Gabon : rareté des taxis dans le Grand Libreville

Les habitants de Libreville ont du mal à se déplacer à cause de la pénurie des taxis,  qui s’observent depuis ce matin, à cause de l’opération de réglementation qui a lieu depuis quelques jours.

 

Il est 7 heures ce lundi 1er  août 2022, les habitants du Grand Libreville peinent  à se déplacer  dans des taxis, à cause de l’opération de réglementation organisée par la mairie de Libreville. En effet, plus d’une centaine de taxis sont stationnés au parking de la mairie de Libreville, pour non règlement.

A l’origine de cette situation qui pénalise les usagers, car ceux-ci ont du mal à se déplacer pour vaquer à leur différentes occupations. les quelques taxis qui circulent augmentent les tarifs  aux passagers, qui sont contraints de débourser de l’argent afin de se rendre vers leurs destinations. Pour les chauffeurs de taxis, un communiqué a été publié afin de rappeler  aux opérateurs économiques exerçant dans le domaine des transports urbain, le règlement et le collage des numéros d’identification.

Face à cette situation, les transporteurs urbains dénoncent le système de paiement qu’ils trouvent abusif. « C’est actuellement compliqué pour nous les taximen. On nous demande de payer les numéros de portière, c’est normal, nous l’acceptons, mais leurs agents nous en demandent un peu trop. En plus de payer le prix du numéro, ils demandent encore de payer 20.000 FCFA avant de les coller sur les deux portières avant. On trouve tout cet argent où ? ». Explique-t-il sur Éthique Média.

Pour l’heure, les populations souhaitent que la situation reviennent à la normale. Notons que cette opération de réglementation se poursuit jusqu’à la semaine prochaine.

Gabon: le directeur général invite les populations et les conducteurs à plus de vigilance

Réagissant au drame survenu au village Mbounaneville sur la route Oyem-Mitzic, Alex Minto’O  éclaire l’opinion sur les circonstances exactes du drame, le directeur général de la Sécurité routière a invité les automobilistes à faire preuve de vigilance sur la voie car, 80% des accidents de la route sont dus à l’irresponsabilité des conducteurs.

 

«Les chiffres montrent que le comportement incivique des automobilistes est responsable de 80% des accidents de la route», a fait savoir à travers une communication le 27 juillet, le directeur général de la Sécurité routière, Alex Minto’O. Concrètement, ils sont dus à l’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse, le téléphone au volant, la fatigue ou la somnolence pendant la conduite.

Selon lui, «les accidents de la route résultent du non-respect des règles de sécurité et de circulation routière». Son adresse intervient après l’accident du 26 juillet aux environs de 15h30 sur le tronçon Oyem-Mitzic dans la province du Woleu-Ntem. Alex Minto’O appelle à la vigilance et recommande aux conducteurs de porter la ceinture de sécurité ou le casque pour les cyclistes et motocyclistes, de limiter la consommation d’alcool, de surveiller la vitesse et de veiller à l’état mécanique des véhicules.

«L’insécurité routière coûte très cher à la communauté», a-t-il commenté, évoquant des coûts sociaux en référence au traumatisme psychologique imputable à la perte d’un être cher ou d’une victime survivant avec un traumatisme irréversible ; des coûts économiques. En effet, a-t-il indiqué, ces accidents ont pour conséquences d’amputer la croissance à moyen et long terme en privant la population des adultes actifs ou baissant adulte la productivité du fait des blessures graves occasionnées aux survivants.

Le drame survenu au village Mbounaneville a ôté la vie à 3 Gabonais, un Camerounais et un Tchadien en plus de faire 24 blessés graves dont un admis en soins intensifs. Il a été causé par une collision entre un bus Coaster de l’agence Major transport et une Toyota Picnic qui faisant le clando à destination de Mitzic. Le chauffeur de ce véhicule est décédé.

Source: Gabon Review

Olympiade d’Échec: sept Gabonais en lice pour la 44ème édition en Inde

Du 28 juillet au 10 août 2022, la ville de Chennai en Inde sera l’hôte de la 44ème édition des Olympiades d’Échecs. Organisées par la Fédération internationale des échecs, cet événement international biannuel verra la participation d’une équipe gabonaise composée de 7 personnes. 

Organisée par la Fédération Internationale des Échecs (FIDE) la 44 ème édition de l’Olympiade d’Échecs aura lieu pour la première fois à Chennai en Inde. Une compétition internationale qui verra la participation d’une délégation gabonaise composée de 7 joueurs des deux sexes âgés de 14 à 55 ans.

Au cours de ce tournoi, l’équipe gabonaise en lice sera en compétition avec des équipes telles que la Norvège, la France et même les Etats Unis. Au programme onze parties à la cadence de 90 minutes pour les 40 premiers coups, puis 30 minutes pour le reste de la partie, le tour avec un incrément de 30 secondes par coup. Il faut souligner que les joueurs n’auront pas droit à un match nul d’un commun accord avant le 30e coup des Noirs.

Pour rappel, l’équipe gabonaise en lice pour la 44ème édition de l’olympiade d’Échecs fait partie de la Fédération gabonaise des échecs et est l’émanation de l’Association pour le développement échiquéen au Gabon (ADEG), fondée à Libreville  le 28 mars 1998. Elle a pour objectifs de développer et démocratiser la pratique du jeu d’échecs au Gabon.

Source: Gabon Media Time

Gabon : trafigura souhaite accompagner le Gabon dans la fourniture des produits pétroliers

La société de courtage pétrolier et  d’affrètement maritime spécialisée dans le courtage et le transport des matières premières,  a au cours d’une réunion tenue avec le ministre du pétrole et du gaz, réaffirmé son engagement pour la fourniture des produits pétroliers au Gabon.

 

 

C’est au cours d’une séance de travail qu’une délégation composée du directeur de Trafigura s’est entretenu avec le ministre du pétrole Vincent de Paul Massassa. Les deux parties ont procédé à la signature d’un nouveau partenariat.

Le directeur de Trafigura a d’ailleurs montré son enthousiasme : « Le secteur gaz nous passionne beaucoup. Avec des émissions en gaz à effet de serre et en souffre moins importantes, le gaz est absolument le fuel de la transition. Nous sommes prêts à accompagner le Gabon qui a d’importantes réserves pour qu’il devienne exportateur dans le domaine », a indiqué Hadi Hallouche à l’endroit de Vincent de Paul Massassa.

A noter que, Trafigura s’est lancé dans un projet de construction d’une sphère avec la Société Gabonaise d’Entreposage de produits pétroliers (SGEPP) aux fins d’augmenter les capacités de stockage en gaz butane de cette dernière.

Gabon : Ali Bongo attendu au sommet USA-Afrique à Washington

Le chef de l’Etat est attendu dans la ville de Washington aux Etats Unis, pour prendre part au sommet USA-Afrique,  qui aura lieu du 13 au 15 décembre 2022.

 

 

L’annonce a été faite mercredi 20 juillet 2022 au cours du Sommet des affaires Etats-Unis-Afrique qui s’est tenu au Maroc par le président des Etats-Unis Joe Biden. C’est un sommet organisé par le président américain, au cours duquel de nombreux sujets seront débattus notamment sur, la Santé, les défis en  matière de sécurité alimentaire, la paix, la sécurité et les changements climatiques.

En effet, les Etats Unis souhaitent à travers cette rencontre, montrer leur engagement durable envers l’Afrique. Le président Joe Biden l’a d’ailleurs souligné à travers un communiqué publié par l’ambassade des Etats-Unis à Addis-Abeba où il précise que : « le sommet s’appuiera sur nos valeurs communes pour mieux favoriser l’engagement économique et promouvoir la démocratie et les droits de l’Homme ».

Rappelons que, le sommet aura lieu du 13 au 15 décembre 2022. Il sera également question de montrer l’importance des relations entre les deux continents surtout en ce moment où la pandémie de covid-19 et la crise russo-ukrainienne impactent les économies africaines.

Gabon : vers la réalisation de 25% de route bitumée en 2025

Le ministre des travaux publics Léon Armel Bounda Balonzi, a lors des rencontres budgétaires présenté son budget au ministre du budget et des comptes publics Édith  Ekiri Mounombi.

 

Le Gabon veut augmenter son réseau routier d’ici 2025, c’est ce qui ressort des rencontres budgétaires qui ont débuté depuis lundi.  Au cours de cette séance des conférences budgétaires relatives à l’élaboration du projet de loi de Finances  2023, les projets structurants, notamment celui financé par la BAD, visant à augmenter le réseau routier bitumé gabonais à 25% d’ici 2025 a été évoqué.

Selon le site Gabon Actu, le ministre des travaux public a souligné que : « C’est un projet dans lequel nous auront à faire beaucoup d’études routières pour financer ces routes afin qu’elles soient aménagées, sachant que nous voulons augmenter notre réseau routier bitumé de 20 à 25% d’ici à 2025», a déclaré M. Bounda Balonzi

Le site poursuit qu’il s’agit notamment du Projet d’appui au secteur des infrastructures phase 1 (PASIG-1). Si le montant de la dotation budgétaire sollicité n’a pas été rendu public, toujours est-t-il que le Ministre des TP ambitionne achever des projets déjà entamés.

Rappelons que les conférences budgétaires ont débuté lundi le 25 juillet 2022, et sont présidées par la ministre du budget et des comptes publics Édith  Ekiri Mounombi.

Le Gabon se prépare pour la célébration de la  fête du 17 août

Le comité national s’est réuni hier mardi 236 juillet 2022, afin de s’organiser pour la célébration du 62ème anniversaire de l’ascension du Gabon à la souveraineté internationale.

 

 

Le comité d’organisation composé des présidents des comités, et de leurs représentants s’est assis pour la troisième fois afin de mieux s’organiser pour la bonne marche de cette grande célébration de la fête du 17 aout 2022.

Au cours de cette rencontre, il était question d’établir un programme provisoire afin que chacun donne son avis pour cette fête du Gabon. Selon le président du comité d’organisation, Pascal Yama Lendoye a fait savoir qu’au cours de cette fête, il est prévu de nombreux temps forts à l’instar d’un dépôt de gerbe de fleurs au Mausolée Léon Mba, ainsi qu’un discours du président de la république Ali Bongo Ondimba à cette occasion. Sans oublier une retraite au flambeau pour la journée du 16 aout 2022.

Rappelons que, le Gabon devient un pays indépendant le 17 Août 1960 sous l’ère de Léon Mba qui était à cette époque premier ministre au Gabon. Et en 1961 il devient le premier président de la république gabonaise.

Gabon: Ike Ngouoni condamné à 8 ans de prison

L’ancien porte-parole du président, a été reconnu coupable devant la justice dans une affaire de détournement de fonds et écope de 8 ans de réclusion criminelle assortie d’une amende de 50 millions de Fcfa, et un remboursement de 5 milliards à l’Etat gabonais.

 

Condamné à 8 ans de prison, Ike Ngouoni ancien porte-parole de la présidence de la république gabonaise a été condamné hier mardi 26 juillet 2022. À côté de lui, son assistante Sandy Ntsame Obame que la Cour criminelle spécialisée a aussi culpabilisée,  en raison de sa complicité reconnue dans le crime de détournement d’argent public. Elle n’a écopé que de 5 ans de prison avec sursis et à 500 millions de FCFA d’amende.

Arrêté  depuis 2019, Ike Ngouoni, devrait y rester encore 5 ans. En ce qui concerne son assistance, cette dernière est  en liberté provisoire depuis le 6 mars 2020 après seulement quatre mois de détention préventive.

Pour rappel des faits, M. Ike Oswald Ngouoni Aïla Oyouomi, avait été accusé dans une affaire de détournement de fonds publics d’un montant allant de 150 à 350 millions de F CFA qui constituerait le budget de la communication présidentielle.

Gabon : le gouvernement ouvre les conférences budgétaires pour la loi de finance 2023

La ministre du budget Edith Ekiri Mounombi épse Oyouomi, a procédé lundi 25 juillet 2022 à Libreville au lancement des conférences budgétaires, en vue de l’élaboration du projet des lois de finances 2023.

 

C’est dans le but d’améliorer la planification et  la programmation des investissements, et d’optimiser la politique des ressources affectées, que la ministre du budget a lancé le début des rencontres budgétaires.

Ces rencontres sont reparties en deux phases. La première va se dérouler  du 25 au 29 juillet 2022 et sera consacré  aux réunions ministérielles. Et la seconde phase concerne,  qui vont s’étendre du 1er au 5 août, elle va porter  sur les séances techniques entre les services de la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) et les administrations sectorielles.. Elles vont permettre l’élaboration du Projet de loi des finances 2023

Rappelons que ces conférences budgétaires se font sur haute instructions du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et l’engagement du premier ministre suite à la  note  communiquant les plafonds budgétaires 2023 et ce, conformément à la loi organique.

Gabon : l’abbé Ephrem Ndjoni nommé évêque de Franceville

Il a été désigné  vendredi 25 juillet 2022 par le pape François, en tant qu’évêque du diocèse de Franceville au Gabon.

 

Les fidèles chrétiens de l’église catholique romaine de Franceville au Gabon,  ont désormais leur  évêque. Monseigneur Ephrem Ndjoni a été désigné par le pape François,  afin de conduire son peuple et devient ainsi le responsable de la communauté chrétienne de Franceville.

Agé de 49 ans, Mgr Ephrem Ndjoni précédemment curé de la cathédrale Saint Hilaire,  vient remplacer Mgr Jean Patrick Iba-Iba, archevêque métropolitain de Libreville qui était chargé d’assurer la vacance du diocèse de Franceville.

Au cours de son parcours, Mgr Ephrem Ndjoni né à Moanda le 11 février 1973, a été ordonné prêtre le 6 juillet 2003. Enseignant d’écritures Saintes au Grand séminaire national Saint Augustin de Libreville, Mgr Ephrem Ndjoni a obtenu une licence au Studium Biblicum Franciscanum de Jérusalem ; suivie d’un doctorat en Théologie biblique à l’Université pontificale Urbanienne, à Rome, en 2016.

Rappelons que, Mgr Ephrem Ndjoni est également  membre de la Commission de la doctrine de la foi de la Conférence épiscopale gabonaise et représentant de l’Église catholique au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Gabon : une seconde barrière électrique construite à Ndindi

L’agence nationale des parcs nationaux a reçu la deuxième barrière électrique de Ndindi, construite  pour la protection des populations contre les conflits homme-éléphant.

 

C’est une deuxième clôture  électrique  qui vient  d’être construite à Ndindi,  situé dans la province de la Nyanga, dans le cadre du projet de gestion de la faune et des conflits Homme-Eléphant (Gefache), financé par le fonds mondial pour l’environnement. Les communautés autochtones qui résident non loin des parcs de Mayumba et Moukalaba-doudou se sentent désormais en sécurité grâce à ce nouvel édifice qui va empêcher la pénétration de ces animaux dans leurs plantations et domiciles.

En effet, la clôture est érigée  au parc national de Mayumba et l’autre au niveau du parc de Moukalaba-doudou. Un protocole d’accord a été signé pour la maintenance et l’entretien de cette  Barrière. Les autorités locales vont se charger de la maintenance de ce site et l’agence nationale des parcs nationaux, quant à elle va s’occuper des réparations liées à l’électrification de la barrière et biens d’autres.

Rappelons que, cette seconde clôture intervient deux ans après la construction de la première barrière en août 2020.

Gabon : lancement du projet de recherche sur l’utilisation des médicaments

Le ministre de la santé Guy Patrick Obiang Ndong, ministre de la santé a procédé jeudi 21 juillet 2022, au lancement d’un projet sur la problématique des risques liés à l’usage inapproprié des médicaments.

 

41 millions de Fcfa, c’est le montant qui a été déboursé par la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), pour financer ce programme qui porte sur l’utilisation des médicaments au Gabon, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

En effet, c’est un programme qui vise à élaborer  une stratégie d’usage optimal des médicaments au Gabon. Notamment pour l’amélioration de la couverture sanitaire universelle des populations vulnérables. Le constat part de ce que les populations durant la crise sanitaire de Covid-19 ont été impactées sur l’utilisation des médicaments ce qui entrainé une rupture de certains produits.

A noter que, le programme a été  lancé en présence représentant de l’organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr. Bagayoko Magaran Monzo. Le programme qui a été lancé ce jeudi 21 juillet 2022, va durer  au Gabon pendant 20 semaines et entant s’achever en novembre 2022.

Gabon : un gorille sème la terreur à Ebandangoye  

Depuis quelques temps, les habitants d’Ebandangon n’effectuent plus les travaux champêtres à cause de la présence d’un gorille qui fait des ravages dans leurs plantations.

 

Situé dans le 1er arrondissement de la commune de Makokou, les habitants ont du mal à aller dans leur champ travailler de peur de croiser le gorille. En effet, le site Gabon média Time rapporte qu’une riveraine en allant dans son champ, aurait constaté la présence d’un animal peu commun, un gorille. La femme aurait tenté dans un premier temps de recourir à des techniques traditionnelles pour faire fuir l’animal mais malheureusement pour cette dernière, elle aurait échoué et aurait été giflée par lui.

Ne sachant plus quoi faire pour éviter de se retrouver dans les mêmes situations, les populations demandent de l’aide au gouvernement afin de continuer leurs travaux.

A noter que, le conflit Homme-faune fait rage ces dernières années au Gabon. Les populations ont même dû abandonner leurs villages par peur de se faire agresser par des animaux.

Gabon : deux enfants meurent par noyade à Makouké

Les deux enfants âgés de 8 ans ont été retrouvés morts dans les eaux de l’Ogooué plus précisément au village Amanigone situé dans le district de Makouké.

 

 

Venus au village pour passer les vacances, Elie Asse Kassa et Daniel Nze ont été retrouvés morts. En effet, selon le site Gabon Media Time, deux vacanciers auraient pris l’initiative d’aller avec d’autres jeunes, puiser de l’eau à l’Ogooué. Une fois la tâche terminée, les deux victimes voyant une pirogue auraient décidé d’y embarquer.

Le site poursuit qu’à force de mouvements fait dans la pirogue, Elie Oriol Asse Kassa et Daniel Nze se seraient éloignés de la terre ferme pour se retrouver en zone plus profonde. Paniqués, les deux enfants auraient plongé à l’eau afin de regagner le rivage. Malheureusement, ils ne pourront pas rallier le lieu choisi au vu de leur manque d’expérience dans la nage et se seraient noyés. Leurs camarades au vu de la situation auraient tenté de les secourir mais sans succès.

Informés de la situation, les éléments de la brigade de gendarmerie de Makouké se sont rendus sur les lieux pour faire le constat. L’équipe dépêchée a permis de trouver les corps des deux victimes permettant ainsi aux proches de procéder à leur inhumation.

Gabon-détournement de fonds : Patrichi Tanasa condamné à 12 ans de prison

L’ancien directeur général de Gabon Oil Compagny (GOC) a été condamné hier mercredi 20 juillet 2022 au cours d’une audience à la Cour criminelle spéciale.

 

Le verdict est tombé hier mercredi 20 juillet 2022. Patrichi Tanasa l’ex directeur de la compagnie nationale des hydrocarbures au Gabon,  va écoper de 12 ans de prison et d’une amende de 76 millions de FCFA et ses biens seront également saisis.

Au cours de cette audience, il a été jugé en compagnie de son adjoint,  Jérémie Ayong et de la trésorière adjointe Carelle Ndemengane Ekoh. Son adjoint a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle.  La trésorière quant à elle, qui comparaissait également dans la même procédure pour complicité de détournement des fonds a été acquitté. Ses comptes bancaires débloqués. En tout l’Etat réclame 20 milliards de FCFA à Patrichi Tanasa et à Jérémie Ayong au titre de dommages et intérêts.

Pour rappel des faits, Patrichi Tanasa ex directeur général de Gabon Oil Compagny (GOC), a été accusé de  détournements des fonds d’une somme de 61 milliards de Fcfa et a été arrêt, é puis mis en détention en novembre 2019  dans le cadre d’une opération « mains propres ».

Gabon: la rentrée des classes  prévue pour le 5 septembre prochain

La ministre de l’éducation nationale chargée de la formation civique  Camélia Ntoutoume-Leclercq , vient de rendre public la date de la prochaine rentrée des classe au Gabon.

 

 

Les élèves vont reprendre le chemin de l’école dès le 5 septembre 2022. Cette rentrée des classes concerne principalement les établissements publics et privés. Pour cette rentrée scolaire 2022-2023, le calendrier est fixé selon un programme bien déterminé.

Selon l’arrêté n°008/MENFC du 19 juillet 2022, la rentrée administrative pour le Réseau des écoles publiques conventionnées (EPC) est prévue pour le jeudi 01 septembre 2022. Et pour l’ensemble des établissements publics et privés le lundi 5 septembre 2022.

En ce qui concerne le programme Le premier trimestre va débuter le 5 septembre et prendra fin le dimanche 1er janvier 2023. Le second trimestre, quant à lui, se déroulera entre le mardi 3 janvier au dimanche 2 avril 2023. Le troisième et dernier trimestre, se tiendra du lundi 3 avril au vendredi 30 juin 2023.

Le Gabon et la Corée du Sud commémorent  60 ans de relations diplomatiques

Le président de la république Ali Bongo Ondimba, s’est rendu à Séoul, dans la capitale de la Corée du Sud,  pour le sommet bilatéral entre les deux Etats afin de célébrer leurs relations diplomatiques.

 

 

C’est dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié que, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a effectué un déplacement dans la ville de Séoul, où il a été reçu par le président sud-coréen Yoon Seok-youl.

Au cours de cette visite, les deux chefs d’Etats se sont entretenus sur le renforcement de leurs relations et divers sujets concernant l’environnement. On note également le sujet sur les  relations diplomatiques qu’ils entretiennent depuis 60 ans déjà.

Sur sa page Facebook, le chef de l’Etat a évoqué que : « Nous convergeons sur un grand nombre de sujets comme le renforcement du multilatéralisme pour un monde plus sûr et pacifié ou encore sur la nécessité d’innover pour mieux protéger notre climat »,  a indiqué le chef de l’Etat. Il n’a pas manqué de remercier le président sud-coréen pour l’accueil doit-il a reçu.

Gabon : les habitants des provinces  du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo privés d’eau et d’électricité

Depuis quelques semaines, les habitants dans les localités de Bitam, Oyem, Makokou et Ovan subissent des coupures intempestives d’eau et d’électricité.

 

 

Les coupures d’électricité et d’eau deviennent de plus en plus récurrentes dans plusieurs localités au Gabon. Face à cette situation, le ministre d’État en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est entretenu, le 16 juillet, avec la direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et de l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE) pour trouver des solutions appropriées.

Alain-Claude Bilie-By-Nze a voulu comprendre l’origine de ces problèmes causant des désagréments aux ménages et perturbant fortement l’activité économique et le travail des administrations dans ces localités. Il ressort de cette séance de travail que le manque de carburant est à l’origine de ces problèmes.

Depuis fin juin, les usagers des carburants éprouvent souvent des difficultés à se ravitailler du fait de l’indisponibilité du combustible. La Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) livrant quelques explications, évoquait un «problème logistique». Il semble perdurer et impacte fortement l’intérieur du pays. Le ministre a fait savoir qu’«après un large tour d’horizon, il est apparu que ces dégradations de service ne sont pas liées à la qualité des outils de production et de distribution de l’entreprise, mais à un défaut de fourniture du combustible».

Les villes concernées se situent dans les Réseaux interconnectés (Ric) nord et nord-est d’une part, et dans les Ric Centre et sud d’autre part. Selon Bilie-By-Nze,  ces Ric ont la particularité d’être alimentés par des centrales thermiques à gasoil. Or, avec «toute la perturbation dans la chaîne de fourniture de gasoil, comme c’est le cas depuis quelques temps, cela entraîne automatiquement la dégradation du service public de l’électricité et de l’eau potable».

En vue de remédier à la situation, il a indiqué que des dispositions sont prises pour un retour progressif à la normale, avec les livraisons attendues dès le 16 juillet 2022. «Il est en effet attendu des approvisionnements à Oyem (90.000L), Makokou (35.000L), Bitam (30.000L) et Ovan (5000L) dans un premier temps», a-t-il rassuré, non sans souhaiter que des solutions pérennes soient trouvées afin d’éviter ce genre de désagréments.

Il envisage ainsi des séances de travail approfondies et élargies aux marqueteurs dès le début de la semaine prochaine dans le but d’examiner toutes les pistes pouvant aboutir à des solutions idoines et durables.

Source: Gabon Review

Gabon: la BAD décaisse 94 millions pour l’équipement de 8 établissements professionnels

Dans le cadre du projet de Renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et l’amélioration de la protection sociale (RCEJPS) la Banque africaine de développement (BAD) a octroyé un prêt à l’Etat gabonais. Un prêt dont une partie, soit 94 millions de FCFA, devrait servir à l’équipement de 8 établissements de formation professionnelle et lycées techniques du pays. 

 

 

En effet, l’octroi de ce financement permettra le renforcement de l’offre de formation professionnelle dans les différents établissements que compte le pays. Ce montant servira pour le paiement au titre des marchés d’équipements et mobilier de certains Centres de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP), lycées techniques et une école de santé.

Selon l’appel d’offre rendu public récemment, les marchés sont divisés en trois lots notamment l’acquisition des machines, équipements et matériels des ateliers et laboratoires; l’acquisition du mobilier, matériels informatiques, équipements de bureautique et consommables divers ; et l’acquisition des équipements et matériels biomédicaux. Ces lots sont  évalués, respectivement, à 50, 30 et 14 millions de FCFA.

A noter que 8 établissements sont concernés par ces marchés le Lycée technique Jean Fidèle Otando de Port-Gentil, l’École nationale de commerce de Port-Gentil, le Lycée technique Fulbert Bongotha de Moanda, le Lycée technique Agathe Obendze de Franceville, le CFPP de Koula-Moutou, le Lycée technique Nyonda Makita de Mouila, l’École provinciale de formation et d’action sanitaire de Mouila, le CFPP Valentin Mihindou mi Nzamba de Tchibanga et le Lycée technique Alexandre Biangue de Tchibanga.

Source : Gabon Media Time

Zambie : 12 chefs d’Etat au Sommet de coordination de l’UA

La réunion est prévue le 17 juillet 2022 au Mulungushi International Conference Centre de Lusaka, dans la capitale zambienne.Plusieurs dirigeants africains ont confirmé leur participation à la 4e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA). Au total 12 chefs d’Etat sont attendus à Lusaka pour cette rencontre prévue le 17 juillet prochain, selon le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.

Parmi les participants, figurent les quatre chefs d’Etat et de gouvernement qui forment le Bureau de l’Assemblée de l’UA et les huit chefs d’Etat qui président les huit Communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’UA.

Le Bureau de l’UA est composé de représentants des cinq régions africaines : Afrique centrale, Afrique de l’Est, Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique australe.

Les huit CER sont l’Union du Maghreb arabe, le Marché commun d’Afrique orientale et australe, la Communauté des Etats sahélo-sahariens, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Autorité intergouvernementale pour le développement et la Communauté de développement d’Afrique australe.

Selon le chef de la diplomatie zambienne, sur les cinq régions formant le Bureau de l’UA, seule l’Afrique de l’Est ne sera pas représentée à la réunion en raison de la poursuite des consultations internes sur le leadership.

Le président zambien Hakainde Hichilema participera en tant qu’hôte de la réunion qui se tiendra au Mulungushi International Conference Centre à Lusaka.

La réunion de coordination a été conceptualisée en 2017 comme le principal forum permettant à l’UA et à ses CER d’aligner leurs travaux et de coordonner la mise en œuvre du programme d’intégration continentale. Elle a remplacé les précédents sommets de mi-année qui se tenaient généralement vers juin/juillet et impliquaient les dirigeants des 55 États membres de l’organisation continentale.

La réunion de cette année devrait recevoir des rapports des présidents des différentes Communautés économiques région ales (CER) sur l’état de l’intégration régionale et examiner les résultats des négociations en cours entre l’UA, les CER et les Etats membres sur les domaines d’intégration déjà convenus.

Elle devrait également discuter du lancement prévu de l’échange interrégional de connaissances (I-RECKE) sur l’alerte précoce et la prévention des conflits.

L’I-RECKE est une communauté institutionnelle de pratique pour l’apprentissage intracontinental et interrégional en vue de construire la paix. Il s’agit d’un mécanisme panafricain pour développer, capturer et documenter les connaissances et également partager les leçons apprises et les expériences sur la gouvernance et la prévention des conflits sur le continent.

Parmi les autres points à l’ordre du jour, figurent l’impact de la crise ukrainienne sur l’Afrique, à la lumière de la hausse vertigineuse des prix du gaz naturel, du blé et des engrais, ainsi que la réponse du continent à la Covid-19.

Gabon : vers la digitalisation des cours dans les établissements primaires

Attendu depuis plusieurs années et accéléré par la Covid-19 qui avait contraint le gouvernement à suspendre les cours en présentiel au plus fort de l’épidémie, le programme de digitalisation des enseignements au cycle primaire a officiellement été lancé cette semaine à Ntoum. Un lancement qui intervient deux mois après la tenue à Libreville d’un atelier visant l’élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs au projet.

 

 

Conduit par le gouvernement gabonais par l’entremise du ministère de l’Éducation nationale, en partenariat avec l’Unicef et l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon, le Programme de digitalisation des enseignements dans le primaire a officiellement été lancé le 11 juillet dernier à Ntoum (Estuaire). Après l’expérience vécue en 2020 en raison de la pandémie de la Covid-19 ayant contraint les autorités à suspendre un temps les cours en présentiel sur toute l’étendue du territoire national, ce programme était vivement attendu pour répondre à ce genre de situation.

Jugé conforme à la vision du président de la République et inscrit dans le pivot social du Plan d’accélération de la transformation (PAT), ce projet, selon Camélia Ntoutoume Leclercq, «participe au renforcement de la résilience éducative de notre système d’enseignement, pour offrir à nos enfants ce qu’il y a de meilleur aujourd’hui».

La ministre de l’Éducation nationale, lors de la cérémonie officielle, a d’ailleurs exprimé sa conviction quant au «saut qualitatif» que ce projet permettra au pays de réaliser. «Ce programme, en fonction de son évolution, va nous placer au même niveau que les autres nations qui nous ont précédés, grâce notamment au standard technologique qu’il porte», espère le membre du gouvernement.

Pour la matérialisation de ce projet, un comité technique sera mis en place. Celui-ci sera placé sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale. En mai dernier, un atelier de 3 jours visant l’élaboration des textes législatifs et réglementaires avait eu lieu à Libreville.

Source: Gabon Review

Gabon : les anciens agents de Gabon Poste réclament le paiement de leurs droits

Ils ont organisé un sit-in devant le Trésor public, mardi 12 juillet 2022, afin de revendiquer leur dû.

 

Exprimant leur ras-le-bol, les anciens agents de Gabon Poste revendiquent 16 ans d’indemnité non payé. Ces derniers expliquent que, c’est depuis 2006 qu’ils n’ont pas été indemnisés.

Selon le site Gabon Media Time, les anciens agents de Gabon poste dénoncent la clochardisation dont ils font l’objet depuis un peu plus de 16 ans par leur administration de tutelle. « Les situations sociales que connaissent les postiers sont exécrables. Nos collègues ne pouvant pas payé les ordonnances et les hospitalisations sont passés de vie à trépas. Nous comptabilisons aujourd’hui 60 morts que nous déplorons tous et nous ne savons plus à quel saint nous vouer » a déclaré Jacques Ikapi, le coordinateur du collectif des anciens agents de Gabon Poste. Non sans indiquer l’état de précarisation extrême dont ils sont victimes.

« Lésés » et « abusés », les anciens agents de Gabon Poste, ne semblent n’avoir aucune autre issue que celle du mouvement d’humeur. Ces derniers jonglent désormais entre difficultés financières et incapacités pour certains de régler les loyers. Autant de revendications qui, espérons-le, seront prises en compte afin de permettre à ces nombreux pères et mères de famille d’éviter d’être clochardisés et subvenir à leurs besoins.

Gabon : un faux infirmier arrêté pour avortement clandestin

Le nommé Valery B, a été arrêté par la police, après avoir pratiqué un avortement clandestin sur une femme à  Libreville.

 

 

Placé en détention préventive à Libreville, Valery B a été arrêté après avoir injecter un mauvais produit sur une dame lui faisant croire un avortement. Le site Gabon Review rapporte que : sur le  micro de nos confrères de la télévision Gabon 1ère, il assure qu’il est «infirmier» sorti de la faculté de médecine de l’Université des sciences de la santé (USS). Seulement, à l’épreuve des faits, Valery B. n’en est pas un, et rien ne permet jusqu’à présent de confirmer qu’il a achevé son parcours universitaire. Pourtant, ce compatriote âgé d’une quarantaine d’années a avoué qu’il pratique depuis quelque temps, y compris à Okala Carrière (Libreville), dans l’ancien cabinet de soin de son père.

Et s’il fait face à la justice actuellement, c’est qu’une de ses «patientes» est récemment passée de vie à trépas à la suite d’une injection censée lui permettre d’avorter. Il se défend : «Elle n’a pas été francheQuand elle est arrivée, elle m’a montré une échographie de deux semaines, mais apparemment, elle avait un retard de plus de 4 à 5 mois. Et pensant qu’il s’agissait d’un retard de deux semaines, je lui ai dit une injection de Methergin.»

Pour tenter de se décharger des accusations qui pèsent sur lui, le faux infirmier, qui est sous le coup d’un homicide involontaire, estime que la défunte a pris d’autres produits avant qu’il lui fasse l’injection. «Parce que, avec l’injection, quand il s’agit d’une grossesse de 2 semaines, on parvient à [faire avorter] normalement. C’est pour cela qu’elle a dû perdre le fœtus et trouver la mort», tente-t-il d’expliquer. Il devrait bientôt être fixé sur son sort.

Source: Gabon Review

Gabon-transparence électorale : la société civile dépose son mémorandum

Jeudi le 7 juillet 2022, une délégation de la société civile s’est rendue à la cour constitutionnelle afin de déposer leur mémorandum pour le compte des prochaines échéances électorales.

 

 

C’est dans le but d’aboutir à des élections transparentes que Georges Bruno Ngoussi a déposé son mémorandum qui vise à apporter des ajustements pouvant être intégrés dans le Code électoral en vue de son amélioration. Ce mémorandum comprend 11 points, fait ressortir les différentes  irrégularités que comporte le système électoral au Gabon.

Le mémorandum, propose plusieurs éléments parmi lesquels l’implication de la Société civile dans le processus électoral, depuis le Centre gabonais des élections (CGE) jusqu’au bureau de vote où qu’il se trouve, l’uniformisation du coût de la campagne électorale au même titre que la caution de candidature, l’indépendance des médias publics et biens d’autres éléments.

Rappelons que, plusieurs partis de l’opposition ont également il y a quelques mois déposé leur mémorandum qui comporte également le même objectif que le mémorandum déposé par la société civile jeudi. Notons que l’élection présidentielle aura lieu en 2023.

Gabon : à quand la reprise de l’établissement des CNI biométriques ?

Le ministre d’Etat à l’intérieur Lambert Noel Matha avait annoncé à travers la a télévision, sur le plateau « Face à vous », que l’établissement des cartes nationales biométriques, va reprendre dès le début du mois de juillet 2022, mais depuis lors aucune carte n’a encore été établit.

 

Le journal Gabon Media Time rappel qu’en, « Juillet 2021-Juillet 2022, un an déjà que le ministre d’État, ministre de l’Intérieur avait rassuré quant à la reprise dès le mois de mars 2022, de l’établissement de la carte nationale d’identité. Depuis, c’est le calme plat. Aucune gestation dans ce sens. Encore moins une communication de l’intéressé, voire du gouvernement pour justifier le fait que la parole donnée ne soit toujours pas réalisée dans les faits. Et ce, alors que la carte nationale d’identité (CNI) est un document d’une importance capitale, surtout à l’approche des échéances électorales de 2023.

Lors de son audition par les sénateurs membres de la Commission des finances et des comptes économiques de la nation, le mardi 14 décembre 2021, Lambert-Noël Matha donnait les garanties d’une reprise d’activités et sollicitait une enveloppe globale de 29,1 milliards de FCFA au titre de l’exercice budgétaire 2022. Ce montant servirait à « la restauration de l’autorité de l’État avec la réhabilitation des résidences et des bâtiments officiels et des équipements roulants, l’actualisation de la liste électorale avec ou sans élection ».

De bien belles paroles qui, en raison du délai annoncé, sont parvenues à faire mentir Lambert-Noël Matha à la face du monde. Qu’est-ce qui explique ce faux pas du membre du gouvernement sur une question qui revêt une importance capitale pour la nation ? Est-ce l’absence de Machine adaptée à la tâche sollicitée qui retarde l’exécution ? Autant de questions qui taraudent les esprits des Gabonaises et Gabonais qui veulent croire au miracle. Pour l’heure, il ne reste que 5 mois au ministère de l’Intérieur pour tenir promesse au risque d’être la risée de tous.

Source: GMT

Gabon : un commerçant retrouvé mort dans sa boutique à Owendo

Son corps a été retrouvé étalé au sol dans sa boutique,  par les habitants du quartier « ça m’étonne », situé dans la commune d’Owendo, hier dimanche 10 juillet.

 

C’est une triste nouvelle pour les habitants du quartier « Ça m’étonne », qui ont appris le décès de leur boutiquier hier dimanche 10 juillet 2022. De nationalité malienne, il était plus connu sur le nom d’Ousman.

Selon les faits rapportés par le site Gabon Actu, sa découverte a été faite par un agent de police venu prendre un pot avec ses amis dans une buvette situé non loin de la boutique. Surplace, c’est une odeur de morgue qui se fait ressentir c’est après quelques recherche sur les lieux qu’ils ont fini par trouver la provenance de cette odeur.

Curieux, le policier et les habitants de ce quartier ont réussi à de défoncer la porte où ils ont trouvé la dépouille posée sur le sol. C’est après la découverte que ces habitants se sont rendu compte de la fermeture de sa boutique depuis peu. Car ceux-ci se disaient que le boutiquier serait allé en vacance pour la fête du mouton qui a eu lieu samedi 09 juillet 2022.

Pour l’heure, les raisons de son décès ne sont pas encore déterminées. En attendant avoir amples informations, les sapeurs-pompiers alertés sont venus aussitôt pour  débarrasser le corps du défunt de la boutique.

Gabon : les populations  d’Oyem et de Mitzic dans le noir

Les habitants des villes d’Oyem et de Mitzic sont privés d’électricité depuis plusieurs jours, suite à une crise d’approvisionnement en hydrocarbure que traverse le Gabon.

 

Cela fait environ deux semaines que les habitants dans la province du Woleu-Ntem sont dans le noir. Les populations connaissent des coupures intempestives, qui leurs empêchent  de mener à bien  leurs différentes activités au quotidien.

En effet, les populations ont été informées depuis le 24 juin,  d’une coupure dans la ville mais ces derniers ne comprennent pas pourquoi ces coupures durent pendant plusieurs semaines. Cette situation qui n’est pas favorable pour eux car, ces derniers n’arrivent plus à conserver leur emplettes dans les réfrigérateurs et autres.

Face à cette situation, la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a expliqué à travers un communiqué du responsable de la direction régionale Nord,  que ces coupures d’électricités étaient dues à la crise d’approvisionnement en hydrocarbure que traverse la Gabon depuis quelques semaines déjà.

En attendant le retour à la normale, les populations sont contraintes d’utiliser des lampes solaires, des bougies et biens d’autres.

Gabon : lancement de la 2ème mission économique et commerciale de la Francophonie

La ville de Libreville accueille depuis mercredi 6 juillet 2022, la deuxième mission économique et commerciale de la Francophonie.

 

 

Au cours de cette mission, il sera question de  renforcer les réseaux entre 110 entreprises locales et 81 entités économiques en provenance d’Afrique, d’Amérique du Nord, d’Asie, de l’Europe, du Proche-Orient et de l’océan Indien, dans les filières suivantes: l’Agro-industries, énergies renouvelables biens et services numériques.

Cette deuxième mission est administrée par Geoffroi Montpetit, Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie, (OIF). A cet effet, il  a rappelé l’enjeu de cette deuxième mission sur l’écosystème entrepreneurial dans la sous-région. « L’enjeu principal c’est la francophonie économique. C’est développer cet espace pour nos 88 pays États et gouvernements membres. La francophonie c’est plus de 350 millions de locuteurs francophones à travers le monde […] Nous espérons qu’ils signeront des relations d’affaires et des ententes commerciales avec leurs partenaires gabonais », a souligné Geoffroi Montpetit, à travers le site Gabon Media Time.

Des stands d’exposition ont été mis en place par les organisateurs. Cette mission qui a débuté le 6 juillet va s’achever le 8 juillet 2022. Notons qu’une autre mission aura lieu du 11 au 13 juillet prochain à Kigali au Rwanda.

Gabon : un homme arrêté avec le crâne de son père à Mimongo

Le nommé Jean-Paul Ndjouba âgé de 45 a été découvert au cours d’une enquête menée lundi 4 juillet 2022,  par les éléments de la Brigade de Lambaréné, au niveau du village Mimongo, situé dans l’axe Lambaréné-Fougamou.

 

Le crâne de son père a été découvert dans son sac à dos. Le journal Gabonews rapporte que, le présumé détiendrait le crâne de son père depuis 1997, donc trois années après la mort de ce dernier qui, lui, serait décédé en 1994 à l’âge de 105 ans.

Après son interpellation, il a expliqué avoir déterré le crane de son père seul, afin de se protéger et protéger sa famille. Jean Ndjouba a affirmé que cela lui permet de : «de soigner les gens et me protéger».

Pour l’heure, le père de famille de 9 enfants a été arrêté par la brigade de gendarmerie centre de la ville de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué avec sur lui, le crâne humain. Il sera présenté dans les jours à venir, devant le procureur de la République près le Tribunal de Lambaréné.

Gabon-incident du site minier d’Okouma : Elvis Ossindji réconforte les victimes

Le ministre des mines Elvis Ossindji s’est rendu à l’hôpital Marcel Abeké, afin d’apporter son soutien et s’enquérir de l’état de santé des victimes après l’incident survenu le 27 juin 2022 au site minier d’Okouma.

 

 

C’est en compagnie de l’administrateur directeur général de la Comilog Leod Paul Batolo, que le ministre des mines a effectué un déplacement au chevet des 8 agents du site minier d’Okouma. En effet, il était question pour le ministre de s’assurer de l’état de santé et la bonne prise en charge des agents dans ce centre de santé par le corps médical.

 Pour rappel des faits, le 27 juin dernier, au site minier d’Okouma, des agents ont découvert un sac noir enfoui dans le sol qui contenait un produit blanchâtre pâteux qui après inhumation de ce produit par certains agents, cela a provoqué des irritations des voies  respiratoires, des picotements au niveau des yeux et, pour deux d’entre eux, des vomissements.

L’enquête pour en savoir plus à ce sujet est encore en cours par les autorités. L’ensemble du périmètre a été sécurisé et interdit à toute activité jusqu’à nouvel ordre. Rappelons que c’est sur instruction du chef de l’Etat que le ministre des Mines a tenu à réconforter les victimes.