CEMAC : le Gabon lance un emprunt obligataire de 175 milliards de FCFA sur le marché

Le gouvernement gabonais a lancé jeudi 27 mai dernier à Libreville, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’une valeur de 175 milliards de FCFA sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

L’argent collecté servira à relancer l’économique gabonaise « cassée » par la pandémie du Covid-19. La période de souscription va du 21 mai au 3 juin. Les souscripteurs bénéficieront d’un taux d’intérêt net de 6% entre 2021 et 2026.

Une mission sillonnera les 5 autres pays membres de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Guinée Équatoriale et Tchad) pour mobiliser les milieux d’affaires.

Riposte contre Covid-19 : Arise fait un important don de masques chirurgicaux aux populations du Gabon

Le groupe Arise IIP, IS et P&L a fait un important don de 2 millions de masques chirurgicaux non stérilisés aux populations du Gabon par l’intermédiaire du Ministère de la Santé.

Dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 et dans le but de freiner la propagation du virus, ARISE, par l’intermédiaire de la fondation Temasek, a une énième fois, tenu à assurer son soutien à la population gabonaise en faisant un important don de 2 millions de masques chirurgicaux non stérilisés d’une valeur de près de 250 000 000 FCFA. Ces masques ont été réceptionnés par les représentants du Ministère de la Santé en personnes du Directeur de Cabinet Monsieur BIYIGHO OBAME Jean Noel et du Secrétaire Général, Monsieur ONTINA Patrick et seront distribués aux personnes les plus nécessiteuses afin de se protéger efficacement contre le virus.

Au travers de ce énième don, Arise et ses entités au Gabon, viennent renforcer les importantes mesures d’aide du Gouvernement pour la population gabonaise. C’est aussi une manière fermepour l’entreprise de réitérer son soutien indéfectible à ce pays ainsi qu’aux communautés dont le bien-être est au centre de ses préoccupations.

Rappelons qu’au début de la pandémie, le groupe Arise s’était fortement mobilisé afin de venir en aide à la population au travers d’importants dons de kits de produits alimentaires de première nécessité. Ce ne sont pas moins de 5 300 familles gabonaises résidant autour de leurs sites de Nkok

et Owendo qui ont pu bénéficier de cette aide. A cela s’ajoute une contribution de 150 000 tonnes de vivres non périssables à la banque alimentaire créée par le Gouvernement gabonais composéde 50 000 tonnes de riz, 50 000 tonnes de savon et 50 000 tonnes d’huile de table raffinée.

Arise continuera d’œuvrer contre la propagation du virus de la Covid-19 et assure son soutien indéfectible à la population gabonaise et à toutes les mesures mises en place par le Gouvernement dans le cadre du plan de riposte contre cette pandémie.

A propos d’Arise IIP

ARISE Integrated Industrial Platforms (IIP) développe des écosystèmes de classe mondiale à travers l’Afrique, contribuant à l’industrialisation du continent et favorisant la transformation locale. Nous sommes motivés par la poursuite d’une croissance verte ; avec pour ambition de favoriser le potentiel industriel du continent tout en nous assurant de neutraliser nos émissions de carbone et notre impact climatique.

A propos d’Arise IS

ARISE Infrastructure Services (IS) élabore des solutions qui répondent au manque d’infrastructuresen Afrique et joue un rôle de catalyseur dans le soutien de la croissance économique, de l’intégration régionale et des échanges commerciaux. Nous nous efforçons de maximiser l’impact positif de nos projets tout en contrôlant notre empreinte environnementale afin de minimiser les émissions de carbone.

A propos d’Arise P&L

Arise Ports & Logistics (APL), entreprise experte en développement d’infrastructures portuaires et de leurs écosystèmes dédiés, conçoit, finance et gère des projets d’envergure en Afrique. Nous ambitionnons d’impacter favorablement le quotidien des populations des pays dans lesquels nous opérons, tout en veillant au strict respect des normes environnementales en vigueur dans ceux-ci.

Source : com Arise

 

ANFPG : les joueurs gabonais exigent un accord avant la reprise du championnat

Remy Ebanega président de l’association national des footballeurs professionnel (ANFPG), a indiqué que les joueurs veulent à tout prix qu’un accord soit signé sur la dette, les salaires et les contrats avant la reprise du championnat national prévue en septembre prochain.

A en croire Rémy Ebanega, le championnat ne pourra pas reprendre sans qu’un accord ne soit trouvé sur la dette due aux joueurs. Il suggère un véritable accompagnement des footballeurs qui ont passé 16 mois sans salaire suite à la pandémie de la Covid-19.

Le président de l’ANFPG s’exprimait après avoir suivi les conclusions des Assises du championnat national de football tenues le 10 au 22 mai dernier à Libreville.

Tout en se félicitant de la tenue de ces assises l’ancien international gabonais s’est dit sceptique sur l’application des résolutions prises. Son association n’était pas invitée à cette rencontre dont le but était de faire l’autopsie du football gabonais très mal en point.

Pour rappel, la rencontre voulue par le président de la République Ali Bongo, a notamment décidé de relancer le championnat national arrêté depuis mars 2019 et n’a jamais repris à cause de la pandémie du Covid 19, la poursuite de la professionnalisation du football gabonais, la transformation des clubs en société lucrative et le désengagement progressif du financement du championnat par l’Etat.

 

Covid-19 : « le Gabon dispose 400.000 doses du vaccin Sinopharm » (Dr Guy Patrick Obiang)

Le Dr Guy Patrick Obang Ndong ministyre de la santé publique, a déclaré lors  du lancement de la campagne vaccinale contre le Covid-19 à Koula-Moutou, capitale province de l’Ogooué Lolo, que le Gabon dispose d’un potentiel suffisant des doses de vaccin pour pouvoir atteindre son objectif.

« Notre pays dispose aujourd’hui de 400 000 doses du vaccin Sinopharm, certifié par l’OMS », a déclaré le ministre gabonais de la santé publique, incitant la suite la population de la région Est du pays, à se faire vacciner massivement pour s’immuniser de la pandémie de la Covid-19.

Il sied noter qu’à ce jour, plus de 10 000 personnes sont vaccinées contre le Covid-19 au Gabon. La campagne lancée depuis le 23 mars dernier s’étend progressivement dans l’ensemble du pays qui compte 1,8 million d’habitants.

A en croire le patron de la santé publique, pour atteindre son objectif de l’immunité collective, le Gabon qui compte 23 909 cas positifs dont 20 556 guérisons et 145 décès, souhaite vacciner 50% de la population.

Lutte contre la Covid-19 : la suppression de certains postes de contrôles engendre l‘insécurité à Libreville

La suppression de certains postes de contrôles mis en place par le gouvernement pour faire respecter le couvre-feu (18h) et d’autres mesures barrières, contre le Covid-19, a engendré une recrudescence de l’insécurité à Libreville et ses environs.

Les braquages mis en veille par la présence des agents de force de Défense et de Sécurité dans les différents endroits stratégiques et carrefours de la capitale gabonaise ont refait surface.  Au quartier IAI et Mindoubé (5ème arr.), deux dames ont été braquées récemment, quasiment à la même heure. Il était 21h quand chacune d’elle regagnait respectivement sa maison après une dure journée du travail. Bijoux et argent ont été emportés par les malfrats.

Il en est de même pour un monsieur, victime d’un vol à la tire au Pk9 à 19h. Il y a quelques jours, deux hommes ont failli perdre leur vie au PK6 (quartier à cheval entre le 6ème et le 3ème arr.). Le véhicule de ces derniers était stationné non loin de l’immeuble dit ‘’Beyrouth’’. Après une virée dans les bars clandestins du coin, les deux collègues du travail ont décidé de regagner leurs domiciles aux environs de 23h.

Arrivés devant le véhicule, ils sont au regret de constater que les quatre pneus sont percés. Soudain, un groupuscule des jeunes voyous complètement défoncés des drogues, a surgi sur eux. Les braqueurs ont fait usage de leurs armes blanches sur une victime qui voulait faire de la résistance. Elle aurait eu une blessure au bras et à l’omoplate droite. Les deux personnes ont été délestées de leur argent et autres biens.

 

 

Libreville-Fête du travail : le gouvernement prend acte des inquiétudes des travailleurs gabonais

Placé sous le thème « Le Dialogue social, levier indispensable pour la préservation de l’emploi et la relance de l’économie en période de Covid-19 », le Gabon a célébré le 1er mai, la 135e édition de la fête du travail.

Si seulement 8 personnes ont été décorées, l’occasion a été donnée aux partenaires sociaux de remettre au chef du gouvernement un manifeste contenant, entre autres, leurs revendications. Rose Christiane Ossouka Raponda cheffe du gouvernement  a dit en prendre acte.

 » Le Dialogue social, levier indispensable pour la préservation de l’emploi et la relance de l’économie en période de Covid-19« . C’est sous ce thème qu’a été célébrée le 1er mai au Gabon, la fête du travail.

Loin des festivités habituelles, Covid-19 oblige, aucune manifestation d’envergure ni décoration de masse n’a été organisée. Seuls 8 travailleurs ont été décorés par le chef du gouvernement, pour leur ancienneté au service de l’Etat et de leurs administrations respectives.

Au nombre des récipiendaires, trois médaillés de bronze, trois d’argent et deux d’or. S’ils se sont dits honorés, les partenaires sociaux ont pour leur part remis au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, un manifeste contenant, les inquiétudes des travailleurs en cette période de crise sanitaire.

Lutte contre covid-19 : le vaccin Sinopharm augmente la libido chez certains gabonais

Le Pr Murielle Bouyou Akotet, a au cours d’une conférence à Libreville lundi 26 avril dernier,  confirmé  que le vaccin chinois Sinopharm utilisé au Gabon, augmente la libido chez certains gabonais ayant reçu au moins une dose.

D’après le responsable du Comité national de vaccination contre le Covid-19 au Gabon :  « nous avons eu des notifications des cas d’augmentation de la libido chez les personnes bien portantes », a notamment affirmé le Pr Bouyou Akotet durant cette conférence de presse sur le bilan à mi-parcours de la campagne nationale de vaccination contre le Covid 19 en cours dans le pays depuis fin mars dernier.

« C’est un acquis très observé et décrit par les personnes qui ont été vaccinées », a renchéri tout sourire le ministre de la Santé,  Dr Guy Patrick Obiang Ndong, qui a co-animé la conférence de presse avec le professeur Bouyou Akotet.

Le Pr Bouyou Akotet a précisé que ce plaisir est ressenti par les femmes et par les hommes qui ont reçu la dose de ce vaccin conçu pour protéger contre le coronavirus.

En un mois, environ 8 500 gabonais ont déjà été vaccinés contre le Covid-19. Certains ont déjà reçu leurs deux doses nécessaires.

Il sied de noter que, « 3% d’effets indésirables ont été notifiés. Mais des effets indésirables mineurs », a soutenu le ministre plutôt satisfait des résultats enregistrés dans le pays après l’administration du vaccin chinois.

 

Gabon-Oyem : un seul taxi a acheté sa vignette 2021 à 2 jours de l’expiration du délai légal

La vignette N°001 a été collée lundi 29 mars dernier sur la portière du taxi dont le propriétaire a été le premier à s’acquitter de la taxe municipale qui découle de l’activité de transporteur urbain ou suburbain dans la ville d’Oyem (capitale de la province du Woleu Ntem).

Trois mois après le lancement de l’opération qui a pris fin mardi 30  mars, c’était la première personne a acheté ladite vignette. La vignette a été posée sur la portière par Théophane Ekouma Abessolo Directeur des finances et du recouvrement (DFR).

Tous les autres propriétaires de taxis, « clandos » et véhicules de transport de marchandises (TM) opèrent désormais dans l’illégalité. Les autorités municipales ont promis appliquer les textes en vigueur pour contraindre les retardataires à un paiement « forcé » de leurs vignettes et amendes y relatives.

Il sied de rappeler que, pour l’année 2021, la nouvelle vignette porte naturellement les armoiries de la ville. Elle met aussi en évidence la lutte contre la pandémie de la Covid-19 qui continue de sévir dans le monde.

La compagnie aérienne sénégalaise, relance ses vols sur Libreville 2 rotations par semaine

Air Sénégal a officiellement relancé lundi 29 mars ses vols sur Libreville par un vol inaugural dans lequel se trouvaient plusieurs passagers dont le Directeur général de la compagnie et l’ambassadeur du Gabon au Sénégal.

Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, la compagnie sénégalaise desservira Libreville deux fois par semaine via Douala au Cameroun ou Cotonou au Bénin : mardi et dimanche.

A en croire ce communique, ce programme entrera en vigueur durant la période du 5 avril au 30 octobre 2021.

Il sied de noter que, les vols sur Libreville seront opérés par des avions de type Airbus A319 et A321, selon la compagnie qui soutient que son personnel de cabine est composé d’africains de plusieurs nationalités.

Il fait dire que, le retour de la compagnie sénégalaise a été salué par les autorités de l’Aéroport de Libreville heureuses d’avoir un partenaire de plus pour la notoriété de la principale plateforme aéroportuaire du Gabon très  éprouvée par la crise sanitaire du Covid-19 qui a secouée le monde entier.

CHUL : le SYMEFOGA dénonce les conditions de prise en charge des patients Covid

Dans leur communiqué (Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (SYMEFOGA), parvenu à notre rédaction, le Symefoga, annonce au gouvernement qu’au CHUL de Libreville les conditions de prise en charge des patients Covid-19 sont abominables : déficit d’oxygène (3 postes sur 8 fonctionnent), absence d’un scanner pour poser le diagnostic, inexistence d’un laboratoire fonctionnel et des réactifs…

 Bref, un dénuement très grave qui fait de ce plus grand hôpital du Gabon un mouroir surtout pour les patients Covid. Quatre médecins dont une jeune femme enceinte des jumeaux sont décédés de Covid 19 en un mois, rappelle le SYMEFOGA qui redresse également des revendications pécuniaires.

Ci-dessous l’intégralité du texte :

Monsieur le Président de la République chef de l’État, Madame le Premier Ministre Chef du Gouvernement est le président du COPIL, Gabonais, gabonaises, chers compatriotes,

Chers confrères et consœurs médecins, Madame le Premier Ministre, lors de nos différentes rencontres avec les ministres de la santé (l’actuel et son prédécesseur) et avec votre précédent homologue ainsi que nos communiqués de presse (25 mars et 13 juillet 2020), nous n’avons cessé d’attirer l’attention de tout le monde sur la gravité le cette pandémie mais surtout sur la vétusté de nos plateaux techniques laissés à l’abandon par les gouvernants que vous êtes. Nous vous interpelions par la même occasion sur le fait que comme devant la mort, nous étions tous égaux devant cette maladie au regard des restrictions qu’elle nous impose. D’où la nécessité d’une gestion rigoureuse de l’argent public dédié à cette guerre contre la covid-19.

Madame le Premier Ministre, un an après et malgré les sommes colossales annoncées par le Gouvernement, fort est de constater que l’état de nos structures sanitaires va de mal en pis.

En effet comment comprendre que la CHU de Libreville soir aujourd’hui non pas la vitrine de l’offre de soins dans notre pays mais plutôt « la vitrine de l’agonie de notre système de santé »?

Comment comprendre que 2 centrales de production d’oxygène aient été laissées en l’état (seuls 3 modules sur 8 nécessaires sont fonctionnels).

Comment accepter les ruptures incessantes en oxygène dans un hôpital en première ligne de la prise en charge des patients covid-19 grave (exposant chaque minute les patients à la mort et mettant le personnel dans une angoisse perpétuelle) ? Combien de patients devons-nous encore perdre pour que les moyens arrivent à nous et à nos patients ?

Comment peut-on prendre en charge des patients, en particulier Covid positif sans scanner et laboratoire fonctionnels ?

Comment comprendre que les travaux d’un bâtiment naguère dédié à la prise en charge de ces patients Covid+ n’aient pas été achevés avec équipement d’une mini centrale d’oxygène ? Comment comprendre que le CHU de Libreville qui a pris en charge gratuitement la majorité des patients (donc pas d’entrée financière pendant 5 mois) n’ai eu aucune compensation financière au point que sa Directrice Générale peine à payer les salaires et les primes de son personnel ?

Comment comprendre que nous soyons dépourvus les médicaments et de tout équipement de protection individuelle et d’hygiène dans les hôpitaux de ce pays à revenu intermédiaire haut ?

Ce constat non exhaustif de l’État du CHUL et le reflet de toutes les structures sanitaires de notre pays.

Madame le Premier Ministre nous invitons le Gouvernement à l’inévitable notion d’intégrer la covid-19 dans le panel des maladies que nous devront désormais un prendre en charge. De ce fait, il est inconditionnel d’investir sur la remise à niveau des hôpitaux, seul gage d’une prise en charge pérenne de tous les patients y compris les Covid positifs.

Le personnel de santé fait des soldats dévoués à cette guerre peine à comprendre comment les nombreuses réclamations induites par un paiement à la va-vite de l’indemnité covid-19 n’ai pas été prises en compte alors même qu’on parle d’un reliquat de plus de 400 millions (300 millions pour la PIP et 100 millions sous forme de bons de caisse non retirés) ? Mais comment admettre que le personnel du CHUL qui se donne corps et âme jusqu’à ce jour ne soit pas motivé ? Est-il encore nécessaire de rappeler le nombre de personnelle de santé tombés sur le chant de bataille

Monsieur le Président de la république, nous avions été touchés par votre adresse a notre dévouement et a l’honneur qui avait permis de baptiser le laboratoire du gymnase du nom de notre Maître Professeur Gahouma. Mais hélas, la mémoire de ce dernier est tous les jours salie par le fait que le COPIL, dirigé par votre premier ministre a mis en place un système de racket en rendant payant les tests de dépistage de la covid-19 est imposant ce test par les gestes les plus courants (aller au restaurant, aller au culte, se déplacer sur le territoire national alors que la pandémie touche tout le pays…) La gratuité annoncée des tests ne nous semble que le meilleur moyen de pousser les gabonais à payer 20000 francs CFA fameux système VIP toujours en vigueur parfois sans reçu.

Monsieur le Président de la République, le personnel médical et paramédical attend toujours l’effectivité des promesses annoncées par vous-même (suite à l’indemnité covid-19), moyens de protection, amélioration du plateau technique, transport gratuit…).

Nous sommes surpris que sans moyen supplémentaires, le ministère de la Santé et les responsables techniques du COPIL, demande d’augmenter la capacité d’accueil des patients covid-19 grave.

Dans ces conditions comment demander l’augmentation ou la création de lits de réanimation dans des hôpitaux sans oxygène ? Sans scanner ? Sans laboratoire ? Sans équipement de protection individuelle ? Sans produits d’hygiène ? Sans motivation du personnel ? (combien de médecins infirmiers… doivent-ils encore perdre la vie??? ).

Nous sommes meurtris par la perte de 4 médecins en l’espace d’une semaine dont une jeune consœur arrachée à la fleur de l’âge. Que toute la communauté médicale ainsi que leurs familles respectives reçoivent nos condoléances les plus confraternelles.

Madame le Premier Ministre, Présidente du COPIL, chers compatriotes le personnel de santé ne peut travailler qu’avec les moyens mis à sa disposition. Nous vous informons s’il était encore besoin que notre patience limitée ne nous permet plus de garder le silence au risque d’être complice d’une criminalité volontairement entretenue par le Gouvernement dont vous êtes le premier responsable.

Parmi les mesures restrictives mis en place par le gouvernement pour lutter contre la covid-19, le couvre-feu à 18 heures pose plus de problèmes qu’il n’apporte de solutions. En effet Madame le Premier Ministre, cette mesure impact énormément sur le fonctionnement des structures sanitaires. Le personnel qui doit se relayer et parfois passer 24 heures dans les hôpitaux n’est ni nourri, ni transporter. Il est régulièrement victime de la brutalité des agents des forces de défense et de sécurité pour qui la carte professionnelle ne suffit pas toujours.

Enfin, ne pouvons rester insensible à l’actualité, nous présentons nos condoléances aux familles en deuil et parent « les assassinats » des populations sans armes qui manifestent leur désarroi face à des décisions prises sans mesure d’accompagnement.

Ces décès sont les conséquences d’une politique sans concertation, d’une mobilisation prolongée de force de troisième catégorie et d’une paupérisation croissante des populations.

Dr Adrien Mougougou, président du SYMEFOGA

Gabon : « le vaccin contre le Covid-19 ne sera pas obligatoire mais fortement recommandé » (Guy Patrick)

Dr Guy Patrick Obiang Ndong ministre de la santé publique, a installé mardi 2 mars dernier, l’équipe qui s’occupera de vacciner les gabonais contre le Covid-19.

Le patron de la santé publique, précise que le vaccin contre le Covid-19 ne sera pas obligatoire mais fortement recommandé pour toute personnes se trouvant dans le territoire gabonais.

L’équipe préparée pour vacciner le gabonais, est dénommée « Comité de pharmacovigilance sur la vaccination antiCovid19 ». Le comité est « chargé de développer une stratégie locale et de garantir une campagne de vaccination dans les meilleures conditions de sécurité », précise Guy Patrick Obiang Ndong.

Il sied de signaler que, le gouvernement gabonais  avait conclu un accord avec la Russie pour l’obtention du vaccin Spoutnik 5. La Chine avait aussi promis livrer au Gabon un don de 100 000 doses du vaccin Sinopharm.

Le taux de contamination et de décès est en nette augmentation au Gabon. Le pays d’Ali Bongo  Ondimba, fait actuellement face à la montée de la seconde vague de la pandémie du Covid-19.

Covid-19 : le Gabon dispose du taux de mortalité le plus bas de la sous-région (75 décès

Le taux de mortalité liée à la pandémie du Covid-19 au Gabon se situe à 0, 55% représentant 75 décès.

Les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS), datant de 22 février 2021, place le Gabon en tête des pays ayant le plus faible taux de mortalité par Covid-19 dans la sous-région.

La république centrafricaine arrive en 2ème position avec, 1,26% pour 63 morts suivi de Sao Tomé et Principe (1,30%, 23 décès). Le Rwanda qui a un taux mortalité de 1,38% (249 décès) se place en 4ème position et le Congo-Brazzaville (5ème) avec 1,47% (127 décès).

La Guinée Équatoriale (1,13%, 89) occupe la 6ème place, le Cameroun (1,55%, 523 décès) vient au septième rang, l’Angola (2,43%, 499 décès) et le Congo-Kinshasa se place en 9ème  positon avec 700 décès, soit 2, 79%.

La stratégie de riposte adoptée par le Gabon depuis l’apparition d’un premier cas en mars 2020 justifierai son faible taux de mortalité.  A ce jour, le pays compte 14 849 cas positifs dont 13 288 guérisons et 87 décès.

Lutte contre le Covid-19 : « protégeons notre santé pour relever les challenges à venir »( Y.Nyonda)

Il y a un rebond de l’épidémie de la covid-19 au Gabon avec l’augmentation du taux des tests positifs, accentuée par la menace du variant anglais, très contagieux et déjà présent au pays. « Il y a donc péril en la demeure ». a dit Yolande Nyonda.

Depuis l’avènement de la Covid-19, les mesures prises par le Gouvernement, sur l’impulsion du Chef de l’Etat, ont toujours été guidées par le souci de protéger la santé de populations vivant sur le territoire national. Les dernières en date, rendues publiques par Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le vendredi 19 février dernier, poursuivent le même objectif.

En bon pédagogue, elle a expliqué le bien-fondé de ces mesures. Cependant, la principale d’entre elles, à savoir la décision d’avancer l’heure du couvre-feu de 20h à 18h, ne semble pas être bien comprise par nos compatriotes, du fait de son caractère très contraignant. Pourtant, jusqu’à présent, c’est la seule mesure, parmi tant d’autres, qui en Europe, a prouvé son efficacité, en contribuant à aplatir la courbe de contamination.

Il y a  un rebond de l’épidémie au Gabon avec l’augmentation du taux des tests positifs, accentuée par la menace du variant anglais, très contagieux et déjà présent au Gabon. Il y a donc péril en la demeure.

Face à cette situation, Madame le Premier Ministre a dit que « notre destin est entre nos mains ». Ce qui sonne comme un appel au patriotisme solidaire de tous, au prix de sacrifices passagers, pour lutter contre cet ennemi commun qui tue tout le monde sans distinction de rang social et ou d’appartenance politique. Il a déjà fauché 75 de nos compatriotes, alors adoptons une attitude responsable qui ne mettra pas en péril, de quelque manière que ce soit, nos vies ou celles d’autrui.

Enfin, saluons les mesures d’accompagnement, prises sous les très hautes instructions de Monsieur le Président de la République, comme celles de la gratuité des tests et des transports en commun avec l’augmentation des bus, l’aide de l’Etat aux petits commerces impactés par les mesures anti-COVID-19, ainsi que l’arrivée prochaine des premiers vaccins.

Jean Baudouin a dit : « il n’y a de richesse que d’hommes », ajoutons « en bonne santé », alors protégeons notre santé pour relever les challenges à venir.

Source: gabonctus.com

 

 

Gabon : les tenanciers des bars et des snack-bars veulent reprendre les activités

Bruno Abessolo président de l’Association des syndicats des bars et snack-bars du Gabon, a dans un point de presse tenu ce vendredi à Libreville déploré que les indemnisations versées par le gouvernement au titre de l’aide Covid-19, sont dérisoires et ne leurs permettent pas de faire face aux immenses charges alourdies par l’arrêt de près d’un an d’activités.

Non satisfaits des indemnités perçues, « les tenanciers de bars et snack-bars méritent un peu plus de considération et de respect. Nous sommes restés près d’un an sans exercer, nous avons ensuite obtenu des mesures d’accompagnement promises par le président de la république mais nous pensons qu’elles ne nous apportent pas grand-chose », a déploré  M. Abessolo.

Il sied de rappeler que, le 15 Février dernier, certains tenanciers de débits de boissons répertoriés dans le pays,  ont perçu des chèques au titre de l’aide Covid-19 dont les montants varient entre 250.000 FCFA et 300.000 FCFA, des montants jugés insuffisants par ces derniers.

« C’est bien d’aider mais ce n’est pas suffisant quand on sait qu’il y a des tenanciers qui ont un loyer de 700.000 FCFA », a-t-il relevé.

Il sied de signaler que, les tenanciers de bars se disent ne pas avoir été consultés par leur tutelle pour les décisions prises. Ils sollicitent une audience afin qu’une solution idoine soit trouvée. Une solution qui permettrait à ces derniers de reprendre leurs activités pour le bien de toutes les parties.

Lutte contre la covid-19 : le vaccin Russe Sputnik V arrive bientôt au Gabon (gouvernement)

Guy Patrick Obiang Ndong ministre gabonais de la Santé, a annoncé mercredi 17 février dernier que, le Fonds d’investissement direct russe (RDIF, fonds souverain russe) a approuvé la requête du Gabon d’obtenir le vaccin Spoutnik V pour vacciner sa population contre le Covid-19.

Selon le Guy Patrick Obiang Ndong, « Aujourd’hui grâce aux négociations avec les experts russes, la requête du Gabon vient d’être autorisée par la Russie. Ce qui veut dire que dans les toutes prochaines semaines nous puissions acquérir ce vaccin », a-t-il déclaré.

D’après l’agence russe d’information, le Gabon devient le 29ème pays au monde et le 4ème en Afrique à bénéficier de ce vaccin. Le ministre Obiang Ndong n’a pas donné les détails sur la commande du Gabon. On ne sait donc pas combien de doses le pays a obtenu ni à combien s’élèvera la facture.

Il sied de rappeler que, Guy Patrick Obiang Ndong, a dans une précédente interview accordée à la presse locale, avait indiqué que le Gabon table dans un premier temps sur environ 200 000 doses pour vacciner le personnel médical et les personnes les plus vulnérables. A en croire le ministre de la  santé, le pays devait avoir un stock de sécurité d’environ 300 000 doses.

 

Covid-19 : le variant britannique vient de faire son entrée au Gabon

Selon les experts, le variant britannique est Sept fois plus contagieux et plus dangereux que la souche initiale. Alors qu’il était déjà présent dans plus de 80 pays à travers le monde, le variant britannique du Covid-19 vient de faire son entrée au Gabon.

Le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF), vient d’en faire la découverte, a annoncé  lundi 15 février le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Samedi 13 février dernier, les analystes du CIRMF ont détecté un cas de Covid-19 particulier parmi les 60 prélèvements effectués. Il s’agit d’une contamination au nouveau variant britannique du virus, a précisé Dr Guy Patrick Obiang au cours de son  point-presse du lundi 15 février.

Selon le ministre de la Santé, «il s’agit d’un cas de virus importé» ayant aussitôt poussé les équipes du Copil à mener des enquêtes en vue d’identifier tous les cas contact possibles.

Il sied signaler que  le variant britannique du Covid-19 est présent dans 86 pays à travers le monde. Ce nouveau variant britannique du Covid-19 (COV202012/01), a indiqué le membre du gouvernement, est sept fois plus contagieux et plus contagieux que la souche initiale. Il appelle donc à «redoubler de vigilance», notamment en respectant strictement les mesures  barrières.

 

Covid-19 : le gouvernement gabonais pourrait annoncer ce vendredi le durcissement du couvre-feu

Le gouvernement gabonais, a annoncé qu’il va animer une conférence de presse ce vendredi 12 février autour de 16h, sur la situation sanitaire notamment la pandémie de la Covid-19.

Le premier ministre Rose Raponda pourrait annoncer au public les nouvelles décisions promises jeudi par le chef de l’Etat, Ali Bongo  pour contrer la seconde phase de la pandémie du Covid-19.

« Dans les jours à venir, des décisions complémentaires sont susceptibles d’être prises. Celles-ci pourraient venir perturber nos vies quotidiennes. Mais elles sont faites pour vous protéger, vous et vos proches. Et accélérer le retour à une vie normale, ce qui est et demeure notre vœu le plus cher », a averti le président Ali Bongo dans son discours.

Le gouvernement pourrait lister ce vendredi 12 février ces nouvelles décisions. Sur les réseaux sociaux circule déjà l’annonce d’un durcissement du couvre-feu qui pourrait passer de 20 heures actuellement à 18 heures comme au début de la première vague.

Il sied de signaler que, Port-Gentil pourrait être confinée totalement. La ville est devenue le plus grand foyer de contamination du pays. Le taux de contamination dans la ville est de 20% alors que la moyenne nationale est de 2 à 3%, selon le ministère de la Santé.

La conférence de presse du gouvernement aura lieu autour de 16 à l’immeuble Arambo , annexe du ministère de l’économie et des finances.

 

 

Covid-19 : Rose Christiane Ossouka Raponda pourrait reconfiner le Grand Libreville

Lambert-Noël Matha Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, a annoncé ce lundi aux maires du Grand Libreville que le gouvernement pourrait reconfiner Le Grand Libreville si les populations persistent avec le relâchement des mesures barrières et gouvernementales contre le Covid-19.

« Le Ministre d’État a réaffirmé aux Premiers Magistrats de ces communes la volonté du gouvernement à reconfiner le Grand Libreville si les populations persistent avec le relâchement des mesures barrières et gouvernementales », indique le communiqué du ministère de l’Intérieur dont une copie est parvenue à notre rédaction.

Le ministre gabonais de l’Intérieur a convoqué à cet effet une réunion d’urgence avec certains maires de Libreville pour peaufiner une stratégie de sensibilisation des populations contre la pandémie de la Covidi-19.

Eugène Mba maire de Libreville, Jeanne Mbagou maire d’Owendo, Yvon Patrick Rombogouera maire d’Akanda et Juste Parfait Biyogo B’Otogo maire de Ntoum étaient autour du ministre Noel Mathia pour trouver de stratégie afin de continuer la vigilance contre la Covid-19.

Pour rappel,  le Gabon a effectué depuis mars 2020 quelques 458 356 tests. 11 475 se sont révélés positifs. 10 797 cas déclarés guéris. 71 personnes sont décédées ,  52 personnes sont hospitalisées dont 21 en réanimation.

 

Covid-19 : deux nouveaux morts enregistrés à Libreville dont un membre de la Cour constitutionnelle

Deux nouveaux décès liés au Covid-19, ont été enregistrés ces dernières heures au Gabon, dont un juge de la Cour constitutionnelle, Hervé Moutsinga décédé mardi au CHU de Libreville à 86 ans.

Le Gabon totalise désormais 70 décès liés à cette pandémie dont le premier cas a été enregistré le 12 mars 2020. Depuis cette date, 11 129 personnes ont été testés positives. 10 560 sont guéries. 33 personnes sont hospitalisées dont 11 en réanimation.

A cause de l’augmentation des nouveaux cas, le gouvernement a décidé de durcir les mesures barrières. Le couvre-feu préalablement repoussé de 18 heures à 22 heures a été ramené à 20 heures. Une équipe mixte composée de la police, des militaires et des gardes républicains circulent dans la ville pour contrôle le port des masques. Les récalcitrants sont parfois humiliés en public.

Gabon – fermeture des frontières pour la covid-19 : le Ministère de l’intérieur tempère

Le Ministre gabonais de l’intérieur a dans un communiqué parvenu à notre rédaction, calmé l’opinion sur la polémique née de la fermeture des frontières terrestres par son homologue de la Défense pour, lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19 dans le pays.

Ci-dessous, l’intégralité dudit communiqué.

« Pour être conforme à la communication du 30 janvier 2021 du Ministère de la Défense Nationale relative à la fermeture des frontières terrestres en vigueur depuis avril 2020, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur rappelle que cette mesure reste assortie des mêmes dérogations à savoir:

  • la circulation, sous conditions, des citoyens Gabonais dans les pays de la Sous-région d’Afrique centrale et celles des ressortissants des pays de la sous-région souhaitant regagner leurs pays respectifs;
  • la circulation des personnels des Institutions internationales ou sous régionales en provenance de l’extérieur ou en partance du Gabon;
  • l’approvisionnement continu des marchés en denrées alimentaires et autres produits de première nécessité;
  • l’approvisionnement en produits pétroliers, gaziers et pharmaceutiques;
  • la présentation d’un test négatif la Covid-19 d’une validité de 72 heures au plus.
  • la présentation d’une autorisation spéciale de sortie ou d’entrée sur le territoire gabonais signée de l’autorité habilitée.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur appelle l’ensemble des populations au respect de cette mesure gouvernementale qui s’inscrit dans le cadre de la lutte la propagation de la Covid-19 dont la tendance haussière actuelle exige davantage de prudence et de précaution ».

 

Lutte contre la Covid-19 au Gabon : l’heure de fermeture des restaurants fixée à 19h

Dans le cadre des mesures anti-Covid-19 au Gabon, le couvre-feu a été ramené de 20h à 5h l’heure de fermeture des restaurants a été fixée à 19h, soit une heure avant le couvre-feu.

Le ministre du Tourisme qui l’a fait savoir, a indiqué que la réouverture des espaces clos des restaurants se poursuivra pour ceux qui respecteront tout le protocole.

Bien que le gouvernement ait décidé de durcir certaines mesures de restriction prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays, il ne semble pas mettre de côté la nécessité de relancer l’économie.

Lors d’une conférence de presse sur la situation épidémiologique et la stratégie du gouvernement pour faire face à la tendance haussière du Covid-19, le ministre du Tourisme a indiqué que les mesures édictées précédemment par le gouvernement restent de mise.

Notamment, «la poursuite de la réouverture des espaces clos des restaurants». Une bonne nouvelle pour les établissements de restauration qui devront cependant appliquer le protocole sanitaire strict, imposé pour réduire les risques de contamination entre clients et personnels.

 

 

Covid-19 : 120 nouvelles contaminations au Gabon

Le Gabon a enregistré un nouveau record de 120 nouvelles contaminations au covid-19. à  ces nouveaux cas positifs, la majeure partie se trouve à Libreville.

Ce record de nouvelles contaminations, n’empêche plus le gouvernement d’annoncer le durcissement des mesures de restriction censées freiner la propagation de la pandémie dans le pays.

C’est dans la province de l’Estuaire où l’on compte le plus grand nombre de personnes infectées par le Covid-19 depuis le début de l’épidémie (7 286 cas confirmés à ce jour), on s’achemine inexorablement, au mieux, vers un nouveau durcissement des mesures de restriction visant à ralentir la propagation du virus dans le pays. Les derniers chiffres rendus publics par le Copil, relatifs à la situation épidémiologique sont loin d’être rassurants. D’autant que le pays a enregistré un nouveau record en seulement en trois jours.

Pour rappel, hier lundi 18 janvier 2021, le Gabon a enregistré 120 nouveaux cas positifs, selon les autorités sanitaires qui précisent que ces nouvelles contaminations ont été découvertes dans les provinces de l’Estuaire (75 sur 4 659 prélèvements à Libreville), du Haut-Ogooué (11 sur 100 prélèvements à Moanda) et de l’Ogooué-Maritime (34 sur 89 prélèvements à Port-Gentil).

 

Gabon : l’optimiste prudentiel du Fonds monétaire international

Le choc économique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), associé à la crise sanitaire du Covid-19, a entraîné une forte détérioration des soldes budgétaires et extérieurs en 2020.

Cette situation rend incertaines les perspectives économiques régionales pour l’exercice 2021. Pour le Fonds monétaire international (FMI), bien que la pandémie semble être sous contrôle dans la région pour le moment, des efforts équilibrés d’assainissement budgétaire au sein des États demeurent une piste sûre.

«Avec la baisse des prix du pétrole à moyen terme, les perspectives prévoient que les ajustements budgétaires et externes de la Cemac seront plus lents que prévu précédemment, et les risques sont orientés à la baisse. La croissance devrait rebondir en 2021 pour s’établir à 2,7% et continuer de s’accélérer progressivement jusqu’à environ 3,5% à moyen terme, car les réformes visant à améliorer la gouvernance et le climat des affaires devraient lentement s’implanter », estiment les administrateurs du FMI.

En effet, selon ces derniers, des efforts équilibrés d’assainissement budgétaire augmenteraient les recettes non pétrolières et contiendraient les dépenses. «Les réserves devraient être reconstruites à un rythme plus lent que prévu précédemment, mais devraient atteindre l’équivalent de 5 mois d’importations d’ici 2025. L’inflation devrait se maintenir à environ 2,5% à moyen terme, en dessous du critère de convergence régionale, car la politique monétaire resterait suffisamment serrée » prévoient-ils.

Toutefois, ces perspectives sont très incertaines et dépendent de l’évolution de la pandémie et de son impact sur les prix du pétrole selon le FMI. Ce dernier invite les autorités nationales à initier des programmes de transformation radicale de la région, en mettant en œuvre des réformes de gouvernance, de transparence et de climat des affaires qui jetteront les bases d’une croissance diversifiée, inclusive et durable.

 

 

 

 

 

Covid-19 : plus de 19 milliards de FCFA pour vacciner 500 000 gabonais (gouvernement)

Pour le  ministre gabonais de la Santé publique, l’objectif n’est pas de vacciner toute la population contre le Covid-19. Selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, cette opération vise 20% de la population. Soit, 455 000 personnes correspondant à environ 1 million de doses à administrer, une personne ayant droit à deux doses. Le coût moyen de cette opération est de 19, 943 milliards. A dit Guy-Patrick Obiang ministre.

 

Dans le cadre de l’administration du vaccin contre le Covid-19 au Gabon, l’immunité collective n’est pas à l’ordre du jour. L’urgence pour le pays, a fait savoir le ministre de la Santé que , «c’est d’éviter qu’il y ait des personnes en réanimation, éviter d’enregistrer des décès». «La seule arme que nous avons aujourd’hui pour éradiquer le Covid-19, c’est la vaccination» a déclaré Guy-Patrick Obiang, insistant sur le fait que toute la population n’est pas éligible à la vaccination.

«Les 80% des personnes asymptomatiques à la limite ne sont pas éligibles à la vaccination» a-t-il dit, soulignant que les personnes éligibles sont celles qui sont susceptibles de développer des complications pouvant aller jusqu’au décès. «Ce sont ces personnes qu’il faut protéger et qui représentent 20% de la population».

Sur le plan statistique, le ministre a fait savoir que «la cible aujourd’hui est estimée à 455 000 personnes qui correspond aujourd’hui à 1 million de doses puisqu’une personne a droit à deux doses». Le pays compte avoir une marge de réserve d’environ 50 000 doses supplémentaires. «Une dose coûte environ 37 dollar. Nous sommes en contact aujourd’hui avec des partenaires internationaux qui s’occupent de la gestion des vaccins et si jamais nous avons des vaccins dans notre pays, il faudrait que la population sache qu’il y a eu un coût derrière ces vaccins. D’où la nécessité d’y adhérer», a dit le ministre de la Santé.

En clair, pour le million de doses, le pays devrait dépenser un peu plus de 19, 943 milliards de francs CFA et pour les 50 000 doses supplémentaires, un peu plus de 997 millions de francs CFA.  Soit, un coût global estimé à 20, 940 milliards de francs CFA.

 

Covid-19 : le gouvernement envisage un nouveau confinement total

A en croire le gouvernement, le Gabon pourrait enregistrer son deuxième confinement total si la tendance haussière de cas positifs au Covid-19 prend de l’ampleur.

Le gouvernement gabonais à travers le ministre de la Santé et son collègue de l’Intérieur ont mis en garde les populations, le 12 janvier à Libreville, contre un nouveau confinement total si jamais le Gabon enregistrait trop de cas positifs au Covid-19.

Déplorant la tendance haussière de nouveaux cas observés ces derniers mois, imputables au relâchement des gestes barrières, le gouvernement a exhorté les populations au respect desdits gestes.

Il faut dire que, c’est une sortie aux allures de mise en garde que celle effectuée par les ministres de la Santé et de l’Intérieur, le 12 janvier à Libreville. Les deux membres du gouvernement ont annoncé le basculement vers un confinement total si jamais la tendance haussière de nouveaux cas positifs au Covid-19 prenait de l’ampleur dans le pays.

Le ministre de la Santé a noté pour le déplorer, que la tendance haussière observée ces derniers mois au Gabon découle du laisser-aller des populations.

 

Gabon: lutte contre la Covid-19 : le gouvernement annonce le renforcement des mesures de restriction

Le gouvernement gabonais est confrontés au risque d’introduction sur le territoire national, du nouveau variant britannique du coronavirus et préoccupées par la hausse du nombre de contaminations depuis le mois d’octobre 2020.

Le président gabonais n’hésitent plus à évoquer un renforcement des mesures de restriction qui pourrait passer par l’abaissement des horaires du couvre-feu, voire même le retour au confinement géographique du Grand Libreville.

Si le président de la République, lors de son adresse à la Nation, le 31 décembre 2020 , avait instruit le gouvernement de «réfléchir à un nouveau plan d’assouplissement progressif des mesures prises pour contrer le la pandémie du Covid-19, notamment au profit de l’activité économique, les cultes et le sport, c’est bien le contraire qui pourrait se passer dans les prochaines semaines.

Au cours du Conseil présidentiel, du  lundi11 janvier dernier au Palais, Ali Bongo et ses invités ont évoqué l’éventualité de renforcer les mesures de restriction dont certaines sont en vigueur depuis avril 2020.

Au nombre de celles-ci, les autorités réfléchissent à l’abaissement du couvre-feu qui va actuellement de 22 heures à 5 heures du matin sur toute l’étendue du territoire national. D’ici à février, de nouveaux horaires pourraient être annoncés, et certaines indiscrétions évoquent le retour à 18 heures.

Source: gabonreview

 

Gabon : « 4700 milliards de FCFA seront injectés dans l’économie sur trois ans pour relancer la croissance » (gouvernement)

Le gouvernement va s’atteler à relancer la croissance en 2021, à travers une stratégie reposant sur l’accélération des réformes structurelles et la concrétisation de nombreux projets porteurs.

Le second pilier prévoit notamment «un effort de plus de 4700 milliards de francs CFA sur les trois années à venir, financés majoritairement par le secteur privés et les PPP», a annoncé le gouvernement.

Fragilisée par la pandémie de Covid-19, l’économie gabonais devrait retrouver des couleurs en 2021. C’est en tout cas ce à quoi va s’atteler le gouvernement à travers une stratégie reposant sur deux piliers : l’accélération des réformes structurelles et la concrétisation de nombreux projets porteurs. «Les réformes structurelles porteront sur la réorganisation du cadre institutionnel de certains secteurs comme les infrastructures, l’agriculture, l’habitat, l’énergie et la filière bois», a révélé la ministre de l’Economie dans une interview parue le 6 janvier dans Jeune Afrique.

Selon Janine Lydie Roboty, ces réformes toucheront l’optimisation de la mobilisation des recettes et la rationalisation des dépenses et l’environnement des affaires, essentiellement. Concernant le second pilier de la stratégie de relance de la croissance, le ministre de l’Economie a affirmé que le Gabon anticipe «un effort de plus 4700 milliards de francs CFA sur les trois années à venir, financés majoritairement par le secteur privé et les PPP (Partenariats publics-privés, ndlr). Ici, les investissements concerneront plusieurs secteurs : infrastructures de transport, énergie, industrie, filière bois, éducation et santé. «L’effort de l’Etat ira prioritairement vers l’accélération des projets porteurs de croissance tels que la santé, l’éducation et le social», a révélé Janine Lydie Roboty.

En raison du Covid-19,  le Gabon a subi en 2020 un triple choc lié à la chute de la demande mondiale de ses principaux produits d’exportation, la baisse des cours de produits de base et le ralentissement de certaines activités au niveau mondial. Le PIB du pays a reculé de cinq points se situant entre 1 et 2%.

 

Vaccin contre la Covid-19 : les gabonais redoutent d’un vaccin aux effets secondaires

Dans son discours à la nation le 31 décembre, le président Ali Bongo a annoncé qu’il fera tout son possible pour que les gabonais soient parmi les premiers africains à bénéficier du vaccin contre la pandémie de la Covid-19.

Il sied de noter que, les gabonais sont partagés entre le souci de se protéger contre cette pandémie via la vaccination et la peur des effets secondaires d’un vaccin élaboré à la va-vite.

Plusieurs gabonais soutiennent qu’ils attendent de pied ferme ce vaccin pour vaincre rapidement cette pandémie à l’origine des conséquences dramatiques pour le pays : confinement partiel, couvre-feu, destruction des emplois, paupérisation, difficultés de transport….

D’autres par contre sont sceptiques. Ils redoutent un vaccin aux effets secondaires qui pourraient se révéler catastrophiques quelques années plus tard. Stérilité, maladie cardiaque…

Cette frange de la population serait influencée par les nombreux messages négatifs contre la vaccination relayés sur les réseaux sociaux.

Source: gabonactus.com

Lutte contre la Covid-19 : le Gabon a élaboré son plan national de vaccination

Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ministre de la Santé, a dressé, le 9 décembre dernier, un bilan des trois derniers mois de la riposte contre la pandémie de la Covid-19 au Gabon.

Si la situation est sous contrôle en dépit de la reprise des contaminations, la vigilance est recommandée pour éviter une deuxième vague. Un plan national de vaccination a été élaboré et devrait être validé par le Conseil des ministres.

Le bilan des trois derniers mois (septembre, octobre et novembre) de la riposte contre le Covid-19 a été fait, le 9 septembre à Libreville, par le ministre en charge de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong et les membres du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon.

Durant ces trois derniers mois, l’on a enregistré une augmentation de 170 cas positifs en septembre, 190 cas en octobre et 246 en novembre. Les cas communautaires ont été de 78% contre 22% importés. Quant aux hospitalisations, elles ont été de plus 50% au mois de novembre par rapport au mois précédent qui était de -70%. Pour les décès, le nombre a stagné en septembre et octobre avec 1 décès respectivement, pour se relever en novembre avec 6 décès, soit 5 de plus qu’en octobre.

En ce qui concerne les guérisons, une légère augmentation a été enregistrée en octobre, comparée à septembre (+41, soit 6%). Une chute de 333 cas de guérisons a été enregistrée en novembre, soit moins de 48% par rapport au mois d’octobre. Le ministre de la Santé a été indiqué qu’avec la rentrée des classes, 5 établissements scolaires ont été enregistrés comme des clusters, avec 11 cas positifs détectés.

 

Gabon : le gouvernement a entériné le projet de loi portant prorogation des mesures sanitaires de prévention

Le  gouvernement gabonais a lors du conseil des ministres du jeudi 10 décembre a annoncé qu’il a entériné le projet de loi sur les catastrophes naturelles qui permet à l’État de décider entre autre d’un confinement total ou partiel.

« Le Conseil des Ministres a entériné le projet de loi portant prorogation des mesures sanitaires de prévention, de lutte et de riposte contre la COVID-19 conformément à la loi n°003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires », annonce le communiqué final du conseil des ministres.

Cette annonce n’est suivie d’aucun détail sur la durée d’application de cette loi ni les conditions dans lesquelles le confinement peut être allégé ou pas.

Lors des précédentes reconductions de cette loi initiée en mars dernier suite au déclenchement de la pandémie du Covid-19 dans le pays, le gouvernement annonçait la durée prévisionnelle. La première loi avait une durée de 45 jours. Elle a été reconduite à plusieurs reprises.

Il appartiendra probablement aux députés et sénateurs de préciser la durée d’application de cette loi.

Pour rappel, mardi 8 décembre dernier, Dr Guy Patrick Obiang Ndong ministre de la Santé, a indiqué dans une conférence de presse que les cas de contamination au Covid-19 sont en hausse dans le pays. Craignant une nouvelle flambée de la pandémie, le ministre a prévenu que le gouvernement n’envisage aucun allègement des mesures barrières actuelles contre ce virus.