Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.

Alerte : le syndicaliste E. Nzeu dénonce la mafia dans le secteur des transports au Gabon

Le président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises et Industries (CGPMEI), Emmanuel Nzue, a annoncé sur son compte Facebook qu’il dénonce ce mardi la haute mafia et la magouille orchestrées par le personnel public dans le secteur des transports au pays.

« Je vous livre ce mardi 08 Septembre 2020, toutes les informations relatives à ces scandales honteux qui gangrènent le domaine de l’édition de la carte grise, la délivrance des immatriculations et l’établissement des visites techniques », a promis Emmanuel Nzeu président de la CGPMEI.

Et d’ajoute, « Je suis révolté », révolté prévient-il. La pratique des pots de vin serait une règle dans ce secteur, selon plusieurs autres syndicalistes qui font des sorties tonitruantes dans la presse pour dénoncer le “racket” à l’origine du renchérissement du coût du transport en commun au Gabon.

 

La CEEAC se dote d’une commission pour accélérer son intégration

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) est désormais dirigée par une Commission dont la tâche est de s’atteler à l’intégration des onze pays de la région.La nouvelle équipe a été installée mardi 1er septembre à Libreville, siège de l’institution, en remplacement du secrétariat général dissous en vue de mettre en œuvre les réformes censées mener à cet objectif.

La nomination des membres de la Commission de la CEEAC a été actée depuis le 30 juillet, lors de 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cet organisme sous-régional. Tenue par visioconférence, elle était présidée par le Gabonais Ali Bongo qui a passé, à l’occasion, le flambeau du président en exercice de la CEEAC à son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, désigné par acclamation.

Pour ce nouveau départ, les onze chefs d’État membres de la CEEAC ont à leur tour désigné l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo à la présidence de l’institution. Au moment de sa prise de fonctions ce mardi, il a indiqué que la sécurité et la libre circulation des biens et des personnes entre les États membres seraient les priorités de son mandat de cinq ans.

« Pendant ce mandat, on devra résoudre la situation en RCA ; il y a aussi la situation en République démocratique du Congo ; Boko Haram au Tchad et au Cameroun. Ce sont des défis que l’on doit relever parce que si l’on n’a pas la paix dans ces pays, nous n’aurons pas le développement dans la sous-région », a-t-il noté d’emblée sur RFI, avant de soulever d’autres difficultés qui plombent l’intégration.

« On a le problème des visas. Moi-même je suis Angolais, pour venir au Gabon, je dois demander un visa. Ce n’est pas normal », a-t-il dit.

La 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC était axée sur la réforme institutionnelle de l’institution sous-régionale. Celle-ci avait été ordonnée le 25 mai 2015 par ces derniers réunis à N’Djamena, capitale du Tchad, pour améliorer l’efficacité de la communauté.

Créée il y a 37 ans à Libreville, la CEEAC est en retard en matière d’intégration par rapport à d’autres organisations régionales comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ou la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC).

La région est pourtant riche en pétrole, minerais, bois et autres richesses naturelles. Mais l’absence de routes freine l’accès à ce marché de 150 millions de consommateurs.

Le prof Lee White inaugure une barrière électrique pour éloigner les éléphants des champs des villageois

Le Professeur Lee White ministre des Eaux et forêts, a inauguré le week-end une barrière électrique construite pour éloigner les éléphants et buffles des champs des villageois méchamment éprouvés par le conflit homme-faune, a-t-il annoncé dans un tweet.

La barrière électrique a été construite dans le village Boléko à la Lopé dans la province de l’Ogooué Ivindo. La Lopé abrite l’un des plus anciens parcs nationaux du Gabon. Les buffles et les éléphants côtoient les villages. Ils ravagent malheureusement tout sur leur passage ce qui irrite les paysans.

La barrière électrique permet aux villageois de planter en toute sécurité, la banane, le manioc et toutes les spéculations nécessaires pour leur chaîne alimentaire.

Plusieurs études ont démontré que les barrières électriques repoussent efficacement les animaux qui ne supportent pas la décharge électrique subit dès le touché de la barrière.

 

Le parti politique de Jean Boniface Assélé le CLR et celui d’Ali Bongo le PDG consolident leur alliance

Léandre Nzué Maire de Libreville, a reçu le 26 août dernier le délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Dr Nicole Assélé et son adjoint Patricia Tayé épouse Zodie, présidente du groupe CLR au sein du Conseil municipal de la capitale gabonaise, dirigé par la formation politique du président Ali Bongo.

« Cette rencontre a été l’occasion de revisiter ensemble tous les espaces de collaboration et passerelles de franche cohabitation entre les groupes PDG et CLR au Conseil municipal de Libreville, quelque peu mis à rude épreuve lors de la précédente mandature », indique la communication du CLR.

D’après la formation politique de Jean Boniface Assélé, ces échanges, empreints d’amitié et de convivialité, jettent assurément les bases de la pleine et entière participation des cadres de CLR à la vie et au fonctionnement de la Cité vitrine du Gabon, aussi bien au sein des conseils d’arrondissements, où le CLR est présent, qu’au niveau de l’organe central du Conseil municipal de Libreville.

La rencontre est le prolongement des discussions permanentes et nécessaires souhaitées entre les responsables du PDG d’Ali Bongo et du CLR de Jean Boniface Assélé, deux des principaux partis locomotives de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, relève-t-on.

Jean Boniface Assélé  leader du CLR,  a souvent dénoncé la marginalisation de son parti et le non-respect de la charte de la majorité par le Parti démocratique gabonais, parti au pour.

 

Covid-19 : le Gabon a enregistré 225 nouvelles guérisons contre 21 nouveaux cas de contaminations

Selon le compte-rendu du comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL), le pays a enregistré 225 nouvelles guérisons contre 21 nouveaux cas de contaminations à la covid-19.

Les nouveaux cas testés positifs sont principalement dans la province de l’Estuaire ou on compte 15 nouveaux cas positifs sur 1 907 prélèvements à Libreville, soit un total de 6 011 cas confirmés.

Dans le Haut Ogooué on dénombre 4 nouveaux cas positifs sur 39 prélèvements dont 2 à Moanda, 1 à Okondja et 1 à Akieni, soit un total de 1 089 cas confirmés. La Ngounié enregistre 2 nouveaux cas positifs sur 11 prélèvements à Mouila, soit un total de 161 cas confirmés.

Selon le communiqué, 30 personnes sont hospitalisées dont 2 en réanimation. Il n’y a pas de nouveaux décès, on n’en dénombre toujours 53 depuis le début de la pandémie. Actuellement le nombre de personnes contaminées dans le pays est à 8 225 dont 6 277 guéris.

Au total, sur 109 360 prélèvements, le Gabon compte 8 409 cas testés positifs (7,7%) dont 6 959 guéris (82,8%) et 53 décès.

 

L’Intégralité du discours du chef de l’État Ali Bongo Ondimba à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes, C’est avec émotion et, conscient du poids de l’Histoire, que je m’adresse à vous en ce jour solennel. 60 ans. Cela fait 60 ans que notre cher pays, le Gabon, a accédé à la souveraineté internationale dans le concert des Nations.

Aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir. Nous souvenir de nos glorieux prédécesseurs ; des Pères de l’Indépendance ; des Présidents Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et Rose Francine Rogombe ; et de l’ensemble de nos aïeuls.

Le Gabon que nous connaissons, le Gabon dans lequel nous vivons. Sa culture et ses valeurs. Ses savoirs et ses richesses. Ce Gabon-là, notre Gabon auquel nous sommes tous intimement liés, et qui fonde le cadre de notre communauté et de notre vivre- ensemble, ils nous l’ont légué. Grâce à leur courage et à leurs sacrifices. C’est à eux que nous devons ce que nous sommes.

Aujourd’hui est aussi l’occasion de mesurer le chemin parcouru ces soixante dernières années. De regarder le verre à moitié plein et non, comme le voudraient certains, le verre à moitié vide.

Sur le plan politique, malgré les vicissitudes et les péripéties auxquelles nous sommes confrontées, le Gabon demeure uni et soudé. Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique. Elles n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société. Certes, nous pouvons diverger sur certains points fussent-ils majeurs. Mais cette diversité d’opinion est un atout pour notre pays étant entendu que les échanges soient sincères, que la volonté réelle soit de bâtir et non de détruire, soit d’améliorer et non de dégrader, soit d’évoluer et non de régresser.

Là est l’essence de notre démocratie, l’essence de notre société dans laquelle le dialogue est fortement ancré. Ce dialogue nous fait toujours converger sur l’essentiel

: à savoir la concorde.

Cet héritage légué par nos Pères fondateurs, est le ciment qui nous unit par-delà notre diversité et nos différences. Elle est un atout précieux qu’il nous faut inlassablement cultiver et préserver.

Sur le plan économique, nous pouvons tous constater des avancées. Certes insuffisantes. Pas assez rapides à mon sens. Mais elles sont toutefois indéniables. Du retard a été pris en raison du contexte économique mondial qui frappe tous les pays.

Cependant notre économie se consolide et nous travaillons pour qu’elle devienne encore plus inclusive, pour qu’elle crée encore plus d’emplois. Cette dynamique doit être accélérée dans les prochains mois et les prochaines années. Je vais y venir.

Sur le plan diplomatique, la voix du Gabon est toujours aussi audible auprès de nos partenaires. A l’échelle régionale où notre pays assure toujours la présidence en exercice de la CEEAC, dont la première phase de la réforme institutionnelle historique a été portée à son terme ; à l’échelle continentale notamment à travers l’Union Africaine, grâce à ses interventions en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique ; à l’échelle internationale enfin, où son implication en faveur de la défense du climat, de la biodiversité et de l’environnement dans son ensemble est reconnue et saluée de tous.

Mes chers compatriotes,

L’Histoire du Gabon n’est pas sécable. Elle n’est pas faite de ruptures violentes. Au contraire, elle forme un tout, un continuum. Les acquis d’aujourd’hui, je vous le redis, nous les devons à nos parents, ces Gabonaises et Gabonais courageux et méritants, qui nous ont précédés et qui se sont sacrifiés pour nous.

Cette entreprise de construction d’un Gabon que nous voulions tous résolument moderne et qui a débutée il y a 60 ans, nous la poursuivons aujourd’hui avec abnégation et détermination.

Nous nous appuyons sur notre passé pour bâtir notre avenir. C’est là une nécessité. Car sans racines profondes, c’est-à-dire sans passé, point d’avenir. Un arbre pour pousser et produire de beaux fruits a besoin de racines profondes. Il en est de même pour les pays.

Gabonaises, Gabonais,

La célébration du 60ème anniversaire de notre Indépendance, si elle est l’occasion de nous souvenir, nous permet aussi de nous projeter.

Il ne s’agit pas ici pour moi de faire des annonces. Non, car les actes valent mieux que les paroles. Je tiens donc avant tout à vous dire concrètement ce que nous faisons, en cohérence avec ce que nous avons déjà réalisé par le passé et que je souhaite voir consolider. Car il existe un lien évident entre les réalisations passées, présentes et à venir.

Pour se développer, le Gabon a besoin d’infrastructures modernes. Nous avons bitumé plus de routes en dix ans que depuis l’indépendance de notre pays. Notre réseau routier sera renforcé de nouveau avec la Transgabonaise, qui traversera notre pays d’est en ouest sur 780 kilomètres.

Les travaux ont déjà démarré avec la réfection d’un premier tronçon à l’entrée de Libreville. Ce chantier, sera achevé en 2023 et son impact sera majeur. Cette route révolutionnera nos vies et notre économie. Elle permettra le développement des échanges nationaux. La création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour nos provinces.

Elle permettra également le rapprochement de nos familles. Après la finalisation de ce projet, vecteur de développement, plus rien ne sera comme avant.

Autre secteur vital pour notre pays, la santé. Ces dix dernières années, nous avons construit et modernisé nos infrastructures hospitalières pour améliorer l’offre de soins et de santé. Nous avons développé et pérennisé notre système d’assurance maladie afin que les soins soient accessibles à tous, et en particulier aux personnes les plus vulnérables de nos populations.

Ces derniers mois, en raison de la pandémie de la Covid-19, des efforts financiers inédits ont été consentis en matière de santé pour doter le Gabon de nouveaux outils performants à l’image du laboratoire Professeur Gahouma ou encore de l’hôpital spécialisé Covid-19.

Ces structures, même après la crise sanitaire actuelle, renforceront durablement le plateau technique de notre pays. L’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de mes compatriotes a toujours été et demeurera l’une de mes préoccupations premières.

Dans la continuité des efforts déjà consentis, j’ai instruit le Gouvernement de travailler activement avec obligation de résultats. Ainsi, neuf centres de diagnostics sont en cours de déploiement dans nos provinces pour une mise en service effective au premier semestre 2021.

Ils permettront une meilleure prise en charge des patients, une gestion plus efficiente du service public de la santé mais surtout une réduction significative du coût des examens médicaux. La santé ne devrait plus être un luxe et nous disposons de la volonté et des moyens pour y parvenir.

L’emploi est également l’une des préoccupations au cœur de mon projet de société. Dans les mois à venir, tout devra être fait pour réduire le chômage et la précarité, notamment en renforçant certains dispositifs.

C’est l’instruction que j’ai transmise au Premier Ministre et à son Gouvernement. Par les réformes menées et en cours, nous préparons l’avenir.

Le Gabon relèvera le défi du siècle qu’est l’emploi. Et il le relèvera notamment grâce à la réforme de la formation que j’ai fait adopter en 2018.

Les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi.

Ces nouveaux besoins supposent des compétences particulières. Il importe de mettre en adéquation ces nouveaux besoins avec l’offre de formation et cela dès le plus jeune âge. C’est pourquoi j’ai décidé d’un changement de paradigme profond par une meilleure orientation de nos élèves, par la promotion des cursus techniques et par l’assouplissement des conditions d’obtention des bourses professionnelles.

Il s’agit d’offrir à notre jeunesse des formations qualifiantes et réellement en phase avec le marché du travail pour réduire considérablement le chômage. Aucun jeune Gabonais ne devra dans les années à venir quitter le système scolaire sans formation qualifiante ou diplôme.

Dans un monde du travail en constante mutation et de plus en plus sélectif, il est de notre devoir d’offrir à notre jeunesse les outils nécessaires à leur insertion professionnelle.

Faute de qualification, certains pans générateurs de richesses sont inaccessibles à nos compatriotes. Faute d’alternatives nationales, les entreprises ont recours à de la main d’œuvre étrangère. Ce sont autant d’emplois et d’opportunités qui échappent à notre jeunesse alors que celle-ci ne demande qu’à travailler et à s’épanouir professionnellement.

C’est pourquoi dans les mois et années à venir, en plus du renforcement des capacités actuelles, plusieurs centres de formation verront le jour. C’est le cas d’une nouvelle école d’infirmières et d’infirmiers qui ouvrira ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020 ; du centre des métiers du transport et de la logistique qui sera pleinement opérationnel en fin d’année ; ou encore du Centre de formation AVIC au sein de la zone de Nkok, et dont la première rentrée s’effectuera en 2021.

Ce n’est qu’un début car d’autres réalisations suivront. Tous ces pôles d’excellence feront émerger un savoir-faire gabonais, véritable valeur ajoutée reconnue sur le marché de l’emploi national, régional et international.

La réforme de notre système scolaire est une évidence et vise naturellement le plein emploi. Il s’agit de permettre à tous les jeunes Gabonais de s’insérer dans le monde du travail le plus rapidement possible. Cet objectif est, pour moi, non négociable !

Cet objectif ambitieux, nous l’atteindrons. Grâce notamment à la diversification de pans de notre économie et à l’essor de nouveaux secteurs-clés et à fort potentiel d’emplois.

Pour exemple, en 2010, j’ai fait adopter la loi d’interdiction des exportations brutes de grumes. Résultat : aujourd’hui, le Gabon est le 1er producteur africain et le 3ème producteur de contreplaqué mondial.

Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local.

Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années.

Notre pari a porté ses fruits, la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture.

Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme.

Notre pays ne doit plus seulement être une réserve de matières premières mais un vivier de produits finis. J’ai demandé au Gouvernement d’y travailler fermement. Il a, sur ce plan-là aussi, obligation de résultat.

Ce point est fondamental. Car plus nous serons prospères, plus nous serons solidaires. Plus nous créerons de richesses, plus nous pourrons les redistribuer.

Grâce à la bonne santé de notre économie, nous pourrons ainsi consolider notre modèle social, prendre en charge les frais de santé et les médicaments, assurer les retraites de nos anciens, financer les bourses pour nos jeunes mais aussi mieux accompagner celles et ceux en recherche d’emploi.

Depuis une décennie, notre État s’est profondément réformé et modernisé. Des innovations importantes ont été menées à l’instar de la digitalisation de nos services d’impôts, de douanes, de création d’entreprises ou encore d’immigration.

Ces réformes audacieuses ont porté leurs fruits. Le Gabon est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique où l’e-administration, l’administration numérique, est la plus développée.

Cet effort doit aujourd’hui être prolongé et intensifié.

Grâce aux infrastructures numériques développées ces dix dernières années, nous pouvons passer à la phase 2, c’est-à-dire à la digitalisation du service public.

L’objectif est de faciliter votre quotidien en simplifiant au maximum les démarches administratives et rendre disponibles les services de l’État en tout lieu, en tout temps, et avec une efficacité accrue.

A l’occasion d’événements heureux comme les mariages ou la naissance d’un enfant, ou d’événements plus malheureux comme les décès.

Mes chers compatriotes,

C’est ce Gabon, que nous devons construire : un pays doté d’un État moderne, des meilleures infrastructures, où nos compatriotes sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité.

Ensemble. Dans la concorde. Car le Gabon n’est jamais aussi fort que lorsque ses filles et ses fils sont unis. Surtout dans les périodes difficiles.

Depuis plusieurs mois, une tempête terrible s’est abattue sur notre planète. Des vents d’une rare violence ont balayé les quatre coins du globe. Répandant partout un nouveau virus, responsable de centaines de milliers de victimes dans le monde. Cet ennemi invisible, la Covid-19 ne nous a pas épargné.

A ce sujet, je veux, avant toute chose, rendre un hommage tout particulier à ces compatriotes emportés par ce terrible virus.

Je veux à nouveau saluer le courage et le dévouement de nos personnels de santé, de nos Forces de Défense et de Sécurité qui n’ont pas ménagé leur peine dans la riposte à cette pandémie.

Les vents ont soufflé forts. Très forts. Certains cassandres prédisaient alors que le Gabon s’effondrerait. Il n’en a rien été. Le « navire Gabon » a tangué, certes. Mais il n’a pas coulé. La main sur le gouvernail, nous avons tenu bon la barre. Notre pays a été à la hauteur de cet événement historique.

Grâce au dévouement de nos personnels soignants, nos hôpitaux, nos centres de soins ont tenu le choc. Mieux, le Gabon est aujourd’hui l’un des pays en Afrique où le taux de mortalité dû à la Covid-19 est le plus faible. Il figure aussi parmi les pays qui, sur le continent, testent le plus leur population par tête d’habitant.

De même, sur le plan économique, le plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA que j’ai annoncé début avril nous a permis de traverser les pires heures de la crise. Il a permis au « navire Gabon » de rester à flot, de garder le cap, poursuivre sa route, tracer son chemin.

A travers la Loi de Finances rectificative adoptée en juin dernier, le Gabon s’est aujourd’hui mis en situation d’amortir les effets de la crise, mais aussi de relancer son économie et d’accélérer ses réformes.

En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis. Mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés.

Celle, je le répète, d’un pays doté d’un État moderne avec des institutions fortes, avec les meilleures infrastructures, dont les citoyens sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité. Et sur cette route, aucun Gabonais – je dis bien, aucun – ne sera laissé de côté. Je continuerai à vous protéger en tout lieu et toute circonstance.

Gabonaises, Gabonais,

La pandémie de la Covid-19 et les effets qu’elle provoque ne sont toujours pas derrière nous. Même si un plan de déconfinement progressif est mis en œuvre depuis le début du mois de juillet avec la reprise des activités scolaires, des activités économiques ou encore de transport, et bientôt la réouverture des lieux de culte, il

faudra encore du temps pour que nous retrouvions le cours tout à fait normal de nos vies.

C’est pourquoi je vous demande de continuer à respecter scrupuleusement les gestes barrières et les mesures d’hygiène.

Faites-le pour vous et pour ceux qui vous sont chers. Vous protégez, c’est protéger les autres. C’est conserver le socle de notre société. Et comme je l’ai dit plus haut, notre vivre-ensemble.

Pour autant, nous pouvons être fiers d’avoir collectivement surmonté le pic de la crise. Car cette épreuve, d’une violence inouïe, si nous l’avons jusque-là surmontée, c’est d’abord grâce à vous. A vous tous. Vous qui avez consenti à d’importants sacrifices. Vous qui avez fait preuve de civisme en respectant les consignes des autorités. Vous qui avez écarté les démons de la division et de la haine, pour toujours faire primer la cohésion. Vous qui, au final, avez fait vivre cet esprit d’unité, de concorde nationale qui nous caractérise depuis l’Indépendance de notre pays, le 17 août 1960 ; qui fait notre force et notre fierté.

Malgré nos divergences ponctuelles, somme toutes naturelles, cet esprit de concorde, qui nous rend collectivement plus fort, doit continuer à prévaloir en tout lieu et toute circonstances. Car c’est ensemble, unis et soudés, que nous parviendrons à traverser l’une des pires crises de notre Histoire. C’est ensemble que nous bâtirons le Gabon de demain.

Les Pères de l’Indépendance nous ont légué un arbre aux racines aussi profondes que solides. A nous désormais de le faire grandir afin qu’il donne ses meilleurs fruits.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous ! Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

 

Le Gabon a réceptionné jeudi une importante quantité de réactifs pour les tests de dépistage du Covid-19

 L’OMS et la Banque mondiale soulagent le Gabon par un don de réactifs pour les tests Covid-19, ainsi que des équipements personnels de protection, a annoncé le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

 Le don a été transmis au ministre par le représentant résident de l’OMS au Gabon. Celui-ci livrait aux autorités du pays des équipements de riposte contre la pandémie de la covid-19 financés par la Banque mondiale.

Le gouvernement gabonais a conditionné tout déplacement de Libreville et de Franceville (sud-est) vers d’autres localités à la présentation d’un test de dépistage contre le covid-19. Ce test est gratuit sauf pour les VIP qui doivent payer 20 000 FCFA.

Selon plusieurs sources, il y aurait actuellement une pénurie de réactifs à Port-Gentil, poste le plus avancée dans la prise en charge des personnels des sites pétroliers touchés par cette pandémie.

Il sied de noter que depuis le début de la pandémie, le Gabon a réalisé 96 203 tests. 80 77 se sont révélés positifs. 5 920 cas ont été déclaré guéris contre 29 personnes hospitalisées. Le nombre de décès est de 51.

 

Ali Bongo lance le projet agricole PDAR2 pour assurer la sécurité alimentaire de gabonais

Biendi Maganga Moussavou Ministre de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’alimentation, a procédé le 11 août au lancement par visioconférence, du Projet de développement agricole et rural Phase 2 (PDAR2) pour assurer progressivement la sécurité alimentaire dans trois provinces du pays.

Le PDAR2 concerne les provinces du Woleu-Ntem (nord), de l’Ogooué Ivindo (nord-est) et de  la Ngounié (sud). Il est cofinancé à hauteur de 13 milliards de FCFA par le Gabon et le FIDA.

Selon la communication du ministère de l’agriculture, le projet agricole permettra d’atteindre 171 villages et couvrir 7000 ménages, soit environ 20 000 personnes et engendra la création de 250 entreprises agricoles qui généreront 2700 emplois.

 « Ce sont plus de 317 villages qui ont été impactés dont 573 groupements encadrés, et 793 microprojets financés dans tous les domaines d’activités des filières cibles à savoir le manioc, la banane et l’arachide », a mentionné le communiqué officiel.

La mise en œuvre du PDAR2 va aboutir vers la finition des centres d’affaires et de groupage, pour l’amélioration des conditions d’accessibilité et de commercialisation des produits agricoles dans les bassins de production. C’est la matérialisation, indique-t-on, d’une confiance des bailleurs de fonds internationaux au Gabon et constitue une victoire pour le gouvernement qui, continuera sa lutte contre l’exode rural afin de permettre une véritable autonomisation des populations.

Pour rappel, la première phase du projet s’est déroulée dans la province du Woleu-Ntem. Elle a débuté en octobre 2006, et s’est achevée en septembre 2017, avec plus de 8 milliards de francs d’investissement de l’Etat Gabonais. Plus de 317 villages ont été impactés dont 573 groupements encadrés, et 793 microprojets financés dans tous les domaines d’activités des filières cibles suscités.

 

Gabon-Covid-19 : une nouvelle baisse des cas, 3,5 % en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

La tendance de la Covid-19 est considérablement  repartie à la baisse le 5 août, où sur 4 003 prélèvements, seuls 141 ont été déclarés positifs. Soit un pourcentage de 3,5 % en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

L’index de l’évolution du Covid-19 est reparti à la baisse. Le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil), assure que  sur 4 003 prélèvements effectués le 5 août, 141 nouveaux cas positifs ont été enregistrés. Soit un pourcentage de 3,5% en baisse par rapport au 3 août où il était de 5,4%.

Cette décroissance a une incidence sur le taux de contamination global depuis le début de la pandémie qui s’est établi au 5 août, à 9,1%.

Si la hausse des cas ces dernières semaines était particulièrement due au nombre élevé des contaminations sur les sites pétroliers et autres chantiers, cette baisse laisse croire que la propagation de cette pandémie a été circonscrite. Toutefois, la prudence est de mise, au regard d’un fait qui a défrayé la chronique en fin de semaine, à Port-Gentil.

Gabon : Ali Bongo a convoqué le conseil supérieur de la magistrature ce mardi au palais présidentiel

Le président de la République Ali Bongo présidera  part ce mardi  à une réunion du Conseil supérieur de la magistrature, une rencontre qui permet de promouvoir, d’affecter ou de muter les magistrats.

Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, la réunion aura lieu au palais du bord de mer à Libreville.

Il sied de noter que, ces dernières années, le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) a systématiquement boudé plusieurs décisions prises lors de ces rencontres. Ils dénoncent régulièrement des promotions et nominations qui ne tiennent pas compte des spécifiés de leur corps.

Covid-19 : le Gabon enregistré 205 nouveaux cas positifs dont 6 personnes en réanimation

Le Gabon compte 6 personnes en réanimation sur un total de 31 malades hospitalisés dans l’ensemble du territoire national  à cause du Covid-19.

Selon les statistiques publiées lundi 27 juillet dernier, par le Comité de pilotage de la lutte contre la pandémie du Coronavirus (COPIL). Sur les 2 292 prélèvements effectués, le Gabon  a enregistré 205 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 8,9%.

Sur un total de 70 059 prélèvements, le Gabon a enregistré depuis le début de la pandémie 7 189 cas testés positifs (10,3%) dont 4 682 guéris (65,1%) et 49 décès ; 31 personnes hospitalisées dont 6 en réanimation.

Covid-19 : le Gabon enregistre un nouveau décès, ce qui porte à 47 le nombre de personnes décédées

Le Gabon a enregistré mercredi 22 juillet, un nouveau décès lié au Covid-19 ce qui porte à 47 le nombre de personnes décédées suite à cette pandémie dont le cas zéro a été enregistré au Gabon le 12 mars dernier.

Selon les statistiques publiées mercredi, le Gabon a réalisé ces dernières 24 heures 3 474 tests. 155 se sont révélés positifs. 201 cas ont été déclaré guéris contre 32 personnes hospitalisées dont 12 en réanimation.

Le gouvernement gabonais, appelle la population a observée strictement les mesures barrières pour limiter  la propagation de cette pandémie mortelle.

 

Le Britannique Andrew Dawes nommé PDG d’Arise Ports & Logistics

Arise, un groupe panafricain de solutions en infrastructures et logistiques, annonce la nomination du Britannique Andrew Dawes au poste de PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), dans un communiqué transmis mardi à APA.M. Andrew Dawes, PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), « supervisera les actifs d’Arise P&L et dirigera toutes les futures réalisations de l’entité d’Arise dédiée aux ports et à leurs services de logistique intégrés en Afrique », indique le Groupe Arise dans le communiqué.   

Il prendra ses fonctions le 1er juillet et sera basé à Libreville, au Gabon, où Arise P&L gère le nouveau port international d’Owendo (NOIP) et le port minéralier d’Owendo (OMP), souligne le communiqué.  

Cette nomination est l’aboutissement de consultations faites par Arise et ses actionnaires depuis le début de l’année pour « structurer les trois entités du groupe afin de favoriser leur agilité et leur croissance », poursuit le texte.  

Chaque filiale d’Arise devrait de ce fait se développer de façon autonome tout en bénéficiant des ressources et des réseaux du groupe.

D’origine britannique, Andrew Dawes cumule 25 ans d’expérience dans la gestion des infrastructures portuaires, des opérations et des services en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient pour des sociétés telles que ICTSI, APM Terminals, DP World et Intels. 

Cet expert en infrastructures portuaires a récemment supervisé les opérations de sept installations portuaires de la région Asie-Pacifique pour ICTSI. Auparavant, Andrew a été PDG du port de Salalah, à Oman, et directeur général du terminal à conteneurs Apapa à Lagos, au Nigeria, pour APM Terminals. 

Il a également occupé le poste de PDG chez Intels Nigeria Ltd, où il a géré des ports de services pétroliers sur quatre sites en plus de quatre sites résidentiels de 2000 unités. Il reportera au Conseil d’administration d’Arise P&L (Kim Fejfer, Paul Beuyukian, Flemming Dalgaard, Gagan Gupta, N. Muthukumar, Venkataramani Srivathsan, Samaila Zubairu et Oliver Andrews), par lequel il a été nommé.

« Nous sommes très heureux de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’entreprise. La longue expérience et les capacités d’Andrew seront précieuses pour Arise P&L, qui connaît une croissance rapide en Afrique », a déclaré Kim Fejfer, PDG d’A.P. Moller Capital et président du Conseil d’administration d’Arise P&L. 

Pour sa part, Andrew Dawes s’est  dit « ravi de rejoindre une entreprise aussi dynamique à ce moment charnière de son développement sur le continent », avant d’ajouter « Arise P&L a très tôt reconnu l’énorme potentiel des ports et plateformes logistiques africains (et) je me réjouis de pouvoir aider Arise et ses partenaires à capitaliser là-dessus ». 

Arise est un groupe panafricain de solutions d’infrastructures et de logistique qui développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l’Afrique. Elle identifie les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et conçoit, finance, construit et exploite les infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel.  

Elle développe en outre des écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et de ses gouvernements hôtes, avec le soutien de ses principaux actionnaires Olam, A.P. Moller Capital et Africa Finance Corporation, Meridiam et Stoa afin de garantir que ses opérations aient le plus grand impact possible. 

Arise comprend aujourd’hui trois sociétés distinctes : Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Arise Ports & Logistics (P&L) et Arise Infrastructure Services (IS). 

Journée Internationale des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ?

La journée internationale des veuves, s’est célébrée sous  le thème  «  droits des femmes, droits des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ».

Le Dr Simone Mensah,  a au cours d’une conférence virtuelle organisée lundi en prélude de la célébration ce 23 juin de la  10ème   Journée internationale des veuves, que plusieurs pesanteurs socioculturelles impactes négativement sur l’évolution de mentalités quant à la protection de la veuve.

« Aujourd’hui, dix ans après, nous pouvons faire un bilan réaliste et sans complaisance des acquis de la lutte pour les droits des veuves, mais aussi des poches de résistance, parmi lesquelles les pesanteurs socioculturelles propres à nos cultures africaines, afin de réajuster nos pratiques et de prendre un nouvel élan », a déclaré Dr Mensah dressant le bilan décennal de cette lutte.

La conférence virtuelle organisée sous le thème : « Droits des femmes, droits des veuves : quelle situation en Afrique en 2020 ? », a vu la participation  de Dr Nicole Nguema Metogo, experte en genre et droits humains, d’autres  spécialistes gabonais, du Cameroun, du Rwanda et de l’Ouganda. Ils ont  partagé les expériences et les bonnes pratiques de leur pays respectif afin d’élaborer des pistes de solutions adaptées aux sociétés africaines indique-t-on.
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Selon la communication de la FSBO, les intervenants se sont montrés optimistes durant cette rencontre virtuelle quant aux avancées réalisées, en particulier au niveau des réformes législatives et de la sensibilisation de la population. Présentant la situation au Gabon, Honorine Nzet Biteghe, ancien ministre de la Famille et des Affaires sociales au Gabon et fondatrice de l’Observatoire des droits de la femme et de la parité (ODEFPA), a expliqué l’évolution législative ayant mené à l’adoption de la loi du 25 juin 2015 modifiant le code civil et renforçant les droits et la protection du conjoint survivant.

La Journée internationale des Veuves a été instituée par la Résolution A/RES/65/189 de l’Assemblée Générale des Nations Unies le 21 décembre 2010, sur proposition du Gabon.

Source: gabonactu.com

Gabon : « les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères » (J. Nkoghé)

Le chef du gouvernement, a instruit le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, de préparer un arrêté règlementant la gestion des déchets ménagers qui incomberait désormais aux collectivités locales.

Selon des instructions données mardi aux maires du Gabon par le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé, les maires du Gabon vont désormais être responsables de la collecte des ordures ménagères et de l’embellissement de leurs villes.

« Dans les tous prochains jours, les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères. C’est une très bonne décision. Dorénavant, on pourra juger les capacités des maires grâce aux responsabilités qui seront les leurs à partir d’aujourd’hui », a indiqué le maire de la commune de Libreville, M. Léandre Nzue.

À cet effet, un nouveau plan d’actions qui intègre toutes les provinces sera proposé au gouvernement : il comprendra le ramassage des ordures ménagères et l’embellissement de nos villes.

Gabon : la BAD accorde un financement de 90 milliards de FCFA pour la construction de l’axe Ndendé-Doussala

Le projet de construction de la route Ndendé-Doussala fait partie du corridor transafricain. Piloté par la CEEAC depuis 2013, il devra se poursuivre en direction de Dolisie au Congo. Le tronçon vise  à désenclaver  les deux pays et  booster les échanges entre les deux pays d’Afrique centrale.

La première phase du Projet d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG-I) a consacrée une enveloppe de 90 milliards de FCFA, un financement de la Banque africaine de développement (BAD) dont une partie  sera consacrée en partie à l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala long de 48 km dans la province de la Ngounié au sud du pays.

Le projet financé en partie par la Banque africaine de développement tardait  à être mis en œuvre faute des contributions des deux Etats qui traversaient une crise  économique découlant de la baisse des cours du baril de pétrole il y a quelques années.  Les deux pays pétroliers tirent essentiels leurs ressources de l’or noir.

Selon une étude de la CEEAC),  il faut 160 milliards de FCFA pour construire la route Ndéndé-Doussala (Gabon) et Dolisie (Congo), longue de 225 km. Le Congo, l’Etat où sera réalisée la plus grande partie du projet, devra débourser  75% du coût global. L’étude du projet a été rendue publique en fin 2013 par  Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC.

Notons que, la route Ndéndé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays.

 

 

Coronavirus : Ali Bongo Ondimba reporte sa fiesta du 12 mars à une date ultérieure

Le Parti démocratique gabonais d’Ali Bongo, a décidé lundi 9 mars dernier,  de reporter à une date ultérieure les manifestations relatives à la célébration du 52ème anniversaire de ce parti crée le12 mars 1968 à cause de l’épidémie du Coronavirus.

Dans une déclaration faite  lundi dernier par le Secrétaire général de cette formation politique, Eric Dodo Bounguendza explique que ce parti a pris cette décision dans un esprit républicain suite au conseil présidentiel dirigé samedi par le chef de l’Etat, Ali Bongo qui a recommandé le report à une date ultérieure des manifestations prévues au Gabon.

Pour le moment, aucun cas de coronavirus n’a été signé le au Gabon. Le gouvernement a multiplié les annonces et les messages de prévention en direction de la population.

Pour le rappel  historique, le PDG a été créé le 12 mars 1968 par Omar Bongo Ondimba qui a dirigé le Gabon de 1967 à 2009. Devenu parti unique dès sa création, le PDG est aussi appelé parti des masses. Après Omar Bongo Ondimba, le PDG est dirigé par Ali Bongo Ondimba appelé « Distingué Camarade » à la différence de son illustre prédécesseur qui avait pour titre officiel « Grand camarade ». Au PDG, les militants s’appellent « Camarades ».

Le ministre Vincent de Paul Massassa vante le potentiel pétrolier du Gabon aux investisseurs anglais

Le patron du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa, a procédé à la présentation des opportunités d’affaires au Business Design Centre de Londres devant un panel d’investisseurs du secteur pétrolier.

Au deuxième jour de la Conférence internationale « APPEX 2020 », le ministre Vincent de Paul Massassa, a, en compagnie de l’équipe technique du ministère du Pétrole, procédé à la présentation des opportunités et des avantages du bassin sédimentaire devant un panel d’investisseurs présents à Londres. Les principales innovations économiques et fiscales de la nouvelle réglementation des hydrocarbures ainsi que ses avantages, ont été les principaux points de cet exposé.

Il a également devisé avec les investisseurs intéressés par les opportunités d’investissement au Gabon. Les sociétés pétrolières telles que SHELL International, Panoro, Tullow Oil, Ok Energy, Svenska, Equinor, Chariot Oil And Gas et Petronor ont tous manifesté leur intérêt pour notre bassin sédimentaire.

Rassurés sur de nombreux points dont la problématique de la réglementation de change à laquelle sont confrontés les six (06) pays membres de la zone CEMAC, les différents représentants desdites sociétés ont réitéré leur volonté à participer activement au 12ème appel d’offres.

Enfin, la question sur la nécessité de trouver des partenaires dans l’optique de partager les risques liés à la conduite des opérations pétrolières en exploration dans les zones offshore profondes et très profondes a été abordée par le ministre et ses hôtes.

La visite du stand « Gabon » animé conjointement par les techniciens du ministère, les partenaires techniques CGG, TGS, anciennement SPECTRUM qui a accompagné le ministère dans la mise en œuvre du 12ème appel d’offres, a constitué la dernière étape de cette deuxième journée pour la délégation gabonaise.

Source: gabonactu

Santé et Solidarité : le gouvernement gabonais sollicite l’appui de la Banque mondiale

Francis Nkea s’est entretenu jeudi 6 janvier dernier avec la représentante de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouédraogo en vue de solliciter le soutien du partenaire au développement dans le système de santé et de solidarité nationale.

La requête du gouvernement gabonais a été bien reçue par la représentante de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo qui a par ailleurs affirmé que la bonne gouvernance est le premier outil pour parvenir à un équilibre social certain.

« Je pense que les ressources de l’Etat doivent être bien utilisées afin qu’elles aient un impact sur les populations. Je pense que c’est une évidence que sur le premier plan, nous regardons quand même les dépenses de l’Etat. Si les ressources sont bien utilisées, nous savons qu’on peut avoir un impact direct sur la lutte contre la pauvreté mais aussi sur le partage des richesses », a confié Mme Ouedraogo.

Selon le ministre Francis Nkea, l’objectif du gouvernement est d’avoir une idée réelle de l’impact que les politiques publiques en matière de santé et de solidarité ont eu sur les populations en vue d’opérer des redressements.

Par ailleurs, au cours de cet échange, le ministre en charge de la Promotion de la Bonne gouvernance a décliné le schéma de l’organisation prochaine de la journée nationale de l’évaluation qui aura lieu le 31 mai prochain. Il s’agira de mobiliser les expertises nationales en la matière, en l’occurrence les représentants de l’Assemblée nationale, de la Cour des comptes et la société civile.

Libreville : Jean Baptiste Enombo nouveau président de l’association des entraîneurs de football du Gabon

L’international gabonais Jean Baptiste Enombo Makaya ancien footballeur, a été élu le samedi dernier  à 95,45% président de l’association des entraîneurs et encadreurs de football du Gabon.

« C’est une réelle satisfaction d’avoir eu la confiance de presque tous mes collègues entraineurs. Cependant rien n’était garanti d’avance d’autant plus que la majorité aurait pu décider de ne pas m’élire à ce poste. Obtenir un tel score me permettra de travailler avec acharnement pour ne pas trahir la confiance qui a été mise sur ma personne et pour que tout le monde soit satisfait» a affirmé M. Enombo Makaya.

Unique candidat à la succession de Raphael Nzamba Nzamba désormais Directeur Technique National (DTN), l’élection pour la présidence de l’association des entraineurs et encadreurs du Gabon s’est faite quasiment à l’unanimité pour Jean Baptiste Enombo Makaya. Sur 44 votants, ce sont 42 entraineurs qui ont porté l’ancien sélectionneur national adjoint à la tête de l’association des entraineurs et encadreurs de football du Gabon.

Élim/ coupe du monde Qatar-2022: le Gabon logé dans le groupe F avec pour adversaire l’Égypte, la Libye et l’Angola.

La Confédération Africaine de football (CAF), a procédé mardi 21 janvier dernier en Égypte, au tirage au sort des qualifications de la Coupe du monde.

La cérémonie s’est déroulée au Caire en présence des responsables et représentants des nations engagées dans ces phases éliminatoires.  Les résultats du tirage au sort de la zone Afrique ont logés le Gabon dans le groupe F avec pour adversaire l’Égypte, la Libye et l’Angola.

Dans ce groupe les experts pensent que l’Angola et la Lybie sont à la portée des panthères du Gabon. Si les hommes de Patrice Neveu bataillent très fort, ils peuvent se qualifier derrière l’Égypte donné favori incontesté de la poule.

Libreville : ONEP annonce la grève générale dès ce jeudi au Gabon

La grève générale de 5 jours envisagée par plusieurs syndicats pour obliger le gouvernement d’ouvrir des négociations sincères sur la révision du code de travail.

La grève générale démarre  ce jeudi sur toute l’étendue du territoire national, a affirmé le Secrétaire général adjoint de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) qui entraine dans ce mouvement un des syndicats de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

L’ONEP et le syndicat SYNTEE+ désavouent les deux syndicalistes qui ont négocié ce mercredi 22 jjanvier dernier, la suspension du mouvement  avec le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre et le Premier ministre, Julien Nkoghe Békalé. « Deux personnes sont allés rencontrer le gouvernement sans informer les autres », s’est désolé Sylvain Mayabith de l’ONEP.

Gabon : les enjeux de la reforme réforme du code du travail

Selon les partenaires sociaux, ce projet de réforme à son stade actuel comporte des articles renforçant les pouvoirs des employeurs au détriment des employés.

Pour Madeleine Berre la patronne de l’emploi, il n’en est rien. Au contraire, assure-t-elle, le projet du nouveau Code de travail garantit et protège les avantages et les acquis sociaux des travailleurs.

«Nous ne sommes pas dans une logique de restreindre le droit des travailleurs, bien au contraire. Nous travaillons pour garantir les intérêts des travailleurs. Quelle sera la responsabilité du gouvernement de mettre en place un outil qui précariserait le travail alors que la feuille de route du gouvernement est de créer les emplois», a assuré le ministre de l’Emploi, souhaitant savoir les articles qui sont considérés comme esclavagistes.

Parmi les innovations proposées par la réforme du Code du travail, Madeleine Berre a indiqué  le renforcement du droit des travailleurs ; la codification (du dialogue social, de la concertation sociale avec les partenaires sociaux) ; la codification de plusieurs formes de travail contractuel contrairement à l’actuel, par rapport aux enjeux du marché de l’emploi ; la contractualisation de toutes les formes d’apprentissage actuellement pratiquées au Gabon en fonction des besoins du marché ; la limitation et le recadrage du chômage technique pour six mois avec une allocation de chômage technique qui n’existait pas jusqu’à présent ; le renforcement des droits de l’inspecteur du travail.

«Nous souhaitons apaiser et rassurer l’ensemble des travailleurs sur le fait que la réforme n’a pas encore été adoptée en Conseil des ministres, le texte est encore en examen, la deuxième phase d’analyse n’est pas terminée», a conclu la patronne de l’emploi Madeleine Berre.

Gabon : « l’alerte sur les réseaux sociaux ne constitue pas une saisine officielle » (Anicet Mboumbou)

Réagissant aux messages relayés ces derniers jours à travers les réseaux sociaux sur des disparition d’enfants, le porte-parole du gouvernement a tenu à rappeler  la responsabilité de chacun.

« La démarche visant à lancer l’alerte sur les réseaux sociaux, si tant que les faits soient avérés, est certes louable mais ne constitue pas une saisine officielle. De plus, elle ne doit pas être un prétexte à l’extrapolation et à la diffusion de fausses informations. Aussi, le Gouvernement appelle à la retenue tous ceux qui véhiculent ces fausses nouvelles », a déclaré le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Anicet Mboumbou Miyakou.

Cette sortie médiatique du porte-parole du gouvernement fait suite à la vague de messages faisant état de disparitions d’enfants dans plusieurs localités du pays, la semaine écoulée.  A cet effet, le porte-parole du gouvernement a rappelé la démarche appropriée en cas de disparition d’un individu, a fortiori d’un enfant, notamment « l’obligation de le signaler aux autorités compétentes. »

Par ailleurs, appelant les parents de jeunes enfants à la responsabilité, le ministre de la Communication a indiqué que « Sans minimiser les cas réels qui pourraient exister et pour lesquels la justice n’est pas encore saisie, le Gouvernement tient à affirmer qu’il n’y a actuellement au Gabon aucune vague d’enlèvements d’enfants. ». Saisissant toutefois l’occasion pour « lancer un avertissement ferme à tous ceux qui, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, expriment des propos abusifs, insultants ou mensongers. Ces déclarations de nature à semer le trouble à l’ordre public sont pénalement répréhensibles. »

Source: gabonactu.com

 

 

 

Gabon : Laurent Angue Mezui nouveau président national du RPG

Laurent Angue Mezui a pris ses fonctions, samadi 18 janvier dernier, tant que président national du parti politique le Rassemblement pour le Gabon (RPG).

C’était au cours  d’une cérémonie au siège du parti à Petit-Paris, à Libreville. Le nouveau leader arrive à ce poste avec ambition claire : la vacance de pouvoir au sommet de l’État.

Laurent Angue Mezui, a pris ses fonctions, le 18 janvier, à Libreville, en  se référant aux conclusions du 7e Congrès ordinaire de ce parti qui avait mis en place une direction collégiale, composée de quatre cadres, alors qu’une page de l’histoire politique du Gabon se tournait avec le départ de Paul Mba Abessole en 2017

Le nouveau président a succédé à Célestin Nguema Oyame. Il présidera à son tour aux destinées de ce groupe pendant un an.

Au cours de cette cérémonie de passation de témoin, la crise sociopolitique qui secoue actuellement le Gabon a été au cœur du discours des autorités de cette formation politique. De la maladie du président de la République aux récents scandales de corruption à grande échelle.

 

Coopération: le président angolais Joao Lourenço est attendu à Libreville

Joao Lourenço est attendu, jeudi 16 janvier, dans la capitale gabonaise, où il sera reçu par son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo et Joao Lourenço devraient à nouveau se retrouver ce jeudi 16 janvier, près de deux ans après leur dernière rencontre à Luanda. Cette fois, les deux hommes d’Etat prévoient d’échanger dans la capitale gabonaise.

Au moment où la présidence de la République n’a pas encore communiqué officiellement sur cette arrivée, l’objet et la durée du séjour du président angolais ne sont pas encore connus.

Les deux dirigeants aborderont la question de la lutte contre la corruption. Ces derniers mois, les deux hommes ont en effet exprimé leur intention d’en finir. L’un comme l’autre ont déjà initié des actions visant à débarrasser leurs deux pays de ce phénomène. Au Gabon, l’opération anticorruption baptisée «Scorpion» est d’ailleurs en cours.

Signalons que, depuis son élection en 2017, ce sera la première visite de Joao Lourenço au pays d’Ali Bongo.

Une nouvelle carte diplomatique pour le Gabon : Ali Bongo va réduire ses représentations à l’étranger

Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilie-By-Nze, a annoncé le 8 janvier dernier que, le pays d’Ali Bongo envisage de revoir à la baisse le nombre de ses missions diplomatiques à l’étranger.

A en croire de chef de la diplomatie gabonaise, les difficultés financières de l’État gabonais serait à la base de la réduction de ses représentations diplomatiques. Pour éviter d’aggraver les déconvenues, le pays entend réduire la voilure de son déploiement diplomatique.

Lors d’une intervention a une radio de la place,  le ministre des Affaires étrangères a indiqué que le Gabon a développé pendant des années, «une diplomatie qui se voulait tous azimuts». Cette situation a abouti à l’ouverture des ambassades un peu partout dans le monde, «plus que peut-être de raison», a-t-il commenté.

Si le Gabon attend maintenir son influence diplomatique, a indiqué Alain Claude Bilie-By-Nze, il étudie la possibilité de réduire ses représentations diplomatiques. Allons-nous maintenir «des ambassades, où est-ce que nous maintiendrons des résidences parce que d’autres pays le font», a-t-il déclaré. «On peut tout à fait, à partir d’un pays européen en couvrir 3, 4 ou 5. Les voies de communication existent, les moyens de transport existent donc nous allons nous en inspirer», a-t-il affirmé.

Le patron de la diplomatie gabonaise précise tout de même que, cette option doit être validée au niveau du gouvernement, il soutient qu’elle est conforme aux instructions prescrites  par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui demande «à adopter une nouvelle carte diplomatique».

 

 

Gabon-Opération scorpion : Brice Laccruche Alihanga prépare sa stratégie de défense

Brice Laccruche Alihanga continue depuis la prison centrale de Libreville où il attend d’être jugé, de faire les choux gras de la presse.

Si l’opinion a relevé son absence devant la Chambre d’accusation spécialisée le 2 janvier dernier, la Lettre du continent assure qu’il a opté pour le chantage afin de se tirer d’affaire.

Appelé devant la Chambre d’accusation spécialisée à l’audience du 2 janvier, dans le cadre de la procédure suivie pour détournement des fonds publics, instigation au détournement de fonds publics, concussion, blanchiment des capitaux et association des malfaiteurs, Brice Laccruche Alihanga ne s’y est pas présenté.

Joint par nos confrères du Gabonreview le 6 janvier dernier, son conseil, Me Anges Kevin Nzigou, a assuré qu’il ne s’agissait en rien d’un refus. «Il y a une audience devant la Chambre d’accusation, elle se fait sans partie. On lui envoie juste un document pour lui dire que ça passera. D’ailleurs, ce n’est pas lui qui vient», a déclaré l’avocat de Brice Laccruche.

«C’est une audience qui se fait par document. Ce n’est pas une audience où la personne est convoquée. Mais on informe quand même la personne qu’elle a une audience devant la Chambre d’accusation», a-t-il ajouté.

 

Bonne année 2020 : face aux diplomates, le chef de l’État Ali Bongo assure imposer le respect de la loi par tous

À l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, organisée lundi au palais de la présidence de République, Ali Bongo n’a pas manqué de réaffirmer son attachement «au respect scrupuleux de la loi par tous».

Ayant reçu les vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, lundi 6 janvier dernier, le chef de l’Etat a assuré les ambassadeurs  que dans  son pays, «nul n’est au-dessus de la loi», et que ses efforts pour la consolidation de la démocratie ne faibliront pas. 

Pas peu fier de lui, le chef de l’État a semblé faire allusion à l’opération anticorruption lancée il y a plusieurs semaines et pour lesquels nombre de ses anciens proches collaborateurs sont tombés. «Comme vous le savez, j’attache du prix au renforcement de notre démocratie et à la consolidation de l’État de droit au Gabon. C’est- à-dire au respect scrupuleux de la loi par tous. Au Gabon, nul n’est au-dessus de la loi», s’est-il adressé aux ambassadeurs

Ali Bongo a également rappelé aux corps diplomatique qu’en 2017, il avait annoncé la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives de la Nation, «dont l’objectif final [était] la consolidation de notre démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et du développement». Une invitation avait alors été adressée à la communauté internationale visant à accompagner le Gabon dans ce processus.

Deux ans après, le président gabonais se réjouit de ce que plusieurs résultats du Dialogue politique d’Angondjé soient perceptibles, notamment avec les réformes de la Cour constitutionnelle, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), les révisions du Code pénal et du Code de la Communication.