Focac 2021 : la Chine veut réinventer sa coopération avec l’Afrique

Les 55 membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) se réunissent à Dakar du 29 au 30 novembre pour donner un nouvel élan aux relations entre ces deux parties.« Approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable pour bâtir une communauté d’avenir partagé sino-africaine dans la nouvelle ère ». Le thème du huitième sommet sino-africain qui s’ouvre ce lundi au Centre de conférences Abdou Diouf (Cicad) dans la nouvelle ville de Diamniadio, à 30 kilomètres de Dakar, doit dégager de nouvelles stratégies par la présentation d’un nouveau plan et d’un nouveau chapitre de la coopération.

La rencontre sera présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall et son homologue chinois Xi Jinping, qui interviendra en visioconférence. Les Présidents de la République Démocratique du Congo, de la République arabe d’Egypte, de l’Union des Comores République sud-africaine prendront également part à la cérémonie de même que le président de la commission de l’Union Africaine et du Secrétaire général des Nations Unies, selon une note du ministère sénégalais des Affaires étrangères.

La pandémie de Covid-19 et l’économie seront au cœur des échanges durant ces deux jours. Ainsi, de nouvelles stratégies de lutte pour freiner le virus seront débattues dans un contexte sanitaire marqué par l’apparition du nouveau variant « Omicron », découvert en Afrique du Sud.

La Chine, premier pays touché par le virus en novembre 2019, a promis deux milliards de doses de vaccins au monde pour l’année à venir. Selon Pékin, les dons de matériels antiépidémiques ont permis de couvrir l’ensemble des pays africains membres du Focac.

Au plan économique, la relation entre la Chine et l’Afrique a beaucoup évolué depuis le premier sommet sino-Afrique en 2000. Elle a notamment permis au géant chinois de devenir le premier partenaire économique du continent, mais aussi son bailleur alternatif face aux relations tendues qu’entretiennent certains pays africains avec le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale (BM).

En juin 2020, la Chine a renforcé ce partenariat en signant des accords de suspension du service de la dette avec seize pays africains. En plus de cette mesure forte, elle a annulé les prêts sans intérêts arrivant à échéance fin 2020 de quinze pays du continent fortement touchés par la crise du coronavirus.

Au plan commercial, le pays de l’Empire du Milieu a multiplié par vingt ses échanges commerciaux avec le continent entre 2000 et 2020. Mais dans un contexte de pandémie marqué par un ralentissement de l’économie mondiale, la Chine cherche à donner un nouvel élan à cette coopération lors de cette édition 2021 du Focac.

Cette huitième Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, qui se tient à huis clos, sera clôturée au soir du 30 novembre par une Conférence de presse des ministres chinois et sénégalais.

Gabon : tour cycliste Amissa Bongo reporté pour la seconde fois consécutive à cause du Covid-19

La Tropicale Amissa Bongo édition 16 èm édition, ne pourra pas avoir lieu du 17 au 23 janvier 2022, comme prévu au calendrier de l’Union Cycliste Internationale, annonce un communiqué des organisateurs.

 

A en croire ce  communiqué, ce report du tournoi cycliste Amissa Bongo 2021, est dû à la pandémie du Covid-19 à l’origine des mesures restrictives imposées par le gouvernement gabonais.

Le communiqué précise que, « de nouvelles dates seront étudiées afin de reprogrammer l’épreuve lorsque la situation sanitaire le permettra ».

Il sied de signaler que, la dernière édition qui devait avoir lieu du 18 au 24 janvier 2021 a été annulée toujours pour des raisons de la pandémie.

Pour rappel, la Tropicale Amissa Bongo, est le premier événement international du calendrier cycliste mondial. Elle oppose les professionnels du vélo aux amateurs africains et se déroule traditionnellement au Gabon et dans un pays d’Afrique centrale au mois de janvier.

Gabon : l’opposition annonce la couleur pour la présidentielle

L’Union nationale (UN), un des principaux partis de l’opposition au Gabon a annoncé sa participation aux futures échéances électorales de 2023.Paulette Missambo, fraîchement élue à la tête de l’UN (opposition) annonce la couleur. Selon la nouvelle présidente de l’Union nationale gabonaise, son parti sera bien sur la ligne de départ de la présidentielle, des législatives et des locales de 2023. « L’UN participera à tous ces scrutins avec l’ambition de remporter et d’ouvrir une nouvelle ère pour le pays », a déclaré Paulette Missambo dans une interview parue à Jeune Afrique, le 17 novembre.

Toutefois, Paulette Missambo maintient le flou sur une éventuelle candidature. « Pour l’instant, il s’agit de diriger l’UN, rien que ça. Le candidat du parti à la future présidentielle sera désigné, comme en 2016, lors d’un congrès extraordinaire. Si nous avons plus d’un candidat, la mission du président de notre parti sera de faire en sorte qu’une primaire soit organisée et qu’elle se passe dans les meilleures conditions de transparence et d’équité » déclare-t-elle.

Sortie victorieuse d’un congrès serré de l’UN devant Paul-Marie Gondjout avec un écart d’une voix, la « dame de fer » succède Zacharie Myboto à la tête du principal parti de l’opposition avec comme mission de « mobiliser les Gabonais autour d’une ambition commune : rétablir la République et l’Etat de droit afin de construire une communauté de destin. » Décrite comme une femme de poigne et de caractère, Paulette Missambo, devient la première femme à tenir les rênes d’un grand parti au Gabon.

Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Covid: 30 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté

La pandémie du nouveau coronavirus a anéanti cinq ans de croissance en Afrique, indique un nouveau rapport.La Covid-19 a plongé environ 30 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté, révèle un rapport publié ce mercredi à l’occasion du Forum Bloomberg sur la nouvelle économie qui se tient actuellement à Singapour.

Intitulé « Long Covid : Jobs, Prices and Growth in the Enduring Pandemic », le document souligne que la pandémie a anéanti plus de cinq ans de progrès dans la région.

Il prévient que, même si les économies africaines gagnent du terrain à mesure qu’elles se redressent, cela ne leur permettra pas d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) des Nations Unies relatif à l’éradication de la pauvreté d’ici à 2030, un objectif qui était déjà loin d’être atteint avant la pandémie.

Les économies africaines ont connu des périodes prometteuses au début du siècle, avec une trajectoire ascendante due à la réduction des conflits, ce qui a permis d’améliorer les politiques économiques et de renforcer la stabilité macroéconomique, indique le rapport.

« L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés lancée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale au début des années 2000 a permis de réduire considérablement les niveaux d’endettement, libérant ainsi des ressources nationales et améliorant les relations avec les donateurs. L’augmentation des échanges et le dynamisme des prix des produits de base ont également joué un rôle, le PIB par habitant des pays riches en ressources naturelles ayant augmenté deux fois plus vite », ajoute le rapport.

Selon le même document, la croissance a commencé à s’essouffler en 2016, soit un an après l’adoption des Objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2030.

« L’Afrique subsaharienne reste à la traîne pour la plupart des objectifs. Le retard le plus notable concerne la réduction de la pauvreté ; avant la pandémie de 2019, l’Afrique comptait plus de 60% des 700 millions de pauvres dans le monde », explique le rapport.

En 2020, l’Afrique subsaharienne a plongé dans sa première récession depuis plus de 25 ans, effaçant au moins cinq ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté hier mardi à Singapour, rassemble plus de 495 participants, dont des dirigeants des secteurs public et privé du monde entier, y compris des 50 représentants de l’Afrique. La rencontre a pour objectif de contribuer à une nouvelle réflexion sur les voies de la reprise mondiale, alors que le monde subit les effets de la pandémie de Covid-19.

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

Forum Bloomberg : cinquante délégués africains à Singapour

Au total, 495 délégués venus de différents continents participent au Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté ce mardi à Singapour.
Premier grand rassemblement post-COP26, les participants sont censés contribuer à ce que les organisateurs du Forum de Bloomberg espèrent être une nouvelle réflexion sur « les voies vers une reprise mondiale alors que le monde se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

Dans une déclaration précédant l’événement, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P. et de Bloomberg Philanthropies, a déclaré que les défis économiques mondiaux aggravés par la pandémie confèrent un caractère d’urgence particulier au forum de cette année auquel participent 50 délégués africains.

« La transition rapide entre la COP26 et le forum nous offre une occasion unique que nous avons l’intention de saisir, en travaillant ensemble pour accélérer notre reprise de manière à construire une économie plus forte, plus saine et plus durable », a-t-il dit cité par un communiqué.

Les sessions plénières du forum s’articulent autour des thèmes suivants : Reconstruire l’économie mondiale, innover pour sortir de la crise et naviguer dans un monde divisé.

Les débats porteront sur la finance, le climat, le commerce, les villes et la santé, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.

Parmi les Africains qui y participent, figurent Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, Shamim Nabuuma Kaliisa, fondateur et directeur exécutif du Chil Artificial Intelligence Lab (Ouganda), Alloysius Attah (directeur général et cofondateur de Farmerline (Ghana) et Nthabiseng Mosia, cofondateur d’Easy Solar (Sierra Leone).

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de Singapour, Gan Kim Yong, a déclaré que le Bloomberg New Economy Forum est un événement important pour son pays.

« L’accueil physique de l’événement ici, malgré la pandémie, affirme le rôle de Singapour en tant que capitale des événements d’affaires et nœud mondial pour les entreprises », a ajouté M. Yong.

« Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie à Singapour offrira une plateforme d’action – et pas seulement de débat – tout en constituant un modèle pour des réunions entre personnes sûres, mais hautement connectées », a déclaré Justin B. Smith, PDG de Bloomberg Media et président exécutif de Bloomberg New Economy.

Il a ajouté : « Nous n’avons jamais vu un tel sentiment d’urgence parmi les leaders mondiaux pour se réunir et mobiliser des solutions. Cet esprit de collaboration touche tous les secteurs d’activité ».

Éliminatoires Mondial 2022 : une der explosive en Afrique

Sur le continent, le 2e tour des qualifications de la Coupe du monde prend fin ce mardi avec dix matchs au programme dont trois couperets.Une lutte à mort ! Six sélections, se tenant dans un mouchoir de poche, s’affrontent pour décrocher leurs billets pour le tour suivant de ces éliminatoires. L’Algérie reçoit le Burkina. Les Fennecs, crédités de 13 points, occupent la tête du groupe A. Les champions d’Afrique en titre sont talonnés par les Étalons qui pointent à deux longueurs.

Tenu en échec, vendredi dernier par le Niger (1-1), le Burkina est dos au mur. Pour les hommes de Kamou Malo,  la victoire est impérative alors qu’un nul suffirait au bonheur des Algériens invincibles depuis 32 rencontres toutes compétitions confondues.

Dans la poule C, Cabo Verde est aux trousses du Nigeria. Les Super Eagles sont devant avec 12 points, soit deux de plus que les Requins bleus. À domicile, la sélection de Gernot Rohr n’a besoin que d’un partage des points pour poursuivre le rêve qatari. Cabo Verde se lance donc dans une opération commando.

La dernière « finale » oppose le Cameroun à la Côte d’Ivoire. Un point seulement sépare les Éléphants des Lions indomptables. Pour composter son ticket, le pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2021 doit absolument prendre sa revanche sur la Côte d’Ivoire qui l’a battu, deux à un, lors de la manche aller jouée le 6 septembre dernier.

La Tunisie et la Guinée équatoriale, co-leaders du groupe B, se livreront une bataille à distance. Les Aigles de Carthage feront face à la Zambie là où le Nzalang nacional se déplace en Mauritanie. La Tunisie a toutefois un léger avantage avec une meilleure différence de buts (+7 contre +1).

Il n’y a pas que ces confrontations à quitte ou double. Dans les matchs sans grands enjeux, la Libye, le Mozambique et le Liberia se mesurent respectivement à l’Angola, au Malawi et à la Centrafrique. En outre, deux équipes déjà qualifiées, à savoir le Maroc et l’Égypte, essayeront de clore en beauté leur campagne en recevant la Guinée et le Gabon.

Le Sénégal, le Mali, le Ghana et la République démocratique du Congo sont les autres pays admis à la dernière phase de ces joutes. Après cette ultime journée, les dix plus performantes sélections vont se défier en aller et retour pour déterminer les cinq représentants de l’Afrique à la grand-messe du foot mondial.

La Confédération africaine de football (Caf) procédera, le 18 décembre 2021, au tirage au sort des duels en tenant compte du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa). La prochaine Coupe du monde, c’est du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.

Programme du mardi 16 novembre :

13 heures TU : Libye – Angola, Mozambique – Malawi et Égypte – Gabon.

16 heures TU : Nigeria – Cabo Verde, Liberia – Centrafrique et Algérie – Burkina.

19 heures TU : Tunisie – Zambie, Mauritanie – Guinée équatoriale, Cameroun – Côte d’Ivoire et Maroc – Guinée.

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

Ali Bongo va prononcer un discours sur la tribune de l’UNESCO ce vendredi 12 novembre à Paris

Le président gabonais Ali Bongo montera sur la tribune de l’UNESCO à Paris où il prononcera une allocation ce vendredi 12 novembre 2021 à l’occasion de la 41ème session de la Conférence générale de l’Unesco à Paris qui marquera également la célébration du 75ème anniversaire de cette institution.

 

Pour cette circonstance, les 193 Etats membres de l’UNESCO examineront les enjeux de la préservation du patrimoine, de l’environnement et de l’éducation entre autres questions.

Ladite conférence sera également marquée par l’élection des membres du Conseil exécutif et l’élection du Directeur général. Ledit Conseil avait approuvé en octobre dernier, la reconduction à la tête de l’institution de Mme Audrey Azoulay.

Le Chef de l’Etat gabonais, invité par Madame le Directeur général de l’Unesco à cet événement d’envergure qui célébrera le 75ème anniversaire de ladite organisation, fera une intervention sur les liens de coopération multiformes existants entre le Gabon et l’Unesco forts de six décennies, et soulignera la convergence de vues entre Gabon et l’Unesco sur les grands dossiers de l’heure.

Notons que la participation du Président de la République Gabonaise à cette rencontre d’envergure intervient quelques jours après son séjour à Rabat au Maroc dans le cadre d’une visite de Travail et d’Amitié avec sa Majesté Mohammed VI.

Pour rappel, Ali Bongo avait pris part tout dernièrement à la COP 26 à Glasgow en Ecosse du 01 au 02 novembre dernier et à la 5ème édition du Forum International sur les Investissements à Riyad en Arabie Saoudite le 26 octobre 2021.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’OMS et l’OIF signent un accord pour la couverture sanitaire

Le partenariat définit les domaines de travail communs sur la couverture sanitaire universelle, la lutte contre le paludisme et l’Académie de l’OMS.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) veulent donner un ancrage politique et juridique à leurs actions de coopération. Ainsi, elles ont conclu un accord, ce mardi au siège de l’OMS à Genève (Suisse), pour renforcer et préciser les principaux axes de leur Mémorandum d’entente signé en avril dernier. Le document a été paraphé par Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, et le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

 Cette coopération s’articule principalement autour d’activités conjointes dans le cadre de l’Académie de l’OMS, la couverture sanitaire universelle et les soins de santé primaires et le paludisme, ainsi que dans tout autre domaine d’intérêt commun.

 L’accord permet désormais à l’OIF et à l’OMS de participer mutuellement aux instances des deux organisations, selon les règles propres à chacune d’elle.

« Cet accord est la prochaine étape dans le renforcement des relations déjà étroites entre nos deux organisations », a déclaré le Dr Tedros. Il a ajouté : « La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la solidarité mondiale et de la collaboration internationale. L’engagement de la Francophonie en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme fait de l’OIF un partenaire idéal pour l’OMS. »

 De son côté, Mme Mushikiwabo a déclaré « que cet accord permettra à l’OIF de contribuer aux côtés de l’OMS au développement de la protection sociale et de l’accès universel aux services de santé publique pour tous dans le monde francophone. »

Evoquant la crise Covid-19, elle a ajouté que « nous ne serons à l’abri de cette pandémie que lorsque tous les pays du monde auront vacciné leur population ».

Gabon : Ali Bongo réduit les exonérations fiscales

Le Gabon a établi une liste de mesures fiscales pour réduire les exonérations à l’horizon 2023.Une mission d’assistance technique du Fmi (Fonds monétaire international) réalisée en 2019, estime à 436 milliards de Fcfa en 2017 les nombreuses exonérations, soit plus de 7 % du PIB (produit intérieur brut) non pétrolier.

Face à cette situation, le nouveau programme économique du Gabon avec le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de réduire voire supprimer les nombreuses exonérations dans certains secteurs.

« Pour réduire l’impact de l’exonération fiscale, les autorités avec l’appui du personnel ont identifié une liste d’avantages et d’exonérations à supprimer ou à modifier pendant la période du programme (2021-2023) » annonce un communiqué du gouvernement. Et selon le document, cela passe désormais par « un strict respect des cadres juridiques régionaux et nationaux, et de ne pas renouveler les régimes d’exemption arrivés à expiration »

Le Gabon va mettre fin aux exonérations sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics), et procéder à l’augmentation progressive de la TVA sur le ciment, ainsi qu’à l’alignement progressif du taux intérieur. Il est aussi prévu la suppression des exonérations de la TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)

Selon le communiqué, « cela vaut également pour les entreprises situées dans une zone économique à régime spécial, sujet sur lequel le gouvernement mène une étude dédiée visant à mieux encadrer, harmoniser et limiter les impacts fiscaux de ces régimes ».

Le président gabonais Ali Bongo, a procédé à la révision des listes de produits importés hors taxes : agriculture, industrie du bois, ciment. Une taxation progressive à taux réduit sera appliquée pour les produits de première nécessité au lieu d’une exonération, la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l’Etat et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).

Le gouvernement gabonais espère des retombées de l’ordre de « 1,8% sur le produit intérieur brut (PIB) » d’ici 2023. 

Le Fmi (Fonds monétaire international) estime que les nombreuses exonérations au Gabon constituent un problème majeur pour la mobilisation des revenus non pétroliers, la gouvernance et la transparence.

Gabon : Ali Bongo réduit les exonérations fiscales

Le Gabon a établi une liste de mesures fiscales pour réduire les exonérations à l’horizon 2023.Une mission d’assistance technique du Fmi (Fonds monétaire international) réalisée en 2019, estime à 436 milliards de Fcfa en 2017 les nombreuses exonérations, soit plus de 7 % du PIB (produit intérieur brut) non pétrolier.

Face à cette situation, le nouveau programme économique du Gabon avec le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de réduire voire supprimer les nombreuses exonérations dans certains secteurs.

« Pour réduire l’impact de l’exonération fiscale, les autorités avec l’appui du personnel ont identifié une liste d’avantages et d’exonérations à supprimer ou à modifier pendant la période du programme (2021-2023) » annonce un communiqué du gouvernement. Et selon le document, cela passe désormais par « un strict respect des cadres juridiques régionaux et nationaux, et de ne pas renouveler les régimes d’exemption arrivés à expiration »

Le Gabon va mettre fin aux exonérations sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics), et procéder à l’augmentation progressive de la TVA sur le ciment, ainsi qu’à l’alignement progressif du taux intérieur. Il est aussi prévu la suppression des exonérations de la TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)

Selon le communiqué, « cela vaut également pour les entreprises situées dans une zone économique à régime spécial, sujet sur lequel le gouvernement mène une étude dédiée visant à mieux encadrer, harmoniser et limiter les impacts fiscaux de ces régimes ».

Le président gabonais Ali Bongo, a procédé à la révision des listes de produits importés hors taxes : agriculture, industrie du bois, ciment. Une taxation progressive à taux réduit sera appliquée pour les produits de première nécessité au lieu d’une exonération, la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l’Etat et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).

Le gouvernement gabonais espère des retombées de l’ordre de « 1,8% sur le produit intérieur brut (PIB) » d’ici 2023. 

Le Fmi (Fonds monétaire international) estime que les nombreuses exonérations au Gabon constituent un problème majeur pour la mobilisation des revenus non pétroliers, la gouvernance et la transparence.

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

COP26: 1,5 milliard de dollars pour les forêts d’Afrique Centrale

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo.L’Afrique centrale profite bien de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP26, 31 octobre-12 novembre à Glasgow) pour plaider en faveur de ses forêts. Ainsi, 12 pays et organisations, à savoir l’Union européenne, l’Allemagne, la France, le Japon, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la République de Corée, le Royaume Uni, les Etats-Unis, et le Fonds Bezos, se sont engagés à financer la préservation des forêts dans cette partie du continent africain.

Ils ont promis un financement collectif de 1,5 milliards de dollars US qui s’étalera de 2021 à 2025. L’enveloppe permettra notamment d’appuyer les efforts des pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dans tous les domaines de leur action : protéger les écosystèmes, gérer la forêt de manière durable et impulser une croissance verte.

« Cette promesse de financement sans précédent représente un espoir immense pour les forêts d’Afrique. C’est pourquoi je tiens à adresser mes plus sincères remerciements à nos partenaires engagés à nos côtés. J’encourage aussi nos gouvernements et nos organisations au niveau local à poursuivre leurs efforts pour prendre le chemin d’un développement vert, protéger la biodiversité, les populations locales et tout particulièrement les femmes et les enfants », a réagi le président en exercice de la COMIFAC, Jules Doret Ndongo.

Cité par un communiqué de presse, il a ajouté que « nous pays africains, devons montrer l’exemple et nous avons plus que jamais besoin de l’engagement de nos partenaires pour concrétiser nos ambitions. Car cet enjeu dépasse largement les frontières de l’Afrique centrale ».

Selon la COMIFAC, la protection des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale conditionne la survie des populations régionales, mais joue aussi un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques au niveau mondial. Cette sous-région est le plus grand puits de carbone au monde et constitue l’une des pièces maîtresses qui permettront de respecter les engagements de l’Accord de Paris afin de conserver un réchauffement global inférieur à 1,5°C.

Ce faisant, elle salue le travail de ses États-membres (le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad) et de ses partenaires, au premier rang desquels l’agence de coopération internationale allemande pour le développement, la GIZ.

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo. Ce taux de déforestation est très faible par rapport à ceux des deux autres bassins des forêts tropicales que sont l’Amazonie et l’Asie du Sud-Est.

En outre, l’Afrique centrale abrite environ 10.000 espèces de plantes (dont 30% sont endémiques), 1.300 espèces d’oiseaux, 400 espèces de mammifères ainsi que des animaux mythiques comme l’okapi, le gorille des montagnes, le chimpanzé…

Enfin, 100 millions de personnes vivent des ressources de la sous-région, dont une large part demeure sous le seuil de pauvreté avec 1,9 dollar par jour.

Sida: l’Afrique appelée à l’action pour réinventer la réponse

Le sommet régional sur le Sida tenu dans la capitale sénégalaise du 31 Octobre au 2 Novembre 2021 s’est conclu par un plaidoyer pour une nouvelle approche dans la lutte contre la pandémie.Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) ambitionne de mettre fin à la pandémie de Sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. Pour ce faire, l’organisme onusien appelle à une action urgente dans quatre domaines principaux.

D’abord, renforcer les infrastructures des organisations communautaires pour renforcer les systèmes de santé des pays. Cela passera par l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables.

Ensuite, l’ONUSIDA suggère la mise à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes pour répondre à la pandémie de VIH/Sida.

L’organisme onusien demande par ailleurs une augmentation de 33% des ressources nationales et internationales consacrées à cette pandémie en Afrique d’ici 2025 et une suppression des obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé.

Enfin, il invite les Etats à placer la réponse au VIH, et la Covid-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies.

Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l’objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale.

Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au Sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.

Pour soutenir la réponse au VIH et cet appel à l’action, le président Macky Sall a engagé son ministre de la Santé et de l’Action sociale à verser deux milliards f cfa supplémentaires au plan national de riposte.

« Je vous engage à mettre deux milliards de plus dans le budget pour la lutte contre le VIH avec un milliard pour les organisations de la société civile pour la lutte communautaire et un milliard pour alimenter le budget du CNLS (Conseil national de lutte contre le Sida) pour augmenter la part de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a dit le président sénégalais qui clôturait le sommet.

Gabon : la société pétrolière Maurel & Prom lance le recrutement à plusieurs postes

La société pétrolière Maurel & Prom a annoncé dans un communiqué qu’elle recrute des gabonais à plusieurs postes pour soutenir sa croissance économique.

 

Production technologist, c’est l’un des postes ouverts. S’ajoute le poste d’Ingénieur production junior. La société recrute aussi des Consolistes et des opérateurs de production dont le nombre n’a pas été indiqué.

Les CV doivent être envoyés au plus tard le 15 novembre.

Il sied de noter que, Maurel & Prom est l’un des principaux producteurs de pétrole au Gabon. Elle a découvert son premier champ pétrolier au Gabon en 2006 dans le lac Ezanga vers Lambaréné.

Gabon : Brice Laccruche Alihanga condamné à cinq ans de prison ferme

Le Tribunal correctionnel de Libreville a établi, ce vendredi, la culpabilité de l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo jugé pour « délivrance indue de documents administratifs ».Disgrâce. Brice Laccruche Alihanga, tombé de son piédestal en 2019, poursuit sa descente aux enfers. Homme de confiance d’Ali Bongo, le Franco-Gabonais de 41 ans avait réussi à prendre les rênes du pouvoir suite à l’accident vasculaire cérébral du chef de l’Etat en octobre 2018.

Mais fin 2019, soupçonné notamment de « détournements de fonds publics et de blanchiment d’argent », M. Laccruche Alihanga est arrêté puis incarcéré. En prison, l’ex-homme fort de Libreville a même voulu se suicider le 21 mai 2020 en s’ouvrant les veines.

Le déficit en sage-femmes au Gabon : Il faut susciter de nouvelles vocations chez les jeunes

 Les statistiques officielles révèlent qu’il faut près de 30 000 femmes pour combler le déficit criant de ce personnel essentiel au Gabon qui n’en compte que1000 accoucheuses.

 

Le déficit en sage-femmes est trop abyssal au Gabon. Avec une population estimée à 2,2 millions d’habitants en 2020, selon la Banque Mondiale, le pays n’en compte que 1000 Sage-femmes dont 700 seulement sont reconnues par l’Etat.

En 2011, le pays comptait en moyenne 3,3 enfants par femme et moins de 500 matrones formées en exercice, pour une population féminine en âge de procréer estimée à un peu plus de 387 mille, soit 12 infirmiers et sages femmes pour 1000 naissances vivantes.

L’Ordre national des sage-femmes du Gabon (ONSFG) qui a tenu récemment sa première assemblée générale a la lourde mission de rendre le métier attrayant et susciter de nouvelles vocations chez les jeunes.

 

 

 

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Libreville : Vincent de Paul Massassa a donné le go de la première édition du sommet sur le pétrole et le gaz

Vincent de Paul Massassa ministre gabonais du Pétrole, du gaz et des Hydrocarbures, a donné le go de la première édition du sommet sur le pétrole et le gaz.  L’objectif final  de cet atelier, est de conduire le Gabon vers la transition énergétique.

 

Il sied de noter que, les travaux du sommet tourneront autour de la valorisation du gaz naturel. Le président Ali Bongo, veut mettre un terme au torchage du gaz découvert sur les champs pétroliers pour en faire une source énergétique et économique majeure du pays.

« La priorité au Gabon a toujours été la recherche de l’huile, c’est-à-dire du pétrole. La découverte du gaz a souvent été considérée par les compagnies pétrolières comme un risque », a dit le ministre Massassa.

Et d’ajoute, ce sommet a pour objectif final de réduire le torchage du gaz pour en faire une source de développement économique. « Par la transition énergétique et la monétisation du gaz, l’objectif visé est de réduire notre indépendance sur l’importation des produits finis et amorcer le basculement vers une énergie propre », a affirmé le ministre.

Alice Ouedraogo, Représentante de la Banque mondiale au Gabon, a indiqué que son institution soutient le Gabon dans cette entreprise salvatrice pour les populations ainsi que pour l’environnement.

 

 

Le président Joe Biden a fait un don de 168 000 doses du vaccin Johnson & Johnson au Gabon

L’Ambassade des États-Unis au Gabon a d’annoncé l’arrivée de 168 000 vaccins Johnson & Johnson à dose unique que les États-Unis offrent au Gabon à travers COVAX.

 

La représentation des États-Unis au Gabon, va distribuer ces doses de façon sûre, équitable et sans récupération politique. Il  le fait dans le seul but de sauver des vies.

Il sied de noter que, ce lot porte à 268 620 le nombre de doses de vaccin offert au Gabon (un lot de 100 620 doses de Pfizer est arrivé le 23 septembre 2021). Ce don réceptionné à l’Aéroport International Léon Mba à Libreville, via COVAX ce jour, est le plus grand don de vaccin reconnu et approuvé par la FDA sur le plan international par un seul pays et démontre aussi l’engagement durable des États-Unis envers le Gabon.

Les vaccins fiables et efficaces restent notre meilleure arme contre la pandémie, et les États-Unis se sont engagés à offrir 1,1 milliards de doses de vaccin à travers le monde. À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 180 millions de doses de vaccin à plus de 100 pays.

L’engagement de fournir des vaccins contre la COVID-19 à 92 pays à revenu faible et intermédiaire et aux États Membres de l’Union Africaine continuera de s’aligner à la volonté du Président américain Biden de renforcer la lutte contre la pandémie à l’échelle planétaire.

« Les États-Unis sont engagés à porter l’urgence des efforts internationaux de vaccination à la même hauteur que ceux déployés sur le territoire américain. Nous partageons ces vaccins pour sauver des vies et mener le monde vers la fin de cette pandémie. » Sont là les mots du président Joe Biden.

Les États-Unis, sont  heureux de poursuivre la coordination avec l’Union Africaine, l’UNICEF et le CDC Africa pour livrer les doses de vaccin au continent via l’initiative COVAX grâce à leur mécanisme logistique établi.

Source : ambassade USA à Libreville

 

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Sommet Afrique-France : la jeunesse à la place des chefs d’Etat

Ce Sommet est inédit dans son nouveau format.Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron va s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Ce nouveau format porte l’empreinte de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe. Le théoricien du post-colonialisme a piloté les préparatifs de la rencontre avant de remettre son rapport au président français sur la « refondation des relations entre la France et le continent ».

L’historien camerounais estime que la France est trop déconnectée « des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine.

Ce nouveau format sera l’occasion « d’écouter la parole de la jeunesse africaine et de sortir des formules et des réseaux sociaux » selon un communiqué de la présidence française.

Pour cette 28ème édition, ce sont des jeunes entrepreneurs, des membres de la société civile, du secteur associatif, du sport et de la culture qui sont les invités de ce sommet.

Autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport, ils échangeront pendant une demi-journée sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.

Emmanuel Macron devrait échanger avec douze jeunes invités, dont aucune personnalité connue, repérés lors de débats préparatoires tenus dans 12 pays africains. Les débats tourneront sur « les pistes de réconciliation ». Les questions économiques seront aussi débattues avec 350 entrepreneurs africains sélectionnés.

En outre, une table ronde sur la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation et dont le processus est en cours sera au cœur des échanges. A ce titre, Macron devra revenir sur sa promesse faite en novembre en 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de « créer les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » au plus tard en 2022.

Mais pour l’intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop qui s’est exprimé à la veille du sommet dans une tribune publiée sur senegalactu.info, « le face-à-face entre Macron et la société civile africaine aurait été beaucoup plus crédible ou même fructueux si on avait au moins senti sur le terrain des signes concrets de sa volonté de changement. »

A l’issue des échanges, Emmanuel Macron devrait annoncer la création d’un Fonds destiné à soutenir les initiatives de promotion de la démocratie, des programmes permettant une plus grande mobilité étudiante, ou la mise en place d’un « forum euro-africain sur les migrations.

Gabon: « la BAD approuvé un appui budgétaire de 50 millions d’euros » (Robert Masumbuko)

Le conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé mercredi à l’unanimité un appui budgétaire de 50 millions d’euros (environ 33 milliards de FCFA) au Gabon, a annoncé le représentant de la BAD au Gabon, Robert Masumbuko.

 

Il sied de noter que, la nouvelle cagnotte va permettre d’accélérer le retour de la croissance et récompenser l’engagement du Gabon à poursuivre les réformes de son économie, a précisé M. Masumbuko via son compte twitter.

Rappelons que, depuis le déclenchement de la pandémie du Covid-19, la BAD a accordé plusieurs financements au Gabon.

La Bdeac consent à prêter 35 milliards F CFA au Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) va aider le pays pour la réalisation de deux projets structurants dans les secteurs de la santé et de l’assainissement.Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de l’institution financière et Nicole Jeanine Lydie Roboty, ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, ont signé, hier mardi à Libreville, les deux accords de financement.

Le Gabon est censé utiliser les fonds dans la mise en œuvre du Plan complet de réinstallation des personnes affectées par l’aménagement des bassins versants de Gue-Gue, Lowe-Iai et Terre nouvelle et du Plan national de riposte contre la Covid-19.

Le premier accord porte sur « un prêt complémentaire » de 20 milliards F CFA qui vient en augmentation d’un autre prêt de 40 milliards F CFA accordé en 2012. Il doit permettre la construction, à Bikelé, localité située à environ 5 kilomètres de Libreville, de « 930 logements sociaux, d’un dispensaire, de trois écoles et d’autres équipements collectifs », informe un  communiqué de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

Dans la première phase de ce programme, des logements sociaux et des équipements collectifs ont été construits pour les personnes affectées par les travaux sur ces trois bassins versants.

Toutefois, indique la source, une réévaluation du projet a fait apparaître de « nouvelles dépenses relativement à l’aménagement de la voie d’accès, à l’équipement des structures publiques et à l’alimentation du site en eau et électricité ». Avec le prêt additionnel, le Gabon pourra effectuer ces dépenses afin de « favoriser l’occupation effective du site par les populations ».

S’agissant du Plan national de riposte contre la Covid-19, le montant du prêt est de 15 milliards F CFA. A travers ce financement, la Bdeac entend « contribuer aux efforts du gouvernement gabonais dans la lutte contre la pandémie et limiter ses effets sur l’économie ».

En effet, le projet financé vise à « améliorer l’accès aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie avec notamment la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières sur l’ensemble territoire national ».

Ces nouvelles interventions portent le portefeuille des opérations approuvées par la Bdeac en faveur du Gabon à environ 534 milliards F CFA.

Libreville : Aboubacar Ibrahim plaide pour la construction d’un lycée dédié aux sourds-muets

Aboubacar Ibrahim président de l’Association des sourds-muets du Gabon (ASMG), plaide pour la construction d’un lycée dédié exclusivement aux enfants sourds-muets pour continuer leurs études une fois admis en 6ème.

 

Le président de l’ASMG, a fait cette déclaration à l’occasion de leur Journée Mondiale célébrée en différé et de façon couplée avec celle de la langue des signes. « Nous vous demandons l’ouverture du collège des sourds de Nzeng-Ayong en vue d’améliorer les conditions d’étude des élèves issus de l’ENEDA, école nationale des enfants déficients auditifs », a-t-il plaidé.

L’ASMG dénonce une insuffisance quant à la carrément de les élève sous-muets dans les lycées public. Les écoliers issus de l’ENEDA, admis en 6ème ont été orientés comme les années précédentes dans les lycées et collèges classiques. Seulement, il y a un déficit ambiant des interprètes et autres spécialistes des langues des signes. Une insuffisance qui ne favorise pas l’épanouissement des enfants atteints de surdité.

« Le nombre de sourds au Gabon s’est considérablement accru, chaque année l’ENEDA reçoit des dizaines de nouveaux élèves, cette croissance fait appel aux ressources humaines maitrisant la langue des signes Gabonais et pouvant faciliter la communication entre les sourds et les non-sourds ; c’est pourquoi nous proposons l’embauche des interprètes dans les établissements où ont été transférés les élèves sourds », a-t-il suggéré.

 

La zone industrielle du Gabon certifiée neutre en carbone en Afrique

Le développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, ARISE IIP a annoncé, lundi, l’obtention de la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone pour la zone économique spéciale du Gabon (GSEZ).

Cette certification fournit une évaluation transparente par un tiers de la compensation et de l’empreinte carbone de la GSEZ.

ARISE IIP est un développeur et un opérateur panafricain de parcs industriels, engagé à faire prospérer l’Afrique, à développer son secteur industriel et à y créer des emplois. Le groupe est fortement impliqué dans le développement industriel du continent sans pour autant sacrifier le combat mondial contre les changements climatiques.

 « La GSEZ met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes pour atteindre son objectif d’industrialisation neutre en carbone. Cela fournit un cadre reproductible pour toutes les zones industrielles gérées par ARISE IIP et conduira à une transformation systémique et propre dans toute l’Afrique. », a souligné Gagan Gupta, cofondateur et président directeur général d’ARISE IIP.

Au cours des dernières années, ARISE IIP a élaboré une stratégie en matière de climat et biodiversité pour réduire son empreinte environnementale, investir dans des solutions à faible émission carbone et monétiser les services et les actifs environnementaux.

 « La certification de GSEZ d’Arise IIP montre comment les entreprises peuvent agir en faveur du climat et constitue un exemple pour le secteur privé dans le monde entier. Grâce à une stratégie de décarbonisation sur mesure et à des investissements dans des technologies à faible émission de carbone, GSEZ montre qu’il est possible de créer des industries à faible émission de carbone. », a expliqué de son côté Samaila Zubairu, PDG d’Africa finance corporation.

Outre les efforts déployés en vue de mesurer et de gérer les émissions de gaz à effet de serre (GES), la GSEZ concentrera ses efforts sur l’augmentation de l’utilisation du bois (qui est passée de 40 % à plus de 70 % et devrait atteindre 90 % d’ici la fin 2022) et des sources d’énergie renouvelables pour alimenter GSEZ en électricité décarbonée. Des solutions pour un transport faible en carbone sont également en cours d’évaluation.

Le Pr Lee White, ministre des Eaux et forêts, de la mer et de l’environnement du Gabon, a rappelé que son pays « a récemment adopté une loi sur le climat afin de garantir que notre pays conserve son positionnement positif en matière de carbone jusqu’en 2050 et au-delà ».

« Nous sommes donc fiers d’avoir sur notre territoire la première zone industrielle en Afrique certifiée neutre en carbone. Cette réalisation s’aligne sur l’engagement de notre gouvernement à introduire des mécanismes structurés pour mesurer et freiner les émissions aux niveaux national et sectoriel. », a-t-il conclu.

Libreville et Paris renforcent leur coopération sécuritaire

A la faveur de l’escale du patrouilleur de haute mer CDT Ducuing à Port-Gentil, un exercice s’est tenu entre les marines française et gabonaise.Il s’agissait de contrôler un navire suspect. Cet exercice, qui s’est déroulé le 23 septembre dernier, a permis d’échanger les savoir-faire entre deux marines impliquées dans la surveillance de leurs eaux territoriales, explique l’ambassade de France au Gabon.

Au terme de l’exercice, le commandant du Ducuing, le gouverneur de la province de l’Ogooué Maritime et le chargé d’affaires de l’ambassade de France ont souligné la qualité de la coopération franco-gabonaise.