Le chasseur gabonais Maxime Ndoungou attaqué par une panthère prise dans son piège à Lastourville

Maxime Ndoungou  l’homme de quarantaine révolue, a été grièvement blessé par une panthère prise à piège tendu dans une forêt proche du village Mana-mana, dans le département de Mulundu, province de l’Ogooué-Lolo.

Le chasseur en question se rend dans la forêt pour visiter ses pièges qui ceinturent son champ à moins d’un kilomètre du village. Arrivé sur les lieux le gibier qu’il trouve pris au piège est une panthère. Le fauve se donnait pour mort.

Le chasseur imprudent, se rapproche de la bête. Lorsqu’il tente de le toucher du doigt, l’animal bondit sur lui et le blesse grièvement.  Maxime Ndoungou est violemment projeté loin du fauve enragé. Il ne succombe pas. Après avoir retrouvé un peu de force, il se rend au village et raconte sa mésaventure.

Tous les chasseurs saisissent leurs armes et se dirigent dans la forêt pour en finir avec le fauve. Sa dépouille est protée comme un trophée au village. Maxime Ndoungou, le chasseur est admis dans un centre de santé pour une prise en charge.

Il sied de noter que la panthère, symbole de l’équipe nationale de football du Gabon est un animal intégralement protégé. Il est généralement abattu pour sa peau et ses dents utilisées dans certains rites locaux.

 

L’intégralité du discours à la nation de son excellence Ali bongo président de la république, chef de l’état.

Le chef de l’Etats Ali Bongo s’est adressé à la nation gabonaise. En 15 minutes, le président de la République a rappelé que le Gabon a connu des «épreuves»,il a également affirmé que le «Gabon est un pays stable».

Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes,

C’est avec une joie toute particulière que je m’adresse à vous, en ce 31 décembre 2019. Le dernier jour de l’année est toujours un moment spécial. Un moment où l’on se retrouve en famille, entre amis, entre proches.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais saisir cette occasion particulière pour rappeler ce qui constitue notre force. Nous sommes tous des Gabonais, nous sommes tous liés. Liés comme les membres d’une même famille. Liés par l’Amour du pays. L’amour de la Patrie. L’amour du Gabon. Notre devise : « Union, Travail, Justice » est constitutive de notre identité profonde. Trois mots qui résonnent en nous d’une façon singulière, parce que nous y sommes profondément attachés. Ces mots ne sont pas une formule. Ce sont des principes.  Nos principes. En tant que Chef de l’État, ils sont pour moi comme une boussole. Une boussole qui guide mon action, m’indique la direction à suivre pour notre Pays.

Mes chers compatriotes,

C’est dans les épreuves surmontées que se forge le caractère. Il en va des femmes et des hommes, comme des Nations.

Cette année 2019, le Gabon a connu, comme de nombreux pays dans le monde, des épreuves. Ces épreuves, notre pays les a surmontées et traversées. Avec force et détermination. Jamais nous n’avons vacillé. L’État gabonais est un État fort, très fort. Nos institutions sont solides. C’est pourquoi le Gabon est un pays stable. Cette stabilité, reconnue par la communauté internationale, nous avons le devoir de la préserver. Notre société est forte parce qu’elle est unie. Profondément unie.

L’Union, le premier terme de notre devise n’est pas un vain mot.

L’union, c’est le bien le plus précieux que nous avons en partage et que nous devons conserver.   Certes, entre nous, nous avons parfois des divergences. Mais nos différences, parce qu’elles finissent par être surpassées et transcendées, constituent une source d’enrichissement. Nous nous retrouvons toujours sur l’essentiel : l’attachement à notre Pays, l’amour de notre Patrie. Ce qui nous lie, est autrement plus fort que ce qui pourrait nous diviser.

Unis, nous sommes, unis nous resterons.

Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes,

« Union » et « Travail ». Ce qui fonde la prospérité d’une Nation, qui la cimente aussi, c’est le travail. Le travail, cette autre valeur cardinale est le deuxième terme de notre devise. J’ai toujours voulu et toujours œuvré pour une société juste, où le travail est d’abord celui que les responsables publics doivent accomplir, au service de nos populations.

Aujourd’hui, ce travail est encore plus déterminant, car nous vivons des temps de profondes évolutions. C’est un phénomène mondial et notre pays ne saurait y faire exception. Face à cette situation, nos concitoyens, individuellement comme collectivement ont des attentes accrues et légitimes de leurs dirigeants. Ils sont de plus en plus exigeants et ont raison de l’être.

Mes chers compatriotes,

C’est pourquoi, du sommet de l’État jusqu’à la base, j’attache et j’attacherai toujours, une importance particulière à la culture du résultat. Les dirigeants et responsables publics doivent changer de paradigme. Passer d’une logique d’annonces, à une logique de résultats. Car, je le sais, Vous ne nous jugerez pas sur nos intentions, mais sur nos réalisations et j’en suis conscient.

C’est tout le sens profond que je donne à l’action politique : écouter et prendre en considération les aspirations légitimes de nos compatriotes, qui sont en réalité des choses simples. Premièrement, améliorer vos conditions de vie. Cela demeure et demeurera toujours ma priorité absolue.

Deuxièmement, des résultats. Des résultats tangibles. L’actualité nous le rappelle quotidiennement. Les Gabonaises et les Gabonais exigent de l’efficacité. Autrement dit, à nouveau des résultats. Des résultats sur le long terme quand il s’agit d’investir pour préparer leur avenir, celui de leurs enfants, celui de leurs générations futures. Mais aussi des résultats immédiats pour pallier les urgences du quotidien. Cette aspiration, c’est celle du Peuple gabonais et j’entends la faire respecter scrupuleusement par toutes ces personnes détentrices d’une charge publique.

Ces hommes et ces femmes que j’ai nommé à votre service doivent en tirer toutes les conclusions, c’est à dire réviser leur manière d’être, de fonctionner, et revenir à l’essentiel : travailler pour l’intérêt général.

Ces instructions, je les ai données à tous les responsables publics, à commencer par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

L’échec ne saurait être une option. La réussite une obligation. Pour m’en assurer, j’ai décidé de renforcer les mécanismes d’évaluation, tant en ce qui concerne l’action du Gouvernement, que des hauts responsables au sein de l’administration. Le suivi de leurs actions sera entrepris de manière plus rigoureuse, et plus régulière. Des mesures seront être prises dans ce sens. Ma patience a des limites.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

« Union », « Travail » et enfin « Justice ». C’est le troisième et dernier terme de notre devise. Il n’y a nulle société viable sans Justice pour tous, sans justice équitable.

La Justice, c’est la Justice sociale. Le partage équitable des richesses selon un principe de solidarité, car notre pays en a les moyens et les ressources. C’est pourquoi au Gabon, nous accordons un soin particulier à notre système social qui est un véritable filet protecteur pour nos populations, que ce soit à travers l’emploi, premier facteur de redistribution des richesses ou les mécanismes de solidarité : l’assurance-maladie, les retraites de nos ainés, les bourses de nos étudiants.

La justice, c’est aussi et avant tout le respect de la Loi, de la règle commune, générale et impersonnelle.

Le Gabon est un État de droit. Au Gabon, personne n’est au-dessus de la Loi. Au Gabon, il n’y a pas de Justice à deux vitesses. La Justice est et doit être la même pour tous.

Nul ne saurait s’y soustraire. A fortiori un titulaire de charges publiques. En effet, par définition, un responsable public doit être « responsable ». Responsable de ses actes.

C’est un honneur que de servir la République, d’être au service de nos compatriotes, et d’œuvrer pour l’intérêt général. Cela confère certes des avantages. Mais c’est d’abord une charge, qui suppose d’accomplir son devoir avec exemplarité.

L’un des visages de cette exemplarité, c’est la probité. Les dirigeants sont là pour servir. Ils ne sont pas là pour se servir. Je l’affirme : « La corruption n’a pas sa place au Gabon ». Je l’affirme encore, et avec force : « La corruption n’a pas sa place au Gabon ». Elle est un frein, un obstacle au développement de notre Nation, une gangrène et une trahison envers nos populations, qui par le suffrage universel m’ont fait confiance.

Mes chers compatriotes,

Dans le respect de notre Constitution, une opération anti-corruption est en cours. Je ne m’étendrai pas ici à son sujet. Je laisse la Justice, en qui j’ai toute confiance, faire son travail. Je voudrais simplement dire une chose. Avec force et détermination. Que celles et ceux qui s’adonneront à des pratiques répréhensibles seront tous sanctionnés, sans exception, avec une extrême sévérité car ils tomberont sous le coup de la loi.

Mes chers compatriotes,

2020 sera une année de changements au Gabon. Les réformes ambitieuses menées ensemble porteront déjà leurs fruits. Elles seront même poursuivies et intensifiées. Afin d’assumer notre devoir de protection envers les générations futures, nous consoliderons notre leadership environnemental. Qui, en plus d’être une source d’opportunités et d’emplois pour notre pays, impacte positivement la préservation de ce bien unique qu’est notre planète.

La priorité sera toujours donnée à vos préoccupations quotidiennes : la santé, l’éducation dès le pré primaire, l’emploi avec l’objectif de résorber le chômage, mais aussi le logement, les transports avec un effort inédit pour réhabiliter le réseau routier, le système de distribution d’eau et d’électricité, et la lutte contre l’insalubrité.

J’exige que sur chacun de ces points, il y ait en 2020 des avancées significatives, des résultats visibles pour chacun d’entre nous. Aucune de vos préoccupations ne sera laissée de côté. A chaque problème, il devra y avoir une solution.

Plusieurs grands projets seront exécutés en 2020 à l’instar de la Transgabonaise qui transformera le visage du Gabon. Un nouveau programme de santé à l’endroit de 400 000 enfants viendra, dès le début de l’année 2020, apporter du mieux-être à cette population qui représente la principale richesse de notre pays. Ces actions concrètes, hors du champ des simples promesses, prépareront l’avenir pour le rendre encore plus prospère.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes

En ce dernier jour de l’année, j’ai bien évidemment une pensée émue, pour tous nos compatriotes qui sont dans la souffrance, le désœuvrement, en proie au doute et au questionnement. A ces femmes qui sont victimes de maltraitance, à nos ainés sur lesquels le poids de l’âge se fait durement sentir, à toutes ces victimes de catastrophes naturelles : sachez que je demeure à vos côtés, et que j’ai instruit le Gouvernement de mettre tout en œuvre, pour vous permettre de traverser dignement ces épreuves.

A vous, à vous tous, mes chers compatriotes, je voudrais dire une chose. Une chose toute simple mais si importante. Merci. Merci pour le soutien que vous m’avez apporté, tout au long de cette année jalonnée d’épreuves. Des épreuves certes, mais grâce à Dieu, surmontées.

Alors que 2019 s’achève et que s’ouvre 2020, je vous souhaite une excellente nouvelle année. Qu’elle vous apporte, ainsi qu’à vos familles et à vos proches : bonheur, santé, paix, et prospérité.

Que Dieu vous bénisse.

Que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

Industrie du bois au Gabon : Ali bongo Ondimba dope sa production

Au terme des neuf premiers mois de 2019, le Gabon a enregistré de bons résultats au sein des industries du bois, avec une production consolidée en hausse de 14,4% pour atteindre 945 158 m³.

L’activité au sein des industries du bois a enregistré de bons résultats au terme des neuf premiers mois de 2019, avec une production consolidée en hausse de 14,4% pour atteindre 945 158 m³. Cette embellie est due au renforcement du tissu industriel et de la montée en puissance des usines installées dans la zone de Nkok.

Les exportations ont progressé de 15,8% pour s’établir à 709 119 m³, en lien avec la consolidation de la demande asiatique, notamment de la Chine, premier acheteur du bois gabonais devant l’Inde. Au niveau des ventes locales par contre, on a enregistré une diminution de 42% de l’activité à 65 763 m³, en raison du fléchissement du carnet de commandes.

Football féminin : les présidents des clubs sortent le carton rouge

L’Association des présidents de clubs de football féminin (ACFG), dénonce l’exploitation des clubs et joueuses par la ligue et la fédération.

Les présidents des clubs féminins, ont décidé de conditionner le départ en sélection des joueuses par une «lettre de convocation officielle de la fédération».

Récemment réunis en assemblée générale, en Libreville, les membres de l’Association des présidents de clubs de football féminin (ACFG), ont poussé un coup de gueule. L’association a notamment sonné la fin de l’exploitation des clubs et des joueuses par la ligue et la fédération.

«Le football féminin n’a que trop longtemps été un bricolage. Les quelques clubs qui se battent pour faire de la formation sont récompensés en monnaie de singe. Zéro soutien matériel, aucune aide financière malgré la manne que reverse la Fifa (Fédération international de football association)», a regretté le président de l’ACFG. «Pire, on nous demande même de payer des licences à des prix exorbitants, sans compter les frais de participations que nous exige la ligue de l’Estuaire aujourd’hui. Pourtant, nous constatons que c’est à travers nos clubs que la Ligue et la fédération font leurs sélections. Nous disons aujourd’hui que l’exploitation des clubs doit s’arrêter», a déclaré Tristan Mombo.

Pour les échéances sportives à venir, les clubs ont également mis au grand jour les manigances de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).

 

Gabon : le vice-président de Huawei Technologies Xueman reçu par Ali Bongo à Libreville

Mark  Xueman le numéro deux de Huawei, a été reçu en audience, mardi 17 décembre dernier  au palais, par le chef de l’État Ali Bongo, le représentant de l’entreprise chinoise a évoqué les différents partenariats qui lient celle-ci à l’État gabonais.

A quelques heures de la tenue du Sommet des chefs d’État de la CEEAC, Ali Bongo a reçu, mardi au palais présidentiel, Mark Xueman. Les deux hommes ont évoqué les relations d’amitié et de coopération entre le Gabon et la Chine.

L’audience accordée par le président de la République au vice-président de Huawei Technologies Co. Ltd., chargé des Affaires publiques et gouvernementales, a surtout porté sur les différents partenariats liant l’Etat gabonais à l’entreprise chinoise.

Au Gabon, Huawei a en effet acquis ces dernières années un marché d’ampleur dans le cadre du déploiement de la fibre optique, dont l’opération est en cours. Il avait notamment été convenu, en 2016, que la société chinoise fournisse au Gabon des équipements de technologie DWDM permettant de mettre à disposition du backbone national des «capacités quasi illimitées en termes de débit». M. Xueman n’a pas manqué de réitérer à Ali Bongo l’intention de sa société d’accompagner le gouvernement dans la réalisation du Gabon numérique tel que présenté dans le Plan stratégique Gabon émergent .

 

 

Gabon : Estelle Ondo juge légitime la nomination du fils aîné d’Ali Bongo

L’honorable Estelle Ondo, regrette les critiques portées ces dernières semaines contre le fils aîné d’Ali Bongo nommé Coordinateur des affaires présidentielles à la faveur du dernier Conseil des ministres.

L’élue qui se réclame de l’opposition appelle à «mettre un terme au procès en patronyme» du jeune collaborateur du chef de l’État et de l’attendre sur les actes.

Nommé Coordinateur des affaires présidentielles à la faveur du Conseil des ministres du 5 décembre, Noureddin Bongo Valentin n’a pas que des contempteurs au sein de l’opposition.

Si certains partis et personnalités politiques, à l’instar du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), l’Union nationale (UN) ou l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima, ont récemment évoqué une nomination «anticonstitutionnelle» et une «tentative de monarchisation de l’Etat», Estelle Ondo pense tout le contraire.

Ancienne ministre siégeant actuellement à l’Assemblée nationale, la députée du 2e arrondissement d’Oyem y voit plutôt une marche «vers plus de République, et donc vers plus d’ouverture, d’égalité des chances». Sur le plan politique, juridique et technique, elle juge légitime la nomination du fils aîné d’Ali Bongo.

 

Rentrée politique du parti Les Démocrates: « la maison Gabon désormais au bord de l’effondrement » (Guy Nzouba)

L’opposant Guy Nzouba a appelé le Chef de l’État  Ali Bongo Ondimba  de dissoudre l’Assemblée nationale afin  de  former un « gouvernement du salut »  pour sauver selon lui, le Gabon.

Le président du parti  Les Démocrates, demande à Ali Bongo de dissoudre la chambre basse du parlement gabonais, pour résoudre la crise politico-sociale  qui met en péril la démocratie et le vivre ensemble.

« Le Chef de l’Exécutif devrait pouvoir rassembler la classe politique, les syndicats, la société civile et tous les corps intermédiaires pour présenter la situation synoptique du pays qui réclame non pas des réflexions et des solutions partisanes mais un nettoyage concerté de la maison Gabon désormais au bord de l’effondrement », a déclaré M. Nzouba Ndama à l’occasion de la rentrée politique de son parti.

Pour  cet ancien speaker de l’Assemblée nationale gabonaise, « le régime d’Ali Bongo ne devrait plus faire semblant sur la situation de déliquescence  du pays », a-t- il indiqué.

 

 

COP25 : Pr Lee White a fait un plaidoyer pour la persévération de l’environnement et de la biodiversité

Le ministre des Eaux et forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat, du plan d’affectation des terres et des ODD, Pr Lee White, a fait un plaidoyer pour la persévération de l’environnement et de la biodiversité.

« Nous plaidons pour la Prise en compte de la qualité des forêts: les forêts, dans le monde ou dans le même pays, n’ont pas les mêmes qualités. Nous devons évaluer et différencier les forêts sur la base de critères de qualité comme le stock de carbone. Nous espérons que cette nouvelle alliance pour la conservation de la forêt tropicale ne sera pas qu’une initiative de plus, sinon une plate-forme efficace pour soutenir le changement de paradigme dont nous avons besoin lorsqu’il est question de la forêt du Bassin du Congo, qui peine encore à bénéficier des mécanismes internationaux relatifs aux forêts », a plaidé M. White.

Pour lui  le Gabon dont le territoire est couvert à 89% des forêts constitue un exemple dans la préservation de l’environnement.

 

Gabon : Jean Ping annonce l’aboutissement de son combat d’ l’alternance au sommet de l’État

Le chef de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) l’opposant Jean-Ping, a annoncé ce mardi 10 novembre 2019, l’aboutissement de son combat «dans les plus brefs délais».

Jean Ping n’a pas cessé de se présenter à l’opinion comme le «président élu du Gabon», il s’apprête-t-il à voir son rêve d’accéder à la magistrature suprême se réaliser ? Si des doutes subsistent, le président de la CNR, lui, est apparu plutôt convaincu ce mardi 10 décembre à la faveur d’une déclaration faite à son domicile à Libreville.

«Investi de la mission qui est la mienne par les vivants et les morts, de toute mon âme, je suis tourné en cette fin d’année 2019 vers l’aboutissement de ce combat», informe-t-il, tout en précisant qu’il «travaille pour que nous entrions dans l’alternance dans les plus brefs délais». A indiqué  l’opposant Jean-Ping.

COP 25 : le professeur Lee White représente le Gabon à Madrid en Espagne

Pr Lee White, prend une part active sur les travaux inhérents au financement de la Convention Cadre des Nations Unies pour le Gabon, ainsi que la part de financement du marché de carbone dans la lutte contre les changements climatiques.

Les enjeux de la Conférence des Parties (COP 25) sont orientés vers  appui accru des populations les plus affectées par le dérèglement climatique notamment dans les pays en voie de développement. Ils visent également à définir des règles plus strictes sur le marché du carbone, et de fixer des objectifs réalisables afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2020.

Le Gabon joue un rôle particulier lors de cette conférence, car il est le seul pays d’Afrique à ne pas être affecté par les impacts directs des changements climatiques, indique la communication gouvernementale.

Contrairement aux pays du Sahel qui subissent des sécheresses et des inondations plus fréquentes, entraînant des pénuries d’eau et une diminution des rendements agricoles, le Gabon a su préserver sa biodiversité au cours des années et aujourd’hui représente une opportunité de lutter efficacement contre les changements climatiques.

Libreville: plus des 30 corps abandonnés dans les morgues

Plus de trente corps sont actuellement à la recherche de leurs propréteurs, au point que la Gabonaise de sépultures (Gabosep), une des principales sociétés de pompes funèbres du pays, a une nouvelle fois diffusé dans la presse un appel à l’adresse des parents pour l’identification des dépouilles disposées dans ses box.

Certains sont «entrés» en novembre 2018 et les derniers arrivés en octobre 2019. La Société gabonaise de sépultures (Gabosep) informe avoir dans ses box 27 corps qui ne sont jusque-là réclamés par aucun membre de leurs différentes familles.

Et selon l’entreprise, une des premières installées dans le pays, ces cas d’«abandon» de corps à la morgue ne sont pas nouveaux dans la capitale. Ces dernières années, d’autres sociétés de pompes funèbres ont multiplié les communiqués invitant les parents des décédés à identifier et à récupérer leurs corps.

La Société gabonaise de sépultures invite les familles des disparus à procéder à l’identification des dépouilles jusqu’au 12 décembre prochain. «Passé ce délai, il sera procédé à une inhumation à titre d’indigent dans une fosse commune», prévient la société de pompes funèbres, qui a décidé de rendre publics certain Continue reading « Libreville: plus des 30 corps abandonnés dans les morgues »

Classement FIFA : Gabon classé 17e au niveau africain et 83e niveau mondial

La Fédération internationale de football association (FIFA), a publié le dernier classement du mois de 28 novembre. Ce classement est marqué par un progrès réalisé par le Gabon.

Classée 17e au niveau africain, l’équipe de Patrice Neveu est partie de la 88e place au niveau mondial qu’il occupait en août dernier, pour la 83e place.

Le Gabon a réalisé un léger mieux dans le dernier classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), publié le 28 novembre.

Ce progrès s’explique sans doute par les résultats encourageants obtenus avec les deux victoires décrochées en matchs amicaux face au Burkina Faso et le Maroc en octobre dernier.

Le Gabon est surtout récompensé pour les 4 points sur 6 possibles décrochés après les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2021).

Sur le plan africain, le Sénégal classé 20e au rang mondial domine le classement. Les Lions de la Téranga sont suivis par la Tunisie (27e), le Nigeria (31e),  l’Algérie (35e) et le Maroc (43e).

Au niveau mondial, la Belgique occupe le premier rang. Crédités de 1 765 points, les Diables rouges devancent la France (2e) avec 1 733 points et le Brésil (3e) crédité de 1 712 points.

 

Exposition de Dubaï 2020 : « le Gabon mettra sur la table son savoir-faire en terme de protection de la biodiversité » (N.Abouna)

L’exposition universelle sera de façon générale placée sous le thème : « connecter les esprits, construire le monde ». Elle est prévue durée 6 mois, soit du 15 Octobre 2020 au 20 Avril 2021.

Les experts gabonais qui prendront part aux côtés  d’autres représentants  de 200 pays et organisations internationales à  l’exposition universelle de Dubaï 2020, relative à la protection de la biodiversité et de l’environnement, peaufinent déjà une feuille de route commune.

« Le Gabon mettra sur la table son savoir-faire en terme de protection de la biodiversité et de l’environnement. Tout ce qui est de la conservation va être partagé avec tous les autres pays du monde »,  a indiqué Nina Abouna, ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, au terme d’une séance de travail avec différentes commissions.

Des centaines de personnes issues de  200 pays et organisations internationales sont attendues pour cette exposition universelle.

Signalons que le chef du gouvernement Julien Nkoghé Békalé a présidé en début de semaine une séance de travail à ce sujet afin de garantir la bonne participation du Gabon à ces assises de Dubaï.

Julien Nkoghe Bekale: « Au delà de la corruption, c’est l’impunité qui compromet le progrès du pays »

Après avoir procéder à la déclaration de son patrimoine ce 19 novembre, le premier ministre a fait un discours sur les antennes de Gabon 1ère, pour montrer la nouvelle vision du gouvernement dans la campagne de lutte contre l’enrichissement illicite et la corruption. Il en ressort que les actes liés à ces fléaux ne resteront plus impunis.

« Déclaration de Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite

Mesdames et Messieurs, Chers Concitoyens,

Dans son discours à la Nation du 31 décembre 2017, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, déclarait, je le cite : ‘‘C’est donc un changement radical de gouvernance que j’entends mettre en œuvre et qui s’appuie lui-même sur un changement radical de méthode’’. Le Président de la République, Chef de l’Etat, ajoutait, dans son allocution historique du 8 juin 2019, je cite : ‘‘Il est capital pour notre Nation d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène nos institutions ; il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des EFFORTS COLOSSAUX et multiformes que l’Etat a consentis’’.

A la suite de ces appels incessants du Président de la République, Chef de l’Etat, à une RÉPUBLIQUE EXEMPLAIRE, j’ai, en ma qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement, invité, lors d’une Rencontre, le 11 octobre dernier, l’ensemble de l’Administration publique et parapublique à la Responsabilité, à l’Intégrité et à la Probité. J’ai annoncé à cette occasion solennelle que les dirigeants d’entreprises publiques et ceux de l’administration publique vont, dorénavant et plus que par le passé, devoir procéder à la reddition des comptes quant à leur gestion.

Car, au-delà de la corruption, au-delà de l’enrichissement illicite, dont un grand nombre de responsables de l’administration publique et parapublique sont soupçonnés, c’est l’impunité qui compromet, le plus, le développement et le progrès de notre pays et l’empêche d’atteindre ses objectifs de développement économique et social. Nous ne pouvons plus laisser des actes répréhensibles se perpétuer. Nous ne pouvons pas accepter l’impunité.

Les diverses interpellations de ces derniers jours, qui ne sont nullement une chasse aux sorcières visant une quelconque catégorie de citoyens, s’inscrivent dans le droit fil de cet engagement du Gouvernement à lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite.

Je voudrais rassurer nos compatriotes que toutes les procédures judiciaires liées à ces interpellations seront faites dans le respect des droits de la défense et de la présomption d’innocence.

Devant la volonté maintes fois exprimée par le Président de la République de bâtir une République exemplaire, le Gouvernement que je dirige s’est résolument engagé dans la lutte contre les actes répréhensibles de gestion, dans la lutte contre la mauvaise gouvernance, dans la lutte contre l’impunité. Nous allons intensifier cette lutte tout en étant conscients que sa réussite pleine et entière repose aussi sur notre capacité collective à y mettre fin pour l’avenir et le bien-être du Gabon et des Gabonais.

Je vous remercie.

Fait à Libreville, le 19 Novembre 2019

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Julien NKOGHE BEKALE »

Taux d’homicide: le Gabon classé 27ème/52 des pays les plus dangereux en Afrique selon l’ONU

En terme de criminalité en Afrique, l’ONUDC classe le Gabon dans la première moitié des pays les plus dangereux du continent.

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui se base sur le taux d’homicide volontaire par an pour 100 000 habitants, classe le Gabon comme 27ème pays le plus dangereux sur les 54 pays du continent. A l’échelle de la planète, le pays est classé 65ème sur 192.

Une note qui devrait quand même s’améliorer pour que la population se sente en sécurité sur le territoire. Dans une autre mesure, les données de l’UNODC contredisent le dernier sondage d’opinion de l’Institut Gallup sur le sentiment d’insécurité qui classait le Gabon à la 3ème place mondiale et au 1er rang des pays africains où la population se sent le plus en danger. Des données complètement rejetées par le gouvernement et les experts en criminologie.

Corruption et enrichissement illicite: Quel ministre va déclarer ses biens?

Le premier ministre gabonais a officiellement lancé la campagne contre la corruption et l’enrichissement illicite ce 11 novembre.

« j’annonce que dès la semaine prochaine, moi-même à la tête de mon gouvernement, nous irons faire la déclaration des biens à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI)». C’est la déclaration choc de Julien Nkoghe Bekale, le premier ministre gabonais, qui va en guerre contre la corruption au Gabon. Il veut ainsi montrer le bon exemple aux citoyens gabonais. Il a d’ailleurs ajouté: « Dans la pensée collective, nous, les hommes politiques, sommes tous des corrompus ». Une image qu’il aimerait donc tuer auprès du peuple.

Bien que plusieurs soit dubitatifs quant au respect de cette décision, le souvenir de précédents dossiers de corruption n’ayant pas eu de suite auprès de cette commission. Les différents ministres qui sont attendus dès la semaine prochaine pour cet exercice le feront-ils tous? le feront-ils entièrement? Souvent accusés de corruption, les hommes d’Etat ne font aucunes actions permettant de démentir toutes rumeurs. Les questions restent entières jusqu’à la semaine prochaine.

Pour le Président Ali Bongo, le classement 2019 de Forbes Afrique estime sa fortune à 594 milliards de francs CFA. Il serait donc le président le plus riche de la zone Cemac.

Conseil des ministres du 07 novembre: Les nominations

A la faveur du conseil des ministres de ce 07 novembre 2019, le président de la République Ali Bongo a encore fait des nominations. Qui rejoint le gouvernement? qui s’en va?

Théophile Ogandaga, jusque-là directeur général adjoint d’Olam, a été nommé directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, en remplacement de Brice Laccruche Alihanga, promu ministre au sein du gouvernement. Ce dernier qui fait son entrée dans l’équipe Nkoghe Bekale, devient ministre chargé du suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable.

Jusqu’alors directeur de cabinet du premier ministre, Hugues Mbadinga Madiya est nommé ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux publics en remplacement de Justin Ndoundangoye. L’ex-ministre des ttransports quitte le gouvernement, pourtant nommé il y a à peine un mois.

C’est le cas également d’Arsène Nkoghe, le désormais ex-ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Justice. Il est remplacé par Monsieur Christian MENVIE M’OBAME.

 

LES MINISTRES 

Ministre chargé du Suivi de la Stratégie des Investissements Humains et des Objectifs de Développement Durable : Monsieur Brice LACCRUCHE ALIHANGA.

Ministre des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures et du Gaz : Monsieur Noel MBOUMBA. 

Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques : Monsieur Emmanuel Norbert Tony ONDO MBA

Ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics : Monsieur Hugues MBADINGA MADIYA. 

 

LES MINISTRES DÉLÉGUÉS

 Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Justice, Garde des Sceaux : Monsieur Christian MENVIE M’OBAME 

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle chargé du Dialogue Social : Madame Gisèle AKOGHET épouse NTOUTOUME ESSONE ».

Communiqué final du conseil des ministres du 7 novembre 2019

Le jeudi 07 novembre 2019, sous la haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10 heures, dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.

Dès l’ouverture de la séance, le Conseil des Ministres a salué l’implication personnelle et la détermination constantes du Chef de l’Etat, en faveur d’une diplomatie ouverte sur l’extérieur visant la consolidation et le développement des liens d’amitié et de coopération avec l’ensemble de nos partenaires sur la scène internationale.

C’est dans ce contexte que Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA s’est entretenu au Palais Présidentiel avec Leurs Excellences Messieurs :

– Dmitry KOURAKOV, Ambassadeur de la Fédération de Russie ;

– Changchun HU, Ambassadeur de la République Populaire de Chine ;

– Philippe AUTIE, Ambassadeur, Haut Représentant de la République Française ;

– Brian OLLEY, Ambassadeur du Royaume Uni, de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ;

– Robert E. WHITEHEAD, Chargé d’Affaires a.i. des Etats-Unis d’Amérique.

Au cours de leurs échanges, le Chef de l’Etat et ses hôtes ont évoqué les questions relatives au développement et au raffermissement des relations diplomatiques ainsi qu’un tour d’horizon des dossiers bilatéraux majeurs entre le Gabon et leurs pays respectifs.

Les Représentants des cinq pays Membres Permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies ont saisi cette occasion pour réaffirmer au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, la volonté de leurs pays d’accompagner le Gabon dans le cadre de sa politique de développement multiforme.

Dans le même sens, le samedi 02 novembre 2019, le Président de la République a reçu, Monsieur Alamine Ousmane MEY, Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, porteur d’un message écrit de Son Homologue, Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun.

Cet entretien a permis au Président de le République et son Hôte d’examiner les sujets d’intérêt commun, notamment la situation politique et économique de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ainsi que les questions de développement, de sécurité et de paix dans la Sous-région.

Le mardi 04 novembre 2019, le Président de la République, Chef de l’Etat, s’est également entretenu avec Monsieur François LOUNCENY FALL, Représentant Spécial et Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA).

Le Représentant des Nations Unies a transmis au Chef de l’Etat, un message d’amitié du Secrétaire Général des Nations Unies et lui a exprimé ses vives félicitations pour son engagement personnel eu égard aux réformes en cours au sein de la CEEAC, notamment la construction de la nouvelle architecture de cette Institution qui renforcera l’intégration sous-régionale et permettra de consolider en Afrique Centrale un espace de paix et de sécurité.

Monsieur LOUNCENY FALL a, en outre, réitéré au Président de la République, le soutien des Nations Unies, pour la réforme de la CEEAC à laquelle les Nations Unies accordent un attachement particulier.

De même, en sa qualité de Président en Exercice de la CEEAC, le Chef de l’Etat et son interlocuteur ont fait un tour d’actualité sur les dossiers de l’heure en échangeant notamment sur la tenue prochaine à Libreville, d’une Conférence Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de Loi autorisant la ratification de la Convention Fiscale avec l’Arabie-Saoudite.

Le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement du Royaume d’Arabie-Saoudite ont signé le 17 décembre 2015, à Riyad, une  Convention en vue d’éviter la double imposition et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu conformément aux standards internationaux. Cette Convention a pour but de supprimer la double imposition pour les opérateurs économiques des deux pays, et d’établir des règles d’assistance administrative réciproque.

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de Décrets : – le premier projet de Décret porte réorganisation de l’Etat Major Particulier du Président de la République, Maison Militaire.

En effet, ce Décret se conforme essentiellement aux dispositions du Décret n°00021/PR du 10 janvier 2018, portant organisation de la Présidence de la République, par la mise en place d’un meilleur encadrement juridique et d’une structure de type Etat-Major organique simplifié.

De plus, l’Etat-Major Particulier du Président de la République, Maison Militaire, a pour mission principale de servir d’interface entre les Forces de Défense et de Sécurité et le Président de la République, Chef de l’Etat.

– le second projet de Décret modifie et complète les dispositions des articles 55, 59 et 88 du Décret n° 00064/PR/PM du 11 juin 2019 portant réorganisation des services du Premier Ministre. Le présent texte consacre le renforcement du Cabinet du Secrétaire Général du Gouvernement du fait du transfert des missions et effectifs du Bureau de Coordination du Plan Stratégique Gabon- Emergent (BCPSGE).

MINISTERE DU TOURISME, DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE L’INDUSTRIE

Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté quatre projets de textes :

Le premier projet de Loi vise à compléter les dispositions de l’ordonnance n° 0010/PR/2015 du 11 février 2016 relative aux activités industrielles en République Gabonaise.

Ce projet de texte modifie le chapitre VII intitulé ‘‘Des dispositions répressives’’ de l’ordonnance visé plus haut en y précisant notamment les sanctions administratives et les pénalités encourues par tout contrevenant à ces dispositions.

Ainsi, l’article 31 reconnait comme infractions aux dispositions de la présente ordonnance, les transgressions suivantes :

– l’implantation et l’exercice d’une activité industrielle sans autorisation administrative ;

– l’usage frauduleux d’une autorisation

administrative ;

– le non-respect des conditions d’exercice de

l’activité industrielle ;

– le non-respect des dispositifs relatifs aux

risques industriels ;

– l’entrave au contrôle de l’Administration en

charge de l’Industrie ;

– le manquement aux règles relatives à la cessation d’activité, au démantèlement des installations et à la réhabilitation des sites industriels.

Dans ces conditions, les infractions observées donnent lieu à des sanctions administratives et à des pénalités, selon qu’il s’agisse d’une petite, moyenne ou grande entreprise industrielle.

Le second texte est relatif au projet de Décret fixant les conditions de délivrance des autorisations administratives pour l’exercice des activités industrielles, qui se divise en deux (2) chapitres et vingt (20) articles.

Le Chapitre Premier dispose de deux (2) types d’autorisations administratives pour l’exercice des activités industrielles, notamment :

1- l’Agrément Technique Industrie (ATI), délivré aux opérateurs exerçant une activité industrielle à la règlementation non spéciale ;

2- le Certificat de Conformité Industrielle (CCI), délivré aux industriels qui exercent une activité industrielle à règlementation spéciale.

Le Chapitre Deuxième quant à lui, traite des parties relatives aux audits, contrôles et mesures

administratives auxquels sont soumis les titulaires d’une autorisation administrative.

Le troisième texte concerne le projet de Décret fixant les conditions de démantèlement des installations et de réhabilitation des sites industriels.

Ce Décret matérialise l’encadrement de la cessation des activités industrielles en République Gabonaise.

En effet, il est fait obligation à tout industriel, dès cessation de ses activités, de démanteler son outil de production et de réhabiliter le site industriel sous le contrôle de l’Administration en charge de l’Industrie et des autres administrations concernées, notamment celles de l’Environnement.

Aussi, précise-t-il les notions de démantèlement, réhabilitation et produits dangereux avant de spécifier les plans et les mises en œuvre y relatives.

Le quatrième texte est relatif au projet de Décret règlementant le suivi et le contrôle des activités industrielles en République Gabonaise.

Ce Décret fixe les modalités de déclaration des activités industrielles ; les obligations d’information et de signalisation qui incombent à l’industriel, particulièrement dans l’utilisation des machines industrielles, ainsi que la responsabilité qui lui incombe en cas de non-respect de ces obligations.

Ainsi, obligation est faite à tout industriel d’élaborer un document dénommé « Document Unique d’Evaluation des Risques Industriels », dont le modèle type est conçu et mis à la disposition des industriels par l’Administration en charge de l’Industrie.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DU DIALOGUE SOCIAL

Au terme de la présentation du Ministre, le Conseil des Ministres, a entériné deux (2) projets de Décret :

Le premier texte porte création et organisation des filières agricoles dans les Centres de Formation et de Perfectionnement Professionnels Publics et Privés agréés.

Ce projet de Décret qui permet, entre autres, la formation et le perfectionnement des jeunes en fin de parcours scolaire ou déscolarisés, y inclus également la professionnalisation des opérateurs économiques intervenant dans le secteur agricole, par le moyen d’une Convention de partenariat signée conjointement entre l’entreprise concernée, le Ministère de l’Agriculture et le Ministère chargé de la Formation Professionnelle.

Les formations préconisées ont pour vocation de :

– dynamiser le secteur agricole pour garantir

l’autosuffisance et la sécurité alimentaire ;

– susciter l’attractivité des métiers agricoles ; – réduire le chômage et maximiser

l’employabilité des jeunes ; – favoriser la prise en charge de la formation aux métiers agricoles par les entreprises du secteur ; – favoriser la reconversion professionnelle ; – faciliter l’accompagnement technique des

opérateurs ; – permettre l’acquisition de nouvelles compétences.

Aussi, les conditions d’accès à ces formations sont- elles les suivantes :

– être de nationalité gabonaise ;

– être âgé de 16 ans au moins ; – justifier d’un niveau scolaire de la classe de 5ème

année ; – fournir un casier judiciaire datant de moins de

trois (3) mois.

Le deuxième projet de Décret porte création de l’Inspection Spéciale du Travail chargée du Secteur agricole.

Placée au sein de la Direction Générale du Travail, de la main d’œuvre et de l’Emploi, cette Inspection Spéciale vise l’amélioration des conditions de travail et d’employabilité, par le développement d’une administration susceptible d’anticiper et de résoudre les conflits individuels dans ce secteur.

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DES SOLIDARITES NATIONALES

Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, deux (2) projets de loi, notamment:

– le projet de loi autorisant l’Etat gabonais à contracter un emprunt de cinq millions quatre cent trente et un mille (5 431 000) euros auprès du Fonds International de Développement Agricole (FIDA).

Le produit de cet emprunt est destiné au financement du projet de développement agricole et rural, phase 2 (PDAR 2).

– le projet de loi fixant les principes et règles de

gouvernance des établissements publics.

Ce projet de loi concrétise la mise en place d’un ensemble de dispositifs correctifs destinés, entre autres, à encadrer les modalités de création, d’organisation et de gestion financière des établissements publics de l’Etat.

Ces nouvelles règles permettront par ailleurs, la maitrise des processus de création et d’organisation des établissements publics, évitant ainsi l’accroissement sans contrôle de cette catégorie de services publics qui, en raison de leur autonomie de gestion, échappent souvent aux rigueurs imposées aux services de l’Administration centrale.

Aussi, aux anciens organes de gestion que sont le Conseil d’Administration, la Direction Générale et l’Agence Comptable, s’ajoute-t-il désormais le Contrôleur Budgétaire pour s’assurer de la régularité des engagements.

AU TITRE DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

Sur présentation du Ministre, le Conseil a approuvé le rapport de mission relative à la 74ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 24 septembre 2019.

MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation, à Libreville, du Conseil d’Administration Extraordinaire de l’Institut

Africain d’Informatique (IAI), qui se tiendra le 15 novembre 2019.

MINISTERE DE LA PROMOTION ET DE L’INTEGRATION DE LA FEMME AU DEVELOPPEMENT, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la célébration, dans notre pays, le 25 novembre prochain, de la « Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. »

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

CABINET DU PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE

– Directeur de Cabinet du Président de la République : M. Théophile OGANDAGA ;

– Conseiller Politique, Responsable du Pôle Communication et Porte-Parole de la Présidence de la République : M. Ike NGOUONI AILA OYOUOMI ;

-Conseiller Politique : M. Patrichi TANASA ;

– Conseiller du Président de la République : M. Jessye ELLA EKOGHA ; –

Secrétaire de Cabinet : Mme Danielle

SOUNGOU NGOMA ;

– Attachés de Cabinet : MM :

o Yannick LOUMBANGOYE KODJO ; o Hervé Sylvère ONTSOUGOU MBANI.

MAISON MILITAIRE

– Chef d’Etat Major Particulier du Président de la République : Contre-Amiral Alain Jérôme MOUNGUET INGOULE.

PRIMATURE

CABINET DU PREMIER MINISTRE

– Directeur de Cabinet : M. Léandre Emmanuel

BOULOUBOU.

DEPARTEMENT INFRASTRUCTURES, TRANSPORT ET HABITAT :

– Chef de département : M. Etienne Robin MINTSA MI OWONE en remplacement de Monsieur Hyacinthe BAMBA ; – Conseiller du Premier Ministre chargé du suivi des projets : M. Clarins MWANGA.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, ET DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIE

ADMINISTRATION CENTRALE

– Secrétaire Général : Pr. Frédéric

MAMBENGA YLAGOU ; – Secrétaire Général Adjoint : M. Clément MOUPOUMBOU, cumulativement avec ses fonctions d’Enseignant-Chercheur, confirmé ; – Chargées d’Etudes du Secrétaire Général :

Mmes : – Arcadie Svetlana MINGUENGUI

NDOMBA ; – Joyce Kessia INGUEMBA.

DIRECTIONS GENERALES

– Directeur Général de l’Enseignement Supérieur : Dr. Christel-Donald ABESSOLO, cumulativement avec ses fonctions d’Enseignant-Chercheur ;

– Directeur des Grandes Ecoles et Instituts : Mme

Emma Nadège MAWILI, ép. NGWALI ;

– Directeur de l’Orientation et des Bourses : M.

Justin PENDI ;

– Directeur des Partenariats Institutionnels : M.

Yves IKAPI MOULOUNGUI ;

– Directeur Général de la Recherche Scientifique : Pr. LANSOUD SOUKATTE ;

– Directeur de la Recherche : M. Donatien

MAYILA. UNIVERSITES ET GRANDES ECOLES

UNIVERSITE OMAR BONGO (UOB) RECTORAT

– Vice-Recteur Chargé des Affaires Académiques : Pr. Jean Jacques Tony EKOMIE ; – Vice-Recteur Chargé des Affaires Administratives : Pr. Mesmin Noël SOUMAHO ; – Conseiller du Recteur, Point Focal du CAMES

: Pr. Charles Edgard MOMBO ; – Conseiller du Recteur, Directeur National de l’Institut Confucius : Dr. Marie-France ANDEME ALLOGHO ; – Conseiller du Recteur, Chargé de la Coordination Administrative : Mme Agathe GOMEZ ALELE.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général : Mme Aurelia Mombey,

Diplomée de l’ENA ; – Secrétaire Général Adjoint : Pr. Mike

NDOUMOU ; – Directeur des Affaires Financières : M. Hubert EMANE, Administrateur Economique et Financier, Diplômé de l’IEF ; – Directeur Central de la Scolarité : Mme Joëlle

Arlette EDOU.

FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

– Doyen : Mme Monique KOUMBA

MANFOUMBI ép. MAVOUNGOU ;

– Vice-Doyen Chargé des Sciences Humaines et

Sociales : Mme Sylvie BAKONG ; – Vice-Doyen Chargé des Lettres, Langues et

Arts : Pr. Steeve RENOMBO.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général de Faculté : Mme

Bienvenue Wilfride MANIACKA.

CHEFS DE DEPARTEMENT

– Département Anglais : Dr. Ange Gaël

PAMBO ; – Département Anthropologie : Pr. Maixent

MEBIAME ZOMO ; – Département Etudes Germaniques : Dr. Maryse

MANGAMA ép. NDONG ; – Département Etudes Ibériques et Latino-

Américaines : Dr. Valéry MBINA ; – Département Histoire et Archéologie : Pr.

Gilchrist NZENGUET ; – Département Lettres Modernes : Pr. Pierre

Claver MONGUI ; – Département Littératures Africaines : Dr.

Désiré ELIBIYO ; – Département Philosophie : Dr. Gildas

NZOCKU ; – Département Psychologie : Dr. Jacques

TOUNGA ; – Département des Sciences du Langage et de la Communication : Dr. Virginie OMPOUSSA ép. NGARI ; – Département Sciences Géographiques, Environnementales et Marines : Dr. Jean Pamphile KOUMBA ; – Département Sociologie : Dr. Ignace Mesmin

NGOUA NGUEMA.

FACULTE DE DROIT ET SCIENCES ECONOMIQUES

– Doyen : Pr. Jean Claude JAMES ; – Vice-Doyen Chargé des Sciences Economiques

et de Gestion : Pr. Jean Sylvain NDO NDONG ; – Vice-Doyen Chargé des Sciences Juridiques et

Politiques : Pr. Alexis ESSONO OVONO.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général de Faculté : M. Jérémie OBAME NGUEMA MOUGHAMOUNOU.

CHEFS DE DEPARTEMENT

– Département Economie : Dr. Simplice DO

ANGO ; – Département Droit Public : Dr. Olivia

MEDZO ; – Département Droit Privé : Dr. Philippe Léon

AUGE ; – Département Histoire du Droit : Dr. Henri

MOUTENDI MAYILA ; – Département Sciences Politiques : Dr. Bruno

MVE EBANG.

UNIVERSITE DES SCIENCES DE LA SANTE (USS)

RECTORAT

– Vice-Recteur Chargé de la Pédagogie : Pr.

Adrien SIMA ZUE ; – Vice-Recteur Chargé de la Coopération, des Relations avec les Services de la Communauté et de l’Insertion : Pr. Marielle Karine BOUYOU AKOTE ép. LOEMBE ; – Conseiller du Recteur : Pr. Jean KOKO ; – Directeur Administratif et Financier : Mme

Virginie NTOUTOUME.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général : Dr. Coudel KOUMBA ; – Secrétaire Général Adjoint : Mme Léa Rosalie

NGELE ép. BOUGOUERE.

FACULTE DE MEDECINE

– Doyen : Pr. Jean François MEYE ;

– Vice-Doyen Chargé de la Pédagogie : Pr.

Philomène KOUNA ép. NDOUONGO ; – Vice-Doyen Chargé de la Recherche et de la Coopération : Pr. Solange AFENE ép. NZENZE.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général : Dr. Serge Thierry

OMOUESSY. FACULTE DE MAÏEUTIQUS ET DES SOINS INFIRMIERS

– Doyen : Pr. Jean-Baptiste MOUSSAVOU

KOMBILA ;

– Vice-Doyen Chargé de la Pédagogie : Pr.

Simon ATEGBO ; – Vice-Doyen Chargé de la Recherche et de la Coopération : Pr. Jacques Albert MNABG NTAMACK.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général : M. Ernest MINANGA.

FACULTE DE PHARMACIE

– Doyen : Pr. Blandine AKENDENGUE ; – Vice-Doyen Chargé de la Pédagogie : Pr. Félix

OVONO ABESSOLO.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général : M. Cliff Loïc LEYOGHO.

INSTITUT DE BIOLOGIE MEDICALE

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général : M. Modeste

BOUSSOUKA.

– Directeur Général : Pr. Guy Joseph

LEMAMY ; – Directeur des Etudes Chargé de la Recherche et de la Coopération : Pr. Edgard Brice NGOUNGOU ; – Directeur des Etudes Chargé de la Pédagogie : Pr. Denise Patricia MAWILI MBOUMBA. – Secrétaire Général : M. Modeste

BOUSSOUKA.

UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE MASUKU (USTM)

RECTORAT

– Vice-Recteur Chargé de la Pédagogie et de la

Recherche : Pr. Patrick MIKALA ; – Vice-Recteur Chargé de l’Administration et de la Coopération Interuniversitaire : Pr. Alain SOUZA ; – Conseiller Chargé des Projets de Développement : Dr. Arseine Valéry MBOKO ;

– Conseiller Chargé de la Communication et du Développement Numérique : Mr. Martial ASSOUME BE Martial.

Secrétariat Général

– Secrétaire Général : Pr. Matthieu

MOUSSAVOU ; – Secrétaire général adjoint : M. Thierry AYOUMA D’OTHAKEME, Administrateur Civil, diplômé de l’ENA.

Faculté des Sciences

– Doyen : Pr. Main Brice MOUBISSI ; – Vice-Doyen Chargé de la Pédagogie et de la Recherche : Pr. Simplice Marin NDONG ONDO ; – Vice-Doyen Chargé de la Scolarité et des

Examens : Pr. Octave MOUTSINGA.

Secrétariat Général

– Secrétaire Général : Dr. Gaston N’TCHAYI

MBOUROU.

Chefs de département

– Département Physique : Dr. Gérémino ELLA

ENI ; – Département Chimie : Pr. Louis-Clément

OBAME ENGONGA ; – Département Mathématiques-Informatique : Dr. Brice Landry DOUMBE BANGOLA ; – Département Biologie : Dr. Landry Erick

MOMBO ; – Département Géologie : Pr. MAKAYA

M’VOUBOU.

Ecole Polytechnique de Masuku

– Directeur Général : Dr. Nicaise

MANFOUMBI BOUSSOUGOU ;

– Directeur des Etudes Cycle Ingénieurs : Dr.

Mohamed Ali IPOBA ;

– Directeur des Etudes Cycle Licence Professionnelle : Dr. Elysée OBAME NDONG ; – Secrétaire Général : Dr. Annelle ABESSOLO

ép. KUMULINGUI.

Départements

– Chef de Département Sciences Générales de

l’Ingénieur : Dr. Francis NGOYE ; – Chef de Département Génie Informatique et Télécommunications : Dr. Yves-Constant MOMBO BOUSSOUGOU ; – Chef de Département Génie Civil : M. Denis

EKOUNDA ; – Chef de Département Génie Mécanique : Dr. Honorine ANGUE MINTSA ép. ELLA ENI ; – Chef de Département Génie Électrique : Dr.

Jean Paul YEMBI ; – Chef de Département Diagnostique et

Intervention sur Equipements et Systèmes : M. Clément MBENG II ; – Responsable Master Maîtrise d’Ouvrages et Grands Projets : Dr. Thierry Marius BEKA BE NGUEMA.

Institut National d’Agronomie et de Biotechnologies (INSAB)

– Directeur Général : Pr. Maurice

OGNALAGA ; – Directeur des Etudes Cycle Ingénieurs : Dr.

Darren MAGANGA ; – Directeur des Etudes Cycle Licence Professionnelle : Dr. Marcel OKOUYI M’FOUMOU W’OTARI ;

Secrétariat Général

– Secrétaire Général : Dr. Arseine Valéry

MBOKO ;

Chefs de département

– Département Sciences Fondamentales de

l’Ingénieur : Dr. Neil Yohan MUSADJI ; – Département Productions Animales : Dr.

Férence MATUMUINI NDZANI ESSIE ; – Département Productions Végétales : Dr. Gino

BOUSSIENGUI-BOUSSIENGUI ; – Département Agro-économie : Dr. Christian

MOUPELA.

ECOLE NORMALE SUPERIEURE (ENS)

Direction Générale

– Secrétaire Particulière du Directeur Général :

Mme Arlette Inès MOUNGUENGUI ; – Chargés d’études du Directeur Général :

Alban ONDH’OBAME, Assistant ; – Mme Prisca SOUMAHO, Maitre-Assistant

(CAMES) ; – M. Jean Aubin ONDO, Maitre de Conférences

(CAMES).

Secrétariat Général

– Secrétaire Général : Pr. Sylvestre KWAHOU ;

Directions des études

– Directeur des Etudes des Cycles Master, chargé de la Coordination Pédagogique : M. Roger ONDO NDONG, Maitre-Assistant (CAMES) ; – Directeur des Etudes des Cycles Préparatoire et

Licence : – M. Hugues MASSIMBA DIBAMA, Maitre-

Assistant (CAMES) ; – Directeur des Etudes, chargé des Encadreurs du premier et second degré : Mme Perrine MVOU ép. ONGOUERI, Maitre-Assistant (CAMES).

Direction de la Recherche et de la Formation 1

– Directeur de la Recherche et de la Formation 1 : Mme Carole MBENGONE EKOUMA, Maitre-Assistant (CAMES).

Direction de la Recherche et de la Formation 2

– Directeur de la Recherche et de la Formation 2 : M. Patrice Emery SOULOUNGANGA, Maitre-Assistant (CAMES).

Direction des Stages et de la Coopération Universitaire

– Directeur des Stages et de la Coopération Universitaire : M. René Casimir EYINDANGA.

Département Lettres, Langues et Arts

– Chef de département : M. Jean Aimé PAMBOU, Maitre de Conférence (CAMES). Départements Espace, Société et Civilisation

– Chef de département : M. Jean Jacques

DEMBA, Maitre-Assistant (CAMES).

Département des Sciences de l’Education

– Chef de département : M. Gilbert NGUEMA ENDAMNE, Maitre de Conférence (CAMES) ;

Département Informatique et Documentation (Nouvelles Technologies)

– Chef de département : Mme Brigitte-Nicole NGAWANDJI, Maitre-Assistant (CAMES).

Département des Sciences et Technologie

– Chef de département : M. Richard MENYE BIYOGO, Maitre de Conférence (CAMES).

Département des Stages

– Chef de département : M. Jean-Bernard

MAMBANI, Maitre-Assistant (CAMES). – Gestionnaire Comptable : Rhaulyane

ADJILI ; Service de la Scolarité

– Chef de service de la Scolarité : M. Jean Joël

EDZANG MINTSA ;

Bibliothèque Centrale de l’ENS

– Directeur de la Bibliothèque : M. Guy François

MOUANDA ;

Surveillance Générale

– Surveillant Général : M. Judicaël ESSANGA

BANDJE ; – Surveillant Général Adjoint : Mme Odile

OBONE NGUEMA ;

ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE (ENSET)

Direction Générale

– Chargés d’Etudes du Directeur Général de

l’ENSET :

  1. Nicaise MOUKAGNI ;

Dr. Jean Léonard NGUEMA ONDO. Secrétariat du Directeur Général

– Secrétaire Particulière du Directeur Général :

Mlle Collins Carlie NGNOLO ; – Secrétaire de Cabinet : Mme Marguerite

BOUKANDOU (confirmée).

Secrétariat Général

– Secrétaire Général : M. Dieudonné Robert

OBANGA.

– Secrétaire Particulière : Mme Marguerite

WAKA MBEMBO ; – Gestionnaire Comptable : Mme Christiane

KOUBMANGOYE ; – Chef de Service Informatique : M. Dominique

AKASSA ;

Directions des Etudes

– Directeur des Etudes chargé de activités

Pédagogiques : Dr. Ruth KOMANDA ;

– Directeur des Etudes chargé de la Recherche et de l’Innovation : Dr. Emmanuel MOUDOUMA ; – Directeur Technique : Dr. Landry

NDOUMATSEYI BOTONGOYE ; – Directeur de la Scolarité et de l’Informatique :

Dr. Médard-Sylvain OVONO.

Direction des Départements

– Département des Sciences et Techniques du

Tertiaires : M. Cédric OBIANG ; – Département de Génie Civil et Structures Métalliques : M. Noel OYONE NGUEMA ; – Département de la Formation Continue : M.

Cyrille ZE ABAGA. – Département de Génie Mécanique : M. Rémy

MBA MBO.

– Département de Génie Electrique : Mme

Bienvenue ONDO NDONG. – Département de Génie Bois : M. Patrice

MADOUMA.

– Département des Lettres et Sciences e

l’Education : M. Christian MOUITY. – Département de Pédagogie Appliquée : M.

Rolie NSI BE. – Département Informatique et Technologie de l’Education : M. William MOUCKEYTOU.

INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES DE GESTION

Direction des Etudes

– Directeur des Etudes chargé cru Premier Cycle :

Dr. Natacha MBOUNA. – Directeur des Etudes chargé du second Cycle :

Dr. Pierre NZAGOU MAKOSSO.

Chefs de Département :

– Département Cycle BTS : M. Denis EKOME

TOUNG. – Département Cycle Licence Professionnelle :

Dr. Lydie OYAYA. – Département Cycle Licence Fondamentale :

Mme Laurence MAPEBA. – Département Cycle Master Professionnel : Dr.

Paterne DJAMBOU. – Département Cycle Master Recherche : Mme

Liliane RIGHOU. – Secrétaire Général : M. Sylvanus

LOSSANGOYE.

INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIES

– Directeur Général : Dr. Viviane Annick

BOULE

DIRECTION DES ETUDES

– Directeur des Etudes chargé de la Pédagogie :

Dr. Vianney BELINGA EKORO – Directeur des Etudes chargé de la Recherche :

Dr. Lydie MAVIOGA

Secrétariat Général

– Secrétaire Général : Mme Clarisse

MIYAGOUNOU

Départements :

– Chef de Département des Techniques

Commerciales : Dr. Simon PITER – Chef de Département Gestion, Economie et

Administration : M. Hugues MAGANGA – Chef de Département Entreprenariat : Mme

Christiane WORA – Chef de Département Informatique : Dr. Pierre

MIKELI-MBINDZOUKOU – Chef de Département Formation Continue : Dr.

Miché MAPANGOU

INSTITUT SUPERIEUR DES SCIENCES DE L’ORGANISATION (IUSO)

– Directeur Général : Pr. Marcelle IBINGA ép.

ITSITSA. DIRECTION DES ETUDES

– Directeur des Etudes chargé de la Pédagogie :

Dr. Marie Zoé MFOUMOU. – Directeur des Etudes chargé de la Formation Professionnelle et Continue : Dr. Marie- Françoise MAROUNDOU.

SECRETARIAT GENERAL

– Secrétaire Général : Dr. Thierry EKOGHA. – Gestionnaire Comptable : M. Pierre BABICKA, en remplacement de Nathalie AVOMO, remise à la disposition de son administration d’origine.

CENTRE INTERDISCIPLINAIRE DE RECHERCHES MEDICALES DE FRANCEVILLE (CIRMF)

– Directeur Général : M. Jean Berard LEKANA-

DOUKI, Pr. des Universités. – Directeur Général Adjoint : Pr. Brice

KUMULUNGUI. – Directeur Scientifique et Technique : Pr. Jean

Fabrice YALA. – Agent Comptable : M. Alain Jonas

MVOUMA.

COMMISSARIAT GENERAL DU CENAREST

– Commissaire Général : M. Alfred

NGOMANDA, Maître de recherche. – Coordonnateur Scientifique et Technique : M. Jean-Emery ETOUGHE EFE, Maître de Recherche.

INSTITUT DE RECHERCHE AGRONOMIQUE ET FORESTIERE (IRAF)

– Directeur : M. Jacques-François

MAVOUNGOU, Directeur de Recherche.

– Directeur Adjoint : Mme Dyana NDIADE

BOUROBOU, Chargé de Recherche.

INSTITUT DE PHARMACOPEE ET MEDECINE TRADITIONNELLE (IPHAMETRA)

– Directeur : Mme Sophie ABOUGHE

ANGONE, Maître de Recherche. – Directeur Adjoint : M. Nestor Laurier

ENGONE OBIANG, Maître de Recherche. – Chef de Département, Conservateur de l’Herbier National : Dr. Archanges BOUPOYA.

INSTITUT DE RECHERCHE EN TECHNOLOGIE (IRT)

– Directeur : M. Serge EKOMY ANGO, Chargé

de Recherches. – Directeur Adjoint : Mme Prudence

YOMBIYENI, Chargé de Recherche.

INSTITUT DE RECHERCHE EN ECOLOGIE TROPICALE (IRET)

– Directeur : M. Donald MIDOKO IPONGA,

Chargé de Recherche.

– Directeur Adjoint : M. Etienne François

AKOMO OKOUE, Chargé de Recherche.

– Chef de Département Biologie et Ecologie

Végétale Dr. Raymonde MBOMA.

– Chef de Département Biologie et Ecologie Animale : M. Rodrigue NGUEMA MINTSA, Chargé de Recherche

– Chef de Département des Ecosystèmes

Aquatiques Dr. Yvon-Berre PAMBO.

– Chef de Département des Ecosystèmes

Terrestres : M. Christian MIKOLO YOBO, Chargé de Recherche.

CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES (CNOU)

Conseil d’Administration

– Président du Conseil d’Administration :

Cyriaque MVOURADJIAMI

DIRECTION GENERALE

– Directeur Général : M. Guy Benjamin

NDOUNOU, Administrateur Civil.

– Conseiller chargé des Relations Publiques et de la Coopération : M. Jerry MBOUGOU BIVIGOU, Journaliste Principal (Al).

– Calvin LIKAMBA TSAMA, Administrateur

Scolaire et Universitaire.

DIRECTIONS CENTRALES

– Directeur des Affaires Financières et Juridiques : Mme Sonciarée BIMBANGOYE, diplômée de l’ENA. – Directeur des Ressources Humaines : M. Serge DELICAT, Inspecteur de travail, diplômé de l’ENA. – Directeur de la Vie Estudiantine : Mme Nadège DIMANDA, Administrateur Scolaire et Universitaire, diplômée de l’ENA. – Directeur du patrimoine, de la Logistique et de l’Information : M. Cliff Loïc LEYOGHO MAYILA, Administrateur Scolaire et Universitaire, diplômé de l’ENA.

SERVICES CENTRAUX

– Direction des Affaires Financières et Juridiques

– Chef de service Finances et Comptabilité :

Jo Davy OMPALAGHA MOUKAGNI, Maitrise en Gestion. – Chef de service Budget et Contrôle

Budgétaire : Mme Zita EYANG

BITEGHE, ép. MBOULOU, Maitrise en Gestion.

– Chef de service Juridique : M. Eugène Junior

BEKALE, Master 2 Droit des Affaires. – Chef de service Marchés et Achats : M.

Jérôme LENDOYE MATEYI, Professeur Adjoint du second cycle.

DIRECTION DES RESOURCES HUMAINES

– Chef de Service du Personnel, de l’Emploi

et des Compétences : Mme Viviane MOUSSAVOU, DUT GRH – Chef de service des Droits du Personnel :

Félix EDANDE EKORE, Licence Droit Privé – Chef de service de la Paie : M. Judicaël

ESSANGA, Attaché d’Administration Générale, diplômé de l’EPCA

DIRECTION DE LA VIE ESTUDIANTINE

– Chef de service des Relations Publiques :

Mwets SIMBOU BWAS, BTS en Communication – Chef de service Affaires Médicales et Sociales : Mme Jeanne AZIZET, Administrateur de santé, diplômée de l’ENA – Chef de service Sécurité Alimentaire :

Gaël MADJABA, Attachée d’Administration Générale, Diplômé de l’EPCA – Chef de service Sport, Activité socio culturelles et Appui aux Initiatives Estudiantines :

Fortuné BOUBATA YOUBI, Attaché d’Administration, diplômé de l’EPCA

DIRECTION DU PATRIMOINE, DE LA LOGISTIQUE ET DE L’INFORMATION

– Chef de service du Patrimoine et de la

Logistique : M. Charles Alban MAVANZAMA MANDZA, Master 2 Transport Logistique

– Chef de service de la Maintenance, de

l’Hygiène et de la Sécurité : M. Jean Serge OVONO AKUE, Ingénieur Electricien – Chef de service des Systèmes de l’information : M. Elie Mozard OLOUONODIA, BTS Informatique de gestion

DIRECTION DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES ET SOCIALES

DIRECTION DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES ET SOCIALES DE LIBREVIKKE NORD ET AKANDA

– Directeur : M. Serge Armel KOMBILA,

ASU, diplômé de l’ENA – Directeur Adjoint : Mme. Arlette

LEBOUSSOU ép. MOUNGUENGUI, ASU diplômé de l’ENA – Chef de service Comptabilité : M. Saturnin

BOUPOULOU, Maitrise en Economie – Chef de service Restauration : M. Jean

Bernard MAKIKA, Attaché d’Administration Scolaire et Universitaire, diplômé de l’EPCA

– Chef de service des Cités : Mme. Rosalie

BILOUNI, Attaché d’Administration Scolaire et Universitaire, diplômé de l’EPCA DIRECTION DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES ET SOCIALES DE LIBREVILLE SUD ET OWENDO

– Directeur : M. Justin MIPETO, ASU,

diplômé de l’ENA – Directeur Adjoint : M. Melchior MEZUI M’ENGONGA, ASU diplômé de l’ENA – Chef de service Comptabilité : M.

Judicaël LONDO MVOU, Master 1 ingénierie de planification économique – Chef de service Restauration : Mme.

Nadège ALILI ANDJIGUI ép. OBISSI, diplômée IUSO – Chef de service des Cités :

Mme. Pauline NGNINDONG ép. MADOUNGOU, Attachée d’Administration Générale, diplômée de l’EPCA

DIRECTION DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES ET SOCIALES DE FRANCEVILLE

– Directeur : OPIRAS Ozé Ben, DESS

Gestion Economique

– Directeur Adjoint : M. Louis Bertrand

MOSSIE, ASU diplômé de l’ENA

– Chef de service Comptabilité : M. Félix

OBA, Ingénieur des techniques en maintenance

– Chef de service Restauration : Mme. Gisèle GUITOMBA NYONDA ép. BIKANGA, Attachée d’Administration Générale, diplômée de l’EPCA

– Chef de service des Cités : M. Ricardo

Présidence de la République Communiqué final Séance du07 novembre 2019 SCM Page 55 sur 61 22:38:02

Berserron ONGUIGNA, Master 1 en Marketing.

Sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine les agents dont les noms suivent :

– M. Raymond NKOUMOUNENI – Mme Marguerite MILANG NGUEMA – M. Pamphile ODOUNGA NGAYILA – M. Léon MOUNDENDE

Sont remis à la disposition du Secrétariat Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies les agents dont les noms suivent :

– M. Jean Nesmy KOUDAOU OVONO – M. Rock Anicet SISSOUH – M. Ange Patrick NZAOU – M. Joseph Patrick SOUCHLATY POATY

Présidence de la République Communiqué final Séance du07 novembre 2019 SCM Page 56 sur 61 22:38:02

– M. Jude LAPAGNA

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE

– Secrétaire Général : M. Théodore KOUMBA,

cumulativement avec ses fonctions d’enseignant-chercheur

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, ET DES SOLIDARITES NATIONALES

DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS (DGDDI) DIRECTION GENERALE DES DOUANES DE L’ESTUAIRE

DIRECTION REGIONALE DES DOUANES DE L’ESTUAIRE

– Directeur Régional : M. Jean Christian

NDONG BIBANG

CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE MALADIE ET DE GARANTIE SOCIALE (CNAGMS)

DIRECTION GENERALE

– Directeur Général : M. Sévérin ANGUILET – Directeur Administratif et Financier : M.

Henri-André OGOUAMBA

MINISTERE DES MINES, DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

SOCIETE D’ENERGIE ET D’EAU DU GABON (SEEG)

DIRECTION GENERALE

– Directeur Administratif et Financier : M. Claise

NKOUKA LEKOGO

SOCIETE EQUATORIALE DES MINES (SEM)

DIRECTION GENERALE

– Directeur Général : M. David OSSIBADJOUO MINISTERE DES TRANSPORTS, DE L’EQUIPEMENT, DES INFRASTRUCTURES ET DES TRAVAUX PUBLICS

OFFICE DES PORTS ET RADES DU GABON (OPRAG)

DIRECTION GENERALE

– Directeur Administratif et Financier : M. Soler

NDJOG

MINISTERE DES EAUX, DES FORÊTS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES

CABINET DU MINISTRE

Présidence de la République Communiqué final Séance du07 novembre 2019 SCM Page 59 sur 61 22:38:02

– Conseiller : Général d’Armée Maxime

EBANG EDOU

DIRECTION GENERALE DES FORETS

– Directeur Général :

Mme Lucrèce Graziella MADJINOU DOUKAGA, Confirmée

MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES HYDROCARBURES

DIRECTION GENERALE DES HYDROCARBURES (DGH)

– Directeur Général : M. Jean Félix OBAMBA

SOCIETE NATIONALE DES HYDROCARBURES DU GABON – GABON OIL COMPANY (GOC)

DIRECTION GENERALE

– Directeur Général : M. François NTOMBO TSIBAH

FIN

 

Code pénal: L’homosexualité est une infraction

Le dernier code pénal du Gabon a finalement statué sur l’épineuse question de l’homosexualité au Gabon. C’est désormais une infraction pénale.

La loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal précise en son article 402 du code pénal stipule que: «tout acte impudique ou contre nature sur un individu de son sexe et mineur de moins de dix-huit ans», mais aussi, «les relations sexuelles entre personnes de même sexe». 

Bien qu’elle n’évoque pas explicitement le terme, la loi a finalement interdit les relations entre deux personnes de même sexe. Surtout que la polémique enfle au sujet des homosexuels au Gabon, qui s’affichent de plus en plus dans les rues.

Quand aux peines encourues, le même article 402 stipule que quiconque se rend coupable des atteintes aux mœurs évoquées, «est puni d’un emprisonnement de six mois au plus et d’une amende de 5 millions de francs CFA au plus».

Santé: Il n’y a pas d’Ebola au Gabon

Avec la sombre affaire des passagers du « Sandra Tide », la piste de la maladie d’Ebola a été éliminée. Mais des interrogations subsistent quant au décès brusque du capitaine de ce bateau.

C’est le ministre gabonais de la Santé, Max Limoukou, qui l’a indiqué ce jeudi 31 octobre 2019. Les résultats des analyses effectuées par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), saisie d’urgence suite au décès du capitaine du navire Sandra Tide ont en effet écraté la piste de la grave maladie qu’est Ebola.

« Les résultats donnés par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) sont formels. Aucun prélèvement issu des passagers du navire Sandra Tide ne relève une infection à virus Ebola », a déclaré le ministre. Des analyses plus approfondies seront quand même faites notamment bactériologiques et toxicologiques.

Pour rappel, le 24 octobre 2019, le navire Sandra Tide, un bateau de type Crew boat servant à approvisionner les plateformes pétrolières, parti de Douala le 21 octobre à destination de Pointe-Noire au Congo, avait émis des signaux de détresse au large des côtes gabonaises. Le capitaine et son adjoint, étaient mal en point. Et après une hospitalisation d’urgence, le capitaine est décédé quelques minutes seulement après sa prise en charge. Son adjoint, plongé dans le coma, est mort mercredi 30 octobre. Tous deux étaient de nationalité philippine. Les six autres membres de l’équipage, cinq camerounais et un ghanéen, sont tous en bonne santé, même si trois d’entre eux ont été hospitalisés pour des gènes mineurs.

Selon les dire de l’adjoint avant son décès, ils auraient été forcé à ingurgiter un liquide inconnu. La piste criminelle est donc plus plausible.

Affaire Wally: Interpol va traquer Alexis Ndouna

Le procureur de la République du Gabon a lancé un mandat d’arrêt international contre Alexis Ndouna suite au viol de la petite Wally agée de 14 ans. Interpol avait été sollicité.

Alexis Ndouna aurait violé la petite Wally âgée de 14 ans. La fillette aurait été « placée » par la femme de son père contre une cagnotte et des cadeaux. Le scandale a éclaté lorsque la petite a raconté sa souffrance a une autre parente. L’affaire a fuité dans les réseaux sociaux et est devenue un gros scandale au Gabon.

« Alexis Ndouna est désormais activement recherché par toutes les polices du monde. Quelque soit la durée de sa cavale, il sera arrêté un jour. Il ne pourra pas se soustraire pendant très longtemps à la justice », a confié la source ayant requis l’anonymat.

« Le viol est un crime prévu et puni par la loi. M. Ndouna soupçonné d’avoir commis ce crime doit normalement répondre de ses actes devant la juridiction qui le poursuit », a précisé la source qui reconnait à l’accusé « la présomption d’innocence ».

S’il est rattrapé et jugé au Gabon puis reconnu coupable de viol sur mineur de moins de 18 ans, Alexis Ndouna risque 18 ans de prison ferme. Comme il se faisait livrer les mineurs par le biais des intermédiaires, il peut aussi être reconnu coupable de proxénétisme donc condamnable à la perpétuité.

Source: Gabon Actu

« Je suis Wally »

Scène d’horreur au Gabon, après le viol d’une adolescente de 15 ans par un riche homme d’affaires. Ce dernier, nommé Alexis Ndouna a déjà été cité dans des affaires similaires. L’opinion public est en émoi.

C’est la suite d’un sombre feuilleton qui indigne l’opinion nationale depuis plusieurs jours. A la suite du présumé viol de la jeune Wally, 14 ans, par le supposé Alexis Ndouna, en ce début octobre,  le Procureur de la République, Olivier Nzaou a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de ce dernier, au cours d’un point de presse tenu le mercredi 23 octobre écoulé au tribunal de Libreville.

Les faits remontent selon la victime a plusieurs semaines. Sa tante l’aurait « livré » à sieur Alexis en échange d’une somme d’un million de Francs. Et ce dernier aurait eu des rapports sexuels avec la jeune fille. Courageuse, elle a décidé après ce forfait  de dénoncer son agresseur. Alexis Ndouna avait déjà été au centre d’une obscure histoire de placement de mineures contre des téléphones portables de dernières générations, l’année scolaire 2019, au collège Sainte-Marie de Libreville. Il s’en était sorti sans procès.

La presse s’empare de l’événement, suivi du peuple qui crie au scandale à coup de hastag sur les réseaux sociaux.

Tout le pays monte au créneau pour dire stop à ces actes violents et à répétition contre les mineurs. Des cellules de prières, pétition.

La classe politique aussi s’est exprimée. A travers leur communiqué, ils ont dénoncer, selon eux, le silence coupable des autorités. Que ce soit la CNR de Jean Ping, le PLC de Nicolas Nguema, etc., ou encore les activistes pro-opposition comme Laurence Ndong ou Marc Ona Essangui.

Mais l’heure n’est plus au plainte, il faut pouvoir mesurer la gravité de la situation et se demander: Si j’étais directement concerné que ferais-je?

Enseignement supérieur: Des établissements privés conformes et d’autres fermés

Selon le ministère de l’enseignement supérieur du Gabon, 57 établissements d’enseignements privés ont été répertoriés, 12 ont été fermées et seuls 5 sont conformes.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies a dévoilé le tableau de bord de l’enseignement supérieur privé, session d’août-octobre 2019. Ce tableau met en exergue les résultats de la dernière commission d’évaluation des établissements.

On y apprend que sur les 57 écoles supérieures passées au peigne fin, 7 d’entre elles vont être fermées pour des raisons de non-conformités multiples. 5 autres ont vu leurs dossiers d’ouverture ou d’habilitation être rejetés.  Soit 12 établissements supérieurs privés interdits d’exercer au Gabon.

  • 05 établissements sont conformes: C’est le cas de la BGFI Business School (BBS), de l’Ecole de Management du Gabon (EM-Gabon), de l’Université internationale de Libreville (UIL),  de Libreville International Business School (LIBS), et de l’Institut des Hautes études économiques et de management (IHEM).
  • 12 établissements fermées, à l’exemple de l’Ecole supérieure de la Mer (ESM), Pigier-Gabon,  l’IPAM/ESAMI, l’Université Franco-Gabonaise Saint-Exupéry (UFGSE), l’Institut supérieur Skills.

Pour ce qui est de la quarantaine des universités restantes, leur ouverture a certes été reconduite, mais avec comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. En effet, elles ont été «placées sous accompagnement» du ministère de tutelle, aux fins de mieux calibrer leurs formations, listes d’enseignants et autres volumes horaires de cours. Ce, dans un délai de sept (7) jours.

24 devront revoir leurs copies sous la supervision des autorités tandis que 7 ont été fermées. Pour le reste, certaines n’ont pas soutenu leurs dossiers et d’autres ont vu la demande d’habilitation rejetée.

Politique: Alexandre Désiré Tapoyo retourne au CLR

Le partisan politique avait rejoint puis quitté le PDG. Désormais il retourne au CLR qui est d’ailleurs son parti de base.

Un retour en grande pompe pour Désiré Tapoyo. Selon une décision signée récemment par le délégué général du parti, Nicole Assélé, Alexandre Désiré Tapoyo est nommé délégué général adjoint, chargé de l’implantation et de la stratégie électorale du parti. L’intitulé du poste, ainsi que son rang hiérarchique ont été l’objet d’âpres discussions en interne, fait-on savoir du côté du CLR.

Néanmoins, il devient le numéro trois du parti, juste derrière son président fondateur Jean Boniface Assélé, qui occupe les fonctions de président du conseil politique, et le tout récent délégué général du parti, Nicole Assélé.
Des aller et venu au sein du CLR qu’il avait quitté en 2017 avant de rejoindre les rangs du parti au pouvoir le PDG. Il a ensuite quitté ce parti en septembre dernier pour retourner vers le CLR où il obtient directement ce poste.
Du point de vue administratif, Alexandre Désiré Tapoyo était entré au gouvernement comme ministre des Droits humains et toujours membre du CLR, durant le premier mandat d’Ali Bongo Ondimba. Après son limogeage, il se retrouve président du conseil d’administration de la Société gabonaise des transports (SOGATRA) dont il finira par être viré, faute de résultats. Il occupe alors les fonctions de maire adjoint de Libreville après avoir été élu conseil municipal.
Espérons que ce retour vers sa formation politique de base soit plus fructueuse et stable, après autant de mouvement.

Le Gabon remporte un concours de la NASA

Ce 20 octobre, le Gabon a participé au concours « Nasa Space Apps Challenge ». Le pays a remporté un prix grâce à deux équipes: On sea et Solution.

Libreville a été la seule ville d’Afrique centrale à avoir pris part à ce hackathon très unique, car le plus grand du monde. Dorhiane Arondo Preslis, Lydéric Agbode, Steeve Noël Bouassa Mboumba, NVE HOUNKPONOU ORPHEE, SYNATRA, sont les membres de l’équipe On Sea (voir image) qui ont représenté toute la sous-région d’Afrique centrale.

L’hackathon s’est déroulé simultanément dans 78 pays et 225 villes dans le monde. Au Gabon, 14 équipes avaient été constituées et un jury d’experts commis à la tâche était conduit par le Dr. Malcom Djenno enseignant à l’USTM. Les délibérations du Nasa Space Apps Challenge 2019 ont eu lieu dans les locaux de l’incubateur d’entreprises Ogooué Labs, situés aux Charbonnages dans le 1er arrondissement de la capitale gabonaise.

Lancé le vendredi 18 octobre 2019, et durant 48 heures, plusieurs jeunes inventeurs ont analysé une des cinq thématiques sélectionnées à l’avance par la NASA (National aeronautics and space administration) sur son site internet. Les participants devaient fournir une réponse innovante, à partir d’une application mobile ou web, afin de rendre les conditions des vies humaines sur terre meilleures.

L’équipe On Sea et l’équipe Solution furent les heureux gagnants. « Solution » a proposé un jeu vidéo de réalité virtuelle destiné à éduquer et à expliquer le fonctionnement de la terre. Et l’équipe « On sea » a créé une application web pour la sensibilisation sur la montée des eaux due à la pollution. Ainsi, leurs solutions seront proposées à la Nasa pour un dernier round face aux autres équipes venant des autres pays ou villes en compétition. Si leurs projets sont retenus, ils pourront ainsi voyager pour aller les défendre à Washington aux États-Unis.

 

 

Sommet Afrique-Russie: L’événement se précise

L’ambassadeur de Russie au Gabon a tenu une conférence de presse ce 14 octobre, où il a abordé la 74e session de l’ONU, à la position de la Russie sur la politique internationale et au sommet Russie-Afrique.

Pour Dmitri Kourakov, le premier sommet Afrique-Russie qui se tiendra les 23 et 24 octobre à Sotchi est une excellente plateforme pour densifier la coopération russo-africaine. Ce sommet permettra aux investisseurs russes de comprendre ce que les pays africains attendent de la Russie et surtout «de définir un format de partenariat».

La Russie devrait soutenir les Etats africains pour reconstruire les institutions d’État et de sécurité. Notamment dans les pays tels que la RDC, La RCA, le Burkina Faso, le Darfour Soudanais, le Soudan du Sud, la Somalie et le Mali entre autres. Des pays qui subissent des troubles sécuritaires.

Dmitri Kourakov est longuement revenu sur les restrictions américaines sur les visas pour les délégations étrangères qui devaient prendre part à la 74e Assemblée générale de l’ONU. La délégation russe a été durement frappée par cette mesure qui s’écarte des principes du droit international: Ce «procédé des États-Unis ébranle la base de l’ONU et la discrédite», a-t-il indiqué. Et ce regard distant des États-Unis vis-à-vis de ses partenaires internationaux, souligne le diplomate russe, ne prédispose pas à la consolidation de la paix.

Reaménagement du gouvernement: les quatre nouveaux ministres prêtent serment

A la faveur du remaniement du 04 octobre dernier, 04 nouveaux ministres entrent dans le gouvernement. La cérémonie solennelle de prestation de serment de ces agents de l’Etat s’est déroulée en présence du Président de la République Ali Bongo.

« Je jure de respecter la Constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l’égard du Chef de l’Etat, de garder religieusement, même après cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’Etat et dont j’aurais eu connaissance dans l’exercice de celles-ci. Je le jure », ont déclaré tour à tour les quatre nouveaux ministres.

Il s’agit en l’occurrence de Prisca Koho épouse Nlend, la ministre de la Promotion et de l’Intégration de la Femme au Développement, chargé de la lutte contre les Violences faites aux femmes, et porte-parole du Gouvernement ; de Justine Lekogho, la ministre déléguée auprès du ministre des Transports et des Grands Travaux ; de Mathias Otounga Ossibadjouo, le ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des Territoires ; et de Nina Abouna, le ministre délégué auprès du ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres.

Le Président Ali Bongo présent à cette cérémonie, n’a pas manqué d’échangé quelques mots avec ses nouveaux ministres. Étaient également présent à cette cérémonie, les membres de la Cour Constitutionnelle, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et les autres membres du Gouvernement conformément aux dispositions de l’article 15 de la constitution gabonaise.

Bois sciés: Le Gabon, 2ème fournisseur de la Chine au niveau mondial et 1er en zone CEMAC

L’industrie du bois est en pleine expansion. Avec un territoire recouvert à près de 85 % par un épais tissu forestier, le Gabon a misé de manière intelligente sur ce secteur qui booste sa politique d’industrialisation et de diversification économique.

A l’échelle mondiale, entre janvier et juin 2019, le Gabon se hisse à la 2ème place des fournisseurs de l’Empire du Milieu, avec 264 000 m3 de sciages expédiés vers la Chine. Au total, les revenus tirés de ces exportations s’élèvent à 129 millions de dollars, soit environ 77,6 milliards de FCFA.

Le site web La Libreville explique que ces chiffres sont d’autant plus encourageants qu’il s’agit de bois sciés, transformés localement et exportés avec une plus forte valeur ajoutée. En 2009, à l’initiative du président Ali Bongo Ondimba fraîchement élu, une loi avait été adoptée imposant de transformer les grumes localement avant des les exporter. Dix ans plus tard, cette politique a porté ses fruits au-delà des espérances initiales des autorités. Le nombre d’usines de transformation du bois dans le pays est passé de 80 à 155. D’ici la fin de l’année, la filière attend la création de 80 nouvelles autres unités de transformation.

Rentrée Judiciaire en présence du Président de la République Ali Bongo

Ce 07 octobre 2019 avait lieu la rentrée judiciaire au Gabon. Une cérémonie présidée par René Aboghe Ella, premier président du conseil d’Etat.

Comme chaque premier lundi du mois d’octobre, la rentrée judiciaire s’est tenue au Gabon. En présence de l’ensemble de ce corps mais aussi des membres du gouvernement à l’instar du premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Justice, Garde des Sceaux, Anicet Mboumbou Miyakou. Et aussi le Président de la République Ali Bongo.

René Aboghe Ella a souhaité pour cet exercice, le respect des grands principes fondamentaux de la justice que sont l’indépendance, l’éthique et l’efficacité. Il a insisté sur la nécessité pour la justice d’assumer pleinement ses missions.

Le président du conseil n’a pas manqué de montrer l’évolution de l’institution judiciaire en évoquant des textes relatifs à l’organisation, la compétence et le fonctionnement des juridictions de l’ordre administratif ; le Code pénal ; le Code de procédure pénale ; l’organisation, la composition et le fonctionnement des juridictions de l’ordre judiciaire. René Aboghe Ella a tout de même regretté que «le gouvernement n’a pas associé le Corps judiciaire à la préparation de ces textes, alors que celui-ci est chargé de les mettre en œuvre».

Rapport de la Banque Mondiale: La dette extérieure du Gabon estimée à près de 4 037,74 milliards de francs CFA

Le rapport 2020 des statistiques sur la dette internationale, de la Banque Mondiale publiée ce 02 octobre 2019, indique une augmentation de 4,55% de la dette extérieure du Gabon.

En 2018, l’encours de la dette extérieure publique du Gabon a crû de 4,55% à 4 037,739 milliards de francs CFA, par rapport à 2017, où elle se situait à 3 853, 9 milliards de francs CFA, selon la Banque mondiale. Des chiffres qui inquiètent l’institution mondiale car ceux-ci évoquent des «risques élevés de crise de la dette extérieure» et son «poids insoutenable» dans de nombreux pays à revenus faibles et intermédiaires, dont le Gabon.

Le rapport des Statistiques sur la dette internationale est une publication annuelle visant à dresser un état des lieux de l’évolution de la dette extérieure et plus généralement des flux financiers en direction des pays en développement, et mettant en évidence les facteurs à l’origine de ces variations. Selon la Banque mondiale, «la transparence de la dette est une condition indispensable pour attirer plus d’investissements et assurer une allocation efficace des capitaux».