Baisse de taux de contamination : la Covid-19 est en passe de disparaître au Gabon

 Malgré le relâchement des gestes barrières, la tendance de la contamination du Covid-19 est baissière au Gabon. Elle est passée de 3,6 % le 30 octobre dernier, date de la réouverture des lieux de culte à 2,9% le 7 décembre 2020 du taux de transmission communautaire.

La tendance baissière de la transmission de la pandémie du la covid-19 au Gabon est continuelle deux mois après l’allègement des mesures restrictives. Une diminution, au-delà de la résurgence tant redoutée, qui laisse penser que le Coronavirus (Covid-19) est véritablement en passe de disparaître au pays d’Ali Bongo Ondimba.

Il sied de noter que, les lieux de culte avaient été fermés le 12 mars 2020 pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays. D’après le gouvernement et l’équipe de riposte contre cette pandémie, ces lieux constituaient des espaces privilégiés pour la transmission du virus. Une raison qui avait provoqué un tollé auprès des leaders religieux. Un bras de fer s’était  alors par la suite engagé  entre les deux parties.

Le gouvernement sous pression, avait annoncé la réouverture à minima (un jour dans la semaine) des lieux de culte. Les Eglises ouvrent seulement chaque dimanche et les mosquées les vendredis.

Il faut noter tout de même que,  le Gabon a réalisé à ce jour, 315 464 prélèvements.  Un échantillonnage significatif sur une population totale de 1,800 million d’habitants.

 

BGFIBank Gabon annonce la possibilité de l’ouverture d’un compte bancaire en ligne

La BGFIBank Gabon a annoncé dans un communiqué parvenu à notrer rédaction, le lancement d’un service novateur pour ses potentiels clients.

Les clients de laBGFIBank, peuvent désormais ouvrir le compte bancaire en ligne via un smartphone, une tablette ou un ordinateur connecté à Internet. La plateforme dédiée à ce service garantit bien entendu, la sécurité des données à caractère personnel de ses utilisateurs.

Avec cette plateforme innovante, la majorité des étapes du processus physique d’ouverture de compte est digitalisée afin de limiter les déplacements des clients vers ses agences et réduire considérablement les délais d’ouverture de compte.

Parfaitement en phase avec le contexte actuel où la distanciation sociale reste de mise, cette nouvelle plateforme a été imaginée principalement pour les particuliers et les professionnels.

Depuis un Smartphone, une tablette ou un ordinateur connecté à Internet, le client crée un compte où qu’il soit. Simple, rapide et sécurisé, le parcours est complété en seulement 4 étapes principales.

  1. Initiation: le client se rend sur le site internet https://leclient.bgfi.com/et clique sur le bouton « Ouvrir mon compte ».
  2. Formulaire : Il remplit un formulaire intuitif de cinq (5) rubriques.
    1. Contact :Il renseigne ses informations de base (nom, prénom, mail, mot de passe…). Un mail et un SMS de confirmation sont envoyés afin de poursuivre la procédure.

Le mot de passe créé par le client lui-même, lui donne accès à son espace client à tout moment pour poursuivre sa demande là où il s’est arrêté lors de sa dernière connexion. Ce qui lui permet de suivre l’évolution de sa demande et/ou prendre connaissance des différentes notifications envoyées par BGFIBank Gabon jusqu’à la date du rendez en agence.

  1. Identité : Il renseigne les informations sur son identité et son domicile ;
  2. Activité : il décrit son activité ;
  3. Compte : Il sélectionne l’agence de domiciliation de son futur compte bancaire ;
  4. Produits : il sélectionne les produits qui répondent à ses besoins.
  5. Justificatifs : le client fournit ses pièces justificatives (Copie CNI, quittance, bulletins de salaire).

Ensuite, il reçoit de nouveau un mail et un SMS annonçant la prise en charge de sa demande. Dans un délai maximal de 24h, il est contacté soit pour convenir d’un rendez-vous durant lequel il signera la convention de compte ou pour une demande de complément de dossier si celui-ci est incomplet (les éléments à compléter, ainsi que les différentes notifications faites par la Banque seront disponibles dans votre « Espace Client »).

  1. Récupération de RIB : il passe en agence signer la convention de compte, récupérer son RIB et faire son dépôt initial. Il est invité à se munir des originaux et autres documents complémentaires sollicités par la Banque.

Si la dernière étape nécessite la présentation physique du client en agence principalement pour des raisons de sécurité, elle est néanmoins effectuée en quelques minutes car l’essentiel de la procédure a déjà été exécuté avant son arrivée. Entièrement sécurisé, ce nouvel outil a fait l’objet de tests pour garantir la sécurité des données à caractère personnel de ses utilisateurs.

 « En tant qu’acteur économique de 1er rang, BGFIBank Gabon impulse régulièrement des innovations sur le marché. Ces innovations répondent à un objectif fort de notre institution, d’opérer une transformation digitale approfondie, processus indispensable aujourd’hui pour capter, satisfaire et fidéliser une clientèle de plus en plus exigeante et très sensible aux outils digitaux qui se doivent d’être pratiques, agiles et disponibles en continu. Le facteur temps est précieux pour nos futurs clients, c’est pourquoi cette plateforme a été élaborée pour alléger les formalités administratives usuelles pour l’ouverture d’un compte.  Ce nouveau point de contact proposé a aussi été pensé au vu du contexte actuel de crise sanitaire puisqu’il contribuera à limiter les contacts entre nos clients et nos équipes en agences. Il s’agit d’un outil à forte valeur ajoutée  qui vient compléter le dispositif global de lutte contre la propagation de la COVID-19 que nous avons mis en place dès le début de la crise », a indiqué  M. Loukoumanou WAIDI, Directeur Général de BGFIBank Gabon.

 

Église : bras de fer entre le gouvernement gabonais Barro Chambrier apporte son soutien aux religieux

Président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a annoncé ce vendredi dans une déclaration au siège de son parti qu’il apporte son soutien  aux religieux dans le bras de fer qui les oppose à l’État.

Ce bras de fer entre l’Église Catholique du Gabon est occasionné à propos des conditions de réouverture des lieux de culte dans ce contexte de la pandémie de la Covid-19.

L’opposant Alexandre Barro Chambrier recommande le dialogue entre les deux parties pour une sortie honorable. « Pas la peine de tirer sur une corde raide », a –t-il conseillé en s’adressant au gouvernement gabonais.

Le président du RPM estime injuste les restrictions imposées par le gouvernement dans les lieux de culte.

 

Covid-19 :Ali Bongo face au défi de la rentrée scolaire 2020-2021

Un conseil interministériel s’est tenu par visioconférence, lundi 19 octobre à Libreville, pour l’examen de plusieurs projets de loi et décret avec un accent particulier sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2020-2021.

Selon les participants à ces assises, l’ensemble des textes sera soumis à l’attention du président de la République Ali Bongo au prochain conseil des ministres.

La rentrée des classes 2020-2021 va revêtir un caractère particulier en raison de la pandémie de Covid-19. Face à ce défi, un conseil interministériel s’est tenu par visioconférence, sous la présidence du Première ministre. «Les ministres ont ainsi examiné plusieurs projets de loi et décret. Un accent a été mis sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2020-2021», a résumé Rose Christiane Ossouka Raponda sur sa page Facebook.

La cheffe du gouvernement n’a pas donné plus de détails sur ces préparatifs. Mais l’on imagine que les travaux ont tourné autour d’un éventuel allègement des mesures de lutte contre le Covid-19 dans le secteur de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. A titre d’exemple, seuls les rassemblements de 30 personnes sont autorisés actuellement. Ce qui est loin d’être applicables dans les établissements publics notamment, en proie au phénomène des sureffectifs.

 

Réouverture des lieux de culte : bras de fer entre l’Église Catholique et le gouvernement

En réaction des mesures d’assouplissement notamment la réouverture des lieux de culte, Raymond Ndong Sima, estime que le gouvernement veut, «de manière grossière, se saisir ainsi d’un prétexte pour s’immiscer dans le rituel chrétien et le vider de son essence et de sa substance».

Il sied de noter que, les nouvelles mesures gouvernementales annoncées, le 16 octobre, par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka, visant à alléger les restrictions imposées dès la survenue du Covid-19, passent toujours mal du côté de l’Eglise catholique du Gabon.

L’Église Catholique du Gabon, persiste et signe. Elle ouvrira ses portent cinq jours avant la date fixée par le gouvernement, comme prévu. Dans ce bras de fer, relève l’ancien chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, l’interdiction concernant la distribution de la communion au cours des offices religieux «touche au fondement même de leur culte». «L’interdiction annoncée est une immixtion flagrante dans le déroulement d’un rituel qui constitue précisément le cœur du culte», a-t-il dénoncé.  Pour lui, cette décision « révèle le véritable objectif du gouvernement, à savoir la réduction au silence du discours moral».

 

Covid-19 : sur la décision du président Ali Bongo, Ossouka Raponda va annoncer l’allègement des mesures barrières ce jeudi

La cheffe du gouvernement gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda, annoncera ce 16 octobre 2020, l’allègement des mesures barrières contre la propagation de la  Covid-19 au Gabon.

Sur sa page facebook ce même jour, le chef de l’Etat Ali Bongo qui estime que le Gabon a gagné une bataille, a dit avoir décidé d’assouplir certaines des dispositions prises dans le cadre de l’état d’urgence car les Gabonais ont largement respecté les mesures et gestes barrières.

Rose Christiane Ossouka Raponda, annoncera l’allègement de nouvelles mesures imposées dans le cadre de la riposte contre le Covid-19 au Gabon. Si les spéculations sur les mesures allégées vont bon train, sans les citer, le président Ali Bongo a indiqué sur les réseaux sociaux qu’il a «décidé d’assouplir certaines des dispositions prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire».

Alors que pour une bonne partie de l’opinion l’annonce de cette deuxième phase d’allègement, qui s’impose dans un contexte de prorogation des mesures de riposte, a été motivée par la pression sociale et ceux que d’aucuns appellent «l’entêtement du clergé», le chef de l’Etat gabonais semble affirmer le contraire.

Le président de la République Ali Bongo estime que, le fait d’avoir pris très tôt les bonnes mesures pour freiner la circulation de la Covid-19 a permis de contenir la pandémie dans le pays

 

Gabon : le gouvernement veut alléger les mesures barrières contre le Coronavirus ce 16 octobre

Le COPIL a dans un communiqué parvenu à notre rédaction, annoncé que le gouvernement devra alléger les mesures barrières  contre le Coronavirus ce 16 octobre, un allègement réclamé par les leaders religieux.

« Vendredi 16 octobre 2020 à 15h, conférence de presse du gouvernement sur la phase 2 d’allègement des mesures restrictives », a annoncé le COPIL.

Cette sortie du gouvernement pourrait probablement annoncer la réouverture des lieux de culte dont la fermeture n’est plus justifiée selon l’Eglise Catholique et les révérends pasteurs des Eglises pentecôtistes et charismatiques de réveil.

Le taux de transmission communautaire du Covid-19 dans le pays étant devenu très faible, 4%. La conférence de presse gouvernementale pourrait également annoncer entre autres la réouverture des hôtels, motels, bars et restaurants ainsi que l’allégement des heures de couvre-feu, actuellement fixées de 20h00 à 6h00.

 

CHUL: Dr Guy Patrick Obiang-Ndong appelle à un changement de paradigme

Le Patron du département de la santé s’est livré à un véritable réquisitoire à l’endroit des gestionnaires des établissements de santé, à l’ouverture de la session de sensibilisation sur la politique générale du Gouvernement en matière de santé publique, le 12 octobre, dans l’auditorium du CHUL.

Face aux représentants de l’administration centrale, aux responsables des CHU (Centres hospitaliers universitaires), CHR (Centres hospitaliers régionaux) et autres unités de soins, le Ministre de la Santé a appelé à une prise de conscience collective face aux défis de l’amélioration de la qualité d’accueil, d’accès aux soins et de prise en charge des patients dans les établissements sanitaires publics, à Libreville et à l’intérieur du pays.

Ce rappel des fondamentaux, dans ce qui est convenu d’être désigné par “l’appel du CHUL” se fait dans le cadre d’une série de séminaires sur la gouvernance des structures hospitalières, prévus de s’étaler jusqu’à mercredi 14 octobre à venir.

Tout y passera, de la gestion des infrastructures hospitalières aux finances, en passant par la gestion des ressources humaines et la prise en main efficiente des équipements médico-techniques, matérielles et logistiques.

Tout ceci, a indiqué Dr Guy Patrick Obiang-Ndong devrait être régulé par la refonte du cadre réglementaire et la promulgation attendue du Code de la santé publique.

Ces ateliers d’échanges d’informations et de bonnes pratiques devraient même s’étendre jusqu’à vendredi 16 octobre 2020, à l’initiative des partenaires aux développement, l’OMS notamment, soucieux de promouvoir la deuxième phase de la stratégie de lutte et de riposte contre le COVID-19.

À ce sujet, le Ministre de la Santé a annoncé la mise sur pied, dans les tout prochains jours, d’un Programme national de lutte et de prévention contre le COVID-19.

Source : Com CHUL

 

Coronavirus : le Gabon enregistre 7 nouveaux cas testés positifs

Selon le communiqué  du Comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL), le Gabon a enregistré 29 guérisons contre 7 nouveaux cas positifs.

« En matière de surveillance épidémiologique, sur les 6 234 prélèvements effectués, nous avons enregistré 7 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 0,1%. », indique le communiqué.

Ces cas de la Covid-19 sont uniquement répartis dans la province de l’Estuaire ou on en dénombre 7 nouveaux cas positifs sur 6 234 prélèvements à Libreville, soit un total de 6 238 cas confirmés.

S’agissant de la prise en charge,  3 personnes sont hospitalisées sont en réanimation.

Pour rappel, sur 192 123 prélèvements, le pays enregistre 8 815 cas testés positifs (4,6%) dont 8 164 guéris (92,6%) et 54 décès.

Covid-19 : Gabon a enregistré 68 guérisons contre 11 nouvelles contaminations

L’équipe de la riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon, a annoncé lundi  5 octobre tard dans la nuit que, le Gabon a enregistré 68 guérisons contre 11 nouvelles contaminations à la covid-19.

« En matière de surveillance épidémiologique, sur les 5 716 prélèvements effectués, nous avons enregistré 11 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 0,2%. », indique le communiqué.

Selon le communiqué, les nouveaux cas sont répartis tel que la province de l’Estuaire compte 10 nouveaux cas positifs sur 5 644 prélèvements à Libreville, soit un total de 6 231 cas confirmés. Le Moyen Ogooué 0 nouveau cas positif sur 47 prélèvements à Lambaréné, soit un total de 415 cas confirmés et l’Ogooué Maritime enregistre 1 seul nouveau cas positif sur 25 prélèvements à Port-Gentil, soit un total de 480 cas confirmés.

S’agissant de  la prise en charge 3 personnes sont hospitalisées 3 patients sont en réanimation. Il y a 0 décès. Au total, sur 185 889 prélèvements, le pays enregistre 8 808 cas testés positifs (4,7%) dont 8 135 guéris (92,3%) et 54 décès.

 

Gabon-lutte contre la Covid-19 : 34 acteurs intervenant en milieu scolaire formés

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 dans le secteur éducatif, 34 acteurs de la Coordination de la Santé sexuelle et reproductive et les Violences basées sur le genre (SSR/VBG) intervenant en milieu scolaire ont été formés sur les meilleures techniques de lutte contre la Covid-19.

Les 34 participants proviennent des ministères de la santé, de l’Education nationale, de la Culture, des Affaires sociales, et des Droits de l’homme ainsi que des ONG œuvrant dans le secteur à savoir :  FAWE Gabon, Cri de Femmes, Itola, Malachie, Agir pour le Genre, ODEPA, ADACO, Sant+, Pro Humanitus, Réseau des confessions relieuses pour la SSR, Association des sages-femmes du Gabon.

Généralités sur la Covid-19, prévention et contrôle de l’infection dans le contexte de la Covid-19, communication des risques et engagement communautaire,  sont entre autres modules qui ont été développés en atelier par des experts. Il s’agit respectivement du Dr Strédice Manguinga Guitouka, épidémiologiste-Hygiéniste et Martial Ibadi.

Les informations reçues durant une semaine (18 au 24 septembre) permettront aux participants de les mettre à leur tour à la disposition des communautés que sont les élèves, parents d’élèves et tous les acteurs éducatifs.

 

Covid-19 : le taux de prévalence tombe à 5%, le seuil recommandé pour le déconfinement

Estimé à un peu plus de 25% au début de la pandémie au Gabon, le taux de prévalence du Covid-19 est tombé le 18 septembre à 5,9%. Soit, le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le déconfinement qui s’impose, selon l’opinion.

Le gouvernement est-il prêt ? Selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) la prolongation aura un impact néfaste sur l’économie et les ménages.

Les données épidémiologiques de la semaine écoulée sur le Covid-19 montrent à nouveau une tendance à la baisse toujours autour de 0,5%. Le taux de prévalence générale estimé à environ 25% au début de la pandémie dans le pays est passé à 5,9% le 18 septembre. Soit, le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le déconfinement.

Au mois de juin, le porte-parole du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (Copil) indiquait que l’OMS préconise un taux de prévalence de 5% pour aboutir au déconfinement. Toutefois, ce déconfinement devrait tenir compte de certaines réalités.

En matière de surveillance épidémiologique, sur 3 682 prélèvements effectués le 18 septembre dans 3 provinces, 18 nouveaux cas positifs ont été enregistrés dans 2 provinces. Soit un pourcentage de 0,5%. Au nombre de nouveaux cas, 15 ont été enregistrés dans la province de l’Estuaire sur 3 625 prélèvements effectués à Libreville, et 3 dans celle du Haut-Ogooué sur 9 prélèvements à Franceville. Le Moyen-Ogooué n’a enregistré aucun nouveau cas positif sur 48 prélèvements à Lambaréné.

Concernant la prise en charge, 6 personnes hospitalisées dont 1 patient en réanimation. 21 guérisons ont été confirmées. Soit un total de 7 848 personnes guéries. Au total, sur 147 678 prélèvements effectués depuis le début de la pandémie, 8 696 cas ont été testés positifs dont 7 848 guéris. Soit, 90,2% contre 53 décès.

L’alerte du Pnud ou l’urgence de déconfiner

A quand donc le déconfinement ? La question se pose un peu plus au regard de l’atteinte du seuil recommandé par l’OMS mais aussi au regard du dernier rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), sur l’Impact socio-économique du Covid-19 au Gabon. Selon ce rapport, les impacts économiques et sociaux de la crise sanitaire pourraient être importants, du fait de la baisse du prix et de la production de pétrole liée à la pandémie et des mesures de confinement prises pour limiter la propagation du virus.

«L’ampleur de ces impacts va dépendre de la durée de la crise sanitaire et des mesures de confinement», alerte le Pnud selon qui, la crise sanitaire a bouleversé le marché du pétrole avec une baisse spectaculaire de la demande qui pèse sur le prix du pétrole dont le niveau est au plus bas depuis 17 ans. «Ce confinement oblige beaucoup d’entreprises à ne pas tourner à pleine capacité ou à cesser les activités avec à la clé une baisse de l’offre et de la productivité du travail» note le Pnud.

Le rapport indique que pour mesurer l’impact socio-économique de la pandémie dans ses  dimensions macro-économiques, sectorielles et distributives à l’horizon 2025, des simulations  ont été réalisées avec un modèle d’équilibre général calculable dynamique.

Sur le plan social, l’analyse révèle des effets néfastes sur les revenus, compte tenu des restrictions de travail qui pourraient toucher chaque travailleur quel que soit son statut social. Si les travailleurs du secteur public et des grandes entreprises du secteur privé disposent d’une garantie plus solide en matière de protection de l’emploi et du maintien du salaire, ce n’est pas souvent le cas pour les travailleurs des PME ou du secteur informel. Notamment, ceux touchés par les mesures de confinement (commerce, transport, restauration, hôtellerie…).

Il en serait de même des petits agriculteurs des zones rurales qui verraient se rétrécir leurs débouchés dans les zones urbaines. «Ce contexte défavorable pourrait contribuer à augmenter la pauvreté dont le niveau augmenterait de 3,6 points de % en 2020», précise le Pnud.

Source: gabonreview.com

 

 

Gabon : «Notre mission est de relancer l’économie du pays » (Rose Christiane Ossouka Raponda )

Rose Christiane Ossouka Raponda est la première femme Première ministre Gabon. Nommée en juillet dernier, cette économiste de formation de 56 ans, qui avait été auparavant ministre du Budget et de la Défense, a présenté vendredi dernier son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. Elle a annoncé son intention de stimuler les partenariats public-privé pour relancer l’économie en cette période de Covid-19. Elle compte aussi améliorer le climat des affaires.

RFI : Quelle est la principale action qui caractérisera votre mandature ?

Rose Christiane Ossouka Raponda Notre mission est claire et a été définie par le chef de l’État, c’est celle de relancer l’économie et améliorer les conditions de vie des populations gabonaises. Nous allons nous atteler à remplir ces missions-là de manière progressive, tout en mettant le contrôle dans tout ce qui sera fait sur un chronogramme qui sera défini dans les prochains jours.

Avec un pétrole bas, la dette publique se creuse. Quelle est votre marge de manœuvre ?

Le taux d’endettement, vous vous dites qu’il est très élevé, mais l’endettement, il est fait justement pour donner une bouffée d’oxygène aux entreprises et créer des emplois. Et cet endettement a été justement regardé dans le cas d’une stratégie afin d’apurer la dette et nous allons voir au fur et à mesure comment la rendre un peu plus supportable pour notre économie.

Le Gabon ne parvient toujours pas à diversifier véritablement son économie, à sortir du tout pétrole ?

Ah, non. Je ne vous permets pas de le dire, Madame. Le Gabon  a commencé sa diversification de l’économie. Il y a des secteurs-clé quand même, des secteurs porteurs de croissance et de résilience économique tels que l’agriculture, la pêche, le numérique, la forêt.

Mais le secteur pétrolier représente encore environ un tiers du PIB…

Mais, c’est tout à fait normal. Une diversification se fait dans le temps. Aujourd’hui, le rôle pour nous, c’est de faire en sorte que les activités économiques reprennent et que les réalisations des projets qui ont déjà été entamés depuis plusieurs années donnent des résultats qui soient des résultats satisfaisants.

C’est la première fois qu’une femme est nommée au poste de Premier ministre au Gabon. Mais dans votre pays, il y a des femmes très influentes, des femmes comme Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente du Conseil constitutionnel, Sylvia Bongo Ondimba, la Première dame…

Oui. Mais vous savez qu’il ne faut pas voir cette nomination de femmes dans le prisme de la femme avec un grand F. Il s’agit de talents, de compétences. Il s’agit d’efficacité collective, comme nous dit le chef de l’État.

Vous les avez remerciées dans votre discours. Pourquoi ?

C’est très important parce que la Première dame du Gabon, madame Sylvia Bongo Ondimba, pose des actions en faveur justement de l’épanouissement de la condition féminine ; madame Mborantsuo, présidente du Conseil constitutionnel, a joué un rôle important lors de la phase transitoire et de la mise en place du multipartisme dans notre pays. Donc, ce sont des rôles très importants, elles le jouent en tant que compétentes en la matière et non en tant que femmes.

Cela fait bientôt deux ans que le président Ali Bongo a été victime d’un AVC. Et l’opposition continue de parler de vacance du pouvoir. Dans une tribune qu’il vient de publier, l’opposant Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’interroge : « Qui dirige le Gabon ? Qui nomme les ministres et les Premiers ministres ? ». Que lui répondez-vous ?

Le président Ali Bongo Odimba est le président du Gabon. Le président Ali Bongo Odimba dirige le Gabon. Le président Ali Bongo Odimba donne des instructions au gouvernement. Le chef d’État se porte bien.

Et que répondez-vous à ceux qui affirment que la Première dame a trop d’influence justement ?

La Première dame du Gabon est la Première dame du Gabon. Elle est aux côtés de son époux. Il joue son rôle de président de la République. Et le Première dame joue son rôle de Première dame.

En ce qui concerne la pandémie du Covid, le Gabon enregistre finalement peu de décès, 53 décès. Est-ce que le plus dur est passé ?

C’est le fruit justement de toutes les mesures qui ont été mises en place pour freiner la propagation de la Covid-19 qui font en sorte que nous avons un taux de létalité qui soit faible et que les guéris également sont très importants par rapport aux 8 500 qui ont été déclarés positifs.

Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui encore le maintien du couvre-feu et les interdictions de manifester ?

Le couvre-feu doit permettre de limiter justement l’activité nocturne non essentielle et cela a donné les résultats que l’on connait aujourd’hui.

Les réunions de plus de dix personnes restent interdites. Les partis politiques ne se réunissent plus. Ce sont des libertés fondamentales ?

Il s’agit de santé. Il s’agit de la santé des hommes. Je crois que tous les pays du monde l’ont fait également à un moment donné et lorsqu’ils ont relâché, on voit des exemples qui se passent à travers le monde, la résurgence exponentielle des cas de Covid-19. Il faut que nous continuons, que nous continuons à être prudents et regarder cas par cas comment alléger certaines mesures pour que les activités normales reprennent.

« Mais où est passé l’argent promis ? Qu’est-ce qui a été fait pour améliorer les structures sanitaires au Gabon », s’interroge par exemple Marc Ona Essangui de Tournons la page, association de défense des droits humains, qui parle de « corona business ». Est-ce que c’est une réalité ?

Les comptes sont clairs. Donc, il n’est pas question d’affaires qui ont été réalisées sur le dos des prises en charge des personnes qui sont contaminées par le Covid-19. Des enquêtes parlementaires ont débuté déjà au mois de juin, juillet. Essayez d’interroger les députés qui sont dédiés à la tâche. Ils vont au fond des questions. Et tout est clair et transparent.

Source : rfi.fr

 

Gabon : la gestion des fonds destiné à la lutte contre la Covid-19 a été transparente (Ossouka Raponda)

Rose Ossouka Raponda, cheffe du gouvernement gabonais, a déclaré lundi dans un entretien sur TV5 Monde que la gestion des fonds pour la lutte contre la Covid-19 au Gabon a été transparente.

Alors qu’au Gabon, des ONG ainsi que des leaders de l’opposition réclament un audit sur la gestion de cette manne qui aurait plutôt permis d’enrichir une caste. le premier ministre, se réjouit plutôt de la gestion de ces fonds.  « Cette gestion liée à la Covid-19 a été faite de manière transparente », a tranché le premier ministre Rose Ossouka Raponda.

« Mon prédécesseur, Julien Nkoghe Bekalé a même demandé aux députés (…) de mener une enquête parlementaire sur la gestion des fonds liés à la Covid-19 », a soutenu Mme Ossouka Raponda interrogée par Mathieu Vendrely de la rédaction de TV5Monde.

« L’opposition joue son rôle d’opposant, c’est normal », a-t-elle concédé. « Sur ce plan, il n’y a pas à redire ou à remettre en cause quoique ce soit », a-t-elle insisté.

« Ceux qui remettent en cause cette gestion jouent leur rôle (…) mais le gouvernement et le chef de l’Etat jouent également leur rôle », a conclu Mme Ossouka Raponda.

La cheffe du gouvernement gabonais a soutenu que le président Ali Bongo Ondimba lutte contre l’enrichissement illicite.

 

Covid-19 : le Copil dénonce la fabrication des vrais faux résultats négatifs

Le Comité de pilotage, du plan de veille et de la riposte contre l’épidémie la covid- au Gabon, a dénoncé dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la fabrication des vrais faux résultats négatifs au Covid-19 par des officines clandestines au pays.

« Le Comité de pilotage, du plan de veille et de la riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (COPIL Coronavirus) constate pour le déplorer et le regretter l’émergence d’un réseau de fabrication et de délivrance illégale des résultats négatifs à la Covid-19 dans notre pays », a fustigé le Copil, indiquant au passage que les présumés coupables seront poursuivis en justice.

Selon l’organe chargé de la surveillance épidémiologique dans le pays, « seuls les hôpitaux et les centres des dépistages mis en place par le Copil Coronavirus sont autorisés à effectuer les tests virologiques (RT-PCR) et à délivrer les résultats aux populations ».

Ledit dépistage est gratuit pour toute personne qui le souhaite dans les sites de prélèvements habilités à réaliser les tests de dépistage de la Covid-19, indique-ton.

Au Gabon, la tendance est baissière concernant la pandémie du coronavirus. Il compte 8 601 cas testés positifs dont 7 424 guérisons et 53 décès.

 

Covid-19 : la population appelle au déconfinement total du Gabon

Le Gabon n’a enregistré ces deux derniers jours que 5 nouveaux cas positifs au Covid-19. Si le Copil insiste sur la nécessité de respecter les mesures et gestes barrières, la population asphyxiée insiste sur l’urgence d’un déconfinement.

S’achemine-t-on vers un déconfinement total du pays, au regard de la tendance baissière de l’épidémie ? Celle-ci s’est en effet tellement consolidée ces dernières semaines qu’elle autorise tous les espoirs à un retour à la normale. Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre la pandémie à Coronavirus au Gabon (Copil), sur 3 913 prélèvements effectués ces deux derniers jours seuls 5 nouveaux cas positifs ont été enregistrés.

Tous ces cas concernent la province de l’Estuaire et particulièrement Libreville où les 3 913 tests ont été réalisés. Soit un pourcentage de 0,1%. Bien en dessous des pourcentages journaliers jusque-là rendus publics par le Copil. Concernant la prise en charge, a souligné le Copil, 30 personnes sont hospitalisées dont 2 patients en réanimation. 71 guérisons ont été notifiées tandis qu’aucun décès n’a été déclaré.

Au total, depuis le début de la pandémie dans le pays, 122 308 prélèvements ont été effectués avec à la clé, 8 538 cas testés positifs. Soit, 7%. Parmi les cas positifs, 7 335, soit 85,9% ont été déclarés guéris de façon “virologique” et 53 personnes sont décédées. Au 2 septembre, seuls 1 150 cas étaient encore actifs.

 

Gabon-Bac 2020 : aucun candidat n’a eu son bac d’office avec mention «très bien» cette année

 Sur les sur 7705 admis au premier tour, seulement 24 ont eu leur examen avec la mention «bien», 812 candidats ont décroché la mention «assez bien» et 6212 ont eu la mention «passable». L’excellence n’était clairement pas au rendez-vous cette année.

Les résultats du premier tour du bac 2020 ont été publiés le 2 septembre. A la lumière des statistiques du ministère de l’Education nationale, il ressort que l’excellence s’est fait la malle. Sur les 7705 admis d’office, en effet, aucun candidat n’a décroché son examen avec la mention «très bien». Au contraire, les deux-tiers des admis ont eu la mention «passable».

Au niveau de l’enseignement général, 5633 des 6389 des admis d’office ont décroché leur examen avec la mention «passable» et 746 avec la mention «assez bien». Seulement 22 candidats ont eu la mention «bien». Cette tendance est encore plus flagrante au niveau du bac technique et professionnel. Sur les 689 admis au premier tour, seulement deux candidats ont eu la mention «bien». La mention «passable» est la mieux partagée avec 579 bacheliers, tandis que 71 candidats ont eu leur bac avec la mention «assez bien».

Au total, sur les 7705 admis d’office au bac 2020, seulement 24 ont eu leur examen avec la mention «bien». Un score maigre pour un pays prônant l’excellence dans ce secteur stratégique. Un déficit qui devrait interpeller le gouvernement sur la qualité du système éducatif gabonais. Les performances du premier tour du bac 2020 sont-elles le fait du Covid-19, ou alors le mal est-il plus profond ? Le débat est ouvert.

 

Rentrée scolaire 2020-2021 : le sénat préoccupé par la situation de l’enseignement au Gabon

À quelques mois de la prochaine rentrée de la rentrée scolaire 2020-2021, les sénateurs invitent le gouvernement et ses partenaires du secteur de l’éducation au Gabon, à se pencher sur la situation de l’enseignement qu’ils jugent «préoccupante», du primaire à l’université.

Si les sénateurs félicitent le gouvernement pour avoir organisé l’examen du baccalauréat cette année en dépit du contexte de crise sanitaire lié à la pandémie du Covid-19, les élus de la chambre haute du Parlement gabonais ne sont pas moins inquiets sur la question de l’enseignement dont ils jugent la situation «préoccupante».

Lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année 2020 à laquelle ont pris part la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et certains membres du gouvernement, Lucie Milebou Mboussou a affirmé que «trop de disparités persistent et accentuent les inégalités en matière de formation» dans le pays.

À trois mois de la prochaine rentrée des classes annoncée pour le 9 novembre, Lucie Milebou Mboussou estime que la situation de l’enseignement au Gabon «mérite une attention particulière et soutenue», de la part des autorités. Aussi, préconise-t-elle qu’une «concertation» soit menée avec les partenaires sociaux, qui permettrait «de trouver des solutions adaptées, pour améliorer et garantir la qualité des acquisitions de nos apprenants, du pré primaire à l’université».a dit  Lucie Milebou Mboussou la speaker de la chambre haute du parlement gabonais.

 

Gabon : BGFIBank d’Henri-Claude Oyima plébiscité à l’échelle continentale

Comme en 2019, le Groupe BGFIBank a de nouveau été désigné meilleure banque d’Afrique centrale lors de l’édition 2020 des Trophées African Banker.

 Suite à contraintes liées à la pandémie de la Covid-19, l’évènement du Trophées African Banker, a été organisé en téléconférence, le 26 août, en marge des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement. (Communiqué).

En marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), le Groupe BGFIBank a été désignée meilleure banque d’Afrique centrale à l’édition 2020 des Trophées African Banker, ayant eu lieu le 26 août dernier en visioconférence, compte tenu du contexte sanitaire actuel.

Cette distinction n’est pas la première du genre pour le Groupe BGFIBank. C’est pour la 3ème année consécutive, en effet, que la banque gabonaise est désignée meilleure banque d’Afrique centrale.

C’est le résultat de la vision et du leadership d’un homme, Henri-Claude Oyima, Président Directeur Général du Groupe BGFIBank depuis de nombreuses années. Il a su insuffler à cette banque, l’exigence d’une qualité de services qui, aujourd’hui, a hissé BGFIBank au firmament des banques en Afrique centrale.

 

 

 

 

Coopération : Faure Gnassingbé chez Ali Bongo pour une visite de Travail et d’Amitié

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, a reçu lundi 24 août dernier, son homologue Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’occasion d’une visite de Travail et d’Amitié.

Le renforcement de l’axe bilatéral entre le Gabon et le Togo, volonté commune d’Ali Bongo Odimba et de son hôte, a été au centre des échanges entre les deux Chefs d’État, tout comme les grands sujets de l’heure sur la scène continentale et internationale, indique la communication de la présidence de la République.

Les deux hommes d’États  se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent leurs deux pays d’une part, et de la collaboration entamée depuis 2011 pour une meilleure intégration de leurs Sous régions respectives.

Soucieux du développement de leurs zones communautaires, Faure Essozimna Gnassingbé  et Ali Bongo Ondimba,  ont abordé les questions de développement économique, de paix et de sécurité et celles liées à la crise sanitaire mondiale de la COVID-19.

Le Président de la République a tenu à présenter à son Homologue togolais la stratégie de riposte mise en place par le Gabon et celle de la CEEAC dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus.

Le Président de la République togolaise s’est réjoui de cette rencontre avec son Frère le Président Ali BONGO ONDIMBA, et a adressé ses remerciements au Chef de l’Etat pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation en terre gabonaise.

 

Covid-19 : le Gabon a enregistré 225 nouvelles guérisons contre 21 nouveaux cas de contaminations

Selon le compte-rendu du comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL), le pays a enregistré 225 nouvelles guérisons contre 21 nouveaux cas de contaminations à la covid-19.

Les nouveaux cas testés positifs sont principalement dans la province de l’Estuaire ou on compte 15 nouveaux cas positifs sur 1 907 prélèvements à Libreville, soit un total de 6 011 cas confirmés.

Dans le Haut Ogooué on dénombre 4 nouveaux cas positifs sur 39 prélèvements dont 2 à Moanda, 1 à Okondja et 1 à Akieni, soit un total de 1 089 cas confirmés. La Ngounié enregistre 2 nouveaux cas positifs sur 11 prélèvements à Mouila, soit un total de 161 cas confirmés.

Selon le communiqué, 30 personnes sont hospitalisées dont 2 en réanimation. Il n’y a pas de nouveaux décès, on n’en dénombre toujours 53 depuis le début de la pandémie. Actuellement le nombre de personnes contaminées dans le pays est à 8 225 dont 6 277 guéris.

Au total, sur 109 360 prélèvements, le Gabon compte 8 409 cas testés positifs (7,7%) dont 6 959 guéris (82,8%) et 53 décès.

 

Nécrologie : l’ancien président du Congo-Brazzaville Pascal Lissouba n’est plus

Pascal Lissouba, ancien président de la République du Congo-Brazzaville, est décédé ce lundi  24 août en France.

Il était en exil en Europe après avoir été renversé par l’actuel président Denis Sassou Nguesso.  Pascal Lissouba était au pouvoir de 1992 à 1997. Il souffrait notamment de la maladie d’Alzheimer et sa santé s’était dégradée ces derniers mois.

Le professeur Pascal Lisuba l’ancien président du Congo-Brazzaville est mort à l’âge de 88 ans.

Il sied de rappeler qu’en mars dernier, l’autre ancien président Jacques Joachim Yhombi-Opango (1977-1979) était mort toujours en France à 81 ans toujours en France suite à la Covid-19.

Gabon-Covid-19 : 210 nouvelles guérisons contre 49 cas confirmés

Lutte contre la pandémie de la covid-19, le Gabon a enregistré  49 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 2,2%, contre 210 guérisons en 48h.

Selon le communiqué du Comité de pilotage du plan de veille et de Riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL), en matière de surveillance épidémiologique, sur les 2 245 prélèvements effectués, 49 sont testés positifs.

L’Estuaire compte  47 nouveaux cas positifs sur 2 198 prélèvements à Libreville, soit un total de 5 945 cas confirmés. Le Haut Ogooué dénombre 2 nouveaux cas positifs sur 47 prélèvements à Moanda, soit un total de 1 084 cas confirmés.

Concernant la prise en charge 31 personnes sont hospitalisées dont 2 en réanimation. Il n’y a pas de nouveaux décès.

Au total, sur 104 420 prélèvements, le pays enregistre 8 319 cas testés positifs (7,9%) dont 6 614 guéris (79,5%) et 53 décès.

Covid-19 : sur 1 877 prélèvements effectués entre le 15 et le 17 août, 45 ont été déclarés positifs

Le Comité en charge de la riposte contre le Coronavirus au Gabon (Copil) assure que la tendance baissière se consolide. Sur 1 877 prélèvements effectués entre le 15 et le 17 août, 45 nouveaux cas positifs ont été enregistrés essentiellement à Libreville et Franceville, les deux villes à risque du pays. Soit, un pourcentage de 2,4% en baisse par rapport au 14 août où il était de 3,6%.

La tendance baissière de la courbe de contamination au Covid-19 se poursuit au Gabon. Sur 1 877 prélèvements effectués entre le 15 et le 17 août, 45 ont été déclarés positifs dans les deux villes à risque du pays, avec 2 décès déclarés à Libreville.

Au nombre de nouveaux cas, la province de l’Estuaire en compte 40 sur 1 822 prélèvements à Libreville. Soit un total de 5 898 cas confirmés dans cette partie du Gabon, plus grand foyer de contamination. Celle du Haut Ogooué, deuxième foyer de contamination,  compte 5 nouveaux cas positifs sur 55 prélèvements à Franceville. Soit un total de 1 082 cas confirmés.

Concernant la prise en charge, le Copil indique que 30 personnes sont hospitalisées dont 2 en réanimation. 127 guérisons ont été notifiées faisant passer le nombre total de guéris depuis le début de la pandémie de 6 277, au 14 août, à 6 404 le 17 août. Soit un taux de guérison estimé à 77,4%. Parallèlement, 2 décès ont été déclarés à Libreville faisant passer le nombre de morts dus au Covid-19 de 51 à 53. Depuis le début de la pandémie dans le pays, 102  175 prélèvements ont été réalisés avec à la clé, 8 270 cas testés positifs. Soit un pourcentage global estimé à 8,1%. Au total, 1 813 cas restent encore actifs.

 

Covid-19 : les tests PCR seraient dangereux pour le cerveau?

Contrairement aux tests salivaires, les tests PCR qui consistent à enfoncer une tige de 15 cm dans la narine pour déterminer si la personne dépistée est infectée par le Covid-19 ou non sont jugés dangereux par des internautes qui craignent des lésions au cerveau. Des virologues expliquent.

Dans sa stratégie de lutte et de riposte contre le Covid-19, le Gabon, comme de nombreux pays à travers le monde ont opté pour le dépistage massif de sa population. À ce jour, au total, plus de 102 000 tests ont été réalisés à travers le pays, qui a permis de déterminer à 8 270 le nombre de personnes ayant été infectées par le virus depuis le mois de mars. Seulement, en dépit du nombre sans cesse croissant des personnes dépistées, beaucoup hésitent encore à franchir le pas, craignant pour leur cerveau.

Ces dernières semaines, en effet, plusieurs internautes ont émis des craintes quant aux tests PCR pratiqués dans leurs pays, à l’instar du Gabon. Ceux-ci, qui consistent à enfoncer un grand coton-tige de 15 cm dans la narine pour déterminer si la personne dépistée est infectée par le Covid-19 ou non sont susceptibles d’abîmer la barrière hémato-encéphalique, la dernière cloison avant le cerveau.

Sur une vidéo postée sur la plateforme YouTube, devenue virale sur les réseaux sociaux, l’auteur canadien prétend que cette lésion provoquerait de l’autisme, des cancers, des AVC, de la schizophrénie, des convulsions, etc.

Les tests PCR sont fiables et pas dangereux !

Si le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil) n’a pas encore officiellement réagi sur ces craintes, lors des précédentes conférences de presse, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, aujourd’hui ministre de la Santé, n’avait pas manqué d’affirmer que les tests PCR sont actuellement les plus fiables pour déterminer de l’infection ou non au Covid-19.

En France où ces craintes ont été les plus véhiculées, les experts assurent que celles-ci n’ont pas lieu d’être. Virologue au CHU de Toulouse, le Dr Stéphanie Raymond y voit «une fake news»«On ne perce aucun tissu. On ne fait que frotter contre une paroi existante», explique-t-il chez nos confrères de Franceinfo.

Selon les médecins, l’utilisation des écouvillons, ces grands cotons-tiges, se justifie dans la mesure où c’est au fond de la cavité nasale que le virus se reproduit. Ce qui fait donc que les tests PCR sont d’une fiabilité de 80 à 90% contre 60 à 70% pour les tests salivaires.

Source: gabonreview

Gabon-60 ans de l’indépendance : Ali Bongo Ondimba, a présidé, la traditionnelle parade militaire

En raison de la pandémie de Covid-19, le soixantième anniversaire de l’indépendance du Gabon a été célébré exceptionnellement ce 17 août, sur l’esplanade du palais  de Rénovation. Cette célébration a été extrêmement allégée, avec moins d’une quinzaine de minutes de parade militaire présidée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Le palais Rénovation a abrité, le 17 août, une parade militaire  allégée, suivie d’une aubade animée par une fanfare mixte des éléments des forces de défense et de sécurité. Ces activités entraient dans le cadre de la célébration de fête de l’indépendance dont le Gabon commémore cette année, le 60e anniversaire. Les festivités de la présidence de la République ont été présidées par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en présence de quelques hautes personnalités parmi lesquelles le Premier ministre, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, la présidente de la Cour constitutionnelle et des diplomates.

Tenant compte des mesures barrières liées à la riposte contre le Covid-19, la parade militaire du 17 août s’est déroulée dans l’enceinte du palais présidentiel. En un temps relativement court, 308 personnels des forces de défense et de sécurité ont paradé devant le chef de l’Etat, accompagné de son épouse et de leurs invités.

Les agents de la Santé militaire, vêtus de blouses blanches, ont ouvert le bal de ce défilé pour rendre un vibrant hommage au personnel de santé engagé dans la lutte contre cette pandémie. La gendarmerie, les forces de police nationale, la garde républicaine et la garde d’honneur de prestige ont pris le relais, aux pas cadencés, pour célébrer les 60 ans du Gabon indépendant.

Puis est venue le temps de l’aubade. La fanfare mixte des éléments des forces de défense et de sécurité a joué pendant plusieurs minutes des airs du terroir, puisées dans le répertoire des musiques traditionnelle et moderne du Gabon. Un moment visant à détendre l’atmosphère et à imprimer un caractère particulier à cet anniversaire quelque peu noyé par le Covid-19.

L’Intégralité du discours du chef de l’État Ali Bongo Ondimba à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes, C’est avec émotion et, conscient du poids de l’Histoire, que je m’adresse à vous en ce jour solennel. 60 ans. Cela fait 60 ans que notre cher pays, le Gabon, a accédé à la souveraineté internationale dans le concert des Nations.

Aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir. Nous souvenir de nos glorieux prédécesseurs ; des Pères de l’Indépendance ; des Présidents Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et Rose Francine Rogombe ; et de l’ensemble de nos aïeuls.

Le Gabon que nous connaissons, le Gabon dans lequel nous vivons. Sa culture et ses valeurs. Ses savoirs et ses richesses. Ce Gabon-là, notre Gabon auquel nous sommes tous intimement liés, et qui fonde le cadre de notre communauté et de notre vivre- ensemble, ils nous l’ont légué. Grâce à leur courage et à leurs sacrifices. C’est à eux que nous devons ce que nous sommes.

Aujourd’hui est aussi l’occasion de mesurer le chemin parcouru ces soixante dernières années. De regarder le verre à moitié plein et non, comme le voudraient certains, le verre à moitié vide.

Sur le plan politique, malgré les vicissitudes et les péripéties auxquelles nous sommes confrontées, le Gabon demeure uni et soudé. Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique. Elles n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société. Certes, nous pouvons diverger sur certains points fussent-ils majeurs. Mais cette diversité d’opinion est un atout pour notre pays étant entendu que les échanges soient sincères, que la volonté réelle soit de bâtir et non de détruire, soit d’améliorer et non de dégrader, soit d’évoluer et non de régresser.

Là est l’essence de notre démocratie, l’essence de notre société dans laquelle le dialogue est fortement ancré. Ce dialogue nous fait toujours converger sur l’essentiel

: à savoir la concorde.

Cet héritage légué par nos Pères fondateurs, est le ciment qui nous unit par-delà notre diversité et nos différences. Elle est un atout précieux qu’il nous faut inlassablement cultiver et préserver.

Sur le plan économique, nous pouvons tous constater des avancées. Certes insuffisantes. Pas assez rapides à mon sens. Mais elles sont toutefois indéniables. Du retard a été pris en raison du contexte économique mondial qui frappe tous les pays.

Cependant notre économie se consolide et nous travaillons pour qu’elle devienne encore plus inclusive, pour qu’elle crée encore plus d’emplois. Cette dynamique doit être accélérée dans les prochains mois et les prochaines années. Je vais y venir.

Sur le plan diplomatique, la voix du Gabon est toujours aussi audible auprès de nos partenaires. A l’échelle régionale où notre pays assure toujours la présidence en exercice de la CEEAC, dont la première phase de la réforme institutionnelle historique a été portée à son terme ; à l’échelle continentale notamment à travers l’Union Africaine, grâce à ses interventions en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique ; à l’échelle internationale enfin, où son implication en faveur de la défense du climat, de la biodiversité et de l’environnement dans son ensemble est reconnue et saluée de tous.

Mes chers compatriotes,

L’Histoire du Gabon n’est pas sécable. Elle n’est pas faite de ruptures violentes. Au contraire, elle forme un tout, un continuum. Les acquis d’aujourd’hui, je vous le redis, nous les devons à nos parents, ces Gabonaises et Gabonais courageux et méritants, qui nous ont précédés et qui se sont sacrifiés pour nous.

Cette entreprise de construction d’un Gabon que nous voulions tous résolument moderne et qui a débutée il y a 60 ans, nous la poursuivons aujourd’hui avec abnégation et détermination.

Nous nous appuyons sur notre passé pour bâtir notre avenir. C’est là une nécessité. Car sans racines profondes, c’est-à-dire sans passé, point d’avenir. Un arbre pour pousser et produire de beaux fruits a besoin de racines profondes. Il en est de même pour les pays.

Gabonaises, Gabonais,

La célébration du 60ème anniversaire de notre Indépendance, si elle est l’occasion de nous souvenir, nous permet aussi de nous projeter.

Il ne s’agit pas ici pour moi de faire des annonces. Non, car les actes valent mieux que les paroles. Je tiens donc avant tout à vous dire concrètement ce que nous faisons, en cohérence avec ce que nous avons déjà réalisé par le passé et que je souhaite voir consolider. Car il existe un lien évident entre les réalisations passées, présentes et à venir.

Pour se développer, le Gabon a besoin d’infrastructures modernes. Nous avons bitumé plus de routes en dix ans que depuis l’indépendance de notre pays. Notre réseau routier sera renforcé de nouveau avec la Transgabonaise, qui traversera notre pays d’est en ouest sur 780 kilomètres.

Les travaux ont déjà démarré avec la réfection d’un premier tronçon à l’entrée de Libreville. Ce chantier, sera achevé en 2023 et son impact sera majeur. Cette route révolutionnera nos vies et notre économie. Elle permettra le développement des échanges nationaux. La création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour nos provinces.

Elle permettra également le rapprochement de nos familles. Après la finalisation de ce projet, vecteur de développement, plus rien ne sera comme avant.

Autre secteur vital pour notre pays, la santé. Ces dix dernières années, nous avons construit et modernisé nos infrastructures hospitalières pour améliorer l’offre de soins et de santé. Nous avons développé et pérennisé notre système d’assurance maladie afin que les soins soient accessibles à tous, et en particulier aux personnes les plus vulnérables de nos populations.

Ces derniers mois, en raison de la pandémie de la Covid-19, des efforts financiers inédits ont été consentis en matière de santé pour doter le Gabon de nouveaux outils performants à l’image du laboratoire Professeur Gahouma ou encore de l’hôpital spécialisé Covid-19.

Ces structures, même après la crise sanitaire actuelle, renforceront durablement le plateau technique de notre pays. L’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de mes compatriotes a toujours été et demeurera l’une de mes préoccupations premières.

Dans la continuité des efforts déjà consentis, j’ai instruit le Gouvernement de travailler activement avec obligation de résultats. Ainsi, neuf centres de diagnostics sont en cours de déploiement dans nos provinces pour une mise en service effective au premier semestre 2021.

Ils permettront une meilleure prise en charge des patients, une gestion plus efficiente du service public de la santé mais surtout une réduction significative du coût des examens médicaux. La santé ne devrait plus être un luxe et nous disposons de la volonté et des moyens pour y parvenir.

L’emploi est également l’une des préoccupations au cœur de mon projet de société. Dans les mois à venir, tout devra être fait pour réduire le chômage et la précarité, notamment en renforçant certains dispositifs.

C’est l’instruction que j’ai transmise au Premier Ministre et à son Gouvernement. Par les réformes menées et en cours, nous préparons l’avenir.

Le Gabon relèvera le défi du siècle qu’est l’emploi. Et il le relèvera notamment grâce à la réforme de la formation que j’ai fait adopter en 2018.

Les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi.

Ces nouveaux besoins supposent des compétences particulières. Il importe de mettre en adéquation ces nouveaux besoins avec l’offre de formation et cela dès le plus jeune âge. C’est pourquoi j’ai décidé d’un changement de paradigme profond par une meilleure orientation de nos élèves, par la promotion des cursus techniques et par l’assouplissement des conditions d’obtention des bourses professionnelles.

Il s’agit d’offrir à notre jeunesse des formations qualifiantes et réellement en phase avec le marché du travail pour réduire considérablement le chômage. Aucun jeune Gabonais ne devra dans les années à venir quitter le système scolaire sans formation qualifiante ou diplôme.

Dans un monde du travail en constante mutation et de plus en plus sélectif, il est de notre devoir d’offrir à notre jeunesse les outils nécessaires à leur insertion professionnelle.

Faute de qualification, certains pans générateurs de richesses sont inaccessibles à nos compatriotes. Faute d’alternatives nationales, les entreprises ont recours à de la main d’œuvre étrangère. Ce sont autant d’emplois et d’opportunités qui échappent à notre jeunesse alors que celle-ci ne demande qu’à travailler et à s’épanouir professionnellement.

C’est pourquoi dans les mois et années à venir, en plus du renforcement des capacités actuelles, plusieurs centres de formation verront le jour. C’est le cas d’une nouvelle école d’infirmières et d’infirmiers qui ouvrira ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020 ; du centre des métiers du transport et de la logistique qui sera pleinement opérationnel en fin d’année ; ou encore du Centre de formation AVIC au sein de la zone de Nkok, et dont la première rentrée s’effectuera en 2021.

Ce n’est qu’un début car d’autres réalisations suivront. Tous ces pôles d’excellence feront émerger un savoir-faire gabonais, véritable valeur ajoutée reconnue sur le marché de l’emploi national, régional et international.

La réforme de notre système scolaire est une évidence et vise naturellement le plein emploi. Il s’agit de permettre à tous les jeunes Gabonais de s’insérer dans le monde du travail le plus rapidement possible. Cet objectif est, pour moi, non négociable !

Cet objectif ambitieux, nous l’atteindrons. Grâce notamment à la diversification de pans de notre économie et à l’essor de nouveaux secteurs-clés et à fort potentiel d’emplois.

Pour exemple, en 2010, j’ai fait adopter la loi d’interdiction des exportations brutes de grumes. Résultat : aujourd’hui, le Gabon est le 1er producteur africain et le 3ème producteur de contreplaqué mondial.

Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local.

Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années.

Notre pari a porté ses fruits, la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture.

Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme.

Notre pays ne doit plus seulement être une réserve de matières premières mais un vivier de produits finis. J’ai demandé au Gouvernement d’y travailler fermement. Il a, sur ce plan-là aussi, obligation de résultat.

Ce point est fondamental. Car plus nous serons prospères, plus nous serons solidaires. Plus nous créerons de richesses, plus nous pourrons les redistribuer.

Grâce à la bonne santé de notre économie, nous pourrons ainsi consolider notre modèle social, prendre en charge les frais de santé et les médicaments, assurer les retraites de nos anciens, financer les bourses pour nos jeunes mais aussi mieux accompagner celles et ceux en recherche d’emploi.

Depuis une décennie, notre État s’est profondément réformé et modernisé. Des innovations importantes ont été menées à l’instar de la digitalisation de nos services d’impôts, de douanes, de création d’entreprises ou encore d’immigration.

Ces réformes audacieuses ont porté leurs fruits. Le Gabon est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique où l’e-administration, l’administration numérique, est la plus développée.

Cet effort doit aujourd’hui être prolongé et intensifié.

Grâce aux infrastructures numériques développées ces dix dernières années, nous pouvons passer à la phase 2, c’est-à-dire à la digitalisation du service public.

L’objectif est de faciliter votre quotidien en simplifiant au maximum les démarches administratives et rendre disponibles les services de l’État en tout lieu, en tout temps, et avec une efficacité accrue.

A l’occasion d’événements heureux comme les mariages ou la naissance d’un enfant, ou d’événements plus malheureux comme les décès.

Mes chers compatriotes,

C’est ce Gabon, que nous devons construire : un pays doté d’un État moderne, des meilleures infrastructures, où nos compatriotes sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité.

Ensemble. Dans la concorde. Car le Gabon n’est jamais aussi fort que lorsque ses filles et ses fils sont unis. Surtout dans les périodes difficiles.

Depuis plusieurs mois, une tempête terrible s’est abattue sur notre planète. Des vents d’une rare violence ont balayé les quatre coins du globe. Répandant partout un nouveau virus, responsable de centaines de milliers de victimes dans le monde. Cet ennemi invisible, la Covid-19 ne nous a pas épargné.

A ce sujet, je veux, avant toute chose, rendre un hommage tout particulier à ces compatriotes emportés par ce terrible virus.

Je veux à nouveau saluer le courage et le dévouement de nos personnels de santé, de nos Forces de Défense et de Sécurité qui n’ont pas ménagé leur peine dans la riposte à cette pandémie.

Les vents ont soufflé forts. Très forts. Certains cassandres prédisaient alors que le Gabon s’effondrerait. Il n’en a rien été. Le « navire Gabon » a tangué, certes. Mais il n’a pas coulé. La main sur le gouvernail, nous avons tenu bon la barre. Notre pays a été à la hauteur de cet événement historique.

Grâce au dévouement de nos personnels soignants, nos hôpitaux, nos centres de soins ont tenu le choc. Mieux, le Gabon est aujourd’hui l’un des pays en Afrique où le taux de mortalité dû à la Covid-19 est le plus faible. Il figure aussi parmi les pays qui, sur le continent, testent le plus leur population par tête d’habitant.

De même, sur le plan économique, le plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA que j’ai annoncé début avril nous a permis de traverser les pires heures de la crise. Il a permis au « navire Gabon » de rester à flot, de garder le cap, poursuivre sa route, tracer son chemin.

A travers la Loi de Finances rectificative adoptée en juin dernier, le Gabon s’est aujourd’hui mis en situation d’amortir les effets de la crise, mais aussi de relancer son économie et d’accélérer ses réformes.

En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis. Mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés.

Celle, je le répète, d’un pays doté d’un État moderne avec des institutions fortes, avec les meilleures infrastructures, dont les citoyens sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité. Et sur cette route, aucun Gabonais – je dis bien, aucun – ne sera laissé de côté. Je continuerai à vous protéger en tout lieu et toute circonstance.

Gabonaises, Gabonais,

La pandémie de la Covid-19 et les effets qu’elle provoque ne sont toujours pas derrière nous. Même si un plan de déconfinement progressif est mis en œuvre depuis le début du mois de juillet avec la reprise des activités scolaires, des activités économiques ou encore de transport, et bientôt la réouverture des lieux de culte, il

faudra encore du temps pour que nous retrouvions le cours tout à fait normal de nos vies.

C’est pourquoi je vous demande de continuer à respecter scrupuleusement les gestes barrières et les mesures d’hygiène.

Faites-le pour vous et pour ceux qui vous sont chers. Vous protégez, c’est protéger les autres. C’est conserver le socle de notre société. Et comme je l’ai dit plus haut, notre vivre-ensemble.

Pour autant, nous pouvons être fiers d’avoir collectivement surmonté le pic de la crise. Car cette épreuve, d’une violence inouïe, si nous l’avons jusque-là surmontée, c’est d’abord grâce à vous. A vous tous. Vous qui avez consenti à d’importants sacrifices. Vous qui avez fait preuve de civisme en respectant les consignes des autorités. Vous qui avez écarté les démons de la division et de la haine, pour toujours faire primer la cohésion. Vous qui, au final, avez fait vivre cet esprit d’unité, de concorde nationale qui nous caractérise depuis l’Indépendance de notre pays, le 17 août 1960 ; qui fait notre force et notre fierté.

Malgré nos divergences ponctuelles, somme toutes naturelles, cet esprit de concorde, qui nous rend collectivement plus fort, doit continuer à prévaloir en tout lieu et toute circonstances. Car c’est ensemble, unis et soudés, que nous parviendrons à traverser l’une des pires crises de notre Histoire. C’est ensemble que nous bâtirons le Gabon de demain.

Les Pères de l’Indépendance nous ont légué un arbre aux racines aussi profondes que solides. A nous désormais de le faire grandir afin qu’il donne ses meilleurs fruits.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous ! Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

 

Le Gabon a réceptionné jeudi une importante quantité de réactifs pour les tests de dépistage du Covid-19

 L’OMS et la Banque mondiale soulagent le Gabon par un don de réactifs pour les tests Covid-19, ainsi que des équipements personnels de protection, a annoncé le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

 Le don a été transmis au ministre par le représentant résident de l’OMS au Gabon. Celui-ci livrait aux autorités du pays des équipements de riposte contre la pandémie de la covid-19 financés par la Banque mondiale.

Le gouvernement gabonais a conditionné tout déplacement de Libreville et de Franceville (sud-est) vers d’autres localités à la présentation d’un test de dépistage contre le covid-19. Ce test est gratuit sauf pour les VIP qui doivent payer 20 000 FCFA.

Selon plusieurs sources, il y aurait actuellement une pénurie de réactifs à Port-Gentil, poste le plus avancée dans la prise en charge des personnels des sites pétroliers touchés par cette pandémie.

Il sied de noter que depuis le début de la pandémie, le Gabon a réalisé 96 203 tests. 80 77 se sont révélés positifs. 5 920 cas ont été déclaré guéris contre 29 personnes hospitalisées. Le nombre de décès est de 51.

 

Pascal Houangni Ministre du Tourisme en visite de l’inspection dans les hôtels de Libreville

 Pascal Houangni Ambouroué Ministre du Tourisme, a procédé mardi à une série des visites inopinées dans les différents hôtels et restaurants opérant à Libreville pour toucher du doigt le respect ou non des mesures barrières contre la  Covid-19.

Le ministre du tourisme qui était accompagné de ses collaborateurs et des responsables des structures sous tutelle a visité tour à tour l’hôtel Radisson, Park-in, les résidences Le Phare du large et le Nomad.

Le périple du membre du gouvernement a permis de constater si les modifications nécessaires ont été apportées dans ces établissements hôteliers. Il s’agit notamment de la disposition éloignée des tables pour se plier à la distanciation sociale, une des mesures essentielles pour éviter la propagation du Coronavirus.

Certains restaurants appelés à rouvrir sous peu en respectant de recevoir 10 personnes au maximum dans un espace donné, ont même créé des salles d’isolement.

« Je voudrais dire que ce sont des visites qui se sont bien passées dans la mesure où ils ont respecté le protocole sanitaire », s’est réjoui M. Houangni Ambouroué Ministre du Tourisme.

 

CHUL : vers la reprise des activités régulières au sein de l’établissement sanitaire

Faisant partie des structures médicales retenues dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), envisage de retrouver ses anciennes habitudes.

Le directeur général du CHUL a réuni son «état-major», le 5 août à Libreville, pour valider la stratégie de reprise des activités régulières au sein de l’établissement sanitaire, réquisitionné par le gouvernement depuis avril dernier dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.

Selon Marie-Thérèse Vane, «la situation est rendue nécessaire par les effets conjugués de la tendance baissière qui se consolide chaque jour davantage sur le front de la riposte anti-Covid-19 et de la forte demande d’accès aux soins des personnes souffrant d’autres pathologies, pour lesquelles le CHUL consulte plus de 70% de gabonais économiquement faibles (GEF)».

Dans cette perspective, il a été préconisé le transfert des quelques Covid-19 positifs restant en hospitalisation -moins de 10- dans le bâtiment de traumatologie (un R+1), en attente de livraison.