Gabon : Ali Bongo Ondimba achève sa visite à Makokou

Le président de la république du Gabon a effectué depuis mercredi 20 avril 2022, une visite à Makokou dans la  province de l’Ogooué-Ivindo, dans le cadre de la journée de la manœuvre médico-militaire « Ogooué-Ivindo 2022 ».

 

Sa visite s’est achevée hier jeudi 21 avril 2022, avec l’inauguration de l’antenne provinciale de la direction générale de la Documentation et de l’Immigration (DGDI) et  du lancement des activités du Centre de pêche de Makokou.

Au  cours de l’inauguration,  le président de la république a, rappelé la  nécessité de matérialiser le projet d’établissement des nouvelles cartes nationales infalsifiables et répondant aux standards internationaux. En effet, la DGDI, va faciliter la tâche aux résidents de la ville de Makokou,  qui veulent établir des cartes et autres de ne plus se rendre à Libreville pour le faire.

Car, elle dispose des services déconcentrés et opérationnels permettant le traitement des demandes de cartes nationales d’identité, passeports, cartes de séjour et visas.

Pour finir, Ali Bongo a lancé les activités du Centre d’appui à la pêche artisanale. Cette activité qui selon lui, participe à la à la relance de l’économie,  dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) du Gabon. Notons que c’est sa première sortie à l’intérieure du pays depuis ses problèmes de santé en 2018.

 

Gabon : Ali Bongo distingué « HeforShe-Champion de l’égalité »

Le président de la république a été honoré ce mardi 19 avril 2022,  par le mouvement mondial HeforShe de l’Onu Femmes pour sa détermination et son implication personnelle dans la promotion de la Femme, au Gabon et son engagement dans la lutte contre les discriminations femmes-hommes.

La cérémonie s’est déroulée à la faveur d’une audience accordée au palais présidentiel à la directrice régionale (Afrique de l’Ouest et Centre) de l’agence onusienne, Oulimata Sarr, en présence du Premier ministre Christiane Raponda.

A travers un poste sur sa page Facebook, le président de la république a tenu à dédier cette récompense à toutes les femmes et précise que,  « Cette récompense, qui nous oblige davantage et que je dédie à toutes les femmes encore trop nombreuses à être victimes de violences, coïncide avec le lancement ce jour du mouvement de solidarité mondial HeforShe, dont l’objectif est de faire contribuer pleinement les hommes à l’égalité femme-homme qui est notre affaire à toute(s) ».

En effet, cette distinction honorifique, est réservée aux hommes d’Etat engagés pour la cause de la femme dans leur pays et dans le monde. Notons que,  HeForShe vise à faire participer les hommes et les garçons dans la lutte pour l’égalité des sexes et les droits des femmes, en les encourageant à prendre des mesures contre les inégalités liées au genre.

Gabon : le président Ali Bongo  envoi trois cadres à la retraite

La décision a été prise lors du conseil des ministres,  qui a eu lieu jeudi 14 avril 2022.

 

Ils sont au nombre de trois qui ont été appelés à faire valoir leur droits à la retraite. Il s’agit, d’Antoine Mathurin Ango, Nestor Boungou Nguia et de Mme Yvonne Marie Augusta Thevenet.

Ces derniers ont été en service à la présidence de la République.  Cette décision a été prise lors du Conseil des ministres qui, a réuni jeudi 15 avril dernier plusieurs membres du gouvernement. En présence du président de la République Ali Bongo Ondimba.

Notons qu’au cours de ce Conseil des ministres, de nombreux projets de loi et de décrets ont été adoptés lors de ce Conseil des ministres.

Maison d’arrêt des femmes : non la construction n’a pas été imposée par le Commonwealth

Depuis quelques jours,  des rumeurs sur la construction de la nouvelle maison d’arrêt des femmes,  circulent sur les réseaux sociaux, c’est fort de cela que, la première ministre a  donné quelques précisions à ce sujet lors de l’inauguration de cette prison.

Inaugurée mercredi 6 avril 2022 et construite au sein de la prison centrale de Libreville.  La nouvelle maison d’arrêt des femmes (MAF),  va participer aux meilleures conditions de détention dignes et sécurisées. Notamment,  pour les femmes qui sont particulièrement vulnérables en milieu carcéral, comme l’a indiqué la première ministre, Rose Christiane Raponda.

Sur son poste Facebook, contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, au sujet de sa construction  qui évoquent que le Commonwealth a imposé la construction de cette prison,   Rose Christiane Raponda, la première ministre a tenu de préciser que, « la nouvelle prison a été entièrement financée par l’Etat gabonais et symbolise conformément à l’engagement du président Ali Bongo Ondimba »

Elle a également précisé que c’est de  » la volonté du gouvernement d’offrir des meilleures conditions de détention dignes et sécurisées, notamment pour les femmes qui sont particulièrement vulnérables en milieu carcéral ».

Et de conclure, « sécurité et droit de l’homme ne s’opposent pas c’est de la mission de mon gouvernement de les rendre compatibles »

Notons que la construction de ce grand bâtiment à durée dix  (10) mois.  La première ministre  était accompagnée,  lors de cette inauguration par  la ministre de la  Justice, Erlyne Antonella Ndembet épse Damas.

Gabon-élections présidentielle 2023 : L’Ogooué-Lolo soutient Ali Bongo

Les militants du parti démocratique du Gabon (PDG),  de la province de L’Ogooué-Lolo se sont rassemblées samedi 2 avril 2022 pour appeler le président Ali Bongo à déposer sa candidature pour le compte des élections présidentielles de 2023. 

 

Ils sont venus nombreux des différents coins de la province de l’Ogooué-Lolo, notamment de la commune de Koula-Moutou, Fougamou, Lastourville, Pana et Iboundji, pour montrer leur fidélité et  apporter leur soutien au chef de l’Etat.

Ces militants se sont mobilisés autour des personnalités tels que, le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi et plusieurs autres élus dont le député du 1er arrondissement de Koula-Moutou, Blaise Louembé et des militants à Koula-Moutou, le doyen Martin Fidel Magnaga, ou encore Huguette Tsono, la secrétaire nationale chargée de l’animation politique dans la province.

Lors de leur  activité, ils ont demandé au président Ali Bongo Ondimba à se porter candidat à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle prévue en 2023. Notons que le parti démocratique du Gabon a célébré son 54ème anniversaire le 12 mars dernier et plusieurs militants dans les différentes villes du Gabon se mobilisent pour soutenir le président.

Dr Iloko appelle à une majorité présidentielle écrasante pour faire réélire Ali Bongo en 2023

Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, ancien conseiller et porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG), appelle  à une « majorité présidentielle arc-en-ciel » pour, réélire, sans contestation en 2023, Ali Bongo Ondimba candidat à sa propre succession.

 

« La nouvelle majorité présidentielle arc-en-ciel, que j’appelle de tous mes vœux, doit tirer les leçons des élections présidentielles de 2009 et 2016 pour offrir à notre camp politique les possibilités d’un succès éclatant et retentissant », a suggéré M. Iloko Boussengui.

Pour cet ancien porte-parole du PDG, cette majorité doit être constituée  des différents secteurs socio-professionnels qui composent le  corpus électoral gabonais, pour faire le « plein des voix, même dans les zones hostiles au PDG et/ou à la majorité républicaine et sociale pour l’émergence, afin d’assurer à Ali Bongo Ondimba une large victoire lors de ce scrutin majeur ».

Les élections de 2023 constituent un tournant décisif pour notre pays, chaque camp affûte ses armes afin d’être prêt le moment venu ; ce que nous observons depuis un certain temps sur le terrain politique révèle au grand jour la détermination de chaque camp à prendre le dessus sur l’autre.

Le cardinal Nzapalainga est arrivé à Libreville pour l’ordination de l’évêque de Makokou

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, l’Archevêque  métropolitain de Bangui,  est en séjour au Gabon où il participe ce samedi à l’ordination épiscopale de Monseigneur Sévérin Nziengui Mangandza nouvel évêque de Makokou au nord du pays.

 

Mercredi dernier le prélat centrafricain a été reçu en audience par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba avait qu’il a parlé de la paix en Afrique et dans le monde ainsi que du dialogue entre les religions grâce à l’œcuménisme très promu au pays Gabon.

Le cardinal Nzapalainga était accompagné au palis du bord de mer par l’Archevêque Métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-ba.

Religieux spiritain, le cardinal Nzapalainga a fait ses études au Grand Séminaire International Daniel Brottier de Libreville. Il a été consacré évêque en 2013 et créé Cardinal le 19 novembre 2016 par le Pape François.

 

 

Gabon : le chef de l’État Ali Bongo préside le conseil des ministres de ce vendredi

Le président de la République Ali Bongo Ondimba, va présider ce jeudi 4 mars 2022 par visioconférence, une réunion du conseil des ministres.

 

 

 

Selon le site d’information de la présidence de la République gabonaise, outre l’adoption des textes réglementaires, la réunion du conseil des ministres est généralement l’occasion de procéder à des nominations et au limogeage des hauts cadres de la République.

Notons que, les gabonais restent attachés à la lecture du communiqué final du conseil des ministres pour savoir quel parent ou proche a été élevé à des hautes fonctions ou au contraire lequel a été limogé.

A suivre

Baronne Patricia Scoltland a dépêché une délégation du Commonwealth à Libreville

Baronne Patricia Scoltland Secrétariat général du Commonwealth a dépêche au Gabon une 3ème mission d’évaluation conduite par Christine Awiti, Conseiller Economique et de la Politique économique des petits États.

 

 

 

La délégation de Commonwealth a rencontré lundi 28 février, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Leur  mission à Libreville rentre dans le cadre du suivi et d’évaluation des pays candidats à l’adhésion à ladite Institution. Elle veut s’imprégner de l’architecture économique, sociale et politique du Gabon.

On rappelle que c’est au cours d’une visite effectuée l’année dernière auprès de la Secrétaire Générale du Commonwealth, la Baronne Patricia Scoltland le 11 mai 2021, que le Président Gabonais Ali Bongo Ondimba avait exprimé la volonté du Gabon d’adhérer à cette organisation forte de 54 États. Libreville souhaite s’ouvrir à de nouveaux marchés et de nouveaux horizons.

Le Commonwealth est une organisation dont les valeurs prônées sont l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit.

Gabon : tous les nouveaux et anciens chefs militaires font allégeance à Ali Bongo chef suprême des armées

Les nouveaux chefs militaires promus à des fonctions stratégiques ainsi que leurs prédécesseurs se sont rendus lundi 14 février au palais présidentiel de Libreville pour faire « allégeance » au président de la République, chef de l’Etat.

 

 

Notons que, la rencontre  avec le président de la République, a eu lieu au palais de la Rénovation 14 février, jour de la célébration de la fête de l’amour et par ricochet de la fidélité, ou tous les nouveaux et anciens chefs militaires font  allégeance à Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a procédé  le 9 février dernier, à d’importantes nominations au sein des forces armées gabonaises.

La nomination la plus remarquable est celle du Général de Brigade, Jean Martin Ossima Ndong, Chef d’État-major général des Forces armées (CEMGFA) qui remplace le Général de Division, Yves Ditengou.

Pierre Amerein est promu, Chef d’Etat-major particulier du Président de la République. Le Médecin général d’armée, Jean Raymond N’zenzé conserve son poste de médecin personnel du Président de la République, cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du Service de santé militaire (DGSSM).

Signalons tout de même que, les différents responsables ont été promus au sein de l’Armée de terre, de la Marine, de la Gendarmerie, de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire ainsi que du corps des Sapeurs-pompiers.

 

Conflit territorial Gabon / Guinée Équatoriale sur l’île Mbanié : les avocats des deux pays sont attendus à la CPI

Le conflit sur la souveraineté des îles Mbanié, Cocotier et Konga qui oppose le Gabon à la Guinée Équatoriale depuis les années 70 sera examiné par la Cour internationale de justice (CIJ) à la Haye au pays bas début mars prochain.

 

 

 

A ce titre, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu ce mardi au palais présidentiel de Libreville les négociateurs gabonais chargés de défendre les intérêts du pays dans le conflit.

La délégation des négociateurs gabonais conduite par la puissante présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo est allée prendre les instructions du numéro un gabonais sur ce conflit sans solution depuis l’époque d’Omar Bongo (Gabon) et Macias Nguéma (Guinée Equatoriale).

La délégation gabonaise est composée des juristes, des historiens et des spécialistes des questions administratives sans oublier les diplomates.

« L’équipe conduite par Marie Madeleine Mborantsuo a reçu du Chef de l’Etat, garant de l’intégrité du territoire, les directives nécessaires afin d’étayer l’argumentaire de la République gabonaise dans le cadre dudit dossier », a résumé un communiqué de la présidence gabonaise.

Profondément divisés sur la question, les deux pays ont unanimement décidé de saisir la justice internationale.

Au début des années 2000, Jean Ping, actuellement chef de l’opposition gabonaise, était l’un des chefs de file des négociateurs gabonais dans ce dossier. Il assumait à l’époque les fonctions de ministres des Affaires étrangères.

Les îles querellées sont réputées riches en pétrole et en poisson.

Source: gabonactu.com

 

Gabon : le président Ali Bongo préside le conseil des ministres par visioconférence ce mardi

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, va  présider ce mardi 1 février, le conseil des ministres par visioconférence, a annoncé la presse présidentielle via un communiqué parvenu à notre rédaction.

 

 

 

I sied de noter que, la dernière réunion du genre a eu lieu toujours par visioconférence le 3 janvier dernier. Le gouvernement avait notamment adopté un décret qui alourdit les frais du test Covid-19 qui passe de la gratuité à 50 000 FCFA pour tout citoyen lambda désirant effectuer volontairement ce test dans le pays ou la vaccination est gratuite et fortement recommandée.

Pour les voyageurs le paiement de test Covid-19, est désormais fixé à  30 000 FCFA au lieu de 20 000 FCFA.

Lundi dernier, le chef du gouvernement Madame Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé un conseil de cabinet pour préparer les dossiers qui seront examinés au cours  la réunion de ce mardi.

 

Coopération : le président Alassane Dramane Ouatara attendu ce lundi à Libreville

Le chef de l’État  ivoirien Alassane Dramane Ouattara effectuera une visite de travail et d’amitié ce lundi 17 janvier 2021 à Libreville. A annoncé la presse présidentielle dans un bref communiqué atterrie à notre rédaction. 

 

 

Le président ivoirien  Alassane Dramane Ouatara aura un tête à tête avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba. Rappelons tout de même que,  le dernier séjour du président ivoirien en terre gabonaise remonte à mai 2019. Le président gabonais sortait d’une longue convalescence après un Accident vasculaire cérébral (AVC).

 

Il faut dire que la coopération entre Côte d’Ivoire  et le Gabon, est au beau fixe. Sur la scène diplomatique internationale, Abidjan  et la Libreville, tous deux anciennes colonies françaises partagent les mêmes points de vue.

 

Gabon : Pierre Claver Maganga indigné par l’attitude irresponsable de Rose Christiane Raponda

L’opposant Pierre Claver Maganga, président de la formation politique, Parti social-démocrate (PSD), déplore le comportement « irresponsable » de certains proches collaborateurs du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba  qui conteste les décisions irrévocables rendues récemment  par la Cour Constitutionnelle sur les mesures de lutte contre le Covid-19.

 

 

«J’ai honte de voir ces turbulences lâchement provoquées par certains, en mettant au défit les décisions de la Cour Constitutionnelle, et faisant apparaitre des frictions entre, d’un côté la Cour Constitutionnelle et de l’autre la Présidence de la République», a déploré l’opposant  Pierre Claver Maganga.

L’ancien vice-président de la République,  demande à au président  Ali Bongo Ondimba de   prendre son courage à deux mains pour qu’il redresse tous les tords et pour qu’il ne laisse plus quelques hurluberlus décider à sa place.

Très critique contre  le gouvernement, Pierre Claver Maganga, fait allusion au caractère obligatoire à la vaccination contre le Covid-19, institué par deux arrêtés (N¨0559 et N¨0685) annulés au mois de décembre 2021  par la Cour Constitutionnelle.

Signalons que, tous les articles de ces arrêtés annulés, ont été une fois de plus  introduits dans un projet de décret adopté en Conseil des Ministres du 03 janvier dernier.

Rappelons tout de même que, les restrictions contre le Covid-19 restent très décriées au Gabon.

 

Libreville : le Général des Mapanes devant les juges ce vendredi

Gaël Koumba Ayouné alias Général des Mapanes, sera présenté devant les juges ce vendredi 7 janvier à la Cour correctionnelle de Libreville.

 

 

Déclarait être un fidèle lieutenant d’Ali Bongo Ondimba,  Gaël Koumba Ayouné avait été arrêté en février 2019 puis jeté en prison. Il est accusé d’être l’un des instigateurs du Concert des casseroles, un mouvement au départ pacifique pour protester contre les drastiques mesures barrières contre le Covid-19 mais qui par la suite avait transformé Libreville et plusieurs villes du pays en champ de bataille entre les populations et la police.

Bilan officiel : deux morts par balles à Libreville au PK6 et au PK11 suite à un débordement des manifestants dans les rues. Une vague d’arrestations avait créé la peur et mis fin à ce mouvement qui consistait à taper fort sur les casseroles chaque soir dès 20 heures pendant 5 minutes pour manifester sa colère contre les mesures trop sévères imposées par le gouvernement pour endiguer la propagation du Covid-19.

Le général des Mapanes, avait monté un mouvement très organisé et structuré. Autour de lui, un état-major des jeunes qui se reconnaissaient être du ghetto. Tous réclamaient un mieux-être. Cependant, au fil des revendications, le général des Mapanes avait opéré un revirement spectaculaire pour devenir un des grands soutiens du président de la République Ali Bongo Ondimba.

Son arrestation et son incarcération étaient considérées par ses proches et les autres mouvements de jeunesse comme un abandon.

 

Présidentielle 2023 : Barro Chambrier estime avec conviction que 2023 ne sera pas comme 2016

L’opposant Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RMP), ne cache plus son ambition de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2023.

 

 

Au terme de son séjour de charme dans la province de la Ngounié (sud), Barro  Chambrier  a délivré un message d’espoir, tout en appelant ses sympathisants, à se mobiliser avec détermination pour administrer au candidat du pouvoir une cuisante défaite sans bavure dès le premier tour.

« Il n’est pas avantageux de penser à un deuxième tour, allons-y avec la perspective de leur mettre un coup-KO», a déclaré M. Barro Chambrier bouclant sa tournée à Fougamou, capitale départementale de Tsamba Magotsi.

La tournée politique interprovinciale du leader de RPM entamée à Sindara s’est poursuivie à Mouila et Lebamba avant Fougamou avec en toile de fond, le même message d’espoir et de la non résignation. L’opposant  estime avec conviction que 2023 ne sera pas comme 1993, 1998, 2005, 2009 et 2016, dates marquées par des élections volées, selon lui, par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 53 ans).

« Ne cédez pas au découragement, armez-vous d’un peu plus de force pour vaincre le signe indien. C’est vrai, en 2016 comme avant d’ailleurs, vous avez voté pour l’alternance, mais les résultats publiés ont été contraire au choix opéré, cette tentative pourrait être la bonne, Dieu nous envoie des signaux, ne renoncez donc pas », a-t-il conseillé.

Aussi, a-t-il souhaité, à l’instar de ses précédentes tournées initiées dans les provinces du Woleu Ntem, l’Ogooué Ivindo et l’Ogooué Lolo, l’unité de l’opposition pour capitaliser le maximum de chances afin de battre le candidat du pouvoir qui pourrait être probablement, Ali Bongo Ondimba, candidat naturel de la majorité présidentielle.

 

Gabon : Ali Bogo préside le conseil des ministres en présentiel ce vendredi à Libreville

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba va présider ce vendredi un conseil des ministres en présentiel, le tout premier de ce genre depuis juillet 2020, indiquent une source proche de la présidence gabonaise.

 

« Conseil des ministres prévu ce vendredi 17 décembre aura lieu en présentiel et seuls les ministres vaccinés et disposant d’un conseil des ministres pourront y participer », a écrit l’activiste Gabin Yalanzel, proche du palais présidentiel.

Et d’ajoute, « l’Exécutif gabonais, qui prônent la vaccination et le strict respect des mesures barrières, entend être exemplaire ». « c’est à n’en pas douter un événement. Un nouveau marqueur qui témoigne d’un retour progressif et irréversible à la vie normale, celle d’avant la pandémie, favorisé par la progression de la vaccination ».

Les gabonais se sont plusieurs fois interrogés pourquoi le conseil des ministres se tient toujours en visioconférence alors que le gouvernement se vante d’avoir tous ses membres vaccinés.

Gabon : le PDG d’Ali Bongo annonce l’organisation de son congrès extraordinaire le 12 décembre 2021 à Libreville

La formation politique d’Ali Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir depuis 53 ans, organise son  congrès extraordinaire le 21 décembre 2021 pour, réaménager les organes du parti et donner de la place aux nouveaux militants.

 

Il sied de noter que, le PDG d’Ali Bongo Ondimba, a en effet absorbé Démocratie nouvelle (DN, opposition), le groupe Massavala (opposition), le Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV, majorité), les Sociaux-démocrates gabonais (SDG, majorité) et plusieurs leaders politiques.

A en croire une source proche du  PDG, des élus notamment les députés, sénateurs et conseillers locaux,  issus de ces formation politiques qui viennent d’intégré le parti dit de masse, se verront attribués quelques galons pour continuer les activités politiques dans leurs circonscriptions respectives.

A deux ans des échéances électorales, (présidentielles, législatives et locales), la messe politique, s’annonce cruciale. Il faut déjà signaler que, l’équipe réaménagée du parti devra  se mettre à la tâche pour préparer sereinement  les élections à venir. Pour garantir, la victoire du président  Ali Bongo Ondimba, candidat naturel du PDG.

Il faut dire que, c’est une stratégie du PDG, pour  contrecarrer les grandes ambitions de l’opposition qui s’organise progressivement, avec l’élection le  13 novembre courant  de Paulette Missambo  à la tête de l’Union nationale (UN).

 

 

 

 

Boniface Assélé pourrait suspension sa fille Nicole Assélé aux fonctions de Délégué général du parti

Jean Boniface Assélé, Président fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), très remonté contre sa fille Dr Nicole Assélé, pourrait annoncer dans les prochains jours sa suspension aux fonctions de Délégué général du parti.

 

Le Président du Conseil politique de ce parti de la Majorité présidentielle, Jean Boniface Assélé, apprécierait mal  la nouvelle gestion du parti imprimée par sa fille depuis son arrivée à la tête dudit formation politique  en  septembre 2019.

La liberté de ton du Dr Nicole Assélé, ne cadre pas avec les codes de la formation politique, très pouvoir incarné par son neveu Ali Bongo Ondimba. Pour avoir dénoncer sur sa page Facebook,  les mesures prise par le gouvernement sur la pandémie de Covid-19. « Pourquoi exiger au citoyen lambda de débourser 20 à 50 mille Fcfa pour un test PCR, quand on sait que le vaccin est loin d’être une garantie absolue contre le Covid-19 », Nicole Assélé  Délégué général du  CLR, aurait  attiré une fois de plus les foudres de son père proche d’Ali Bongo.

Jean Boniface Assélé a, pour mettre fin à ce qu’il qualifie comme une mascarade, a convoqué, une réunion politique du Directoire du Parti ce samedi 20 novembre. A l’issue  de cette réunion une déclaration sera faite sur la position de sa fille à la direction du parti.

 

Gabon-Propos haineux : la communauté Fang interpelle le Chef de l’Etat Ali Bongo

Pour s’attaquer à la monté de stigmatisation éthique au Gabon, un groupe de 18 personnes politiques, représentant la Communauté  Fang ont dans une déclaration, interpelé le Chef de l’Etat, Ali Bongo sur la nécessité d’initier urgemment  des actions visant à décrypter l’atmosphère sociale morose, née  par les propos  antirépublicains.

 

 

« Au regard du mal vivre dans lequel notre pays semble engluer, la communauté Fang souhaiterait-elle vivement que le Président de la République, Chef de l’Etat, son excellence Ali Bongo Ondimba, veuille bien envisager de nouvelles hypothèses susceptibles d’empêcher la cristallisation des options identitaires, aux conséquences imprévisibles », a lancé M. Ella Nguema porte-parole de groupe de 18 personnalités de la communauté Fang.

Le politicien Max Anicet Koumba, président du Rassemblement des Gaulois, un parti de la Majorité présidentielle, a dans sa puante allocution  durant la session ordinaire du CND le 18 octobre dernier, déclarée en substance que « le Gabon est bloqué par l’imposture des Pahouin (ethnie fang et le tribalisme ».

Ces propos sont jugés « indignes et tribalistes » condamnés par le gouvernement avec véhémence le Gouvernement qui, par le biais du Ministère de l’Intérieur n’a pas tardé de suspendre de « toutes activités politiques le Rassemblement des Gaulois sur toute l’étendue du territoire national ».

La communauté Fang pense  qu’ il nous faut recourir aux fondamentaux de la République qui requièrent le dialogue entre fils et filles d’une même Nation, gage de paix, de stabilité et de progrès social, culturel, économique et politique, en un mot d’un développement intégral et durable ».

 

 

Lutte contre Covid-19 : Dr Nicole Assélé s’oppose à la commercialisation de test PCR au Gabon

« Pourquoi exiger au citoyen lambda (…), de débourser 20 ou 50.000 FCFA pour un test PCR, quand on sait que le vaccin est loin d’être une garantie absolue contre le covid-19 ? »  S’est interrogé Dr Nicole Assélé.

Dr Nicole  Assélé, délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR), membre de la majorité présidentielle, ne partage pas l’avis du gouvernement au sujet de commercialisation du vaccin PCR.

Ce cadre du CLR, dénonce une discrimination doublée d’une surenchère sur les récentes mesures prises par le gouvernement  Rose Raponda pour lutter contre le Coronavirus.

Ci-dessous l’intégralité de sa réaction sur les mesures prise par le gouvernement, en demandant aux gabonais de débourser 20 à 50 000 Fcfa pour le test PCR.

 

 

J’observe que les récentes décisions du gouvernement visant à freiner la poussée des contaminations au covid-19, pour salutaires qu’elles soient, revêtent tout de même des aspects clivants pour la société gabonaise.

A s’y méprendre, ces mesures créent en effet une sorte de fracture dangereuse entre les citoyens vaccinés et ceux non vaccinés, donnant l’impression que cette dernière catégorie serait constituée de personnes honnies et bannies de la République.

Il m’est particulièrement difficile de comprendre qu’à certains, parce que vaccinés, soient offertes quasiment toutes les libertés, et aux autres, parce que non-vaccinés, ne soit réservé qu’un traitement subtilement coercitif et stigmatisant, les vouant à demeurer cloîtrés.

Médecin de formation et porteuse du leadership du CLR, Parti politique éminemment membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, je précise ici que je ne suis évidemment pas contre la vaccination. Loin s’en faut.

Il s’agit simplement de m’interroger, par exemple en me demandant si le test PCR ne suffit pas pour montrer patte blanche lors des contrôles liés à cette pandémie.

Le gouvernement a l’obligation de protéger les populations. C’est un devoir impérieux et non négociable. Mais le droit de disposer de son corps n’est-il pas aussi absolu et inaliénable ?

M’inspirant de la devise du CLR, à savoir « Vie-Liberté-Bonheur », je me pose également la question suivante: pourquoi exiger au citoyen lambda, déjà économiquement asphyxié depuis deux ans, de débourser 20 ou 50.000 FCFA pour un test PCR, quand on sait que le vaccin est loin d’être une garantie absolue contre le covid-19?

Je reste donc dubitative sur l’efficacité et l’impact de ces mesures. D’autant plus qu’elles semblent même n’être calibrées que pour l’agglomération du Grand Libreville.

À Mbigou, Ekata, Akieni, Omboue…etc, où faire son test PCR pour avoir accès aux administrations publiques?

Toutefois et pour l’essentiel, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, dans sa dernière adresse à la nation, bien que n’ayant pas manqué de rappeler que la vaccination n’est pas obligatoire, nous a tous exhorté à franchir le pas.

Comme lui, je recommande vivement à tous les militants du CLR, ainsi qu’à tous nos compatriotes, de se faire vacciner ».

 

 

Coopération : Victoire Tomegah Dogbé salue les performances économiques du Gabon

Victoire Tomegah Dogbé, premier ministre togolais, a salué, les performances économiques du Gabon relevant de sa politique de diversification de l’économie en vigueur.

 

«Au cours de cette entrevue, le Premier ministre togolais a salué les performances économiques du Gabon, reposant notamment sur la diversification de l’économie et la création de la valeur ajoutée, d’emplois et de richesses. Appréciant le modèle économique gabonais, elle a relevé que le Togo s’en est inspiré, avec la mise en place d’une plateforme industrielle destinée à la transformation des matières premières et la création d’un écosystème attractif pour les investisseurs », indique le communiqué de la présidence dont une copie est atterrée à la rédaction du journaldugabon.com.

Le premier ministre togolais a, au cours de son échange avec le chef de l’Etat gabonais, transmis les salutations amicales et fraternelles du président Faure Gnassingbé à son homologue et frère Ali Bongo Ondimba, dont indique le communiqué de la présidence.

«la convergence de vues sur les grands sujets de l’heure sur le Continent africain et sur la scène internationale n’est plus à démontrer».

Pour rappel, le Premier ministre togolais Victoire Tomegah Dogbé,  effectue, depuis mercredi à Libreville, une visite de travail et d’amitié à l’invitation de son homologue gabonais Rose Raponda.

 

 

Tentative de coup d’état : « Je n’ai pas eu connaissance de cette tentative d’attaque » (Touadera)

Le président Faustin ArchangeTouadera dément avoir été victime d’une tentative de coup d’Etat au Gabon. « Je n’ai pas eu connaissance de cette tentative d’attaque », a démenti le chef de l’État centrafricain.

 

Le chef de l’Etat centrafricain Faustin Archange Touadera,  a ironisé dans une conférence de presse à Libreville avoir été victime d’une tentative de coup d’Etat en lien avec un jet privé gabonais qui devait le conduire dans la capitale gabonaise mardi.

« Si vous écoutez tout ce que certains médias disent… En tout cas, hier, tout simplement, il y a eu une panne technique comme ça arrive à tout moment », a-t-il tout de même indiqué affirmant implicitement que l’avion affrété par le Gabon pour son séjour à Libreville aurait bien connu des soucis.

« Il n’est pas question d’interpréter cela de cette manière. Et la preuve c’est que nous sommes là ce matin à Libreville pour répondre à l’invitation de mon frère », a-t-il conclu.

Faustin Archange Touadera est arrivé mercredi en milieu de matinée dans la capitale gabonaise. Le numéro 1 centrafricain, a eu un entretien avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba au palais de la Rénovation à Libreville.

 

Scandale de Pandora Papers : Jessye Ella sera face à la presse ce jeudi 7 octobre 2021 à Libreville

 Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence de la République, animera une conférence de presse, en milieu d’après -midi. Il pourrait s’exprimer pour la première fois sur ce scandale de Pandora Papers qui implique le président Ali Bongo.

 

Le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Jessye Ella Ekogha donnera une conférence de presse ce jeudi  7 octobre au palais présidentiel, a-t-il annoncé sur sa page Facebook.

Il sied de noter que, cette sortie interviendra trois jours après le scandale des Pandora Paper’s dans lequel le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est accusé de disposer de deux sociétés dans les paradis fiscaux.

A en croire les révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) fruit du travail de plus de 600 journalistes dans 117 pays, sur quelques 12 millions de documents.  Ali Bongo Ondimba serait le propriétaire de la société Cresthill Worldwide Limited immatriculée le 30 mars 2007 aux îles Vierges britanniques.

Le président gabonais Ali Bongo, serait aussi le PDG de Gazeebo Investment Limited créée en décembre 2007.  Pour le moment, le palais présidentiel n’a pas encore réagit à ces allégations.

Affaire à suivre.

 

Barro Chambrier fait sa rentrée politique dans un contexte marqué par le scandale des Pandora Papers

Le président national du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM),  Barro Chambrier, signe sa rentrée politique ce jeudi à Libreville en milieu de matinée par une  grande  conférence de presse.

 

 

Il sied de noter que, cette rentrée est  dans un contexte marqué par le scandale des Pandora Papers qui éclabousse le prtésiednt gabonais  Ali Bongo Ondimba.

A en croire entourage, du président Barro Chambrier, l’opposant souhaite faire le bilan de sa tournée politique dans les provinces du Haut Ogooué et de l’Ogooué Ivindo.

Il envisagerait également s’exprimer sur l’actualité politique et économique du pays avec notamment les décisions prises par le conseil des ministres durant les vacances des parlementaires.

Il s’agit par exemple de la révision des conditions d’intérim du président de la République en cas de vacances du pouvoir et des conditions d’éligibilité à la présidence de la République.

Sur le plan économique,  ancien haut fonctionnaire du FMI pourrait s’exprimer sur la dette gabonaise, pays devenu le plus riche du continent grâce à son PIB par habitant, selon un calcul de la Banque mondiale.

Le récent scandale des Pandora Papers ne laisserait certainement pas indifférent  le président Barro qui lorgne le fauteuil présidentiel.

Selon les révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) fruit du travail de plus de 600 journalistes dans 117 pays, sur quelques 12 millions de documents, Ali Bongo Ondimba serait le propriétaire de la société Cresthill Worldwide Limited immatriculée le 30 mars 2007 aux îles Vierges britanniques.

Il serait aussi patron de Gazeebo Investment Limited créée en décembre 2007. Il était à l’époque ministre de la Défense et ces deux sociétés seraient fermées.

 

 

 

76ème Session de l’Assemblée Générale de l’ONU: voici l’intégralité du discours du président Bongo

Le Président Gabonais Ali Bongo Ondimba  a prononcé  ce mardi 21 septembre par visioconférence,  à l’occasion de  la 76ème Session ordinaire de l’ Assemblée Générale de l’ONU à laquelle prennent part tous ses homologues du monde entier, un discours  qui a mis en évidence la paix, les changements climatiques et le développement durable.

 

Ci-dessous l’intégralité du discours du  chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba

Monsieur le Président, Majestés,

Mesdames   et    Messieurs   les    Chefs     d’Etat    et       de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Ministres et Chefs de délégation,

Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président,

Je voudrais, à l’entame de mon propos, vous adresser mes chaleureuses félicitations pour votre brillante élection à la présidence de cette 76ème Session Ordinaire de l’Assemblée Générale. Je me réjouis de l’espoir suscité par votre vision ainsi que de votre parfaite connaissance des enjeux internationaux.

Je voudrais également adresser mes félicitations à votre prédécesseur, M. Volkan BOZKIR, pour le travail remarquable accompli dans un contexte particulièrement difficile.

A vous, Monsieur le Secrétaire Général, je réitère mes vives félicitations pour votre réélection et mon plein soutien à votre action dynamique tout au long de votre premier mandat, ainsi que ma confiance en votre projection dans la

recherche de solutions durables aux multiples menaces et défis qui se posent à notre Organisation.

Monsieur le Président,

Le thème proposé pour le débat général de notre Session:

« Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies », m’offre l’occasion de partager avec vous notre réflexion sur les grandes problématiques de l’heure.

Comme vous le savez, la crise sanitaire sans précédent générée par la pandémie de la COVID-19, qui demeure prégnante, a complètement déstructuré nos sociétés, nos économies et notre vivre-ensemble.

La mise au point de plusieurs vaccins par une collaboration internationale et les campagnes de vaccination en cours dans de nombreux pays constituent une lueur d’espoir pour l’humanité. La vaccination est le seul moyen réellement efficace pour freiner la propagation du virus.

Monsieur le Président,

La conjugaison de toutes nos forces pour venir à bout de la pandémie à coronavirus est, à mon sens, une opportunité pour nous permettre de surmonter d’autres crises d’envergure qui se posent à l’humanité.

En effet, la COVID-19 a révélé les faiblesses et vulnérabilités de nos économies ainsi que de nos systèmes de santé, nous contraignant aujourd’hui à penser autrement nos modèles de développement afin de les rendre plus résilients.

Certains pays développés entendent déjà relocaliser tout ou partie de leur tissu productif stratégique afin de réduire leur dépendance extérieure.

L’Afrique devrait, également, s’inscrire dans ce changement de paradigme afin de rompre avec les crises qui entravent son développement.

Cela passe aussi par sa capacité à construire des infrastructures de base à même de garantir la sécurité des populations, une tolérance zéro vis-à-vis de la corruption et une gestion efficace des ressources publiques.

Il nous faudrait, par ailleurs, former un capital humain de qualité, investir massivement et en urgence dans les infrastructures de santé et enfin, rompre avec le cercle vicieux de la dépendance aux matières premières brutes.

Nos économies doivent donc s’industrialiser pour créer davantage de richesses en tirant pleinement profit dudit capital humain et de nos ressources naturelles.

A cet effet, une gestion rigoureuse et transparente de la dette et des ressources liées à l’exportation des matières premières est indispensable dans la phase de transition.

Nous devons enfin, plus que jamais, accélérer la transition numérique et mobiliser les ressources internes en renforçant l’inclusivité financière, notamment en faveur des femmes.

Au total, il nous faut, tirer les leçons de cette pandémie et reconstruire nos sociétés de façon plus durable, plus juste et plus inclusive.

J’appelle une fois de plus, les dirigeants du monde à plus de multilatéralisme afin de bâtir ensemble une économie mondiale tenant compte des aspirations des peuples qui souhaiteraient un partage plus équitable des vaccins et des progrès technologiques.

Dans cette phase charnière de jonction des dynamiques, il est fondamental de satisfaire à ces justes exigences de la conscience universelle, y compris une répartition équitable des rentes des technologies ; au risque de voir se sédimenter un ordre international source de fragilités humaines, de défiance entre les nations et d’insécurité globale.

Monsieur le Président,

Une autre problématique qui appelle notre solidarité et qui s’impose à nous aujourd’hui, comme une priorité, est la sécurité climatique de notre planète.

La 26ème Conférence des États Parties à la Convention- Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (Cop 26), qui se tiendra à Glasgow, en Ecosse, en novembre prochain, devrait donc être un moment d’action sans précédent.

Pour rappel, son objectif est de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre et de préserver la biodiversité, tout en favorisant les investissements dans les infrastructures vertes des pays en développement afin de stimuler et décarboner leurs économies.

En effet, les conséquences du dérèglement climatique, notamment la hausse du niveau de la mer, les tremblements de terre, les feux de forêts récurrents, mettent nos sociétés et nos communautés sous pression et doivent nous interpeller sur l’urgence à agir collectivement.

Ces phénomènes interagissent avec les problèmes socio- économiques et politiques dans nos pays, mettant en évidence des risques tels que l’instabilité politique et économique, l’insécurité alimentaire et la migration à grande échelle, entre autres.

Il faudrait désormais que les États et les communautés s’adaptent pour faire face aux défis du changement climatique.

Aussi, sans préjudice de l’atténuation, l’agenda politique international a besoin d’une augmentation significative des ressources consacrées à l’adaptation aux changements climatiques.

Je reste convaincu qu’aucun Gouvernement ne saurait à lui seul assumer l’adaptation aux changements climatiques. Une coopération internationale est donc, à mon sens, indispensable pour soutenir l’action locale, à la fois comme moyen de renforcer la sécurité internationale et d’atteindre les Objectifs de Développement Durable.

Monsieur le Président,

Le lien entre changement climatique et insécurité me parait ainsi évident.

Comme vous le savez, le Gabon a toujours eu un engagement en faveur de la paix et de la sécurité climatique. Cet engagement restera entier tout au long du mandat de mon pays en qualité de Membre non Permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour la période 2022-2023.

En me réjouissant de la confiance de la Communauté internationale, je voudrais ici réitérer ma ferme volonté d’œuvrer sans ménagement, dans la dynamique de faire taire les armes en tous lieux et d’inscrire résolument notre action dans la recherche permanente d’un consensus global, faisant prévaloir la sécurité, la dignité et la prospérité des peuples du monde.

Le Gabon saisira chaque opportunité pour appeler à l’avènement d’un ordre international plus juste, marqué par une réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU intégrant aussi bien, une représentation équitable en son sein, qu’une amélioration de ses méthodes de travail, en phase avec la position commune africaine exprimée par le Consensus d’EZULWINI et la Déclaration de Syrte.

Parallèlement à plus de solidarité internationale et à la réforme attendue du Conseil de Sécurité, la revitalisation des travaux de l’Assemblée Générale et de l’ECOSOC, doit également être menée en vue d’impulser une dynamique nouvelle au sein de notre Organisation.

Ces réformes sont indispensables tant elles sont à même d’impacter considérablement la réalisation de plusieurs objectifs de développement durable à l’horizon 2030, y compris la réponse aux aspirations légitimes des peuples africains contenues dans l’Agenda 2063.

Monsieur le Président,

L’espoir de reconstruire durablement nos modèles de gouvernance et de répondre aux besoins de la planète, exige le respect et la concrétisation des engagements souscrits.

Je pense notamment au transfert des technologies « propres

» et à l’amélioration de l’accès des peuples aux énergies renouvelables, afin d’accélérer leur passage à une industrie décarbonée, respectueuse de l’environnement.

La réalisation de ces engagements est cruciale pour soutenir les efforts des pays comme le Gabon, qui a substantiellement mobilisé ses ressources domestiques dans la mise en œuvre des projets d’adaptation aux changements climatiques et de préservation de la biodiversité.

Dans son investissement pour la sécurité climatique, le Gabon séquestre annuellement l’équivalent de 140 mille tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 mille.

Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 mille tonnes de carbone chaque année, l’action du Gabon est déterminante pour l’avenir de l’humanité tout entière.

L’inscription du Parc National de l’Ivindo au Patrimoine mondial de l’Humanité après le Parc de la Lopé, affirme la valeur universelle et exceptionnelle de nos aires protégées.

Je voudrais saisir cette occasion pour remercier tous nos partenaires, et nos pays amis, ainsi que tous ceux qui par leurs soutiens multiformes accompagnent nos efforts de conservation et de gestion durable de nos forêts.

Monsieur le Président,

Le Gabon, à l’instar de nombreux pays producteurs de pétrole, a subi de plein fouet, l’impact de la baisse drastique des cours des matières premières. Cette situation a conduit au ralentissement de notre activité économique.

Dans ce contexte, j’ai instruit le Gouvernement de mettre en place le Plan d’Accélération de la Transformation (P.A.T). Ce programme vise à relancer notre économie, en accélérant la transition vers l’après-pétrole, et en mettant l’accent sur les nouveaux moteurs de croissance dont le potentiel peut être accru. Il s’agit notamment des secteurs minier, forestier et agricole.

Par ailleurs, le Gabon renforce ses capacités énergétiques par la finalisation imminente de nouvelles centrales solaires ou hydroélectriques en vue de donner une nouvelle impulsion à son processus d’industrialisation.

Au-delà du développement des infrastructures, l’effet induit de la mise en œuvre de ce plan de relance, est d’assurer l’ajustement budgétaire et la promotion du secteur privé comme leviers de diversification et de transformation de l’économie nationale.

Dans le secteur de l’éducation, le Gouvernement continue de mobiliser d’importantes ressources afin d’optimiser le système éducatif et de le mettre en adéquation avec les exigences et les besoins réels du marché de l’emploi.

Monsieur le Président,

L’inclusion est une autre préoccupation majeure dans

l’orientation politique de mon pays.

C’est toute la portée du programme politique pour l’égalité des chances, que j’ai impulsé en faveur d’un développement plus équitable mettant notamment l’accent sur la revalorisation des femmes et des jeunes, tout en s’assurant que personne ne soit laissé de côté.

Pour ce qui est de la question de la parité, le Gabon est, en Afrique, l’un des pays où les femmes sont les plus présentes et représentées dans la vie publique. Premier Ministre, Président du Sénat, Président de la Cour Constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, entre autres.

Toutes ces fonctions, parmi les plus prestigieuses de la République, sont occupées, dans mon pays par des femmes, auxquelles je réitère toute ma confiance.

Ma ferme conviction est que, dans un monde globalisé et compétitif, la parité est une question de justice sociale, d’égalité, d’équité et d’efficacité.

En effet, un pays doit être en mesure d’identifier ses talents et ses intelligences, de les coopter et de les promouvoir, sans distinction de genre.

Monsieur le Président,

Le développement ne saurait être durable, sans la paix et la stabilité. Pourtant, la paix continue malheureusement d’être mise à rude épreuve dans plusieurs régions du monde.

Le prix de l’instabilité, sous l’effet du terrorisme ou des groupes armés, est particulièrement lourd pour de nombreux pays africains contraints de consacrer des ressources conséquentes à ces phénomènes entretenus, entre autres, par le commerce illicite des armes légères et de petit calibre et le trafic des espèces sauvages.

Une approche globale et solidaire me parait indispensable dans le combat que nous menons contre ces sources d’instabilité et de fragilité dans plusieurs régions d’Afrique. Nous devons prendre conscience que toute menace contre une nation constitue une menace contre tous.

Monsieur le Président,

Le Gabon demeure résolument engagé au sein des Nations Unies, comme il l’a toujours été, dans la promotion de la stabilité et de la paix sur le plan continental, en Afrique Centrale, singulièrement en République Centrafricaine.

La réforme du secteur de la sécurité devrait être soutenue en Centrafrique, afin de lui permettre de se doter de Forces de Défense et de Sécurité républicaines, disposant de moyens humains, matériels et logistiques appropriés.

L’objectif étant de permettre leur déploiement stratégique sur toute l’étendue du territoire afin de restaurer l’autorité de l’Etat, d’assurer la sécurité des personnes et des biens, de favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés.

Tout ceci conduira inéluctablement au désengagement progressif des forces étrangères opérant en RCA sur la base des Accords bilatéraux ou multilatéraux.

Il est par ailleurs fondamental de poursuivre l’opérationnalisation des institutions républicaines afin de contribuer significativement à la garantie de non-répétition de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, dans ce pays.

Il convient également de soutenir les efforts des autorités centrafricaines visant le renforcement de la cohésion sociale et le redressement économique du pays afin de conforter les acquis et garantir une sécurité durable.

A cet effet, nous invitons la Communauté internationale et les donateurs à maintenir un soutien financier adéquat en vue d’asseoir la stabilité et de redonner l’espoir au peuple centrafricain.

Monsieur le Président,

La construction d’un monde meilleur restera toujours à géométrie variable aussi longtemps que de nombreux peuples demeureront soumis à des sanctions iniques.

Aussi, voudrais-je réitérer un appel solennel pour la levée totale de l’embargo qui frappe le Gouvernement et le peuple cubains depuis plusieurs décennies.

Pour terminer, il me plait de réaffirmer l’attachement du Gabon au multilatéralisme et à une plus grande solidarité internationale qui demeurent, j’en suis convaincu, nos atouts les plus sûrs pour bâtir une Organisation plus résiliente, et à même de faire face efficacement aux défis et menaces qui se posent à l’humanité.

Je vous remercie.

En exile en France, l’opposant Bruno Ben Moubamba annonce son retour au Gabon

Bruno Ben Moubamba président de  la formation politique « l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) », qui serait en exile entre la France, dans une courte vidéo postée sur les réseaux sociaux, annonce son retour avant la fin de cette année.

 

« Un petit mot à l’attention de mes compatriotes, le peuple gabonais pour vous dire que je vais bien et j‘espère vous retrouvez très bientôt, vraiment avant la fin de l’année », a annoncé Bruni Ben Moubamba président national de l’Alliance pour le changement et la restauration, une formation politique de l’opposition.

A en croire Bruni Ben Moubamba, ce retour est imminent « quel que soit les manigances des uns et des autres qui sont nos frères et qui se trompent ». Comme en 2009 et 2016, l’homme politique pourrait se porter candidat à l’élection présidentielle prévue en 2023.

Ancien Vice-Premier Ministre d’Ali Bongo Ondimba, il avait été limogé de ses fonctions pour sa liberté de ton en août 2017.

Présidentielle 2023 : Haut Ogooué promet 100% au Parti démocratique gabonais

« Depuis que le Gabon existe la province de Haut Ogooué, a toujours voté pour le Parti démocratique gabonais ».  a dit l’honorable Jean Pierre Oyiba député national.

Jean Pierre Oyiba  élu national du 1er arrondissement de la commune de Franceville et Membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), a au cours une série des rencontres tenues dans son fief politique, déclaré que le Haut Ogooué, province dont est originaire le Président Ali Bongo Ondimba, restera un bastion  du parti au pouvoir.

« Depuis que le Gabon existe le Haut Ogooué a toujours voté pour le pouvoir », a fait savoir l’honorable Oyiba, indiquant au passage qu’il n’y a pas lieu de reprocher à la province du Haut Ogooué d’avoir pris cet engagement.

A en croire l’ancien Ministre des Travaux publics, il s’agit bien d’un engagement basé sur une ferme conviction qui ne saurait faire l’objet d’une quelconque ambigüité.

« Nous sommes déterminés, on soutien Ali Bongo Ondimba, c’est notre engagement et nous nous assumons, il n’y a pas besoin d’avoir honte de soutenir quelqu’un », a-t-il soutenu.

Pour rappel, la province du Haut Ogooué est considérée par l’opposition comme une « variable » qui fausse souvent les résultats des élections présidentielles.

Lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016, le candidat Président Ali Bongo avait obtenu un score de 99,93%. Un score vivement contesté par l’opposant  Jean Pin qui a crié à la fraude électorale.

En cas de vacance du pouvoir au Gabo, l’intérim sera dorénavant assuré par le speaker de l’Assemblé nationale

D’après le Conseil des Ministres tenu en visioconférence le 13 septembre dernier, le président de la chambre basse du parlement gabonais,  est le vrai président intérimaire en cas de vacances du promouvoir au pays.

 

Présidé par le président de la République Ali Bongo Ondimba, le Conseil des Ministres du 13 septembre,  a adopté le projet d’ordonnance portant loi organique fixant les modalités d’exercice par un triumvirat, lesquelles placent  le président de l’Assemblée nationale, comme le vrai président intérimaire en cas de vacances du promouvoir au sommet de l’Etat.

« Le projet traite des compétences dévolues au Collège, de son fonctionnement dont le Président de l’Assemblée Nationale préside les réunions, du mode de prise de décision en retenant le consensus comme principe et, à défaut, le recours à la majorité des deux tiers des membres de l’instance », a précisé  ledit projet d’ordonnance.

Selon les dispositions des articles 13et 13a de la Constitution révisée en fin 2020, l’intérim du Président la République sera assurée par un triumvirat (Président du Sénat, Président de l’Assemblée nationale et le Ministère de la Défense), en cas de vacance du pouvoir.

Pour rappel, avant la réforme, la Constitution consacrait les prérogatives de l’intérim au président du sénat en cas de vacance de Pouvoir.

 

Présidentielle 2023 : Ali Bongo appelle ses alliés à se mettre en ordre de bataille

Eric Dodo Bounguendza, secrétaire général  de la formation politique du président Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG), a réuni lundi les leaders des partis politiques de la majorité présidentielle pour les inviter à se mettre en ordre de bataille dans la perspective des  échéances électorale prévu en 2023.

 

« Le Secrétaire Général a insisté sur la mise en œuvre, stricto sensu, en attendant d’autres instructions complémentaires du Président de la Majorité, SEM Ali BONGO ONDIMBA, des actions que doit mener chaque Parti politique de la Majorité pour rendre efficiente la stratégie globale des échéances à venir », indique un communiqué publié au terme de cette réunion dont une copie est parvenu au journal du Gabon.com.

Le secrétaire général du PDG, a aussi invité ses alliés de la majorité à cultiver la cohésion et l’esprit de famille.

Il sied de signaler ici que,  la Formation politique d’Ali Bongo, le PDG, est accusé par ses alliés de la majorité présidentielle d’arrogance et d’hégémonie notamment durant les élections locales et législatives.

Le PDG aussi accusé du Glouton, le parti positionne ses candidats dans toutes les circonscriptions laissant peu de chance à ses propres alliés.

Pour rappel, le prochain scrutin présidentiel au Gabon est prévu en août 2023. Mais le candidat du PDG n’est pas encore connu.

Certaines indiscrétions parlent de Noureddin Bongo Valentin  fils ainé du président de la République Ali Bongo Ondimba.