Libreville : Ali Bongo a présidé ce vendredi un conseil supérieur de la magistrature

Le président de la République Ali Bongo Ondimba, a présidé ce vendredi un conseil supérieur de la magistrature qui se soldera par le limogeage de certains magistrats de leurs fonctions au profit d’autres.

 

« Je tiens à féliciter les membres sortants de cette institution qui, en dépit des difficultés nombreuses, exacerbées par la pandémie de Covid-19 et la crise économique, ont travaillé au bon fonctionnement de la Justice », a posté le président Ali Bongo sur compte Facebook. Des félicitations qui annoncent qu’il y aura beaucoup qui ne seront pas reconduits dans leurs fonctions actuelles.

Depuis quelques semaines, des accusations de corruption et de pratiques occultes au sein de la magistrature gabonaise sont dénoncées par des administrations publiques, à l’exemple de la Direction générale de la documentation et l’immigration (DGDI, ex CEDOC).

Ce puissant service de renseignement a affirmé récemment avoir démantelé un vaste réseau de corruption et de pratiques fétichistes alimenté par des hauts magistrats et des très hauts gradés des forces armées gabonaises.

Me Jean Paul Moumbembé, avocat de la DGDI, a même suggéré au président Bongo Ondimba, en sa qualité de président du conseil supérieur de la magistrature, de nettoyer ce secteur vital pour la vie publique et la démocratie.

 

Gabon : « Perenco produira 10 000 tonnes de gaz domestique par an à partir de 2023»(Broche)

 Adrien Broche, nouveau Directeur général de Perenco Gabon, a annoncé au cours d’un entretien avec le Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa que, son entreprise va produire à partir de 2023, 10 000 tonnes de gaz domestique par an.

 

« L’usine de Batanga devra produire 10 000 tonnes de gaz domestique par an, à l’horizon 2023 », a indiqué M. Broche directeur général de ladite société pétrolière.

Il sied de signaler que, le développement de la filière gazière de  Perenco, se fera  à Batanga, bourgade pétrolifère du département d’Etimboué dans la province l’Ogooué Maritime. Il s’agira du Gaz de pétrole liquéfié.

« Les études techniques sont terminées et les équipements vont être commandés d’ici la fin de l’année, avec les travaux qui auront lieu l’année prochaine », a-t-il précisé.

Rappelons que le pays d’Ali Bongo Ondimba, produirait près de 50 000 tonnes de gaz domestique par an, mais la demande reste forte.

 

61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon: voici l’intégralité du discours du chef de l’Etat

Voici l’intégralité du discours à la nation du président de la République , son Excellence Ali Bongo Ondimba chef de l’Etat, à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

La sagesse populaire célèbre, à travers ses adages, l’union comme gage de réussite. L’union fait la force, dit-on.

L’histoire de l’humanité nous enseigne que les plus belles réalisations, les plus grands exploits, qu’ils soient individuels ou collectifs, sont le fruit d’une étroite collaboration entre des personnes qui ont une même vision, un même objectif.

Dans notre pays le Gabon, lorsque l’État et la Nation sont unis, nous obtenons le succès.

En effet, quelques figures gabonaises, connues ou inconnues du grand public, ont vu leurs talents et compétences se développer grâce au soutien et à l’accompagnement de l’État.

C’est le cas d’Anthony, premier vice-champion olympique de notre Histoire. Il y a trois semaines environ, il portait haut les couleurs du Gabon lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo.

Ou de Cynthia, éco-garde, l’un des 600 que compte notre pays. Elle a pu concrétiser sa vocation grâce à ce corps d’excellence, créé par l’État gabonais et qui, aujourd’hui, est pris comme modèle partout en Afrique. Ainsi, chaque jour, Cynthia a l’opportunité de

vivre sa passion en veillant sur la préservation du formidable capital forestier que nous a légué la Nature.

Ou encore de Diane, anciennement sans emploi, qui a bénéficié du programme PRODECE, conduit par l’Office National de l’Emploi et qui, occupe désormais un poste d’ouvrière qualifiée dans une entreprise spécialisée dans le bois. Implantée dans la Zone économique spéciale de Nkok, classée numéro un dans le secteur du bois en 2020, l’implantation au Gabon de cette entreprise est le fruit et l’accompagnement des efforts de l’État pour diversifier notre tissu économique et renforcer l’attractivité de notre pays.

Nous pouvons également citer Nathan-Blaise, ce jeune gabonais qui a obtenu son baccalauréat à 14 ans. Aujourd’hui, il poursuit des études en cybercriminalité dans l’une des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis grâce à une bourse octroyée par l’Etat.

Cynthia, Anthony, Diane, Nathan-Blaise. Quatre exemples, quatre modèles parmi des centaines et des centaines de milliers – parfois célèbres, le plus souvent anonymes – qui montrent que le Gabon réussit quand l’Etat et la Nation sont unis.

Aussi, devons-nous nous affranchir de cette perception erronée, malheureusement tenace, qui prône la séparation.

Il n’y a pas d’un côté l’État, constitué de quelques personnes, d’une élite ; et de l’autre, la Nation, constituée du plus grand nombre.

Non. L’État, comme la Nation, c’est Vous ! C’est Nous !

Ce que fait l’État, c’est pour la Nation. C’est pour Vous, c’est pour Nous.

État et Nation fonctionnent main dans la main. Solidaires et unis. Avec un même objectif : la réussite de notre Pays.

Mes très chers compatriotes, L’union fait la force.

Il y a quelque temps un haut diplomate de l’ONU a déclaré : « Le Gabon est un petit pays par la population. Mais c’est un pays qui boxe au- dessus de sa catégorie ».

C’est un fait. Nous ne sommes « que » deux millions d’habitants. Un petit pays en somme par la taille de notre population. Mais par nos réalisations par nos ambitions, nous sommes un grand pays.

« Nous boxons au-dessus de notre catégorie ».

Il est ainsi concernant l’environnement. Le Gabon, notre Gabon, est, à l’échelle planétaire, l’un des pays les plus engagés et les plus efficaces dans la lutte contre le réchauffement climatique, qui est le « combat du siècle ».

Il est également l’un des rares déclaré « carbone négatif ».

Il séquestre annuellement 140 mille tonnes alors qu’il n’en émet que 35 mille tonnes. Avec une différence de plus de 100 mille tonnes chaque année, l’action du Gabon est déterminante pour l’avenir de l’humanité toute entière.

Ce rôle primordial vient d’être reconnu au niveau international. Pour la première fois, un pays occidental, en l’occurrence la Norvège, décide d’octroyer un fonds à un pays africain pour son rôle dans la protection des forêts. Et ce pays, c’est le Gabon !

De la même manière, il y a deux semaines environ, l’UNESCO a inscrit le Parc national de l’Ivindo au Patrimoine mondial de l’Humanité. Il est, après celui de la Lopé, le deuxième Parc national de notre pays à être ainsi consacré.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Pour ce qui est de la parité, le Gabon notre Gabon est, en Afrique, l’un des pays où les femmes sont les plus présentes dans la vie publique.

Premier ministre, Président du Sénat, Président de la Cour constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, Directeur général de fonds d’investissement, etc. Tous ces postes, parmi les plus prestigieux de la République, sont occupés, chez nous, par des femmes.

C’est une chance, mais également une force pour notre pays. La parité est une question de Justice sociale, d’égalité, d’équité.

C’est aussi une question d’efficacité. Un Pays, pour être compétitif et aller de l’avant, doit identifier ses meilleurs talents et les coopter, sans distinction de genre.

En tout cela, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Un autre domaine qui mérite d’être évoqué ici est celui de la recherche. Le Gabon, notre Gabon, n’a pas démérité en matière de recherche scientifique. Il abrite l’un des rares laboratoires de type P4 en Afrique, mondialement reconnu : le Centre international de recherche médicale de Franceville.

Cette institution, qui fait l’admiration de la communauté scientifique mondiale, est la surface émergée de l’iceberg. Notre pays compte en effet une pléthore de scientifiques d’excellent niveau. Et c’est sur notre territoire que sont menés de nombreux travaux de recherche sur plusieurs maladies virales. Des travaux dont dépend en partie l’avenir de notre Humanité.

Oui, le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Au niveau diplomatique, Le Gabon, notre Gabon, est également un acteur majeur sur la scène internationale. En témoigne la série de succès diplomatiques remportés récemment : présence du Gabon au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, élection comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ou encore chef de file des négociateurs africains en vue de la COP 26 qui aura lieu en novembre prochain.

Encore récemment, fin juillet, le FMI a renouvelé sa confiance au Gabon en lui accordant un prêt qui permettra de bâtir l’avenir dans la sérénité.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises, Gabonais, pouvons en être fiers.

Sur le plan sanitaire, le Gabon, notre Gabon, est un champion continental en matière de riposte face à la Covid-19. Il est l’un des pays africains où le taux de guérison face au virus est des plus élevés et le taux de létalité, c’est-à-dire de mortalité due au virus, des plus faibles.

Grace à l’efficacité de notre système de santé, à la stratégie adoptée, au sens de l’anticipation et à votre implication dans le respect des mesures prônées, nous avons vaincu les deux premières vagues épidémiques.

Par ailleurs, toujours sur le plan continental, le Gabon est l’un des pays où la protection sociale est la mieux assurée. Le malade est ainsi pris en charge par la solidarité nationale, grâce à une institution publique, la CNAMGS, qui place l’humain au cœur de ses actions, d’autant plus en période difficile.

Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises et Gabonais, pouvons et devons en être fiers.

Gabonaises, Gabonais,

Ce ne sont là que quelques exemples qui prouvent, à suffisance, que notre Pays est un grand Pays. Le Gabon est respecté dans le

monde. Et il est, à bien des égards, envié ailleurs en Afrique. C’est pourquoi nous pouvons et devons être fiers. Fiers d’être Gabonais.

Cela ne signifie pas pour autant que, chez nous, tout va pour le mieux. Cela signifie que chaque année, nous avançons, nous progressons. Que nous sommes sur la bonne voie. Que nos succès sont plus importants que nos échecs.

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’emploi.

Grâce à l’accélération de la diversification de notre économie, grâce à la politique de transformation sur place de nos matières premières – prélude à notre industrialisation –, grâce au développement de nouvelles filières, respectueuses de l’environnement, nous sommes en train de créer les emplois dont notre pays a besoin. Le Gabon doit devenir le pays du plein emploi !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’éducation.

Grâce à la réforme de la formation technique et professionnelle, l’écart, hier abyssal, entre l’offre d’éducation et les besoins réels sur le marché du travail, sera progressivement comblé. Nous avons radicalement changé de paradigme.

Il ne s’agit plus de former pour former ou de délivrer un diplôme, mais de former pour acquérir une compétence et trouver un travail, condition sine qua non d’une vie digne et épanouie. Le Gabon doit devenir un pays leader en matière de formation !

Ces succès que nous avons obtenus en matière d’environnement, de parité, de recherche scientifique, de diplomatie ou de santé, nous les obtiendrons en matière d’infrastructures.

Sous l’effet du Plan d’Accélération de la Transformation, le P.A.T, le Gabon se transforme. Les routes sont réhabilitées, la Transgabonaise, longtemps qualifiée de « serpent de mer », sort de terre. Et de nouvelles centrales solaires ou hydroélectriques vont bientôt voir le jour, reléguant au rang de souvenirs les délestages qui perturbent notre quotidien.

Le Gabon doit devenir l’un des pays d’Afrique les mieux équipés en termes d’infrastructures !

Mes chers compatriotes,

Je le dis et le redis, nous pouvons être fiers de notre Pays. Fiers de ce qu’il est. Fiers de ce qu’il accomplit. Fiers de sa trajectoire qui nous promet des jours radieux.

Être fiers de son Pays, c’est l’aimer. Aimer son pays, c’est être patriote. Être patriote, c’est communier dans la fraternité avec ses concitoyens. Les respecter, prendre soin d’eux, c’est aussi faire preuve de civisme.

Le civisme est une valeur fondamentale. Elle est la condition du vivre-ensemble, le ciment d’un seul et même peuple.

Le civisme, c’est également le respect que chacun doit témoigner à l’égard de l’action de l’Etat, des pouvoirs publics.

Or, et je le déplore, trop souvent, l’incivisme de quelques-uns sape les efforts consentis par le plus grand nombre.

Lorsque le bassin versant de Batavéa est nettoyé par les services de l’Etat et que le lendemain, des concitoyens y jettent de nouveau des ordures, engendrant des inondations dans certains quartiers, c’est de l’incivisme.

Lorsque les services de l’Etat rénovent des amphithéâtres à l’Université Omar Bongo Ondimba et que quelques semaines plus tard, ces mêmes amphithéâtres sont vandalisés par des individus irresponsables, empêchant ainsi la tenue des cours et examens, c’est de l’incivisme.

Lorsque des constructions anarchiques viennent empiéter sur le domaine public, entravant la bonne circulation des piétons en les mettant ainsi en danger, c’est de l’incivisme.

Nous devons être conscients que notre Pays ne peut réussir que si la Nation, dans son entièreté, est aux côtés de l’Etat. Qu’elle le soutient. Qu’elle ne sape pas ses efforts. La division conduit à l’échec. Et personne, aucun d’entre nous, n’y trouve son intérêt. A l’inverse, l’union fait la force !

Heureusement, ces contre-exemples, que je viens d’évoquer, ne sont pas représentatifs de l’état d’esprit de la majorité des Gabonaises et des Gabonais.

Année après année, les journées citoyennes, dont l’objectif est d’améliorer, de manière communautaire et participative, nos espaces de vies, réunissent toujours plus de personnes, preuve que le civisme est une valeur d’avenir au Gabon.

Gabonaises, Gabonais,

A l’heure où l’épidémie de la Covid-19, que nous avons courageusement et efficacement combattue jusqu’à présent, menace de repartir en raison de l’apparition de nouveaux variants, plus contagieux, faire preuve de civisme, c’est aussi se faire vacciner. La vaccination étant le seul moyen réellement efficace de freiner la propagation du virus.

Aujourd’hui, nous disposons de plusieurs centaines de milliers de vaccins prêts à être administrés. Or, à ce jour, seuls 71 000 d’entre vous se sont fait vacciner. C’est encourageant mais encore nettement insuffisant.

Il nous faut atteindre le chiffre de 60% de la population vaccinée afin d’envisager une levée totale des mesures de précaution liées à la Covid-19.

C’est pourquoi il est de votre devoir, je dirais national, de vous faire vacciner. Outre le fait de vous protéger et de protéger les autres, vous contribuez à préserver l’économie de notre pays.

Une économie qui supporterait difficilement de nouvelles mesures contraignantes, tel le confinement, que nous devons à tout prix éviter.

Par conséquent, mobilisez-vous ! Vaccinez-vous ! Aujourd’hui, ça n’est pas seulement un geste médical. C’est aussi un acte civique et patriotique.

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

Ce 17 août 2021 marque le 61ème anniversaire de l’Indépendance de notre cher pays.

Ce grand jour est l’occasion de nous souvenir de celles et ceux qui nous ont précédés et qui nous ont légués des fondations solides. Je parle en particulier de nos Pères fondateurs à qui nous devons tant.

Mais ne l’oublions pas. L’indépendance d’un Pays n’est pas une chose acquise une fois pour toute.

C’est un combat de tous les jours. Ce combat, il nous appartient à nous, générations actuelles et futures, de le mener. De le gagner.

Nous ne le gagnerons durablement que si nous restons unis, solidaires, Etat et Nation, loin du poison de la division et de la partition que certains irresponsables tentent d’instiller.

L’Union est la condition, non seulement de la réussite de notre Pays, mais aussi de sa survie.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’Union est, aux côtés du Travail et de la Justice, le premier des trois termes qui constituent la devise de notre Pays.

Car c’est l’union qui fait la force. Et notre force réside dans le collectif !

Mes très chers compatriotes,

En ce 17 août 2021, je vous souhaite, à tous et à toutes, une joyeuse fête de l’Indépendance.

Que Dieu vous protège et veille sur notre Pays. Que Dieu vous bénisse.

Et que Dieu bénisse le Gabon. Je vous remercie.

Diplomatie : Alexis Lamek nouvel ambassadeur de France au Gabon

Le président France Emmanuel Macron  a accrédité Alexis Lamek en qualité de nouvel ambassadeur de France au Gabon avec résidence à Libreville.

 

C’est  le communiqué final du conseil des ministres tenus mercredi 11 août, sous la présidence du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, qu’à consulté le journaldugabon.com, qui a livré cette information.

Il sied de noter que, le gouvernement gabonais a marqué son accord à la demande d’agrément du nouvel diplomate français, peut-on lire dans le communiqué final dudit conseil.

Le diplomate France  Alexis Lamek succède Philippe Autié qui a fait ses adieux le 14 juillet dernier.

Signalons qu’un journal proche du pouvoir,  a qualifié Philippe Autié de pire diplomate français en poste au Gabon. C’est relatif à sa proximité à l’opposition, qui lui aurait valu ce qualificatif.

Agé de 55 ans, le nouvel ambassadeur de la France au Gabon Alexis Lamek, a une large connaissance  de l’Afrique.

 

Journée nationale du Drapeau : « placer le Drapeau Gabonais au-dessus de tout » (Dr Nicole Assélé)

Dr Nicole Assélé, délégué général du Centre des libéraux (CLR), a, à l’occasion de la Journée nationale du Drapeau célébrée lundi 09 août sur toute l’étendue du territoire, souhaité que le Drapeau gabonais « symbole d’unification » soit placé au-dessus de tout, nonobstant les clivages.

« Cet étendard Vert-Jaune-Bleu, qui flotte au-dessus de nos têtes, doit donc nous inspirer respect, fierté et dévotion pour que la priorité soit toujours donnée au Gabon, même dans les circonstances particulièrement éprouvantes », a estimé Dr Assélé.

Symboles de la souveraineté du pays, ces couleurs doivent interpeler, soutient-t-elle, la conscience collective pour permettre aux gabonais de continuer à vivre dans l’harmonie.

« Je voudrais en cette journée spéciale appeler une fois de plus à la communion d’esprit, dans un élan de patriotisme nécessaire à la consolidation de notre vivre-ensemble », a-t-elle lancé.

Pour rappel, la Journée nationale du Drapeau a été instituée en 2009 par le Président Ali Bongo Ondimba pour renforcer l’esprit patriotique et approfondir  le sentiment d’appartenance à un même pays, une même nation et une même communauté.

 

L’opposant Armand Makouaka a rallié avec quelques-uns de ses partisans le PDG d’Ali Bongo

Comme René Ndemozo’Obiang, Frederic Massavala Maboumba,  un autre opposant Armand Makouaka  vient de rejoindre la formation politique, le Parti Démocratique Gabonaise (PDG), du président Ali Bongo Ondimba.

L’opposant Armand Makouaka, militant actif du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), de Séraphin Ndaot Rembogo, a rallié avec quelques un de ses partisans le Parti démocratique gabonais (PDG).
L’officialisation de son adhésion dans le parti dit de « masse » a eu lieu le weekend écoulé à Mouila, capitale provinciale de la Ngounié. Le Secrétaire national, chargé de l’animation politique du parti dans ladite province, Emmanuel Biye qu’accompagnait l’autre camarade Biendi Maganga Moussavou a supervisé cette adhésion.
Il sied de rappeler que, le Dr Armand Makouaka était longtemps militant du Parti social-démocratie (PSD, opposition modérée) de Pierre Claver Maganga Moussavou. Sous la bannière du PDS, il a été candidat malheureux aux élections législatives combinées des locales d’octobre 2018.

Ali Bongo qui veut maximiser ses chances aux prochaines élections présidentielles et législatives de 2023, a initié une vaste opération de recrutement des militants de l’opposition.

Gabon : Ariel Eloi Iwangou salue le discours d’Ali Bongo devant le parlement réuni en congrès

Ariel Eloi Iwangou président du Parti républicain et démocratique (PRD), a  dans un point de presse salué l’adresse le 25 juin dernier du Chef de de l’Etat, Ali Bongo Ondimba devant le parlement réuni en congrès, laquelle constitue, dit-il, un véritable camouflet pour les partisans de la vacance du pouvoir.

« La brillante sortie du Chef de l’Exécutif vient mettre définitivement un terme au débat entretenu par ses détracteurs sur sa pseudo-incapacité de continuer à diriger le pays. Sa présence effective devant les Parlementaires démontre à suffisance qu’il dispose bel et bien de toutes ses facultés physiques et mentales pour conduire le Gabon vers des lendemains meilleurs », a déclaré Ariel Eloi Iwangou   président national du PRD.

Le président Ali Bongo avait lors de son allocution, relevé que « notre boussole doit être celle-là : garantir la paix et la sécurité, promouvoir la liberté, l’égalité et le bien-être de tous nos compatriotes ».

A en croire Ariel Eloi Iwangou  , « cette somme d’exigences cadre parfaitement avec les valeurs prônées par le Parti Républicain et Démocratique (P.R.D), à savoir la Liberté, l’Egalite et la Justice, et confirme l’engagement constant de l’Homme d’État d’œuvrer à la transformation substantielle de son pays et au relèvement du niveau de vie de ses compatriotes », a-t-il souligné.

Procès coup d’État manqué : « Si c’était à refaire, je le referais pour sauver la nation » (Kelly. Ondo)

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang a lors de la 4ème journée de son procès, a martelé qu’il ne regrette pas son opération du 7 janvier 2019 désigné par tous comme un coup d’Etat militaire.

Imperturbable, le lieutenant a devant les juges affirme être lui-même une initiateur personnel de cette opération  dont le but était de neutraliser Frédéric Bongo qui préparait un coup d’État suite à la situation sanitaire préoccupante de son frère Ali Bongo Ondimba victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) le 24 octobre 2018.

« Non, je ne le regrette pas. J’ai fait mon devoir de soldat. Mon action a sauvé la nation », a-t-il répondu à l’avocat de l’État, Me Homa Moussavou qui lui a demandé si avec le recul il regrette ce qui s’est passé.

« Si c’était à refaire, je le referai pour l’intérêt de la nation », a encore répondu cette fois-ci à une question du président du tribunal qui lui demandait s’il pouvait agir de la même façon si c’était à refaire.« J’ai pris mes responsabilité », a-t-il insisté.

L’affaire est prise en délibérée, la prochaine audience est prévue ce mercredi. Il est prévu les plaidoiries au fonds et les réquisitions du procureur.

Gabon-Coup d’État manqué du 7 janvier 2019 : la Cour spéciale militaire se déclare compétent à juger les putschistes

La Cour spéciale militaire  a rejeté jeudi 24 juin toutes les exceptions soulevées par les avocats de Kelly Ondo Obiang et ses co-accusés les putschistes du 7 janvier 2019 et s’est déclarée compétente à juger les prévenus.

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses 8 co-accusés étaient à la barre pour jeudi 24 juin 2021, c’était pour  la 3ème fois après les audiences du 18 et du 21 juin dernier.

Il sied de noter que, les avocats des putschistes ont  soulevé plusieurs exceptions. Ils contestent la compétence de la Cour. Selon le code pénal, lorsqu’une procédure militaire implique au moins un civil, la cour spéciale militaire n’est plus compétente. L’affaire est renvoyée vers la Cour criminelle.

Les avocats de la défense demandaient que toute la procédure soit transmise à la Cour constitutionnelle pour compétence. Ils  sollicitent par ailleurs la comparution forcée de Frédéric Bongo, frère du président Ali Bongo Ondimba et chef des renseignements à la présidence de la République gabonaise à l’époque des faits. Ils exigent également la comparution d’Etienne Massard Makaga Kabinda, ministre de la Défense au moment du coup d’État manqué.

Pour rappel, la Cour a rejeté toutes les exceptions et s’est déclarée compétente pour juger  le lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses co-accusés. La prochaine audience est prévue pour  lundi 28 juin  dès 9 heures.

 

Gabon : les Ministres L. Bounda et Y. Nyonda soutiennent une famille sinistrée à Fougamou

Les deux membres du gouvernement  Raponda à savoir le Ministre des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi et le Ministre Délégué aux Affaires Étrangères, Yolande Nyonda, ont apporté leur soutien à une famille sinistrée de Fougamou.

Il sied de noter que ce fils et fille de la contrée, ont solidairement volé au secours de la famille Mapangou Jean-Claude dont la maison a été ravagée par les flammes d’un incendie d’une rare violence.

Ces deux Membres du Gouvernement ont de concert mandaté leurs collaborateurs, Gervais Marius Leckat et Emile Moungueka, afin d’aller présenter leur compassion à cette famille durement éprouvée.

Il faut rappeler que, si la maison incendiée est en cours de reconstruction, c’est grâce au concours d’autres fils de Tsamba-Magotsi, Léon Armel Bounda Balonzi et Yolande Nyonda l’ont intégralement équipé.

A noter que, la cérémonie qui s’est tenue en présence du Préfet du département de Tsamba-Magotsi a été l’occasion pour les émissaires des deux Membres du Gouvernement de souligner que cette « action concertée des membres du gouvernement traduit la politique de partage prônée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba et mise en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Rose Christiane Ossouka  Raponda».

 

Fonction publique : plus de 99 000 fonctionnaires recensés au Gabon entre 2019 et 2020

Plus de 99 000 fonctionnaires ont été recensés au Gabon entre 2019 et 2020, selon le rapport du recensement biométrique organisé à cette période par le ministère de la Fonction publique dont le journaldugabon.com à consulter.

Il sied de noter que, c’est Madeleine Berre, Ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du gouvernement a remis jeudi  dernier, le rapport de ce recensement au président  de la République  Son excellence Ali Bongo Ondimba chef de l’État.

Il faut signaler que, les principales données de ce recensement n’ont pas été communiquées.

A en croire les responsables du ministère de la fonction publique, l’objectif de cette opération était de dégraisser la fonction publique dont la masse salariale absorbe environ 50% des recettes de l’État.

Coopération : le chef de l’État Ali Bongo reçoit les lettres de créance de quatre nouveaux Chefs de Missions diplomatiques

Le chef de l’État gabonais Ali Bongo, a reçu mercredi 5 mai dernier , les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires accrédités au Gabon.

Parmi ces nouveaux diplomates accrédités au pays d’Ali Bongo,  Il y a notamment Abdelhak AISSAOUI et Henric RASBRANT, respectivement  ambassadeurs de la République Algérienne Démocratique et Populaire avec  résidence à Libreville et du Royaume de Suède avec Résidence à Kinshasa en RDC.

Le nouvel ambassadeur du Royaume- Uni et d’Irlande du Nord Christian DENNYS-McCLURE, avec Résidence à Yaoundé au Cameroun et Eric JACQUEMIN, du Royaume de la Belgique avec résidence à Yaoundé se sont également pliés au rituel d’usage.

Il sied de noter que, les nouveaux Chefs de Missions diplomatiques en République Gabonaise ont tour à tour eu un entretien avec le Président  de la République Ali Bongo Ondimba sur les questions relatives à la coopération bilatérale entre le Gabon et leurs pays respectifs.

Le président gabonais Ali Bongo rend hommage à John Magufuli décédé prématurément

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a rendu ce jeudi 18 mars, un hommage à son homologue tanzanien John Magufuli, décédé mercredi 17 mars dernier dans un hôpital de son pays à l’âge de 61 ans.

« Je rends hommage au Président John Magufuli qui nous a quittés prématurément », a écrit le numéro un gabonais sur sa page twitter.

« Celui que l’on surnommait le « bulldozer » était un fervent partisan de l’indépendance réelle du continent africain », a-t-il ajouté avant de conclure : « j’exprime mes condoléances à sa famille et mon entière solidarité au peuple de Tanzanie ».

Pour rappel,  le président John Pombe Magufuli, né le 29 octobre 1959, est élu président de la République le 25 octobre 2015 et réélu le 25 octobre 2020.

Coopération : l’émissaire Sri Lankais chez Rose Christiane Ossouka Raponda

La cheffe du gouvernement gabonais madame Rose Christiane Ossouka Raponda, s’est entretenue mardi 9 février avec Veluppillai Kananathan, Haut-Commissaire du Sri Lanka à Nairobi et Envoyé Spécial du Président de la République du Sri Lanka pour l’Afrique.

Au cours de cette entrevue entre le Premier Ministre et son hôte, en présence du Ministre des Affaires Étrangères, les questions d’actualité internationale et régionale, et celles relatives au renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre les deux pays ont été évoquées.

Au terme de ces échanges, l’émissaire Sri Lankais en visite pour la première fois au Gabon, s’est réjoui de l’accueil qui lui a été réservé par le gouvernement gabonais  lors de son séjour au pays d’Ali Bongo Ondimba.

Il sied de noter que, le Premier Ministre et son Gouvernement travaillent à l’accélération de la diversification en vue de la relance de l’économie prônée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.

Rappelons tout de même que, le Sri Lanka est un État insulaire de 65 610 km2 du sous-continent indien, situé au sud-est de l’Inde, et peuplé d’environ vingt-deux millions de personnes.

 

Gabon : « les révisions constitutionnelles suivent les dynamiques institutionnelles de chaque société » (JM. Koumba)

Jean-Marie Koumba, secrétaire Général Adjoint 1, chargé des Élections, des Contentieux et des Affaires Juridiques du parti présidentiel, est enfin sorti de son silence à travers u point de vue libre sur le projet en cours de révision de la constitution.

 Projet de loi portant révision de la Constitution de la République Il n’y a pas trop de révisions constitutionnelles au Gabon. Les révisions de la constitution sont inhérentes au fonctionnement régulier des institutions. Et celles portées par le Président de la République, Chef de l’État, S.E Ali BONGO ONDIMBA, ont servi et servent à moderniser le cadre de fonctionnement des institutions, pour l’adapter aux évolutions imposées par la réalité.

À travers le monde, les révisions de la constitution sont une pratique courante dont la fréquence suit la satisfaction des besoins créés par les évolutions institutionnelles. Au Gabon, depuis 1991, la révision annoncée le 18 décembre dernier sera la 8e. Si on considère les 7 révisions dans la période allant de 1991 à 2018, la moyenne est d’une révision constitutionnelle tous les 3 à 4 ans.

En France, en dehors de la révision annoncée le 14 décembre dernier, si on considère la période allant de 1958 à 2008, sur les 32 projets lancés, 24 révisions ont été effectuées, soit une moyenne d’une révision tous les 2 ans, un peu plus que le Gabon. Les révisions constitutionnelles suivent les dynamiques institutionnelles de chaque société. Jean Marie KOUMBA SOUVI Secrétaire Général Adjoint 1, chargé des Élections, des Contentieux et des Affaires Juridiques.

 

Gabon : la réforme constitutionnelle ne vise pas à installer Noureddin Bongo au pouvoir (J. Ella)

Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la Présidence de la République, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse au palais présidentiel que la révision actuelle de la Constitution ne vise pas à installer le fils du président Bongo au pouvoir.

« Si le coordonnateur général des affaires présidentielles souhaitait se présenter à la Présidence de la République en cas de vacance, il ne pourrait pas faire partie du collège. Les trois membres décideurs, président de l’assemblée nationale, président du sénat, ministre de la défense nationale ne peuvent pas se présenter à l’élection présidentielle (…), s’il est nommé ministre de la défense dans quelques semaines comme ça se raconte aux quartiers et dans les réseaux sociaux, au moment de la transition, de l’éventuelle vacance il devra démissionner, donc ça n’a aucun lien et aucun intérêt », a indiqué  Ella Ekogha le porte-parole de la présidence de la République.

A en croire Jessye Ella Ekogha, l’éventuelle nomination de l’actuel Coordonnateur général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin au poste de Ministre de la défense évoquée par la rue n’est pas à l’ordre du jour. Aussi, a-t-il ajouté, que le supposé projet de vacance de pouvoir n’est pas à l’ordre du jour, le Président Ali Bongo Ondimba étant en forme et très actif.

Pour rappel, le 18 décembre 2020, le conseil des Ministres a adopté un projet de loi relatif à la révision de la constitution. Parmi les 26 articles à retoucher, il y a l’article 13 qui porte sur la vacance du pouvoir présidentiel.

 

Rose Christiane Raponda représente le président Ali Bongo à l’investiture du président Alpha Condé

La cheffe du gouvernement gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a représenté le président Ali Bong à l’investiture du président Ivoirien Alassane Ouattara hier. Le premier ministre sera ce mardi à Conakry en Guinée.

Le premier ministre  représente ce mardi le président de la République , Ali Bongo Ondimba à l’investiture du président Alpha Condé réélu fin octobre dernier avec 59,49 % des suffrages universel, devant Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,5 % des voix.

Rappelons tout de même que, lundi  14 décembre dernier, Mme Ossouka Raponda était à Abidjan où elle a assisté à une situation similaire avec la prestation de serment du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara. Le président ivoirien a été réélu avec 94,27 % des voix.

Coopération : le Président Sierra-léonais, Julius Maada Bio est arrivé à Libreville

Le chef de l’Etat Sierra-léonais, Julius Maada Bio est  arrivé lundi 7 décembre en fin d’après-midi à Libreville pour une  visite de travail et d’amitié au pays d’Ali Bongo.

Le Sierra-léonais, a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Léon Mba, au bas de la passerelle, par le premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda avant de se rendre dans  la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok.

D’après un communiqué de la présidence de la République, le président Julius Maada Bio séjournera durant trois jours au Gabon dans le cadre de sa  toute première visite d’Etat.

Le général Maada Bio aura un tête à tête avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba. Le chef de l’Etat gabonais souhaite établir des relations commerciales solides avec Sierra-léonais dans le secteur maritime notamment.

Le Chef de l’État Sierra-Léonais Julius Maada Bio attendu ce lundi à Libreville

Julius Maada Bio effectuera durant trois jours sa première visite de travail et d’amitié au Gabon dès ce lundi 7 décembre 2020, a annoncé un communiqué de la présidence de la République gabonaise.

Dans son programme, le général Bio aura un tête à tête avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba au palais du bord de mer à Libriville.

Le chef de l’Etat Ali Bongo, souhaite établir des relations commerciales solides avec la Sierra Léone dans le secteur maritime notamment.

Pour l’histoire, le général Julius Bio avait brièvement dirigé la Sierra Leone en 1996 après un coup d’Etat contre son ami Valentine Strasser. Il avait rapidement rétabli le multipartisme et s’est rendu aux États unis où il a obtenu un diplôme en relations internationales.

De retour en Sierra Leone, Julius Bio est candidat à l’élection présidentielle de 2012, où il obtient 37,4 % des voix, derrière le président sortant Ernest Bai Koroma, réélu avec 58,7 % des suffrages.

Six ans plus tard, il est de nouveau candidat pour le Parti du peuple de Sierra Leone à l’élection présidentielle de 2018 qu’il remporte avec 51,8 % face au représentant du Congrès de tout le peuple, Samura Kamara.

Coopération : l’émissaire d’Arabie saoudite chez Ali Bongo Ondimba

Le président Gabonais Ali Bongo Ondimba, a reçu mercredi au Palais Présidentiel le Ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, SA le Prince Faisal Bin Farhan Bin Abdallah Al Saoud.

Diplomatie, questions économiques, sécuritaires et l’identification de nouveaux mécanismes fluidifiés la coopération entre les deux Etats était à l’ordre du jour de cette rencontre.

Selon un communiqué de la présidence de la République, les deux personnalités se sont félicitées de la convergence de vue entre leurs deux pays, sur les sujets d’intérêt commun.

« Au sortir de ce tour d’horizon sur la coopération multisectorielle entre Ryad et Libreville, le Président de la République a salué l’axe diplomatique entre le Gabon et l’Arabie Saoudite », souligne le communiqué.

« Ali Bongo Ondimba et son hôte ont réaffirmé leur engagement à œuvrer d’accord Parties pour l’examen dans le concert des nations et les instances internationales, des grandes questions de l’heure », conclu le texte.

Port-Gentil: Pascal Houangni Ambouroue apporte son soutien aux familles modestes

Dans le cadre de la promotion de la nouvelle offre politique du Parti démocratique gabonais (PDG) dans l’Ogooué Maritime, axée sur l’économie sociale et solidaire, le Membre du comité permanent du bureau politique (MCPBP) Pascal Houangni Ambouroue a procédé au lancement le weekend écoulé, «les repas du cœur de l’égalité des chances», action sociale consistant à offrir  les populations défavorisées de la commune de Port-Gentil les  denrées alimentaires de première nécessité.

La démarche de partage s’inscrive dans la droite ligne de la politique sociale du ‘’Distingué Camarade Président du PDG’’ Ali Bongo Ondimba, par ailleurs Président de la République. Celle-ci nourrie modestement l’ambition de consolider les œuvres sociales de proximité du Chef de l’Etat à l’endroit des Gabonais économiquement faibles (GEF), notamment en période de crise sanitaire et économique liée à la pandémie du coronavirus.

Il s’est agi au cours de cette opération, de « valoriser nos valeurs axiologiques bantoues de partage au travers l’appel à la solidarité lancé par le Président de la République ». Afin de coller au contexte de crise lié au respect des mesures barrières, la caravane conduite par le député-Ministre Pascal Houangni Ambouroue a sillonné les quatre arrondissements afin de distribuer à domicile les différents kits préparés par les équipes de volontaires engagés pour la circonstance.

Selon la communication de Houangni Ambouroue,  « au-delà de toute posture politicienne, cette démarche de l’élu du premier siège de la capitale économique participe à la consolidation de notre vivre ensemble et à la promotion de l’élan de générosité du Distingué Camarade Président au fondement de sa politique sociale de l’égalité des chances ». Récompense des lauréats du Bac 2020

Comme annoncé dans son discours de lancement de la 3ème édition du «BAC TRAINING» en Août dernier au Lycée Joseph Ambouroue Avaro de Port-Gentil, le Député-Ministre Pascal Houangni Ambouroue, a profité de son séjour en terre Marigovéenne pour distribuer aux candidats ayant obtenu les meilleurs moyennes à l’examen du Baccalauréat 2020, toutes séries confondues,  des kits informatiques complets pour démarrer leur cursus supérieur et des trophées de reconnaissance pour le « courage et la détermination qui ont caractérisé leur engagement pour la réussite de leur examen ».

Source : Com MCPBP

 

Féfé Onanga est très malade : « J’ai un problème de nerf et je ne parviens plus à me lever » confie-t-il

Féfé Onanga un soutien indéfectible de Jean Ping à Port-Gentil, est très malade depuis plusieurs jours et  peine à rassembler la somme d’argent qui lui permettra d’aller se soigner en Tunisie comme suggéré par son médecin traitant.

Très malade, le président du Rassemblement populaire des radicaux (RPR), peine à rassembler la somme d’argent pour aller se soigner à l’étranger. « J’ai un problème de nerf et je ne parviens plus à me lever », a confié Féfé Onanga contacté au téléphone depuis Libreville par nos confrères du Gabonactu.com.

« Mon médecin a suggéré une évacuation sanitaire en Tunisie », a-t-il ajouté. Le président du RPR, très dynamique mais actuellement diminué par la maladie affirme qu’il fait tout son possible pour rassembler l’argent nécessaire pour cette évacuation sanitaire.

« Je me débrouille avec la famille, les amis et connaissances mais ce n’est pas facile », a avoué le « dragon » du 2ème arrondissement de Port-Gentil dont l’activisme politique en faveur de l’opposition est la marque de fabrique.

« Je n’ai plus travaillé dans une société ce qui m’a permis d’être indépendant », rappelle-t-il en souvenir de son combat pour l’avènement d’une véritable démocratie dans le pays.

Il sied de signaler que, Féfé Onanga a d’abord milité au sein du PDG avant de virer à l’opposition. Il avait déjà été détenu pour ses opinions politiques très hostiles à Ali Bongo Ondimba.

 

Gabon : le clan Assélé est allé rabattre les cartes auprès d’Ali Bongo Ondimba

Jean Boniface Assélé, président d’honneur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), accompagné de sa fille Nicole Assélé et Jean-Claude Ivala le SG de son parti, se sont rendus lundi au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), où ils ont rallumé la flamme de leur collaboration dans le cadre de la Majorité Républicaine & Sociale pour l’Émergence.

Le général à la retraite connu pour son franc parler est allé exprimer au Secrétaire général du PDG, Eric Dodo Bouguendza son mécontentement sur le fonctionnement actuel de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, un regroupement des partis politiques qui soutiennent la politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Le CLR est la seconde force politique de cette majorité avec 6 sénateurs, 1 député et de nombreux élus locaux. Le parti ne compte, à ce jour aucun membre au gouvernement ni dans un organe de décision.

Jean Boniface Assélé qui était également accompagné de Jean-Claude Ivala, SG du parti, souhaite revisiter la convention qui lie le PDG à ses alliés dans le cadre de cette majorité. L’oncle d’Ali Bongo Ondimba souhaite aussi clarifier la collaboration de son parti avec le PDG dirigé par son neveu Ali Bongo.

Eric Dodo Bouguendza a simplement reconnu avoir reçu le général Assélé et sa délégation. Il n’a pas dit s’il a réussi ou pas de calmer la bouderie du président d’honneur du CLR.

 

Gabon : la gestion des fonds destiné à la lutte contre la Covid-19 a été transparente (Ossouka Raponda)

Rose Ossouka Raponda, cheffe du gouvernement gabonais, a déclaré lundi dans un entretien sur TV5 Monde que la gestion des fonds pour la lutte contre la Covid-19 au Gabon a été transparente.

Alors qu’au Gabon, des ONG ainsi que des leaders de l’opposition réclament un audit sur la gestion de cette manne qui aurait plutôt permis d’enrichir une caste. le premier ministre, se réjouit plutôt de la gestion de ces fonds.  « Cette gestion liée à la Covid-19 a été faite de manière transparente », a tranché le premier ministre Rose Ossouka Raponda.

« Mon prédécesseur, Julien Nkoghe Bekalé a même demandé aux députés (…) de mener une enquête parlementaire sur la gestion des fonds liés à la Covid-19 », a soutenu Mme Ossouka Raponda interrogée par Mathieu Vendrely de la rédaction de TV5Monde.

« L’opposition joue son rôle d’opposant, c’est normal », a-t-elle concédé. « Sur ce plan, il n’y a pas à redire ou à remettre en cause quoique ce soit », a-t-elle insisté.

« Ceux qui remettent en cause cette gestion jouent leur rôle (…) mais le gouvernement et le chef de l’Etat jouent également leur rôle », a conclu Mme Ossouka Raponda.

La cheffe du gouvernement gabonais a soutenu que le président Ali Bongo Ondimba lutte contre l’enrichissement illicite.

 

Gabon: communiqué final du Conseil des ministres du 03 septembre 2020

Sous la haute du Chef de l’Etat Ali Bongo, le Conseil des Ministres s’est réuni Jeudi 03 septembre 2020, dès 10h 30mn par visioconférence. Le Conseil des Ministres a salué le leadership de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, pour son engagement constant en faveur de l’intégration sous-régionale.

En effet, le jeudi 20 août 2020, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a pris part à la 3e Réunion entre le Président de l’Union Africaine, le Bureau de la Conférence ainsi que les huit (8) Présidents des Communautés Economiques Régionales (CER). Cette rencontre de haut niveau a fait le point, d’une part, de l’état des contributions des Etats membres de l’Union Africaine au Fonds COVID-19 et, d’autre part, de l’évolution de la pandémie dans les huit Communautés Economiques Régionales ainsi que sur le fonctionnement de la plateforme africaine de fournitures médicales lancée en juin 2020.

Au terme de ces travaux, le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, en sa qualité de Président en Exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est réjoui du renforcement des politiques existantes entre les différentes Communautés Economiques Régionales ainsi que de l’élaboration des mécanismes et mesures immédiates favorables à la relance de nos économies fortement fragilisées par les effets de la pandémie de la COVID-19.

Sur un tout autre plan, le lundi 24 août 2020, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a reçu son homologue du Togo, Son Excellence Faure ESSOZIMNA GNASSINGBE, en visite de travail et d’amitié. Les échanges entre les deux Chefs d’Etat ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale. Tout en se félicitant de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent leurs deux pays, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA et Son Homologue ont également abordé les questions de Développement Economique, de Paix, de Sécurité et celles liées à la crise sanitaire mondiale.

Enfin, le lundi 31 août 2020, en sa qualité de Président en Exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a reçu le Serment des sept membres de la Commission de la Communauté. La prestation de serment des Commissaires, après l’entrée en vigueur le 28 août dernier du Traité révisé, permet de rendre effective la première phase de la réforme institutionnelle.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

PRIMATURE

Le Conseil des Ministres a adopté, le projet de décret complétant et modifiant certaines dispositions du décret n°0408/PR du 20 août 2015 instituant un visa de régularité du Gouvernement.

Cette modification s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance et vient renforcer le champ d’application de la formalité du visa. Ainsi, le Visa de régularité est désormais obligatoirement requis préalablement à la signature de tout contrat minier, forestier, d’hydrocarbure, toute concession, convention de toute nature et en toute matière ainsi que tout contrat de type partenariat public-privé, y compris tous les avenants y relatifs, engageant l’Etat.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de décret :

1/- le projet de décret approuvant les statuts de l’Agence Nationale de Formation et d’Enseignement Professionnels.

Les présents statuts viennent réorganiser l’Agence Nationale de Formation et d’Enseignement Professionnels (ANFEP) et recentrer ses missions dans la mise en œuvre des politiques publiques sur la formation et l’enseignement professionnels. A cet effet, l’ambition de ce texte est de permettre à l’Agence de concrétiser sa mission de coordination des centres de formation intégrant tous les niveaux d’enseignement du CAP au Bac-pro ainsi que du DUT au Master-pro. L’un des enjeux de ce texte réside aussi sur le renforcement de la gouvernance avec le secteur privé au sein de l’agence afin de rapprocher l’offre de formation au marché de l’emploi.

2/ le projet de décret fixant l’organisation et le fonctionnement des établissements publics de formation et d’enseignement professionnels.

Par ce projet de décret, le Gouvernement entend faciliter la coordination des établissements par une uniformisation du système de gestion de l’ensemble des Centres de formation et d’enseignement professionnels, qui dorénavant présenteront une structure administrative et des instances décisionnelles identiques. L’une des innovations de ce texte est la consécration de la gestion des centres sous la forme de campus professionnels qui se définissent comme des regroupements d’établissement professionnels, de niveau CFPP, secondaire et supérieur de formation initiale et continue avec un système prenant en compte la validation des acquis, les équivalences et les passerelles entre les différents niveaux de formation.

Cette structuration garantit également l’étroite collaboration, le travail en synergie interdépendant des ministères concernés par la réalisation quotidienne de la réforme de la Formation et de l’Enseignement professionnels en vue de la valorisation et la concrétisation d’un système éducatif cohérent et conforme à l’offre d’emploi.

MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE L’INDUSTRIE

Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné cinq (5) projets de décret portant déclaration de nécessité, l’occupation par l’Etat de l’ensemble des installations des hôtels suivants :

Province du Haut-Ogooué :

– Héliconia de Franceville ;

– Héliconia de Moanda.

Province du Woleu-Ntem :

– Mvett Palace d’Oyem ;

– Hôtel Escale de Bitam ;

– Hôtel Jeanne YEBE de Bitam.

Ces projets de décret permettent de régulariser l’occupation de ces structures hôtelières accueillant des personnes mises en quarantaine dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

PRIMATURE

Le Conseil des Ministres a approuvé la Déclaration du Programme de Politique Générale de Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, devant la Représentation Nationale prévue le vendredi 04 septembre 2020.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

Le Conseil des Ministres a marqué son accord à la demande d’agrément de Son Excellence Monsieur Eric JACQUEMIN, en qualité d’Ambassadeur du Royaume de Belgique près la République Gabonaise avec résidence à Yaoundé au Cameroun.

Enfin, le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Conseiller Spécial du Président de la République : M. Marc Logan TCHANGO NANG-NGUEMA.

SECRETARIAT GENERAL

DEPARTEMENT PROTOCOLE D’ETAT

– Conseillers du Président de la République :

  • Mme Delphine MAGANGA PAMBO ;
  • Commandant Fernand Georges IGOHO.

– Attachés de Cabinet à la Présidence de la République :

  1. :
  • Ludwig IPOUTA OROUMBONGANY ;
  • Frank DA COSTA SOARES ;
  • Justin Magloire LIPOBO ROUNGOU ;
  • Aristide Thierry NZAMBA ;
  • Serge André TCHICKAYA ;
  • Axel OURA-OBOUOYI ;

Mmes :

  • Sylvia NDONDET ;
  • Rosane BOUNDONO MILINGA.

Secrétaires de Cabinet du Président de la République :

  • Capitaine Karin Barbara MOUNGONGA ;
  • Mme Léa YANDZA.

Par ailleurs, les agents dont les noms suivent sont remis à la disposition des Ressources Humaines de la Présidence de la République :

  1. :
  • Gaétan TSALANDJA ;
  • Placide NGOUA MBA.

MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUESSOCIETE DU PATRIMOINE

DIRECTION GENERALE

– Directeur Général : M. Eddie Priva LEKOUKA.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

SERVICES EXTERIEURS

AMBASSADE HAUTE REPRESENTATION DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA REPUBLIQUE FRANCAISE

– Ambassadeur Extraordinaire et  Plénipotentiaire : Mme Liliane MASSALA.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE, CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE

CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES (CNOU)

– Directeur Général : M. Jean Noël EYA NDONG.

MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES MINES

GABON OIL COMPANY (GOC)

DIRECTION GENERALE

– Conseiller Technique : M. Gilles Térence MBA ELLA.

FIN

 

 

CEEAC : la nouvelle commission de l’institution sous-régionale est entrée en service, le 1er septembre 2020

Un nouvel air souffle désormais sur la CEEAC : «Exit le Secrétariat général et bienvenue à la Commission». Le président, le Vice-président et les cinq Commissaires ont tous pris leur fonction devant un parterre d’invités venant principalement des différents pays membres.

Vingt-quatre heures après sa prestation de serment devant le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la nouvelle Commission de l’institution sous-régionale est entrée en service, le 1er septembre 2020, à l’occasion d’une cérémonie de passation de charges, à Libreville son siège. 

Comme prévu dans l’agenda des réformes institutionnelles de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la nouvelle équipe dirigeante de l’institution sous-régionale, dirigée par l’Angolais, Gilberto Da Piedade Verissimo, est entrée en service. Ce, vingt-quatre heures après la prestation de serment de ses membres devant le président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba. La cérémonie de passation de charges, présidée par le représentant du ministre des Affaires étrangères, par ailleurs président du Conseil des ministres, le Commissaire général à l’intégration régionale aux Affaires étrangères, Faustin Rogombé, s’est déroulée, le 1er septembre, au siège de l’institution, à Libreville.

L’opportunité pour le Secrétaire général sortant, Ahmad Allam-Mi, de remettre à son successeur, président de la Commission, Gilberto Da Piedade Verissimo, tous les documents devant l’orienter dans la poursuite de la tâche entamée par l’ancien directoire. Un travail devant s’appesantir sur la recherche d’une intégration effective des pays membres.

 

L’opposant F.Massavala fait un procès sans complaisance sur la dégradation du réseau routier gabonais

Ancien ministre délégué à l’éducation nationale, Frédéric Massavala Maboumba a listé province par province, les tronçons routiers vitaux mais qui sont dans un état d’abandon au grand désarroi des populations.

L’opposant Frédéric Massavala Maboumba, ancien porte-parole de la Coalition pour la nouvelle République créée et dirigée par Jean Ping a, à l’occasion d’un point de presse mercredi à son domicile fait un procès sans complaisance sur le délabrement du réseau routier gabonais qu’il connait par cœur pour avoir longtemps travaillé au ministère du Plan.

Frédéric Massavala estime ainsi qu’en 60 ans d’indépendance, le Gabon connait un bilan chaotique en matière de construction des routes. Il a quasiment scanné toutes les provinces et voici son inventaire :

« Alors voyons dans l’Estuaire, G1 : les axes routiers Ntoum-Donguila, Ntoum-Cocobeach, Ntoum-Kango sont à l’abandon. Ne parlons que des routes de la capitale Libreville, qu’on se rende à Bambouchine ou à Malibé.

Dans le Haut Ogooué, en G2 : les axes routiers Franceville Okondja, Franceville Onga, Franceville Boumango sont à l’abandon.

Dans le Moyen Ogooué, en G3 : la route de Makouké est à l’abandon.

Dans la Ngounié, en G4 : les axes routiers Oyénano-Sindara, Sindara-Ikobey, Yombi-Mandji-Ndolou, Mouila-Guiétsou, Mouila-Mimongo-Mbigou-Malinga, Lébamba-Mbigou. Tous ces axes sont à l’abandon.

Dans la Nyanga, en G5 : l’axe routier Ndéndé-Tchibanga n’est jamais arrivé à son terme. Les axes routiers Tchibanga -Moabi , carrefour Niali-Mabanda sont à l’abandon. Le projet de contruire une route menant à la ville de Ndindi qu’on ne rallie aujourd’hui qu’en bateau n’a jamais connu un début d’exécution.

Dans l’Ogooué Ivindo, en G6 : les axes routiers Koumaméyong-Booué, Ovan-Makokou, Makokou-Mékambo sont complètement abandonnés.

Dans l’Ogooué –Lolo, en G7 : les axes Koulamoutou-Iboundji, Koulamaoutou-Pana, Lastrouville-District de Ndangui sont à l’abandon. Quant au district de Popa, il n’y a tout simplement pas de route. Il faut marcher pour s’y rendre.

Dans l’Ogooué Maritime, en G8 : les delais de livraison de la route censée désenclaver la capitale économique Port-gentil sont sans cesse reportés aux calendes grecques.

Dans le Woleu-Ntem, en G9 : les axes routiers Kougouleu-Medouneu, Medouneu-disctrict de Sam, Sam-Mitzic, Oyem-Minvoul, Minvoul-Bitam, Oyem-Canton Nye et district d’Akamessatouk, Oyem-Canton Kyé ».

« Tous ces axes routiers sont à l’abandon. Comme vous le voyez, il n’y a pas lieu de nous réjouir d’un tel tableau de nos routes. Sauf à nous mentir nous-mêmes. Or comme disait Emile Zola, quand on ferme la vérité sous terre elle s’y amasse. Elle y prend une telle force d’explosion, que le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle », a-t-il conclu.

Le président Ali Bongo Ondimba avait dans son message à l’occasion de la célébration des 60 ans d’indépendance du Gabon, affirmé que depuis qu’il est arrivé au pouvoir, le Gabon a construit plus de routes que jamais dans l’histoire du pays.

 

Coopération : Faure Gnassingbé chez Ali Bongo pour une visite de Travail et d’Amitié

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, a reçu lundi 24 août dernier, son homologue Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’occasion d’une visite de Travail et d’Amitié.

Le renforcement de l’axe bilatéral entre le Gabon et le Togo, volonté commune d’Ali Bongo Odimba et de son hôte, a été au centre des échanges entre les deux Chefs d’État, tout comme les grands sujets de l’heure sur la scène continentale et internationale, indique la communication de la présidence de la République.

Les deux hommes d’États  se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent leurs deux pays d’une part, et de la collaboration entamée depuis 2011 pour une meilleure intégration de leurs Sous régions respectives.

Soucieux du développement de leurs zones communautaires, Faure Essozimna Gnassingbé  et Ali Bongo Ondimba,  ont abordé les questions de développement économique, de paix et de sécurité et celles liées à la crise sanitaire mondiale de la COVID-19.

Le Président de la République a tenu à présenter à son Homologue togolais la stratégie de riposte mise en place par le Gabon et celle de la CEEAC dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus.

Le Président de la République togolaise s’est réjoui de cette rencontre avec son Frère le Président Ali BONGO ONDIMBA, et a adressé ses remerciements au Chef de l’Etat pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation en terre gabonaise.

 

Gabon-60 ans de l’indépendance : Ali Bongo Ondimba, a présidé, la traditionnelle parade militaire

En raison de la pandémie de Covid-19, le soixantième anniversaire de l’indépendance du Gabon a été célébré exceptionnellement ce 17 août, sur l’esplanade du palais  de Rénovation. Cette célébration a été extrêmement allégée, avec moins d’une quinzaine de minutes de parade militaire présidée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Le palais Rénovation a abrité, le 17 août, une parade militaire  allégée, suivie d’une aubade animée par une fanfare mixte des éléments des forces de défense et de sécurité. Ces activités entraient dans le cadre de la célébration de fête de l’indépendance dont le Gabon commémore cette année, le 60e anniversaire. Les festivités de la présidence de la République ont été présidées par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en présence de quelques hautes personnalités parmi lesquelles le Premier ministre, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, la présidente de la Cour constitutionnelle et des diplomates.

Tenant compte des mesures barrières liées à la riposte contre le Covid-19, la parade militaire du 17 août s’est déroulée dans l’enceinte du palais présidentiel. En un temps relativement court, 308 personnels des forces de défense et de sécurité ont paradé devant le chef de l’Etat, accompagné de son épouse et de leurs invités.

Les agents de la Santé militaire, vêtus de blouses blanches, ont ouvert le bal de ce défilé pour rendre un vibrant hommage au personnel de santé engagé dans la lutte contre cette pandémie. La gendarmerie, les forces de police nationale, la garde républicaine et la garde d’honneur de prestige ont pris le relais, aux pas cadencés, pour célébrer les 60 ans du Gabon indépendant.

Puis est venue le temps de l’aubade. La fanfare mixte des éléments des forces de défense et de sécurité a joué pendant plusieurs minutes des airs du terroir, puisées dans le répertoire des musiques traditionnelle et moderne du Gabon. Un moment visant à détendre l’atmosphère et à imprimer un caractère particulier à cet anniversaire quelque peu noyé par le Covid-19.

60ème anniversaire de de l’indépendance: le CLR exalte l’action politique d’Ali Bongo

Dr Nicole Assélé délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), a dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de  de l’indépendance ce 17 août magnifié l’action politique portée par le Président Ali Bongo Ondimba, durant ses 11 ans de magistère à la tête du Gabon.

« Président de la République gabonaise depuis octobre 2009, Ali Bongo Ondimba a incontestablement su apporter sa grande contribution à l’accélération du développement du pays.

Routes, hôpitaux de dernière génération, projets d’envergure en matière de diversification de notre économie, amplification de l’action publique en matière d’Assurance-maladie universelle, appui renforcé aux couches sociales les plus fragiles, promotion plus accrue de la Femme et de la jeunesse, sont, avec beaucoup d’autres qu’il serait trop long d’énumérer ici, et souvent malgré un contexte financier difficile, les principaux actes posés par le Chef de l’État en près de 11 ans de magistère.

Toutefois, de toutes les grandes réalisations nationales déjà effectuées depuis une soixantaine d’années, consolidée au fil des ans par le Dialogue. l’Union, le Travail et la Justice, la Paix reste une constante à laquelle nous sommes tous viscéralement attachés.

C’est pourquoi, fondé selon une vision éclairée et même avant-gardiste par Jean-Boniface ASSELE il y a plus d’un quart de siècle, le Centre des Libéraux Réformateurs est et demeurera toujours un parti profondément au service de ce patrimoine commun que sont la Paix et la cohésion nationale, en prônant particulièrement le développement multidimensionnel de l’être humain, précisément du Gabonais et de la Gabonaise.

Ce qui, à nos yeux, constitue une condition sine qua non pour l’atteinte du progrès collectif qui est, pour chaque État, le but ultime de sa pleine et entière autodétermination, dans l’intérêt de tous sans exclusive.

Bonne fête à nous tous et que Dieu bénisse le Gabon ! ».

Source : Com CLR