui concerne la seconde urne, elle est faite pour les élections locales. L’électeur mettra dans l’urne la liste des candidats qu’il souhaitera voter pour diriger sa mairie ou son assemblée départementale. Comme autre proposition, le président du CGE a fait savoir que, les bureaux de vote auront droit à trois tableaux pour reporter les résultats du dépouillement, contrairement aux élections précédentes. Il explique à cet effet que : «Les trois tableaux, ainsi mis en évidence, sont dédiés respectivement à l’affichage des résultats de l’élection du président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et celle des membres des conseils municipaux et départementaux», explique Michel Stéphane Bonda.

Pour finir, Michel Stephane Bonda a indiqué que  «la rédaction des procès-verbaux se fera suivant le rituel habituel avec, cependant, la contrainte d’établir dans chaque bureau de vote autant d’exemplaires de procès-verbaux que de candidats en lice». Rappelons que ce schéma présenté par le CGE est encore une simple proposition. Pour devenir effective, elle doit être validée par le gouvernement qui adoptera un décret.

Législatives et présidentielle 2023 : le CGE adopte le bulletin unique

Le Centre Gabonais des élections a validé lors de son assemblée plénière tenue le 31 juillet 2023, l’utilisation  d’un bulletin unique pour les élections législatives et l’élection présidentielle du 26 août 2023.

 

Comme l’a souhaité les membres des partis de l’opposition, les candidats pour les élections législatives et l’élection présidentielle auront un bulletin unique. C’est-à-dire un bulletin combinant les deux scrutins uninominaux. En effet, le bulletin de vote unique sera une feuille de papier où vont figurer à la fois le candidat à la présidentielle d’un parti politique ainsi que,  celui des législatives de la circonscription concernée du même parti.  Et dans le cas où le parti politique n’a pas un candidat à la présidentielle, il n’y aura que son candidat pour les législatives dans ladite circonscription sur le bulletin.

Au cours de l’Assemblée générale, le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, a expliqué que «La modalité d’adopter un bulletin unique pour les deux types d’élections aux scrutins uninominaux et par parti politique pour voter le président de la République et les députés à l’Assemblée nationale le 26 août 2023, pour inhabituelle qu’elle puisse paraître, va s’établir comme une réelle opportunité pour les électeurs au travers de l’acquisition d’un nouvel outil de facilitation du système électoral». Espère Michel Stéphane Bonda qui  est convaincu que cette option «va prévenir toutes les lacunes et aspérités susceptibles de contrarier la bonne administration des élections générales de 2023».

Rappelons que cette nouvelle mesure présente de nombreux avantages notamment : la réduction non seulement du taux d’abstention et des votes nuls du fait de mauvaises manipulations, mais aussi une économie financière dans la mesure où il y aura moins de bulletins à imprimer et une logistique moins importante pour les acheminer. On note également une simplification du vote qui devrait entrainer un gain de temps dans le processus de vote.

La SFI va accorder un prêt de 90 milliards de Fcfa à Olam palm Gabon

La Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, a donné son accord à Olam Palm Gabon pour un accord de prêt d’un montant de 150 millions de dollars (environ 90 milliards de FCFA) en vue du développement de ses activités au Gabon.

 

C’est après plusieurs mois de négociations que, la société s’est engagée à faire ce prêt. Selon le site Gabon Nouveau, Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam a confié que : « C’est une annonce. Il y a encore plusieurs étapes dans ce processus d’investissement. SFI c’est une entité de la Banque mondiale qui finance les projets dans le secteur privé, et effectivement, nous avons travaillé ensemble avec la SFI pour pouvoir lever des fonds afin d’augmenter nos capacités de production », a confié Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam.

Ce financement d’après ce dernier, va également être accordé à Olam Palm Gabon en raison des efforts consentis dans la gestion de son personnel, de l’environnement, de ses partenaires entre autres. « Ça a été aussi fait en raison de notre responsabilité sociétale et environnementale, parce que nous sommes aujourd’hui certifiés, et toutes nos plantations sont certifiées RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil NDLR) qui est une certification qui tient compte de plusieurs aspects. Notamment, comment on coupe la forêt, comment on gère le personnel, les animaux qui sont autour des plantations, les partenaires économiques, les sous-traitants… Nous avons fait beaucoup d’efforts sur tous ces aspects et c’est la raison pour laquelle nous sommes arrivés à cette levée de fonds », poursuit Gabriel Ntougou.

Ce financement devrait donc permettre au groupe singapourien d’accroître sa production au Gabon. Olam Palm Gabon envisage au terme de cette année 2023, de produire 190 000 tonnes d’huile de palme brute contre 150 000 tonnes l’année dernière. Notons que, la société est détenue à 60 % par le groupe Olam basée à Singapour et 40% par l’Etat gabonais.

 

Le Gabon annule l’organisation du 27e Forum de la réassurance 

Libreville n’accueillera plus le 27e Forum de la réassurance africaine, prévue du  7 au 11 octobre prochain.

 

C’est au terme de l’assemblée générale annuelle de la fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), le 26 juillet dernier que les autorités gabonaises ont décidé de décliner  l’organisation de ce forum cette année, pour l’organiser en 2026.  Les raisons de ce désistement  n’étant pas données, des sources indiquent tout de même que, c’est par crainte des tensions post-électorales que cette décision a été prise. Apprend-on à travers le site Gabon Review. Ainsi, le 27e Forum de la réassurance africaine de l’OAA (l’Organisation des assurances africaines) se tiendra à Tunis, en Tunisie, du 30 septembre  au 4 octobre 2023.

L’évènement sera à nouveau organisé par la Fédération des compagnies d’assurances tunisiennes (FTUSA) quatre ans après la 24e édition. Rappelons que, la réassurance assume divers rôles importants dans l’économie. Assureur en dernier ressort, elle fournit aux assureurs primaires la liquidité nécessaire à l’indemnisation des sinistres de gravités exceptionnelles. Elle mutualise, la couverture des grands risques, apporte la capacité nécessaire et réduit le coût actuariel de la couverture des risques de gravité.

Elle garantit également l’assurabilité de tous les risques et peut-être le promoteur de l’innovation en matière de garantie. la 26é édition a été organisée à Lomé au Togo, en octobre 2022.

Présidentielle 2023 : Bilie-By-Nze confirme l’organisation des élections au Gabon

Le premier ministre a au cours du Conseil de cabinet qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023, indiqué que les élections auront bel et bien lieu au Gabon le  26 août 2023.

 

« Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie », a  annoncé le premier ministre Bilie-By-Nze,  au cours du conseil de cabinet  qui a eu lieu lundi 31 juillet 2023 à Libreville. En effet, le premier ministre a répondu aux opposants et à la société civile qui ont plaidé pour un report des élections générales et ont souhaité une transition politique de 2 à 3 ans dirigée par consensus entre l’opposition et la majorité au Gabon. Car pour l’opposition, il faut donner « plus de temps au Centre gabonais des élections pour une meilleure organisation », a expliqué Séraphin Akure-Davain, président du parti Les Démocrates Libres.

Pour le premier ministre, cette demande ne saurait être exécutée car, le chef du gouvernement souhaite que tout se déroule dans le respect « de la Constitution  et autres lois en vigueur », l’a-t-il souligné.  Au cours de ce Conseil de cabinet, le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à accompagner le processus électoral pour sa tenue dans les délais constitutionnels, dans un climat politique et social apaisé.

Le premier ministre a par la suite rappelé que, toutes ces  questions avaient déjà été débattues et évacuées lors de la concertation politique qui a rassemblé la majorité et l’opposition en février dernier. Il faut noter que, le Conseil interministériel s’est tenu lundi à 27 jours seulement de la date des élections générales (présidentielle, législatives et locales), conformément à la volonté du président Ali Bongo Ondimba, qui souhaite que  l’action publique ne connaisse aucun temps mort du fait des échéances électorales.

Gabon-Égalité: 147 296 appels reçus par le programme sur la période avril 2021 à mai 2023

Le programme Gabon-égalité a rendu publique les données enregistrées au cours des deux dernières années au  centre d’accueil des victimes de violence au Gabon.

 

Selon un article publié sur le site GabonMediaTime, ce sont près de 15 000  appels qui ont été reçus sur la période avril 2021 à mai 2023. En effet, On compte 147 296 appels reçus par Gabon-Égalité durant cette période. Une preuve supplémentaire que le travail abattu par ce programme auprès des citoyens n’est pas fortuit. On note également que bon nombre de personnes vivant sur le sol gabonais sont victimes ou témoin de violences.  Dans la même période et grâce à la mise en place de ce numéro d’urgence, on souligne une multitude d’agressions.

Notamment 3 495 appels concernant les violences basées sur le genre (VBG), 1 899 cas de violences physiques, 730 cas de violences psychologiques, 299 cas de violence économique et professionnelle, 402 cas de violences verbales et 165 cas de violence sexuelle.  Indique le site d’informations. Mis en place dans l’optique de dénoncer des cas de violences, le centre d’accueil a pour mission de prendre en charge toutes les victimes de violences basées sur le genre psychologiquement, socialement, juridiquement et biens d’autres.

Le numéro vert 1404, a été mis en place pour les victimes de violences et aux personnes voulant dénoncer des cas de violence. Les violences se faisant de plus en plus constater au Gabon, le gouvernement a créé  le centre d’accueil en 2022. Ce dernier  est situé  au quartier Nzeng-Ayong.

Gabon : Lambert Matha annonce le recrutement de 1200 policiers

Le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha a annoncé lors d’une conférence de presse tenue le 30 juillet 2023, le recrutement des forces de l’ordre pour le renforcement des effectifs.

 

Le Gabon entend recruter 1000 à 1200 jeunes dans la police. Comme l’a annoncé le ministre de l’intérieur, ce recrutement va permettre de rajeunir les effectifs vieillissants. A cet effet, le dépôt des dossiers sera fait dès cette semaine.

Le ministre a annoncé que, le concours sera effectif après les élections générales prévues le 26 août prochain. Aussi, les concours tels que, La Garde républicaine, les sapeurs-pompiers et la Gendarmerie sont également lancés.

Les jeunes gabonais qui postuleront subiront entre autres épreuves, une enquête de moralité. Rappelons que, le dernier recrutement de la police a eu lieu en 2015, soit il y a 8 ans.

Présidentielle 2023 : 846822 électeurs attendus aux urnes

Le ministre de l’intérieur Lambert Noel Matha a annoncé le nombre total des électeurs attendus aux urnes pour les trois scrutins qui auront lieu le 26 août 2023, au Gabon.

 

Le nouveau fichier électoral rendu public dimanche 30 juillet 2023, et remis au président du Centre Gabonais des élections (CGE) Michel Stéphane Bonda, annonce des nouveaux électeurs au terme de l’enrôlement qui s’est déroulé du 9 mai au 11 juin dernier. En effet, ils sont 158120 nouveaux électeurs qui ont été enregistrés.

Ces nouveaux électeurs s’ajoutent aux 688702 électeurs de l’année 2018, ce qui affiche un total de 846822 électeurs soit une hausse de 23%. Selon le ministre de l’intérieur, sur les 846822 électeurs, 830729 se trouvent au Gabon et 16993 sont à l’étranger.

Au cours de la remise de ce fichier, il a également été annoncé que 2918 bureaux de vote seront ouverts pour le compte de ces élections qui auront lieu le 26 août 2023 dans tout le territoire gabonais. Rappelons qu’en 2018 lors de l’élection présidentielle, le nombre des bureaux de votes étaient de 2646.

Nouveau code électoral : la requête de l’opposition rejetée par la cour constitutionnelle

La Cour constitutionnelle du Gabon a rejeté le recours introduit par une partie de l’opposition et de la société civile contre la réforme électorale, jeudi 27 juillet 2023.

 

La Cour constitutionnelle a jugé « irrecevable» le recours déposé par les membres de la plateforme de l’opposition Alternance 2023. La juridiction suprême a à travers sa décision  estimé que la saisine aurait dû survenir avant la promulgation de la loi attaquée, ce qui n’a pas été fait. En effet, des modifications ont été faites sur le code électoral. Ces modifications qui n’arrangent pas l’opposition.

Cette dernière a donc le 17 juillet dernier déclaré « inconstitutionnelle » la loi N° 033/2023 du 15 juillet 2023 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N° 07/96 du 12 mars 1996 modifiée portant dispositions communes à toutes les élections politiques dans le pays. Il était question de saisir la cour constitutionnelle afin qu’elle puisse restaurer l’authentification des bulletins de vote, des enveloppes accolées et la présence des représentants des candidats dans les bureaux de vote.

En attendant des éventuels réactions de l’opposition, rappelons que, le Gabon va organiser trois scrutins le 26 août 2023, à savoir l’élection présidentielle, les législatives et les locales.

Gabon-violence électorale : les sanctions vont d’un an d’emprisonnement à la perpétuité

Le procureur de la République près le tribunal de Première instance de Libreville André Patrick Roponat, a rappelé mercredi 26 juillet 2023, les différentes sanctions qui attendent les auteurs de violences pendant cette période électorale.

 

André Patrick Roponat, a dressé la liste des sanctions encourues par les auteurs de violence et leurs complices. Pour le procureur, les sanctions prévues par la loi varient de 1 an d’emprisonnement  à la perpétuité, avec des amendes oscillant les 100 millions de FCFA.  Il s’agit notamment de coups et blessures volontaires; coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ; destruction et dégradation des biens ; incendie volontaire ; attroupement armé ; provocation ou incitation directe à un attroupement armé ou non armé soit par discours proféré publiquement, soit par écrit ou imprimés distribués; provocation ou propagande à la désobéissance aux forces de sécurité et de défense.

À ceux-là s’ajoutent, la participation à la propagande en vue d’inciter à la désobéissance civile ; diffusion ou la reproduction de fausses nouvelles ou allégations mensongères ; la rébellion ; l’outrage envers les dépositaires de l’autorité et de la force publique ; le sabotage par destruction, détérioration ou détournement de tout document, matériel, construction, équipement, installation… lorsque ce fait est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation.

Pour éviter de tomber sous le coup de l’une de ces sanctions, le procureur de la République, a invité les acteurs politiques et les membres de la société civile à faire preuve de retenue et de responsabilité pour la préservation de la paix sociale. Par ailleurs, a-t-il rappelé, la responsabilité civile des parents ayant la charge d’enfants mineurs ayant commis une infraction, sera engagée. Rappelons que des formes de violence ont déjà été enregistrées lors des meetings de précampagne de certains candidats de l’opposition. Notamment lors d’un meeting du candidat à l’élection présidentielle Alexandre Barro Chambrier à Franceville dimanche dernier.

 

Gabon : Le Gabon fête le 1er anniversaire de son adhésion au Commonwealth

La cérémonie qui a été présidée par la ministre d’Etat en charge des relations avec les institutions constitutionnelles, Denise Mekam’ne Edzidzie Taty a eu lieu mardi 25 juillet 2023, à la Baie des rois à Libreville.

 

«L’adhésion du Gabon au Commonwealth demeure historique, à bien des égards : elle permet à notre pays de faire un saut qualitatif en termes de reconnaissance sur la scène internationale ; elle ouvre d’heureuses perspectives de coopération avec des partenaires au pragmatisme avéré. Cette adhésion offre également à nos jeunes étudiants l’opportunité d’accéder à un enseignement supérieur et technique de qualité », a déclaré Denise Mekam’ne Edzidzie Taty, ministre des Relations avec les Institutions constitutionnelles, représentant le Premier ministre empêché. En effet, le Commonwealth est une organisation dont les plus grandes priorités sont entre autres la promotion de la démocratie et du développement, la prospérité, la paix, la diversité, l’entraide, l’économie, l’éducation et la bonne gouvernance.

Au Cours de cette cérémonie, le discours du président de la République, Ali Bongo Ondimba lors de la célébration de ce 1er anniversaire a été diffusé. Dans son discours, le chef de l’Etat s’est réjoui du dynamisme de la coopération avec certains pays de l’organisation en soulignant que le Commonwealth a dédié cette année à la jeunesse. Il a invité la jeunesse gabonaise à saisir les opportunités en mettant en avant les possibilités de développement et d’épanouissement qui s’offrent à elle.

Rappelons que le Gabon a adhéré au Commonwealth le Gabon a été admis le 25 juin 2022, dans la grande famille du Commonwealth, lors du 26e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de cette organisation tenu à Kigali, au Rwanda.

 

Gabon : suspension des vols à l’aéroport de Libreville

A cause d’une panne d’électricité intervenue lundi 24 juillet 2023, le gestionnaire de l’Aéroport international Léon Mba (ADL), GSEZ Airport, a procédé à la fermeture de l’aéroport pendant 24 heures ce mardi.

 

Selon le media en ligne Direct infos Gabon, du mardi 25 juillet au mercredi 26 juillet 2023 à 7h05 minutes, les vols à l’aéroport de Libreville sont suspendus. Pour cause, une  panne d’électricité intervenue lundi 24 juillet 2023, les installations aéroportuaires.

Certaines sources soutiennent que les vols internationaux à destination de Libreville sont déroutés soit vers Malabo en Guinée Equatoriale ou Pointe Noire au Congo Brazzaville.

Outre Libreville, le Gabon dispose de deux autres aéroports internationaux : Port-Gentil et Franceville.

Gabon : réaction du RPM après l’attaque d’un  meeting de Barro Chambrier

Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a réagi suite à l’attaque d’un groupe de jeune dimanche 23 juillet dernier lors du meeting de son candidat Barro Chambrier à Franceville.

 

Selon le communiqué signé du vice-président Edgard Owono Ndong « Le RPM condamne avec la dernière énergie les agissements grossiers, d’un autre âge, des commanditaires de ces exactions tapis au sein d’un pouvoir à bout de souffle usant de violence et de l’intimidation pour masquer son échec à la tête du pays, alors qu’il gagnerait à présenter son bilan au peuple gabonais après quatorze ans à la tête du pays ». Et d’ajouter : « la province du Haut Ogooué qui est la province d’origine du président sortant Ali Bongo, « fait partie intégrante du Gabon et n’est la chasse gardée d’aucune famille, d’aucun clan, ou d’aucun parti politique. Tout Gabonais est libre de s’y rendre et de s’y exprimer ».

En effet, dimanche dernier, un groupe de jeune ont attaqué le domicile privé où se tenait un meeting du candidat à l’élection présidentielle Alexandre Barro Chambrier. Selon une vidéo  publiée sur sa page Facebook, l’on voit des jeunes  saccager des chaises et d’autres, se jeter des projectiles et molester certains sympathisants du parti.  Malgré ces affrontements, le meeting du candidat du RMP à Franceville s’est tenu. Il s’est par la suite rendu à Moanda dans la même province pour la suite de sa tournée.

Pour rappel, cet acte  n’est pas le premier du genre perpétré contre des personnalités de l’opposition. Il y a quelques jours, les perturbations ont été orchestrées lors d’une causerie de Raymond Ndong Sima toujours à Franceville dans la province du Haut Ogooué.

Gabon : le gouvernement prêt pour la tenue des élections dans une atmosphère calme et apaisée

Au cours d’une rencontre avec les responsables de la Haute autorité de la communication (HAC) et du Centre gabonais des élections (CGE) jeudi 20 juillet dernier, le chef du gouvernement s’est dit prêt à accompagner le processus électoral dans une atmosphère calme et apaisée au Gabon.

 

Le premier ministre chef du gouvernement Alain-Claude Billie-By-Nze rassure sur la sécurité en période préélectorale,  électorale et postélectorale au Gabon. Le chef du gouvernement a déclaré que la contribution de cet organisme de régulation de la communication dans le processus électoral du pays est « une priorité » pour les instances les plus hautes de la République. « Cet échange a permis au chef du gouvernement d’être au fait du niveau de préparation et des besoins de cette institution chargée de garantir l’accès équitable de tous les candidats aux médias publics et le respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes quant au traitement de l’information », indique la Primature sur sa page Facebook.

Le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, a quant à lui assuré que tous les candidats, notamment ceux en lice pour l’élection présidentielle, seront traités sur un même pied d’égalité. « Nous allons déjà veiller au respect du passage dans tous les médias des différents candidats. Le temps d’antenne par exemple sera le même pour tout le monde, qu’on soit un candidat d’un petit parti politique ou un candidat d’un parti beaucoup plus important. Sur le terrain, nous allons déployer des équipes de journalistes qui vont couvrir la campagne électorale des différents candidats, mais aussi le déroulement des élections le jour J », dit-il, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24 et  retranscrit  par  le site Le Nouveau Gabon.

Concernant les échanges entre le Premier ministre et le bureau du CGE, il était question d’aborder le sujet sur   l’effectivité du processus électoral et sur les éléments sur lesquels le gouvernement devrait accompagner l’institution pour faire en « sorte de conduire le pays dans un climat de sérénité afin d’aboutir à des lendemains apaisés », d’après la Primature. Le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, rassure sur le bon déroulement des opérations sur le terrain : « Nous avons déployé nos différentes commissions électorales pour collecter l’ensemble des candidatures qui se sont déclarées sur l’ensemble du territoire national. Actuellement, nous sommes dans l’examen de toutes les candidatures qui ont été collectées par les 87 commissions électorales ».

Notons le chef du gouvernement a tenu à rassurer sur la sécurité lors des élections du 26 août 2023, afin d’éviter les violences postélectorales survenues en 2016 dans le pays après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un 3e mandat à la tête du pays.

Gabon: le CGE publie la liste des 19 candidats à l’élection présidentielle 2023

Le président du centre gabonais des élections a rendu public dimanche 23 juillet 2023, la liste des 19 candidats finalement retenus à l’élection présidentielle de 2023.

 

Les candidats à l’élection présidentielle de 2023 qui se déroulera le 26 août 2023 sont désormais connus. Ils sont 19 parmi lesquels 17 hommes et deux femmes. Selon la liste publiée par le Centre gabonais des élections, on peut citer,  Hugues Alexandre Barro Chambrier, Jean Delor Biyogue Bi Ntougou, Ali Bongo Ondimba, Gérard Ella Nguema Mitoghe, Jean Romain Fanguinoveny, Thérence Gnembou Moutsona, Axel Stophène Ibinga Ibinga, Mike Steeve Dave Jocktane, Victoire Lasseni Duboze, Pierre Claver Maganga Moussavou, Joachim Mbatchi Pambo, Abel Mbombe Nzondou, Paulette Missambo,Jean Victor Mouanga Mbadinga,Emmanuel Mve Mba,Thierry Yvon Michel N’goma,Raymond Ndong Sima,Albert Ondo Ossa,Gervais Oniane.

En  effet, ils étaient 27 candidats à avoir déposés leur candidature. Seuls 19 candidats ont finalement été retenus lors de l’assemblée plénière du Centre gabonais des élections qui a eu lieu dimanche 23 juillet 2023. Il était question au cours de cette assemblée d’examiner et de valider les dossiers de déclaration de candidature à l’élection du Président de la république du Gabon.

Notons que la campagne pour l’élection présidentielle s’ouvrira le 11 août 2023, tandis que les candidats aux législatives et aux locales entreront en campagne le 16 août. Ces campagnes électorales  prendront fin le vendredi 25 août. Le vote pour les trois scrutins se déroulera le 26 août.

Gabon : Les retraités civils et militaires menacent de boycotter les scrutins du 26 août

Les retraités civils et militaires se sont, retrouvés le jeudi 20 juillet à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville pour interpeller le gouvernement sur la satisfaction de leurs revendications et préviennent qu’ils pourraient ne pas accomplir leur devoir citoyen lors des premières élections générales du pays, si rien n’est fait.

 

Accompagnés des syndicalistes de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), comme ils l’ont promis lors de l’acte 2, le 11 juillet dernier, les retraités civils et militaires, ainsi que les agents de la Fonction publique en activité, membres de de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap), se sont réunis ce jeudi 20 juillet pour l’acte 3 de leur mouvement d’humeur à la cathédrale Sainte-Marie de Libreville. Ils y ont exprimé leur mécontentement face à leur situation qui, assurent-ils, n’a pas connu d’avancées.

Pour ce nouveau rendez-vous, qui  cette fois n’a pas été troublé par les forces de l’ordre, il était question, selon le président de l’Usap, Fridolin Mve Mintsa, de «rendre compte à la base de toutes les démarches entreprises, notamment de la rencontre avec l’archevêque de Libreville». Une rencontre ayant eu lieu dans la matinée dans l’optique de lui faire l’état de la situation, d’autant plus que «le dossier lui a été confié afin qu’il soit l’interface entre les syndicalistes et le gouvernement, dans la mesure où le dialogue semble être bloqué».

Les revendications des syndicalistes portent notamment sur l’arrimage des pensions au nouveau système de rémunération ; le paiement des rappels liés à l’arrimage des pensions ; le paiement des services rendus ; le paiement des dommages et intérêts et les rappels-solde. Le point sur les activités parallèles que mènent les leaders de ce mouvement avec les personnes de bonne volonté a été fait, car ils espèrent un aboutissement dans les brefs délais. Les syndicalistes souhaitent que «les engagements pris par le gouvernement concernant le paiement des pensions arrimées, les rappels dus au fait du non-arrimage et la valorisation de la pension de ceux qui sont partis à la retraite avant 2015 soient honorés».

La base a également été édifiée sur certaines avancées du dossier. Ils ont été rassurés sur le fait que «les lignes bougent et que les choses pourraient aboutir avant les élections», tel que l’a fait savoir le président de l’Usap. Les syndicalistes s’attendent à ce que les paiements soient effectués d’ici à fin juillet ou début août, tant les ministres de la Fonction publique et du Budget, ayant signé le rapport final, avaient reçu mandat du Premier ministre pour régler ce problème dans les meilleurs délais. La résolution de tous ces problèmes est cruciale et les syndicalistes menacent de «ne pas aller aux urnes le 26 août prochain si leur situation ne s’améliore pas».

Source: Gabon Review

Gabon : vers une réduction de 25% des frais d’inscriptions dans les établissements publics

La ministre de l’éducation Camélia Ntoutoume Leclerc a fait cette proposition lors du conseil interministériel qui a eu lieu le 19 juillet  dernier au Gabon.

 

La mesure qui pourrait  s’appliquer lors de la prochaine rentrée scolaire session 2023-2024 n’a pas encore été approuvée. En effet, lors du conseil interministériel, la ministre a expliqué que cette réduction de 25% des frais d’inscription dans les établissements publics à partir du pré primaire jusqu’au secondaire, va permettre de lutter contre la vie chère au Gabon.

Cette mesure concerne l’enseignement général, technique et professionnel, et est susceptible de s’appliquer dès la rentrée scolaire de septembre 2023. Camélia Ntoutoume entend également imposer, dès la rentrée prochaine, un plafonnement du prix de l’uniforme scolaire dans les établissements publics, privés et confessionnels.

Notons que ces  projets devront être présentés lors  du prochain Conseil des ministres, qui sera présidé  par Ali Bongo.

Gabon : 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle 2023

Le Centre Gabonais des élections a annoncé le 17 juillet dernier, avoir retenu 20 candidatures pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 26 août 2023.

 

Selon le bilan fait par le président du Centre gabonais des élections Stephane Bonda,  sur les 27 candidatures déposées dans son siège le 16 juillet dernier date limite des dépôts de candidatures,  seuls 20 candidats ont été retenus pour la course. Michel Stéphane Bonda a indiqué que l’opinion devrait patienter jusqu’à la publication officielle de la liste des candidats qui,  pourrait avoir lieu d’ici le  26 juillet, conformément au calendrier électoral fixé par l’institution.

Concernant les élections législatives et locales, les dossiers sont en cours de réception. Les listes définitives seront également publiées d’ici la semaine prochaine selon le calendrier électoral. Rappelons que,  le 11 août s’ouvrira la campagne pour l’élection présidentielle tandis que les candidats aux législatives et aux locales entreront en campagne le 16 août.

Ces campagnes électorales  prendront fin le vendredi 25 août. le vote pour les trois scrutins se déroulera le 26 août.

 

Diplomatie : Ali Bongo à Paris pour le sommet sur le nouveau pacte financier

Le chef de l’Etat est arrivé en France mercredi 21 juin 2023, pour prendre part au sommet pour le nouveau pacte financier mondial qui s’ouvre ce jeudi 22 juin à Paris.

 

Sur invitation du président français Emmanuel Macron, le président Ali Bongo est compté parmi les chefs d’Etats présents au sommet financier. En effet, dès son arrivée à Paris mercredi,  Ali Bongo a partagé avec le président Emmanuel Macron un « entretien comme toujours très chaleureux et très constructif », a-t-il précisé à travers un post sur Facebook. Et d’ajouter : « nous partageons, entre autres, la même ambition pour la planète.  Les pays qui comme le Gabon, contribuent de manière importante à la lutte contre le réchauffement climatique doivent être davantage accompagnés ».

Au cours de leur entretien il était question de faire une continuité de préservation de l’environnement. Le Gabon avec en mars dernier co-organisé le One Forest Summit avec la France. Ce sommet était  dédié à la recherche de solutions afin de protéger les forêts tropicales dans un contexte de dérèglement climatique. Les parties se sont notamment engagées à mettre en place des Partenariats de conservation positive (PCP) dotés d’un premier budget de 100 millions d’euros (plus de 65 milliards de FCFA) et d’un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la préservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité́, via des « certificats biodiversité́ ».

Notons que le sommet pour le nouveau pacte financier qui débute ce jeudi 22 juin 2023, sera  consacré à l’ouverture du Sommet avec cinquante événements thématiques et six tables rondes. Elle se refermera avec le dîner de travail des Chefs d’Etat et de gouvernement.

Gabon-fête de la musique : les festivités renvoyées au 30 juin

Le secrétaire général du ministère de la culture a annoncé que la 41ème édition de la fête de la musique va se célébrer le 30 juin 2023.

 

La fête  de la musique au Gabon est placé sous le thème « Afro-pop et tradi-moderne ». Au niveau nationale, le Gabon célèbrera sa diversité musicale et culturelle. Pour cette 41ème édition, le ministère de la Culture met l’accent sur la qualité du spectacle. Et la fusion entre la modernité et la tradition.

Les activités se dérouleront à l’esplanade de Gabon Télévisions. Parmi ces activités, Franck Stéphane Dibault a indiqué que : « On aura à la fois du semi live, du playback et pour ceux qui le veulent du live qu’il y aura du gospel, des musiciens live donc ça va être plus technique, plus grands et plus diverses ».

La cérémonie va rassembler une  cinquantaine d’artiste participeront à cette célébration au niveau local. Notons qu’à partir de ce jeudi 22 juin 2023,  des masters class sont données aux interprètes au musée national.