Coopération : Ali Bongo promet de faire adhérer le Gabon au Commonwealth dès le mois prochain

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba en séjour à Londre, a annoncé sur son compte twitter qu’il a eu un entretien avec le Secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland avec qui il a évoqué la volonté du Gabon d’adhérer à cette organisation qui regroupe les pays anglophones (Commonwealth).

« Échange très chaleureux et concluant avec l’Honorable Patricia Scotland QC, Commonwealth Secretary-General en vue de l’adhésion du #Gabon au The Commonwealth », a tweeté le président gabonais Ali Bongo qui parle parfaitement le français et l’anglais.

« Ce serait pour notre pays un tournant historique ! Cette volonté commune pourrait se concrétiser dès le prochain Sommet du Commonwealth à Kigali »,  indiqué le numéro 1 du Gabon.

Pour rappel, le prochain sommet du Commonwealth étant prévu à Kigali au Rwanda en juin prochain, le Gabon pourrait donc devenir membre de cette organisation dans un mois.

 

 

Gabon : le procès de Brice Laccruche Alihanga est renvoyé au 3 mai prochain

Attendu depuis quelques semaine, le procès  de Brice Laccruche Alihanga  l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État Alibongo devant le tribunal correctionnel  de Libreville, n’a pas eu lieu ce 29 avril 2021.

Il sied de noter que, l’audience de ce jeudi 29 avril,  a été renvoyée au 3 mai à la demande des avocats de la défense, Ange Kevin Nzigou et Jean-Paul Moubembe, pour non-respect des procédures.

«Nous avons voulu le respect de la loi. Notre client est en isolement depuis 17 mois où il n’a ni accès à ses parents encore moins à ses avocats que nous sommes. Nous ne savons même pas ce qu’on lui reproche vu que nous n’avons pas accès au dossier. Nous ne pouvions donc pas participer à une parodie de justice», ont  déploré les avocats de Brice Laccruche.

Pour rappel, l’ancien tout puissant directeur de cabinet du président Ali Bongo, est poursuivi pour obtention frauduleuse de documents administratifs et pour le détournement de fonds publics.

Gabon- le 8 mars 2021 : » les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique  » (Ali Bongo)

Le chef de l’Etat Ali Bongo a déclaré sur sa page Facebook à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes que, la promotion de la femme dans la vie sociale gabonaise ces dernières années est plus prononcée qu’avant.

« Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique », a estimé le président Ali Bono, indiquant que ces femmes « n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société » a dit le chef de l’Etat Gabonais Ali Bongo Ondimba.

Le président de la République qui a décrété la décennie de la femme (2015-2025), fait de la promotion de la femme son cheval de bataille. Il a promu plusieurs femmes dans les hautes fonctions de l’administration à l’instar de Rose Christiane Ossouka Raponda premier ministre, Lucie Milebou Aubusson Mboussou  speaker de la chambre haute du parlement gabonais et Marie Madeleine Mbourantsuo présidente de la Cour constitutionnelle.

Gabon : le PDG d’Ali Bongo organise les primaires en vue des prochaines sénatoriales

 La formation politique du Président Ali Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG), a décidé d’organiser des primaires, c’est  en prévision des prochaines sénatoriales.

Les élus locaux issus de ses rangs ont été invités à choisir les futurs candidats. Sans attendre la fin du processus, le PDG a, d’ores et déjà, tiré une gloriole, vantant une «belle leçon de démocratie (administrée) à l’ensemble du corpus politique national.» Pourtant, à y regarder de près, ces scrutins internes s’apparentent sinon à du trompe-l’œil, du moins à de l’affichage. Et pour cause : en dernier ressort, seule la décision du président de ce parti prévaudra. En décidant de soumettre les résultats à la sanction d’Ali Bongo, le secrétariat exécutif du PDG a vidé le vote de la base de son sens.

Une opération de communication

Après tout, au PDG la culture du chef est forte. Parfois même trop forte, au point de se traduire par un culte du chef. Dans ce parti, la pratique politique accorde la primauté aux affinités, liens de sang ou matrimoniaux. S’y mêlent, considérations familiales, claniques, ethniques ou provinciales. Durant la semaine écoulée, on l’a vu à travers une vidéo virale, mettant en scène un cadre se réclamant de la commune de Ntoum. Pris de court par l’irruption d’Ali Bongo dans le processus, certains candidats ont reconsidéré leurs stratégies. D’autres y sont allés à reculons. Au final, ces primaires sont apparus comme une simple opération de communication. Faute d’avoir su se réinventer et de n’avoir pu laisser la base désigner souverainement ses candidats, le PDG a discrédité son initiative.

Source: gabonreview

 

Candidature gabonaise à l’ONU : Ali Bon appelle les diplomates accrédités dans son pays à soutenir le Gabon

En remerciant les diplomates accrédités au Gabon pour leurs «meilleurs vœux», le chef de l’Etat Ali Bongo, a annoncé que son pays est candidat à un siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2022-2023.

«Je saisis cette occasion pour vous informer de la candidature gabonaise à un siège de membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2022-2023, pour laquelle mon pays sait pouvoir compter sur le soutien de vos Etats» a déclaré le chef de l’Etat gabonais, sollicitant pour ainsi, le soutien des diplomates accrédités dans son pays.

Le président de la République a souhaité que son pays occupe l’un des dix sièges réservés aux membres non-permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, et particulièrement l’un des cinq sièges réservés aux États d’Afrique et d’Asie.

 

 

 

 

Ali Bongo recevra les vœux de la nation et du corps diplomatique ce mardi par visioconférence

Le chef de l’État, Ali Bongo et son épouse Sylvia Bongo recevront les vœux de la nation et du corps diplomatique par visioconférence mardi et mercredi.

La cérémonie de mardi 05 janvier démarrera à partir de 10 heures par visioconférence. Elle débutera par les vieux de l’administration centrale, des institutions de la République, des mairies, des confédérations syndicales des travailleurs, de la confédération patronale gabonaise, de la presse, des confessions religieuses et de la présidence de la République.

Le mercredi 6 janvier le tour reviendra au corps diplomatique et aux forces de défense et de sécurité toujours en mode visioconférence.

Il faut rappeler que, depuis le déclenchement de la pandémie du Covid-19, plusieurs rencontres dont les réunions du conseil des ministres se tiennent par visioconférence.

Le 27 novembre dernier, le chef de l’Etat Ali Bongo a organisé au palais présidentiel un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) au cours duquel, le numéro un gabonais avait passé la présidence tournante de l’institution de coopération régionale à son homologue du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso.

 

Gabon- réforme constitutionnelle: le regard de Pascal Houangni Ambouroue

Pascal Houangni Ambouroue, Ministre du Tourisme, a dans une tribune libre, estime que la révision constitutionnelle entamée le 18 décembre 2020 en conseil des Ministres assurera la stabilité des institutions et la continuité sans anicroche du fonctionnement de l’Etat.

«Comprendre l’opération

Le conseil des Ministres en sa séance du 18 Décembre 2020 a statué entre autres sur le projet de Loi portant révision de la Constitution de la République à l’initiative de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat. Cette prérogative dévolue au Président de la République témoigne de sa volonté à garantir le bon fonctionnement de nos institutions et à assurer la continuité de l’Etat à travers un dispositif juridique constitutionnel plus adapté à la gestion permanente de la chose publique.

Cette opération de révision concerne 26 articles, notamment les articles 10 et 13 qui définissent les modalités d’éligibilité à la fonction Présidentielle et la question de la vacance du pouvoir.

La démarche consiste pour l’exécutif à combler, mieux à clarifier les dispositions constitutionnelles absentes ou jugées imprécises, sur le fonctionnement permanent des institutions de la République en cas de vacance de pouvoir ou autre événement.

  • Enjeux de l’opération

Il s’agit pour le président de la République de prévenir toute situation qui serait de nature à compromettre la stabilité de nos institutions dans le cadre d’un empêchement temporaire voir définitif du détenteur de la fonction présidentielle.

Il convient de rappeler que les lois sont impersonnelles et intemporelles, il ne s’agit donc pas ici de traiter du mandat de Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, élu au suffrage universel direct par les gabonais le 27 Août 2016 pour un mandat de 7 ans.

Cette révision porte en elle la détermination de Monsieur le Président de la République à garantir la solidité de nos institutions. Il s’agit donc pour chacun de nous de placer ce débat au-delà de la personnalité du Président de la République et de se projeter sur les risques que notre pays pourrait encourir du fait d’une imprécision de son dispositif juridique fondamental.

Imaginons que dans 10, 15 ans ou au-delà, notre pays soit confronté à une problématique relative à une interruption de l’exercice du pouvoir dans une situation de vide ou d’imprécision constitutionnel sur la continuité de l’Etat.

Cette situation d’incertitude peut occasionner de graves dérives dans la course au pouvoir. Le contexte jurisprudentiel de 2009 doit pouvoir faire école car, le dispositif réglementaire était plus ou moins imprécis sur le statut et les prérogatives réels du Président de la République par intérim tout comme la durée de la transition. Toute chose qui a obligé le juge constitutionnel à réadapter par rapport au contexte ces dispositions imprécises.

Au-delà de toutes les fantasmagories, il s’agit d’un acte politique décomplexé de Monsieur le Président de la République qui a posé sur la place publique le débat souvent jugé inconfortable dans les démocraties africaines.

C’est la preuve qu’Ali BONGO est résolument un Homme d’Etat et non un Homme de Pouvoir pour le Pouvoir.

  • Intérêts de l’opération

L’héritage de paix et de stabilité politique que les pères de la nation ont légué à notre génération commandent à tous et à chacun, notamment au Président de la République de garantir cette stabilité politique et institutionnelle du Gabon.

La période de vacance de pouvoir est souvent considérée comme un facteur de déstabilisation à l’absence d’un cadre juridique adapté à tous les scénarios possibles dans l’exercice du pouvoir mais surtout dans la continuité de la gestion de l’Etat.

Aussi, convient-il de noter que Monsieur le Président de la République s’est en toute lucidité garder d’amorcer cette opération au plus fort de sa période de convalescence qui aurait pu justifier à cette époque une telle démarche. Mais c’est au moment où-il à recouvré toute sa santé qu’il a choisi de corriger cette carence constitutionnelle dont il a lui-même subit les travers en étant obligé de se sacrifier à tous les rituels républicains de l’exercice du pourvoir au plus fort de sa période de convalescence. Alors qu’une indisponibilité temporaire aurait pu lui dispenser de cette charge pour la période de convalescence.

En bon démocrate, le Chef de l’Etat légitimement élu par ses compatriotes entend exercer son mandat jusqu’à terme et solliciter au besoin le moment venu à nouveau le suffrage des gabonais. Il convient donc de réaffirmer qu’une révision constitutionnelle reste un acte administratif qui n’engage en rien l’exercice d’un mandat électif.

  • Plus-value de l’opération dans l’exercice de la démocratie

Le choix fait par les plus hautes Autorités d’organiser la continuité de l’Etat dans le cadre d’une vacance du pouvoir par le Triumvirat composé des Présidents des deux Chambres du Parlement et du Ministre de la Défense est l’expression du respect de la démocratie représentative mieux de l’importance du parlement dans l’exercice de notre démocratie.

Ce schéma n’est pas nouveau au Gabon puisqu’il a été inspiré des dispositions politiques réglementaires de 1979».

Pascal HOUANGNI AMBOUROUE , Ministre du Tourisme, Membre du Comité Permanent du Bureau Politique du PDG, élu du Premier Siège de la Commune de Port Genti

Réforme constitutionnelle : Ali BONGO règle définitivement la question de la vacance de pouvoir au Gabon ! (E.F .ANGANGOU)

Le Conseil des Ministres du vendredi 18 décembre 2020 a été l’occasion pour le Chef de l’Etat Ali BONGO  et le gouvernement, d’adopter des projets de textes législatifs et règlementaires, dont entre autres, le projet de loi portant révision de la Constitution de la République Gabonaise.

Ce projet de loi apporte plusieurs ajustements constitutionnels, comble le vide juridique lié à certains évènements majeurs qui ont dernièrement impacté le fonctionnement régulier de nos Institutions et des pouvoirs publics, notamment :

– l’indisponibilité temporaire du Président de la République à exercer ses fonctions, suite à son incident de santé ;- le non renouvellement de l’Assemblée Nationale, aussi bien dans les délais constitutionnels que ceux fixés par la Cour Constitutionnelle.

Aussi, afin de garantir un meilleur fonctionnement des institutions et assurer la continuité de l’Etat, le Président de la République Chef de l’Etat  Ali BONGO ONDIMBA a pris l’initiative de faire réviser la loi fondamentale, en y insérant les dispositions juridiques qui s’imposent, notamment :- L’article 4 nouveau qui vient combler le vide juridique en énonçant le mode opératoire en cas de non organisation de l’élection dans les délais constitutionnels.

– L’article 13 qui détermine l’exercice des fonctions du Président de la République ou d’intérimaire, en cas de vacance de la Présidence de la République, d’empêchement temporaire ou définitif de son titulaire, par un collège composé du Président du Sénat, du Président de l’Assemblée Nationale et du Ministre de la Défense Nationale.

La question de la » vacance de pouvoir », a fait l’objet d’un acharnement politique sans précédent relevant d’une démarche visant à déstabiliser notre pays, à la suite de l’incident de santé du DCP ABO.

Cette démarche de déstabilisation s’est caractérisée par des critiques acerbes, virulentes et outrageantes à l’endroit de la Cour constitutionnelle, accusée à tort de «refuser de constater la vacance de la présidence de la République, d’avoir modifié la Constitution et d’exercer le pouvoir exécutif en violation du principe de la séparation des pouvoirs».

Rappelons-le, au plus fort de l’indisponibilité temporaire du Président de la République, il était avéré que la Constitution en son article 13, en prévoyant les cas qui pouvaient donner lieu à la constatation de la vacance de la Présidence de la République, n’avait pas envisagé la situation intermédiaire où le Président de la République en exercice pouvait simplement être temporairement indisponible.

De ce fait, la Cour Constitutionnelle saisie, après avoir constaté que cet article 13 comportait effectivement une lacune, avait indiqué une solution provisoire pour combler provisoirement ladite lacune et permettre ainsi la continuité de l’Etat, conformément aux dispositions de l’article 83 de la Constitution qui fait de la Haute Juridiction Constitutionnelle l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics.

Cette solution provisoire avait permis la tenue d’un Conseil des Ministres présidé par le Vice-président de la République de l’époque, sur un ordre du jour déterminé, sans pour autant transféré de manière pérenne à ce dernier les pouvoirs du Président de la République.

Cette solution n’était que provisoire, le constituant étant seul habilité à prendre en compte intégralement ou non, ou même partiellement la solution jurisprudentielle provisoire, lors des révisions constitutionnelles ultérieures. Autrement dit, la Cour Constitutionnelle n’avait nullement modifié, en ce temps, les dispositions de l’article 13 de la Constitution qui lui avaient été soumises pour interprétation.

La solution jurisprudentielle provisoire qu’elle avait indiquée a permis de régler ponctuellement, cette situation non prévue par le constituant et le législateur jusqu’à ce que ces derniers, eux-mêmes, procèdent aux modifications jugées nécessaires.

Nous y sommes ! C’est le cas aujourd’hui : le Président de la République est déterminé à combler ce vide juridique !La question de la vacance de pouvoir continue de donner lieu à des interprétations diamétralement divergentes. Laisser la constitution en l’état, c’est faire le lit à la désinformation et à l’amalgame. Il n’y a donc pas meilleur moment pour traiter de la question, car c’est sur le moment que les problèmes se traitent !

Ce n’est un secret pour personne que le Président de la République Chef de l’Etat, Distingué Camarade Président, a été victime d’un accident de santé en octobre 2018, qui l’a momentanément éloigné du Gabon. Après une longue convalescence, le Président de la République nous est revenu, et a progressivement retrouvé ses capacités et repris les activités de sa charge. Aujourd’hui, le Président de la République se porte bien. Il est en pleine possession de ses moyens comme le montre son agenda, souvent surchargé, tant sur la scène nationale qu’internationale.

Et comme il le dit lui-même : “c’est quand il fait beau, et non quand il pleut, qu’on répare la toiture.” GOUVERNER C’EST PREVOIR ! L’un des grands talents du Président de la République Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA réside dans sa capacité à se projeter sur le long terme, d’anticiper les difficultés qui sont susceptibles à un moment donné de se poser. C’est un talent nécessaire à tout homme d’Etat.

Le Président de la République reste préoccupé par les affres causées par la pandémie du Coronavirus dans notre pays. Ceci n’occulte pas sa détermination à poursuivre courageusement les réformes majeures dans les secteurs stratégiques de notre pays.

Par sa clairvoyance, son sens du pragmatisme et de l’anticipation, il a permis au Gabon d’obtenir des avancées significatives dans la gouvernance du pays, au bénéfice du peuple gabonais.

Déterminé à jouer le rôle majeur que lui a confié le peuple gabonais, le PDG s’accommode, sans réserve, non seulement :- à la nouvelle volonté affichée par le Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA ;

– au cap qu’il donne au Gabon ;- à la direction qu’il fixe pour notre pays ;

– mais également à la nouvelle conduite de l’Etat qu’il s’engage à mener ;

– à l’établissement des priorités qu’il entend réaliser pour notre pays, En se fondant sur un ETAT FORT et EFFICACE.

Estelle Flore ANGANGOU Secrétaire Général Adjoint 4 Chargé de la Communication et des Relations

 

Révision de la constitution : « Ali Bongo est un homme d’Etat hautement imprégné des principes républicains (H. Mbadinga)

Hugues Mbadinga Madiya ministre du Commerce, a donné  son point de vue sur l’adoption vendredi 18 décembre dernier, par le conseil des ministres du projet de révision de la constitution gabonaise.

Le ministre du commerce et cadre du parti au pouvoir, a estimé que le président de la République, Ali Bongo tire les leçons du fonctionnement de l’État depuis son Accident vasculaire cérébral (AVC) intervenu en octobre 2018.

« Le Président de la République, chef de l’Etat Son Excellence Ali Bongo Ondimba, en proposant cette réforme tire les leçons du fonctionnement de l’Etat depuis son accident vasculaire cérébral intervenu en octobre 2018, cet événement malheureux, ayant mis à mal le principe de la continuité de l’Etat », a écrit le ministre sur sa page Facebook.

« Lors de son indisponibilité temporaire, devant le vide juridique constaté, la Cour constitutionnelle dans son rôle de Gardienne de la Constitution, avait dû interpréter certaines dispositions pour assurer la Continuité de l’Etat », a rappelé le ministre qui soutient qu’Ali Bongo est un « homme d’Etat hautement imprégné des principes républicains ». Ceci explique, selon lui sa proposition « d’améliorer les dispositions liées à la vacance du pouvoir ».

60ème anniversaire de l’armée gabonaise : Ali Bongo en l’uniforme de général des corps d’armée

Arborant les galons de général des corps d’armée (5 étoiles), le président de la République Ali Bong, a procédé à l’occasion  de la célébration de  60ème anniversaire de la création des Forces Armées gabonaises à la décoration de plusieurs officiers.

Le président Ali Bongo Ondimba en l’uniforme de la gendarmerie nationale gabonaise et les galons de général des corps d’armée pour célébrer  60ème anniversaire de la création des Forces Armées gabonaises.

Le chef de l’Etat Ali Bongo en sa qualité de Chef suprême des Forces de Défense et de Sécurité, tenu à rendre hommage au nom du Gabon, aux militaires qui ont œuvré au développement et à la consolidation des Forces Armées Gabonaises, ainsi qu’à tous ceux restés indéfectiblement attachés au service de la République.

« Que de chemin parcouru depuis le premier corps habillé de notre pays qu’était la gendarmerie en 1929, et dont je porte fièrement l’uniforme aujourd’hui », a déclaré le chef de l’Etat gabonais dans son discours de circonstance.

Il sied de noter que, les femmes ont intégré l’armée gabonaise pour la première fois en 1962. Cette année -là, le Président Léon Mba, père de l’indépendance gabonaise avait créé un détachement des Auxiliaires Féminins des Forces Armées Gabonaises (AFFAG).

Les Forces Armées, qui ne comptaient à l’origine que la seule Armée de Terre, se sont enrichies par la création et de l’autonomisation d’autres corps, à savoir: l’Armée de l’Air et l’Aviation Légère des Armées en 1972, le Corps des Sapeurs-Pompiers en 1977, la Marine Nationale en 1983.

La cérémonie s’est tenue au Camp Capitaine Ntchorere, à Baraka en présence du Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, des Présidents des Institutions Constitutionnelles, des membres du Gouvernement et des Officiers Généraux.

 

 

Présidence de la CEEAC : Ali Bongo passera le bâton de commandement à Denis Sassou Nguesso ce 27 novembre

Le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba,  Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), passera le flambeau à son homologue Congolais, Denis Sassou Nguesso.

Ali Bongo passera le flambeau de la CEEAC à Denis Sassou Nguesso au terme de la 18ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement  de l’institution sous régionale qu’il va présider en présentiel ce 27 novembre à Libreville.

Selon le communiqué de la présidence de la République dons la copie est parvenue à notre rédaction,  « cette rencontre qui réunira plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des Ministres de la Sous-région, aura pour objectif principal, la passation de charges entre le Président de la République Gabonaise, Président en Exercice de la CEEAC, et le Président de la République du Congo, nouveau Président en Exercice de notre Organisation communautaire ».

Il sied de noter que, le  Président Sassou Nguesso a été désigné en juillet dernier par ses Pairs, au cours de la 17ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC pour présider les destinées de l’institution Communautaire.

Sassou Nguesso aura pour mission de « poursuivre le mandat de son prédécesseur, le Président Ali Bongo Ondimba, pour adapter cette Organisation aux défis multiformes de l’heure ».

 

Ali Bongo préside ce vendredi une réunion du conseil des ministres après sa tournée dans les bidonvilles de la capitale

Le président de la République Ali Bongo préside ce vendredi une réunion du conseil des ministres, la toute première après sa tournée  dans les bidonvilles de la capitale gabonaise.

 Après sa tournée, le chef de l’état  avait convoqué à son cabinet son Premier ministre et certains membres du gouvernement pour les sommer de trouver des solutions efficaces aux difficultés constatées durant ces visites inopinées dans les bidonvilles de Libreville.

Le Premier ministre, Rose Christiane Oussouka Raponda, a tenu depuis plusieurs conseils de cabinet. Le précédent conseil des ministres a eu lieu le 13 octobre.

Il sied de noter qu’au Gabon, le conseil des ministres est le lieu par excellence de prise des décisions, de promotion et de destitution des cadres administratifs. Le communiqué final publié à l’issue de cette réunion  des ministres est le document administratif le plus attendu et le plus lu.

 

Gabon : Ali Bongo inaugure les usines de fabrications de médicaments et de contreplaqués

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a inauguré deux usines à ZERP de Nkok le 10 novembre 2020. L’une est spécialisée dans la production des médicaments et l’autre dans la fabrication de contreplaqués, sciage et tranchage

Ces deux entreprises permettront de booster le secteur économique et promouvoir des emplois. L’usine Santé pharmaceutique SA, produira des médicaments génériques 100% gabonais, vendus à bas prix et accessible. Les gabonais pourront ainsi se faire soigner avec des meilleurs médicaments fabriqués sur place. C’est la première entreprise de ce genre qui est a été inauguré par le président de la République en présence de la première ministre.

La deuxième usine explique Ali Bongo, est le : « fruit d’investissement directs étrangers (IDE) ». Le coût de réalisation est de 3 milliards de FCFA et participe de la stratégie d’exploitation et de transformation du bois localement. « Elles illustrent l’attractivité de plus en plus forte du Gabon aux yeux des investisseurs, mais aussi de notre détermination à accélérer la diversification de notre économie et d’en accroitre la part de l’industrie », note le président de la République.

Les deux structures permettront de booster l’économie nationale et favorisera la création d’emplois.

 

Covid-19 :Ali Bongo face au défi de la rentrée scolaire 2020-2021

Un conseil interministériel s’est tenu par visioconférence, lundi 19 octobre à Libreville, pour l’examen de plusieurs projets de loi et décret avec un accent particulier sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2020-2021.

Selon les participants à ces assises, l’ensemble des textes sera soumis à l’attention du président de la République Ali Bongo au prochain conseil des ministres.

La rentrée des classes 2020-2021 va revêtir un caractère particulier en raison de la pandémie de Covid-19. Face à ce défi, un conseil interministériel s’est tenu par visioconférence, sous la présidence du Première ministre. «Les ministres ont ainsi examiné plusieurs projets de loi et décret. Un accent a été mis sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2020-2021», a résumé Rose Christiane Ossouka Raponda sur sa page Facebook.

La cheffe du gouvernement n’a pas donné plus de détails sur ces préparatifs. Mais l’on imagine que les travaux ont tourné autour d’un éventuel allègement des mesures de lutte contre le Covid-19 dans le secteur de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. A titre d’exemple, seuls les rassemblements de 30 personnes sont autorisés actuellement. Ce qui est loin d’être applicables dans les établissements publics notamment, en proie au phénomène des sureffectifs.

 

Gabon-dette intérieure : pas de paiement sans l’aval du président Ali Bonga

En réalité, c’est à partir de ce jeudi 15 octobre que les entreprises locales ayant effectué des travaux pour le compte de l’État sont attendues au Trésor public pour leur règlement.

Dans le cadre du règlement de la dette intérieure de l’État, la présidence de la République prévient qu’aucun paiement ne se fera sans que les créanciers n’aient reçu le quitus de la taskforce mise en place trois mois plus tôt à l’initiative du chef de l’État Ali Bongo.

Le ministère du Budget et des Comptes publics a dans son communiqué précisé qu’il s’agissait essentiellement des entreprises dont les créances sont inférieures à 70 millions de francs CFA. L’administration dirigée par Sosthène Ossoungou Ndibangoye n’avait pas manqué de préciser que ces créances devaient au préalable être validées par la taskforce sur la dette intérieure créée en juin à l’initiative d’Ali Bongo.

Comme pour prévenir tout malentendu, dans un communiqué de presse daté du mercredi 14 octobre, la présidence de la République réaffirme que seules les entreprises ayant reçu le quitus de cette plateforme peuvent se rendre à la caisse. D’autant que, rappellent les autorités, «la taskforce présidentielle sur la dette intérieure est l’unique instance habilitée à cet effet».

Aussi, le palais prévient-il qu’«aucun dossier de paiement ne sera pris en compte en dehors de ceux examinés par la taskforce présidentielle. Tout autre interlocuteur, quel qu’il soit, n’a aucune qualité ni compétence pour intervenir en ce domaine».

 

Présidentielle 2023 : Port-Gentil offre 4000 potentiels électeurs au PDG

Lors d’une campagne d’adhésion lancée quelques semaines plus tôt dans le 2e arrondissement, à l’initiative des cadres de la formation politique d’Ali Bongo dans cette circonscription, le Parti démocratique gabonais (PDG), revendique plus de 4000 nouveaux militants susceptibles d’apporter leurs suffrages au candidat dudit parti, lors de la prochaine présidentielle prévue en 2023.

L’élection présidentielle de 2023 dans le camp d’Ali Bongo, se préparent plutôt sereinement. Entre travaux au siège de Louis à Libreville, échanges entre le secrétaire général du parti et les cadres des partis alliés en vue de l’organisation de la prochaine convention de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) et mobilisation des structures de base, le Parti démocratique gabonais semble vouloir prendre de l’avance sur ses adversaires de l’opposition notamment.

C’est à Port-Gentil que le ton a été donné, avec le lancement d’une nouvelle campagne d’adhésion et de réinscription au parti. Initiée par le membre du bureau politique Jean-Fidèle Otandault, par ailleurs député national  du 2e arrondissement de la commune, cette campagne, lancée plusieurs semaines plus tôt, a permis d’atteindre environ 4020 nouvelles adhésions, principalement dans les fédérations B et E du 2e siège. Les fiches de ces nouveaux militants du «parti de masse» ont officiellement été remises au secrétariat provincial du parti, à l’occasion d’une cérémonie organisée samedi 3 octobre dernier à Port-Gentil.

 

Le PDG du Groupe Eramet Christel Bories, a été reçu, par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba

Christel Bories Président directeur général (PDG) du Groupe Eramet, a été reçu, le 1er octobre, par le président Ali Bongo Ondimba à Libreville.

Le Président directeur général (PDG), est venue  faire le bilan des performances de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), au président de la République.

Ali Bongo a indiqué que la filiale d’Eramet, Comilog, est «l’un des principaux acteurs du secteur des mines au Gabon». «Cette entreprise, dans laquelle l’Etat est présent au capital, s’apprête à mettre en exploitation sa nouvelle mine de manganèse «Okouma» située dans le sud-est du pays». Pour le chef de l’Etat,  «cet événement illustre, à nouveau, l’attractivité du Gabon auprès des investisseurs qui y trouvent sécurité juridique et stabilité politique ; des éléments qui leur permettent de s’inscrire dans la durée».

Ali Bongo assure également que «le Gabon est ouvert à tout investisseur désireux de nouer des partenariats gagnants-gagnants. Ceux-ci doivent en effet donner lieu à davantage d’industrialisation, de transformation locale afin de créer un maximum d’emplois qualifiés pour les Gabonaises et les Gabonais».

Il sied de signaler que, la Compagnie minière de l’Ogooué est sur le point de lancer sa nouvelle usine conçue dans le cadre d’un projet stratégique baptisé «Comilog 2020». Située sur le plateau Okouma, son ambition est d’amener la compagnie à accroître sa capacité de production.

 

Franceville : « le chantier du marché moderne de Potos va reprendre » (Noureddin Bongo Valentin)

Abandonné depuis  le dernier passage de Brice Laccruche Alhianga il y a une année, le futur marché de Franceville a reçu la visite de Noureddin Bongo Valentin qui a promis la reprise imminente des travaux de ce chantier à l’abandon depuis plusieurs mois.

Lors du dernier passage, en août 2019, de Brice Laccruche Alhianga, alors directeur de cabinet du président de la République, les travaux du futur marché moderne étaient censés avoir été réalisés à 85%. La livraison du chantier avait donc été prévue avant la fin de cette année-là. Mais rien ne s’est pas passé comme espéré et le chantier avait été presque aussitôt stoppé.

En visite dans la province du Haut-Ogooué le week-end dernier, Noureddin Bongo Valentin s’est rendu vendredi 18 septembre sur le site où il a constaté l’abandon des travaux. Le Coordinateur général des Affaires présidentielles a toutefois annoncé que ceux-ci «reprendront très rapidement», sans en préciser la date.

Pour le fils et collaborateur du président Ali Bongo, ce marché, présenté comme le futur «centre névralgique de l’activité économique» de la province du Haut-Ogooué, fait désormais partie des outils de la relance économique, principal chantier du gouvernement conduit par Rose Christiane Ossouka Raponda. D’autant que le futur marché devrait permettre d’accueillir plus de commerçants et de créer quelques centaines d’emplois.

 

 

Gabon : les jeunes préfèrent les bureaux aux métiers manuels

Le Gabon pourrait donc avoir recours à la main-d’œuvre étrangère pendant longtemps encore.

 Selon les chiffres rendus publics par le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, trop peu de jeunes gabonais optent pour une formation professionnelle, laissant ainsi planer un sérieux doute sur la capacité du pays à satisfaire les exigences du marché de l’emploi.

Les ambitions d’Ali Bongo liées à l’insertion professionnelle des jeunes gabonais sont-elles vouées à l’échec ? Le Gabon serait-il condamné à dépendre indéfiniment des travailleurs expatriés ?

Si le président de la République, lors de son discours à la nation, le dimanche 16 août dernier, a regretté que certains emplois et opportunités «échappent» à ses jeunes compatriotes et que, «faute d’alternatives nationales, les entreprises ont recours à de la main-d’œuvre étrangère», les chiffres liés à la participation des élèves à l’examen du baccalauréat ces dernières années laissent planer un sérieux doute sur la capacité du pays à satisfaire les exigences du marché de l’emploi.

Gabon : Ali Bongo a convoqué le conseil supérieur de la magistrature ce mardi au palais présidentiel

Le président de la République Ali Bongo présidera  part ce mardi  à une réunion du Conseil supérieur de la magistrature, une rencontre qui permet de promouvoir, d’affecter ou de muter les magistrats.

Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, la réunion aura lieu au palais du bord de mer à Libreville.

Il sied de noter que, ces dernières années, le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) a systématiquement boudé plusieurs décisions prises lors de ces rencontres. Ils dénoncent régulièrement des promotions et nominations qui ne tiennent pas compte des spécifiés de leur corps.

Gabon : Ali Bongo a reçu le 22 juillet, le serment du nouveau gouvernement R.C. Ossouka Raponda

« La ligne de conduite à observer : efficacité et exemplarité», a tweeté le chef de l’Etat Ali Bongo après avoir renvoyé le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda  et ses 33 ministres à l’exercice de leurs fonctions.

Le Président de la République, a présidé mercredi 22 juillet la cérémonie de prestation de serment des membres du nouveau gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda.  C’était en présence des membres de la Cour Constitutionnelle, que s’est déroulée cette audience solennelle conformément à l’article 15 de la constitution gabonaise.

«Je jure de respecter la Constitution et l’État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l’égard du Chef de l’État, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’État et dont j’aurais eu connaissance dans l’exercice de celles-ci. Je le jure», ont déclaré les membres du gouvernement en tête desquels, le Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.

 

Gabon : désormais, les homosexuels peuvent se marier librement et s’embrasser en public

La victoire des homosexuels gabonais, les élus nationaux ont voté mardi 23 juin dernier, une loi qui interdit de punir une personne à cause de son orientation sexuelle.

La loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 qui permettait au législateur de punir tout acte d’homosexualité vient d’être modifiée à l’initiative du gouvernement Julien Nkoghé Békalé  chef du gouvernement, et catholique pratiquant.

48 députés ont voté pour et 24 autres ont voté contre ce texte très controversé dans l’opinion. 25 députés se sont abstenus. Leur vote n’a pas été considéré comme des suffrages exprimés. Les débats avant le vote ont été houleux et ont duré plusieurs heures. Malgré sa majorité absolue, le parti au pouvoir n’a pas obtenu une majorité écrasante à l’issus de ce scrutin.

Le vote des députés permet de retirer l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 qui condamnait l’homosexualité.Désormais, les homosexuels gabonais peuvent se marier librement.

Rappelons que, le parlement gabonais est bicaméral, la loi votée par les députés,  doit être également votée  par les sénateurs en des termes identiques  pour espérer être promulguée par le président de la République. En cas de divergence ou contradiction, les deux chambres du parlement se réunissent en congrès pour harmoniser le texte avant de passer au vote.

Selon une source qui a requis l’anonymat, la population gabonaise anti-homosexuels, ont prévue de marcher devant la chambre basse du parlement, pour dénoncer cette loi qui dépénalise l’homosexualité au pays d‘Ali Bongo.

 

Accusé d’ un complot pour déstabiliser les institutions, Stempy séquestré pendant un an par les services spéciaux demande réparation

L’ancien animateur vedette de l’émission « planète jeunes » sur Gabon télévision, chaîne de service public, Stempy Love Obame de son vrai nom.

Jocelyn Obame Nsimoro, a dans un message vidéo adressée exclusivement au Président Ali Bongo, réclamé réparation pour avoir été séquestré durant un an par les services spéciaux du pays.

« L’Etat dont vous êtes le garant a fauté contre moi. Monsieur le Président,  humblement et simplement je vous  demande réparation »,  a sollicité M. Obame Nsimoro qui dit avoir été victime d’une lugubre  machination.

Accusé d’être dans un complot pour déstabiliser les institutions, Stempy Love Obame dit avoir été kidnappé par les agents  lourdement armés, mardi 19 décembre 2017. Limogé deux ans plus tôt de son poste de travail avec à la clé, le gel du salaire, il été séquestré pendant un an dans  les geôles de ces  services de renseignement.

« Aujourd’hui je suis au chômage, je n’ai pas d’activités, pendant cette période douloureuse qui a valu un an de ma vie, j’ai perdu beaucoup de choses, j’ai perdu les membres de ma famille », a-t-il fait savoir tout en réitérant sa demande au numéro un gabonais, le « père de la Nation ».

Gabon : le général Yves Ditengou, nouveau Chef d’État-major général des forces armées

Le Président Ali Bongo Ondimba, a procédé au limogeage des commandants en chef de tous les corps d’armées, puis à la nomination des nouvelles personnes, y compris même dans les unités spécialisées.

A la présidence de la République, le colonel Brice Clotaire Oligui Nguema devient le nouveau commandant en chef de la Grade Républicaine. Il remplace le général d’armées Grégoire Kouna, nommé conseiller spécial du Président de la République.

Les forces armées gabonaises seront dorénavant dirigées par le général Yves Ditengou, nouveau Chef d’Etat major général des forces armées (EMGFA) gabonaises.  Il a remplacé le général de brigade Ferdinand Gaspard Ollame Ndong.

Le général de brigade Yves Barrassouaga a pris la tête de la Gendarmerie nationale.  Avant sa promotion, il était le tout puissant chef  de la Direction génération générale (DGR), célèbre unité spécialisée de la  gendarmerie. Le général Barrassouaga  remplace le général d’armées  Jean Ekoua, admis à faire valoir ses droits à la retraite.  Le nouveau patron de la DGR devient le colonel Jean Norbert Madjoupa.

Le Commandement en chef  des forces de police nationale a connu également un changement.    Le général Marcel Yves Mapangou Moussadji a été remplacé par le général de brigade Serge Hervé Ngoma.

Même cas de figure au département très stratégique  de  la Direction générale  de la documentation et de l’immigration (DGDI). Le général de brigade Djibril Ibaba a cédé sa place au général de brigade Maurice Lendoye Engandzas.

Selon certaines indiscrétions, les personnes limogées auraient été très proches de Brice Laccruche Alihanga,  ancien tout puissant Directeur de cabinet du Président de la République, tombé en disgrâce.

 

Gabon : la mère d’Ali Bongo Joséphine Kama en colère contre son grand-frère Jean Boniface Assélé

« Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille »  dit Joséphine Kama, la mère du Président Ali Bongo qui est en couteau tire contre son grand-frère  Jean Boniface Assélé qui a tenu des propos incendiaires à l’égard  de son fils Ali Bongo.

 «  Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille », a prévenu Mme  Kama Dabany, interpellant par ailleurs son grand frère sur la nécessité de ne plus vilipender son fils qui, a-t-elle dit,  se remet très bien de son AVC survenu le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.

 « Quand son fils est mort qui lui a donné l’argent, les 50 millions qu’on lui a donné pour faire les funérailles c’était la momie, ce n’était pas Ali Bongo ? », s’est –elle questionné avant de déplorer la boulimie de son grand frère caractérisée par le chantage permanent pour obtenir gain de cause.

Pour l’ex première dame,  « celui qui cherchera mon fils, il  passera d’abord sur mon cadavre  avant d’avoir mon fils. Assélé laisse mon fils tranquille. Tu as gaspillé la famille à cause de l’argent. Chez toi il n’y a que l’argent qui compte. Et quand on ne t’en donne pas tu fais le chantage ».

Dans une émission interactive dénommée ‘’Assélé vous parle’’ diffusée le 16 mars courant sur sa radio privée ‘’Génération Nouvelle’’, Jean Boniface Assélé  a déclaré en répondant à la question d’un auditeur que : « je ne sais pas où est mon neveu. Je dirais tout ce que je sais. A cet âge je n’ai pas peur de parler. Je ne sais pas où il est. Peut-être qu’on l’a même tué. Il est mort. Il a été momifié. Enterré. Je ne sais pas où il est ».

Des propos qui ont amené la Haute autorité de la communication (HAC) dans sa décision du 18 mars, de suspendre provisoirement pour  trois mois les programmes de cette radio.

source: gabonactu

 

Gabon : Alfred Madoungou accusé d’assassinat avec prélèvement d’organes à Mouila

Alfred Madoungou l’ancien conseiller du chef de l’Etat d’Ali Bongo,  a été mis aux arrêts la semaine dernière. Ce quinquagénaire de Mouila, est soupçonné comme commanditaire d’au moins deux assassinats avec prélèvement d’organes à Mouila, il y a plus de cinq ans.

Plus d’un an après son éviction du palais où il occupait le poste de conseiller du chef de l’État, Alfred Edmond Nziengui Madoungou a été interpellé le week-end écoulé. La rumeur qui a abondamment circulé ces dernières heures sur les réseaux sociaux a été confirmée, ce lundi 27 janvier, par diverses sources, y compris par certaines personnalités fiables de la présidence de la République.

Le motif de l’interpellation de ce cadre du Parti démocratique gabonais (PDG) ayant compté parmi les personnes influentes du premier septennat d’Ali Bongo n’est pas encore connu. Néanmoins, ces dernières années, ce proche de Maixent Accrombessi, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, a été présenté à l’opinion comme le commanditaire d’au moins deux assassinats avec prélèvement d’organes à Mouila.

Gabon : le regard critique d’Alexandre Barro Chambrier sur la gouvernance d’Ali Bongo

La formation politique le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a livré samedi 18 janvier dernier, les conclusions de son Conseil exécutif tenu deux jours plutôt sur la situation du pays.

Alexandre Barro Chambrier président du PRM, est  revenu sur le discours de fin d’année du président Ali Bongo, les actes de piraterie au large des côtes gabonaises, le mécontentement des élèves des lycées et collèges du pays, ainsi que la libération de Landry Amiang Washington.

Deux semaines après le discours à la Nation du président de la République, des réactions continuent de tomber. Le Conseil exécutif du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), réuni le 16 janvier, s’est appesanti sur quelques faits majeurs de l’actualité nationale.

Se penchant sur le message à la Nation d’Ali Bongo, le 31 décembre 2019, le RPM souligne qu’«on aurait pu s’attendre à ce qu’il fasse son bilan à mi-parcours. Contre toute attente, il s’est plutôt lancé dans un catalogue de promesses dont il a malheureusement habitué le peuple, mais qui se sont toujours révélées sans lendemain».

Coopération: le président angolais Joao Lourenço est attendu à Libreville

Joao Lourenço est attendu, jeudi 16 janvier, dans la capitale gabonaise, où il sera reçu par son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo et Joao Lourenço devraient à nouveau se retrouver ce jeudi 16 janvier, près de deux ans après leur dernière rencontre à Luanda. Cette fois, les deux hommes d’Etat prévoient d’échanger dans la capitale gabonaise.

Au moment où la présidence de la République n’a pas encore communiqué officiellement sur cette arrivée, l’objet et la durée du séjour du président angolais ne sont pas encore connus.

Les deux dirigeants aborderont la question de la lutte contre la corruption. Ces derniers mois, les deux hommes ont en effet exprimé leur intention d’en finir. L’un comme l’autre ont déjà initié des actions visant à débarrasser leurs deux pays de ce phénomène. Au Gabon, l’opération anticorruption baptisée «Scorpion» est d’ailleurs en cours.

Signalons que, depuis son élection en 2017, ce sera la première visite de Joao Lourenço au pays d’Ali Bongo.

Devant les hommes de Dieu, Ali Bongo a promis d’assurer de meilleures conditions sociales de tous les gabonais

Le chef de l’État Ali Bongo a reçu les leaders des confessions religieuses à Libreville. Face à ces hommes de Dieu, le chef de l’État a promis d’assurer de meilleures conditions sociales à toutes les populations gabonaises.

Les responsables des confessions religieuses ont été reçus par le chef de l’État, lundi 13 janvier dernier à Libreville. Avec ses hôtes, Ali Bongo a abordé plusieurs sujets d’ordre social comme la santé et l’éducation, ainsi que la paix et l’unité nationale.

À cette occasion, le président de la République a rassuré les hommes de Dieu qu’il ne ménagera aucun effort pour «assurer de meilleures conditions sociales à toutes les populations locales» et «consolider ainsi l’esprit du vivre ensemble dans notre nation».

L’audience à la présidence de la République de Monseigneur Basile Mve Engone, les Révérends Francis Mbadinga et Augustin Bouengoune et l’Imam Ismaël Oceni Ossa, intervient quelques jours après l’organisation d’une grande manifestation religieuse à Libreville.

 

 

Opération Scorpion : « Ali Bongo a prouvé que ce qui compte pour lui, c’est la République » ( G.B. Mapangou)

L’honorable Guy Bertrand Mapangou, s’est prononcé au sujet des interpellations et mises en détention préventive enregistrées ces derniers mois, dans le cadre de l’opération anticorruption «Scorpion».

Pour l’élu du parti démocratique gabonais (PDG), ces interpellations et mises en détention préventive, sont la preuve de ce que les institutions sont fortes et qu’Ali Bongo tient à les faire respecter, y compris par ses anciens collaborateurs aujourd’hui aux prises avec la justice.

Quelques mois après le lancement de l’Opération Scorpion ayant touché d’anciens membres du gouvernement et des hauts cadres de l’administration publique et parapublique, Guy Bertrand Mapangou assure ne pas plaindre le sort «des voyous qui ont tenté de s’amuser avec les institutions du pays».

Face aux responsables du PDG avec lesquels il était en réunion, samedi 11 janvier dernier à Fougamou, le député de Tsamba-Magotsi n’a pas non plus plaint le sort de ceux qui se présentaient, il y a encore moins de quatre mois, comme les «amis» d’Ali Bongo et au nom de qui ils prenaient certaines initiatives. «Le président de la République n’a pas d’amis. C’est le président de la République», a-t-il martelé, invitant chacun à rester à sa place.