Bonne année 2020 : face aux diplomates, le chef de l’État Ali Bongo assure imposer le respect de la loi par tous

À l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, organisée lundi au palais de la présidence de République, Ali Bongo n’a pas manqué de réaffirmer son attachement «au respect scrupuleux de la loi par tous».

Ayant reçu les vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, lundi 6 janvier dernier, le chef de l’Etat a assuré les ambassadeurs  que dans  son pays, «nul n’est au-dessus de la loi», et que ses efforts pour la consolidation de la démocratie ne faibliront pas. 

Pas peu fier de lui, le chef de l’État a semblé faire allusion à l’opération anticorruption lancée il y a plusieurs semaines et pour lesquels nombre de ses anciens proches collaborateurs sont tombés. «Comme vous le savez, j’attache du prix au renforcement de notre démocratie et à la consolidation de l’État de droit au Gabon. C’est- à-dire au respect scrupuleux de la loi par tous. Au Gabon, nul n’est au-dessus de la loi», s’est-il adressé aux ambassadeurs

Ali Bongo a également rappelé aux corps diplomatique qu’en 2017, il avait annoncé la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives de la Nation, «dont l’objectif final [était] la consolidation de notre démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et du développement». Une invitation avait alors été adressée à la communauté internationale visant à accompagner le Gabon dans ce processus.

Deux ans après, le président gabonais se réjouit de ce que plusieurs résultats du Dialogue politique d’Angondjé soient perceptibles, notamment avec les réformes de la Cour constitutionnelle, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), les révisions du Code pénal et du Code de la Communication.

Coopération : les diplomates félicitent le chef de l’État gabonais Ali Bongo pour sa gouvernance

Le président de la République le chef des armées Monsieur Ali bongo a reçu ce  lundi 6 janvier 2020, les vœux de nouvel an du Corps diplomatique axés sur la poursuite de l’action de transformation du Gabon en un état prospère.

Accompagné de la première dame son épouse Sylvia Bongo Ondimba, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba a fait son entrée dans la salle des banquets de la Présidence de la République. Après le rendez-vous raté de 2019 pour des raisons de santé.

Ali Bongo a renoué cette année avec la tradition des vœux de nouvel an. Le chef de l’État a reçu les vœux du Corps diplomatique par la voix du doyen du Corps diplomatique, Pierre Nzila, par ailleurs ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo près de la République Gabonaise.

Le diplomate s’est tout d’abord réjoui du prompt rétablissement du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avant de transmettre les vœux les meilleurs de prospérité, de santé, de bonheur, de réussite à la famille présidentielle, au gouvernement et au peuple gabonais.

Le diplomate, s’est particulièrement réjoui de l’embellissement du paysage socio-économique gabonais marqué notamment par des réformes hardies et remarquables dans les domaines de l’éducation, de la santé, du sport de masse incarné par le Marathon du Gabon, la diversification des ressources économiques, l’assainissement du fichier de la Fonction publique, la poursuite de la réalisation des infrastructures routières.

A cela s’ajoutent les valeurs d’intégrité, de moralisation de la vie publique, de rupture, d’éthique, de loyauté et de responsabilité, les opérations d’anticorruption et de lutte contre les détournements des deniers publics, l’accord du FMI.  Des facteurs déterminants qui, selon Pierre Nzila encouragent les investisseurs étrangers au Gabon

Lutte contre la corruption : «Je ne suis pas d’accord avec ce procès d’intention qui est dirigé contre les jeunes», (Nkoghe Bekale)

Depuis le début de la croisade de l’opération scorpion en cours, les jeunes sont mis à l’index, d’autant plus que les présumés coupables de corruption sont des jeune  à qui le chef de l’État Ali Bongo a fait confiance.

Alors que le procès continue au sein de l’opinion, le Premier ministre chef du gouvernement Julien Nkoghe Bekale assure qu’il n’est «pas d’accord». Avec ce procès d’intention qui vise  les jeunes.

Depuis le début de la croisade anticorruption, la promotion des jeunes fait parler. Si en 2016, en accédant à la magistrature suprême pour la deuxième fois consécutive Ali Bongo avait dédié son septennat à la jeunesse, 3 ans plus tard, les jeunes promus aux hautes fonctions de l’Etat ont été discrédités.

«A quoi vous attendiez-vous, monsieur le Premier ministre, lorsque vous confiez à des enfants des responsabilités aussi lourdes ? A quoi vous attendiez-vous en mettant entre les mains des mêmes enfants des sommes d’argent aussi importantes», s’interrogeait le 27 décembre, le député Séraphin Davain Akoure, lors de la déclaration de politique général du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale.

Présumés coupables dans le scandale financier en cours, ils ont, selon plus d’un, jeté le discrédit sur la jeunesse gabonaise entière désormais victime d’un procès d’intention. «Je ne suis pas d’accord avec ce procès d’intention qui est dirigé contre les jeunes», a déclaré Julien Nkoghe Bekale décryptant sa déclaration de politique générale avec quelques journalistes.  «Même les anciens se trompent. Ils font peut-être pire», a-t-il ajouté estimant que «les jeunes compatriotes», méritent qu’on leur fasse confiance.

Lutte contre la corruption : Dieudonné Minlama invite Alibongo à poursuivre l’opération tout en appliquant le concept «Impunité Zéro»

Le leader d’Ensemble pour la République (EPR ) Dieudonné Minlama, a invité le chef de l’État Ali Bongo à prendre des mesures fortes pour lutter contre la corruption en 2020.

Dieudonné Minlama a demandé au chef de l’État de poursuivre l’opération de lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics, tout en appliquant le concept «Impunité Zéro».

Conscient que 2019 a rapproché un peu plus le Gabon de la situation de chaos, Dieudonné Minlama a appelé le président de la République à se ressaisir en 2020. Dans une déclaration prononcée le 31 décembre dernier à Libreville, le président d’Ensemble pour la République (EPR) a invité Ali Bongo à prendre des mesures fortes pour lutter contre la gabegie ayant rythmé l’année 2019.

«Il devient impératif de mettre un terme à cela et de donner une nouvelle chance aux générations actuelles et futures», a déclaré Dieudonné Minlama, demandant au président gabonais de poursuivre l’opération de lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics.

Rappelons tout de même que, cette opération s’est soldée en 2019 par l’arrestation de plusieurs hauts responsables de l’administration.

 

 

Coopération : le Gabon et la RDC signent un mémorandum pour la protection de la biodiversité

Le ministre des Eaux et Forêts, Pr Lee White, et son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), Mr Claude Nyamugabo, ont signé récemment  un mémorandum d’entente pour la protection de la biodiversité.

« Le Gabon dispose d’une expérience dans le domaine de l’environnement depuis près de 120 ans. Il y a beaucoup à gagner pour une exploitation contrôlée, une meilleure croissance économique et une bonne gestion durable des ressources forestières. La RDC pourrait bénéficier de l’expérience gabonaise dans ces domaines »,  a affirmé Me Nyamugabo Bazibuhe.

Ce mémorandum d’entente vise à renforcer la coopération bilatérale entre le pays de Ali Bongo et celui de Félix Tshisekedi dans les domaines de l’environnement, la gestion durable des écosystèmes forestiers, l’industrialisation de la filière bois, la conservation et la gestion des aires protégées, ainsi que dans la lutte contre les changements climatiques.

Gabon : Ali Bongo félicite «le loyalisme et le professionnalisme» des Forces de défense

Le chef de l’État  Ali Bongo s’est rendu, le 28 novembre, à la caserne du Camp N’Tchoréré à Libreville. Il y a célébré, en différé, avec les différents corps de la Défense nationale la Sainte-barbe, patronne des Sapeurs-pompiers.

Le président de la République en a profité à cette occasion pour féliciter «le loyalisme et le professionnalisme» de ces corps.

Le 28 décembre, à 72 heures de la nouvelle année, Ali Bongo a été l’invité des éléments de la Défense nationale avec lesquels il a célébré, en différé, la Sainte-barbe, au camp N’Tchoréré à Libreville.

À la place d’armes de ce camp, la première caserne du pays, devant les différents corps représentant la Défense (Armée de l’air, Armée de terre, Santé militaire, Génie militaire, Garde républicaine, Sapeur-pompier), le ministre de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, a accueilli le chef de l’État avec ces mots apaisants : «les militaires sont là et contents de vous revoir».

S’adressant à son tour aux forces de Défense, Ali Bongo a rappelé son attachement à la grande muette : «nommé ministre de la Défense nationale au cours de l’année 1999, puis ayant accédé à la magistrature suprême de notre pays en 2009, la construction d’une Armée en ‘’OR’’, c’est-à-dire, “Opérationnelle” et “Républicaine”, a toujours été l’une de mes principales et constantes priorités». Il a dit attacher du prix à «la grande famille militaire» en exprimant tout son plaisir d’être devant eux.

 

Sommet de la CEEAC : les chefs d’État et de gouvernement se concertent à Libreville

Le chef de l’État Ali Bongo a ouvert le 18 décembre dernier, à Libreville, le 9e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cette rencontre sous régionale de la CEEAC, vise une véritable réforme institutionnelle de cette communauté en vue de l’intégration économique, politique et sociale d’une zone présentée comme le maillon faible de l’intégration sur le continent.  

Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont tenu,  jeudi 18 décembre 2019 à Libreville, leurs travaux sur la réforme de l’institution. Ils ont examiné le projet de protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC, le projet du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (Copax), le projet de Règlement financier, le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

En ouvrant les travaux, Ali Bongo s’est réjoui de la présence de ses homologues, tout en exprimant son sentiment de satisfaction et de confiance en ses pairs.

Présent à cette rencontre,  les présidents Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), Faustin Archanges Touadéra de la République centrafricaine (RCA), Idriss Déby Itno du Tchad, Evaristo Carvalho de Sao Tomé et Principe, ont répondu à l’invitation du président gabonais. Les autres dirigeants de la région ont été représentés soit par les ministres des Affaires étrangères, soit par les Premiers ministres.

 

Gabon : le vice-président de Huawei Technologies Xueman reçu par Ali Bongo à Libreville

Mark  Xueman le numéro deux de Huawei, a été reçu en audience, mardi 17 décembre dernier  au palais, par le chef de l’État Ali Bongo, le représentant de l’entreprise chinoise a évoqué les différents partenariats qui lient celle-ci à l’État gabonais.

A quelques heures de la tenue du Sommet des chefs d’État de la CEEAC, Ali Bongo a reçu, mardi au palais présidentiel, Mark Xueman. Les deux hommes ont évoqué les relations d’amitié et de coopération entre le Gabon et la Chine.

L’audience accordée par le président de la République au vice-président de Huawei Technologies Co. Ltd., chargé des Affaires publiques et gouvernementales, a surtout porté sur les différents partenariats liant l’Etat gabonais à l’entreprise chinoise.

Au Gabon, Huawei a en effet acquis ces dernières années un marché d’ampleur dans le cadre du déploiement de la fibre optique, dont l’opération est en cours. Il avait notamment été convenu, en 2016, que la société chinoise fournisse au Gabon des équipements de technologie DWDM permettant de mettre à disposition du backbone national des «capacités quasi illimitées en termes de débit». M. Xueman n’a pas manqué de réitérer à Ali Bongo l’intention de sa société d’accompagner le gouvernement dans la réalisation du Gabon numérique tel que présenté dans le Plan stratégique Gabon émergent .

 

 

Gabon : Gianni Infantino reçu par le chef de l’État Ali Bongo à Libreville

Gianni Infantino président de la Fédération internationale de football et association (Fifa) a été reçu par le président gabonais, le 10 décembre à Libreville.

Les deux hommes ont discuté de plusieurs sujets en rapport avec le développement du sport roi sur le continent en général et au Gabon en particulier.

Dans le cadre de sa tournée internationale, le président de la Fifa, a fait une escale au Gabon, où il s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo, le 10 décembre dernier à Libreville.

Passionnés de football, Gianni Infantino et Ali Bongo ont discuté de certains projets relatifs à la relance du football africain.  Les deux personnalités ont notamment échangé sur la professionnalisation des arbitres. Un domaine dans lequel le Gabon figure parmi les bons élèves.

En septembre dernier, un atelier organisé par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a permis à cinq experts de la Fifa d’outiller 28 hommes en noir gabonais.

Au cours de leur rencontre, Gianni Infantino et Ali Bongo ont également évoqué la construction des stades de haut standing dans tous les pays africains et la création d’une ligue africaine des clubs. Deux projets entièrement financés par la Fifa à hauteur d’un milliard de dollars. Tous ces chantiers visent à «hisser le football africain au niveau des exigences internationales».

 

Gabon : Ali Bongo annonce la fermeté de la justice face à la corruption et l’enrichissement illicite

Le chef de l’Etat Ali Bongo a présidé ce vendredi le Conseil supérieur de la magistrature. Au terme de cette réunion, plusieurs changements sont intervenus dans l’appareil judiciaire, notamment le limogeage d’Olivier N’Zahou, l’ex-procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville.

À la suite des changements intervenus dans l’appareil judiciaire à la faveur du Conseil supérieur de la magistrature qu’il a présidé ce vendredi 22 novembre, le président Bongo a martelé sa volonté d’avoir des responsables publics «exemplaires».

Le chef de l’Etat annonce la fermeté de la justice face à la corruption et l’enrichissement illicite.  Au cours de cette rencontre, le président de la République a surtout «rappelé la nécessité d’intensifier la lutte contre la corruption». Aussi, a-t-il «fermement engagé le gouvernement et invité les magistrats à inscrire résolument leur action dans ce sens», indique  le communiqué du secrétariat général du ministère de l’Intérieur et de la Justice.

Sur son  compte Twitter, le chef de l’Etat, a à nouveau dit son intention de débarrasser l’administration publique des cadres véreux et indignes de confiance. «Les responsables publics, estime le président de la République, doivent être exemplaires.» Difficile de ne pas y voir un lien avec les interpellations intervenues ces derniers jours.

 

Julien Nkoghe Bekale: « Au delà de la corruption, c’est l’impunité qui compromet le progrès du pays »

Après avoir procéder à la déclaration de son patrimoine ce 19 novembre, le premier ministre a fait un discours sur les antennes de Gabon 1ère, pour montrer la nouvelle vision du gouvernement dans la campagne de lutte contre l’enrichissement illicite et la corruption. Il en ressort que les actes liés à ces fléaux ne resteront plus impunis.

« Déclaration de Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite

Mesdames et Messieurs, Chers Concitoyens,

Dans son discours à la Nation du 31 décembre 2017, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, déclarait, je le cite : ‘‘C’est donc un changement radical de gouvernance que j’entends mettre en œuvre et qui s’appuie lui-même sur un changement radical de méthode’’. Le Président de la République, Chef de l’Etat, ajoutait, dans son allocution historique du 8 juin 2019, je cite : ‘‘Il est capital pour notre Nation d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène nos institutions ; il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des EFFORTS COLOSSAUX et multiformes que l’Etat a consentis’’.

A la suite de ces appels incessants du Président de la République, Chef de l’Etat, à une RÉPUBLIQUE EXEMPLAIRE, j’ai, en ma qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement, invité, lors d’une Rencontre, le 11 octobre dernier, l’ensemble de l’Administration publique et parapublique à la Responsabilité, à l’Intégrité et à la Probité. J’ai annoncé à cette occasion solennelle que les dirigeants d’entreprises publiques et ceux de l’administration publique vont, dorénavant et plus que par le passé, devoir procéder à la reddition des comptes quant à leur gestion.

Car, au-delà de la corruption, au-delà de l’enrichissement illicite, dont un grand nombre de responsables de l’administration publique et parapublique sont soupçonnés, c’est l’impunité qui compromet, le plus, le développement et le progrès de notre pays et l’empêche d’atteindre ses objectifs de développement économique et social. Nous ne pouvons plus laisser des actes répréhensibles se perpétuer. Nous ne pouvons pas accepter l’impunité.

Les diverses interpellations de ces derniers jours, qui ne sont nullement une chasse aux sorcières visant une quelconque catégorie de citoyens, s’inscrivent dans le droit fil de cet engagement du Gouvernement à lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite.

Je voudrais rassurer nos compatriotes que toutes les procédures judiciaires liées à ces interpellations seront faites dans le respect des droits de la défense et de la présomption d’innocence.

Devant la volonté maintes fois exprimée par le Président de la République de bâtir une République exemplaire, le Gouvernement que je dirige s’est résolument engagé dans la lutte contre les actes répréhensibles de gestion, dans la lutte contre la mauvaise gouvernance, dans la lutte contre l’impunité. Nous allons intensifier cette lutte tout en étant conscients que sa réussite pleine et entière repose aussi sur notre capacité collective à y mettre fin pour l’avenir et le bien-être du Gabon et des Gabonais.

Je vous remercie.

Fait à Libreville, le 19 Novembre 2019

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Julien NKOGHE BEKALE »

Gouvernement: Prestation de serment des nouveaux ministres

Ils ont rejoint le gouvernement à la faveur du réaménagement du 07 novembre dernier. Brice Laccruche Alihanga et d’Hugues Mbadinga Madiya ont prété serment devant le président de la République.

C’est en présence du Président de la République et des membres de la Cour constitutionnelle, que les nouveaux ministres nommés le 7 novembre dernier ont prêté serment au Palais du Bord de mer.

Hugues Mbadinga Madiya, le ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics, et Gisèle Akoghet, épouse Ntoutoume Essone, la ministre déléguée auprès du Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle chargé du Dialogue Social. Le troisième et non des moindre est Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur du cabinet d’Ali Bongo. Il fait son entrée dans le gouvernement en tant que ministre chargé du Suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable.

« Je remplierai, comme je l’ai toujours fait, cette nouvelle mission au service de notre Président, de notre Pays et de son Gouvernement avec toute mon énergie. L’investissement dans le capital humain et l’atteinte des objectifs de développement durable sont les conditions sine qua none du développement du Gabon », s’est engagé Brice Laccruche avec détermination sur ses réseaux sociaux.

 

 

Portrait: Théophile Ogandaga, le nouveau Directeur de cabinet d’Ali Bongo

Théophile Ogandaga, actuel Directeur général adjoint du groupe singapourien Olam a été nommé Directeur de cabinet du président de la République en remplacement de Brice Laccruche Alihanga nommé ministre chargé du Suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs du développement durable.

Théophile Ogandaga est un scientifique pure souche doublé d’un manager à l’expérience avérée.

Après l’obtention de son doctorat en physique des particules à l’université de Nice-Sophia Antipolis en France, il poursuit sa carrière pendant 16 ans à Shell au Gabon et aux Pays-Bas.

Il va occuper plusieurs fonctions dont celles de géophysicien chargé des opérations, du traitement et de l’interprétation des données sismiques, de directeur chargé des nouvelles opportunités d’affaires, des relations avec le gouvernement et représentant au Gabon du département Exploration.

Il va ensuite quitter Shell en 2004 pour travailler pendant 6 ans au ministère des Mines et des Hydrocarbures comme Conseiller des différents ministres qui se sont succédé de 2004 à 2010.

A partir de 2010, il participe à la mise en place du Partenariat Public Privé (PPP) entre la République Gabonaise et le Groupe Olam et à la mise en œuvre de plusieurs projets.

Dans ce cadre, il va occuper plusieurs fonctions dont celle de Coordonnateur général du PPP entre la République gabonaise et le Groupe Olam, d’Administrateur général de l’Autorité Administrative de la Zone Economique Spéciale (ZES) de Nkok, de Directeur général adjoint de Sotrader et puis de Président Directeur Général de la même société.

Théophile Ogandaga est membre du Conseil d’Administration des sociétés affiliées à Olam au Gabon.

Source: Gabon Actu

Afrique centrale : Ali Bongo Ondimba convoque le sommet de la CEEAC ce 18 décembre à Libreville

La date est enfin connue. Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) se tiendra ce 18 décembre 2019 à Libreville. La confirmation a été faite par le ministre des affaires étrangères.

Ce vendredi 8 novembre, Bilie-By-Nze, chef de la diplomatie gabonaise, est allé remettre à Kinshasa les textes relatifs à la réforme de la CEEAC au président RD congolais, Félix Tshisekedi. Une visite où le diplomate gabonais a décidé d’annoncer la date de la prochaine rencontre de cette institution sous-régionale: le 18 décembre prochain.

Après avoir effectivement fait le tour des pays et rencontré les chefs d’Etat, Bilie-by-Nze porte-parole d’Ali Bongo dans cette circonstance a discuté des réformes à faire au sein de la communauté. Le président en exercice souhaite ainsi réformer en profondeur les institutions afin de renforcer l’intégration sous-régionale. Une réponse aux besoins émis en 2015 à N’djamena au Tchad par les leaders de la CEEAC. Ceux-ci avaient acté leur volonté de réformer en profondeur cette organisation. Ainsi, durant ce sommet qui débute le 18 décembre, il sera question de Défense, sécurité intérieure, justice, diplomatie… etc.

Conseil des ministres ce jeudi 07 novembre à Libreville

Le président de la république Ali Bongo, va présider un nouveau conseil des ministres ce jeudi 07 octobre 2019.

L’exercice est devenu mensuel pour les ministres réunie autour du président Ali Bongo. Et chaque nouveau conseil, donne lieu à des résolutions diverses entre nominations, promotion et licenciement. Egalement, des résolutions sont prises selon les feuilles de route des différents ministres.

Lors des derniers conseils en date (du 15 octobre et du 02 octobre 2019) on a assisté à des bouleversements divers dans l’échiquier politique et économique au Gabon. Tel que le remaniement ministériel du 04 octobre 2019, qui visait a augmenté le nombre de femmes dans le gouvernement. Mais aussi une décision qui a fait grand bruit auprès de l’opinion publique, la concession des titres fonciers gabonais à la CDC. Ou encore l’accord officiel pour le démarrage des travaux de la transgabonaise. Le conseil de ce jour pourrait donc donner de nouvelle orientation quant à l’exercice budgétaire 2020, la session parlementaire ayant déjà révélée de nombreuses informations.

Interview: Le président russe Vladimir Poutine s’exprime sur le sommet Russie/Afrique

Le sommet Russie/Afrique qui se tiendra du 22 au 25 octobre 2019 à Sotchi est une occasion de re-dynamiser les relations entre la Russie et les pays africains. C’est dans ce cadre que le président russe a donné une interview à l’agence de presse Tass. Il y donne les nouvelles orientations qu’il souhaite pour la coopération bilatérale.

Question : Le sommet de Sotchi est appelé à ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays d’Afrique. Les participants amèneront à Sotchi leurs idées concernant le développement de la coopération. Et la Russie, qu’est-ce qu’elle est prête à proposer aux États du continent ? Quel est l’atout principal de la Russie que vous présenterez aux chefs des délégations lors du sommet ? Quel est le volume des investissements russes dans l’économie des pays africains que vous espérez atteindre, disons, dans les cinq ans à venir?

Vladimir Poutine : La Russie et les pays africains sont liés par des relations traditionnellement amicales, éprouvées par le temps. Notre pays a joué un rôle significatif dans la libération du continent en aidant la lutte des peuples d’Afrique contre le colonialisme, le racisme et l’apartheid.

Plus tard, nous avons aidé les Africains à protéger leur indépendance et leur souveraineté, à établir les États, à mettre en place les fondements des économies nationales, à créer des forces armées aptes au combat. Les spécialistes soviétiques et puis russes ont construit d’importants sites de l’infrastructure, des centrales hydroélectriques, des routes, des entreprises industrielles. Des milliers d’Africains ont reçu une formation professionnelle de qualité dans nos grandes écoles. De nombreux leaders actuels des pays africains s’en souviennent bien et apprécient notre soutien. Nous n’oublions pas ces pages de l’histoire non plus.

Aujourd’hui, le développement et le renforcement des relations mutuellement avantageuses avec les pays africains et leurs groupements d’intégration font partie des priorités de la politique extérieure russe. Très bientôt, nous serons témoins d’un événement historique, sans précédents : le 24 octobre Sotchi accueillera le sommet Russie – Afrique. C’est le premier sommet à part entière qui rassemblera les leaders des pays africains et les dirigeants des groupements régionaux majeurs. L’idée d’organiser un tel événement a surgi il y a longtemps, mais il a fallu du temps et de grands travaux préparatoires pour que le Sommet devient le point de départ pour des relations de partenariat équitables, basées sur l’égalité en droit et l’intérêt pratique mutuel.

Nous attendons que nos collègues africains, représentants du milieu d’affaires, amènent à Sotchi un portefeuille important de propositions visant à élargir les relations bilatérales. Et que les dirigeants des organisations régionales africaines nous fassent part de leurs considérations comment développer ensemble la coopération multilatérale. Nous allons examiner ces idées avec intérêt et réfléchir sur ce qui peut être réalisé dès maintenant et ce qui demandera une étude supplémentaire.

La Russie a aussi des projets concernant la croissance future des relations avec le continent africain. Nous visons à discuter ces idées avec nos partenaires, les systématiser et fixer de manière la plus concrète possible dans la déclaration finale. En plus, il est important de définir les mécanismes pour réaliser les accords qui seront atteints lors du sommet à Sotchi.

Je suis persuadé que le sommet sera une réussite car nous avons toutes les conditions préalables nécessaires. Aujourd’hui, les relations russo-africaines sont en plein essor. Un dialogue politique intense est en cours, y compris sur les questions de sécurité globale et régionale. Les liaisons interparlementaires s’élargissent. Le commerce mutuel augmente et se diversifie progressivement.

Ensemble avec la communauté mondiale, la Russie prête une assistance intégrée à l’Afrique, y compris pour réduire le fardeau de la dette des États de la région. Nous réalisons avec de nombreux pays les programmes « dette en échange du développement ». Nous aidons à lutter contre la propagation de maladies transmissibles (y compris la fièvre hémorragique Ebola), à surmonter les séquelles des catastrophes naturelles, à régler les conflits existants et à prévenir de nouvelles crises. Nous assurons la formation des cadres nationaux africains dans les universités russes à titre gratuit et commercial. Nous établissons l’interaction dans le cadre des institutions de défense et des forces de l’ordre.

Mais l’ordre du jour de notre coopération est loin de s’y limiter. Nos partenaires africains voient et apprécient que la politique extérieure de la Russie, y compris en ce qui concerne le continent, est constructive. Que notre pays qui est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies se prononce pour la démocratisation de la vie internationale, soutient l’aspiration bien fondée des États africains de mener une politique indépendante et autonome et de définir leur avenir eux-mêmes, sans recommandations imposées. Avec ceci nous ne soumettons pas notre soutien et les projets de développement proposés à des conditions politiques ou autres, aux préférences économiques et commerciales soi-disant « exclusives » qui sont en réalité léonines, nous n’imposons pas notre position – au lieu de cela nous respectons le principe proposé par les Africains eux‑mêmes « solutions africaines aux problèmes africains ».

En ce qui concerne le volume éventuel des investissements en Afrique dans les cinq ans à venir, ils sont bien considérables – aujourd’hui nous sommes en train de préparer et de mettre en œuvre des projets d’investissements avec la participation russe mesurée en milliards de dollars. Les ressources dont disposent la Russie et les entreprises russes sont importants. À notre tour, nous attendons que nos partenaires créent des conditions stables et prévisibles et les mécanismes de protection des investissements qui sont indispensables pour le business, qu’ils assurent un climat d’investissements favorable.

Question : Le monde moderne se distingue par une concurrence particulièrement élevée. La Russie est-elle prête à une compétition rude en Afrique, par exemple, avec la Chine ou les États-Unis ? Voyez-vous des risques de protectionnisme, de conflits commerciaux ou de concurrence malhonnête envers la Russie ? Quelles sont les méthodes de lutte?  Cette compétition ne nuira‑t‑elle pas aux partenaires africains ?

Vladimir Poutine : Oui, effectivement, ce ne sont pas seulement les pays de l’Europe occidentale, les États-Unis et la République populaire de Chine qui sont intéressés par le développement des relations avec les pays d’Afrique, mais aussi l’Inde, la Turquie, les États du Golfe, le Japon, la République de Corée, l’Israël, le Brésil. Et ce n’est pas par hasard. L’Afrique devient de plus en plus un continent d’opportunités. Elle dispose d’énormes ressources et d’une potentielle attractivité économique. Ses besoins d’infrastructure augmentent, la population s’accroît rapidement et les demandes de cette dernière augmentent aussi. Donc, le marché intérieur et la consommation s’élargissent. Et là où il y a des perspectives considérables pour les investissements, pour le profit, il y a aussi la concurrence qui, malheureusement, dépasse parfois les bornes de la décence.

Nous voyons de nombreux États occidentaux recourir à la pression, à l’intimidation et au chantage des gouvernements des pays souverains africains. Par de telles méthodes, ils essaient de restituer l’influence et les positions dominantes perdues dans les anciennes colonies et – déjà sous un « nouvel emballage » – de pomper des surprofits, d’exploiter le continent sans tenir compte ni des gens qui habitent ici, ni des risques environnementaux ou autres. Et, peut-être, afin que personne ne s’oppose à cette politique, ils entravent l’établissement des relations plus étroites entre la Russie et l’Afrique.

Bien sûr, nous tenons compte de ces réalités et nous en tirons des conclusions appropriées. Et nous sommes prêts, non à une « répartition » des richesses du continent, mais à une concurrence pour la coopération avec l’Afrique. L’essentiel est qu’elle soit civilisée et se développe dans un cadre légal. Nous avons bien quelque chose à offrir à nos amis africains. C’est de cela, entre autres, qu’il s’agira lors du futur Sommet.

Et, bien sûr, nous visons avec nos partenaires africains à défendre les intérêts économiques communs, à les protéger des sanctions unilatérales, y compris par la diminution de la part du dollar et le passage aux autres monnaies dans les règlements mutuels.

Je suis persuadé que les Africains ne sont pas intéressés par l’escalade de la confrontation des grands pouvoirs sur le continent. Au contraire, ils préféreraient que la rivalité se remplace par la coopération dans la lutte contre les défis tellement aigus pour l’Afrique comme le terrorisme, la criminalité, le trafic des stupéfiants, la migration incontrôlée, la pauvreté, les maladies transmissibles dangereuses. Je le répète, c’est à ce travail que la Russie est prête.

Notre agenda africain a un caractère positif, orienté vers l’avenir. Nous ne nous faisons pas des amis contre qui que ce soit et rejetons résolument les « jeux » géopolitiques quelconques autour de l’Afrique.

Question : Le modèle soviétique de la coopération avec les pays d’Afrique prévoyait souvent l’octroi de crédits. Cette politique s’est‑elle justifiée ? Est‑ce que la Russie prévoit continuer la pratique d’octroi de crédits aux pays africains ? Quels sont les autres mécanismes de soutien aux pays africains que vous êtes prêt à discuter ?

Vladimir Poutine : Sans aucun doute, le modèle soviétique, avec ses avantages et ses inconvénients, s’est avéré suffisamment efficace à l’étape de l’établissement des États africains. Aujourd’hui nous continuons à prêter une aide financière aux États d’Afrique. Cependant, si avant ces décisions étaient prises surtout pour des raisons politiques, aujourd’hui c’est fait dans le cadre d’assistance humanitaire.

Quant à l’octroi des crédits, aujourd’hui ils portent un caractère de marché. Par exemple, la décision est prise sur l’octroi à l’Égypte d’un crédit de 25 milliards de dollars pour la construction de quatre exemplaires de la centrale nucléaire à El-Dabaa. Il s’agit justement d’un crédit de marché.

Je veux également noter qu’à l’époque post-soviétique, à la fin du XXe siècle, la Russie a annulé les dettes soviétiques des pays africains d’un montant de 20 milliards de dollars. C’était non seulement un acte de générosité, mais un geste pragmatique car beaucoup d’États africains étaient incapables de régler les intérêts pour ces crédits. C’est pourquoi nous avons estimé qu’il était optimal pour tous de prendre un nouveau départ pour la coopération.

Aujourd’hui, d’autres schémas s’appliquent à une partie de la dette restante. Par exemple, des accords intergouvernementaux sont réalisés selon le programme « dette en échange du développement » avec le Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie. Par analogie avec ces pays, nous prévoyons régler le reste de la dette de l’Éthiopie (163,6 millions de dollars) auprès de la Russie – le projet d’un accord en question est en train d’être coordonné.

Je voudrais aussi rappeler que la Russie apporte des contributions aux programmes internationaux de l’assistance à l’Afrique dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement, de l’Organisation mondiale de la santé, du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Organisation internationale de protection civile. Parfois, l’aide est prêtée en nature. Ainsi, depuis 2011, nous avons fourni aux représentations du PAM en Afrique 258 camions KAMAZ. Une autre partie de 75 camions vient d’être expédiée.

Avec ceci, le recours aux nouveaux mécanismes financiers ne signifie aucunement le renoncement aux crédits, au contraire, il élargit et enrichit la palette des instruments pour l’aide au développement. Il favorise l’établissement de la coopération mutuellement avantageuse entre la Russie et les pays d’Afrique.

Tous ces problèmes seront examinés au forum économique du 23‑24 octobre. Nous sommes prêts à écouter les propositions de nos partenaires africains et à faire part de nos propres considérations.

Question : La coopération militaire et technique a été précédemment une des sphères de coopération de Moscou avec les pays d’Afrique. Y a‑t‑il des projets visant à élargir l’interaction dans ce domaine ? Préparez-vous des projets ou contrats concrets pour les discuter avec les participants au sommet ?

Vladimir Poutine : Oui, effectivement, les traditions de notre coopération militaire et technique ont des racines profondes. Elle s’est formée aux toutes premières étapes de l’établissement des États africains et a joué son rôle dans la lutte des peuples du continent pour l’indépendance. Et nos partenaires africains l’apprécient hautement.

Aujourd’hui, des accords sur la coopération militaire et technique sont en vigueur avec plus de 30 pays africains auxquels nous expédions une large nomenclature d’armes et de matériel. Bien sûr, elle est expédiée en partie à titre gratuit. Mais c’est une pratique habituelle suivie par tous les pays majeurs du monde.

Il est encourageant de voir que le partenariat militaire et technique continue à évoluer énergiquement. Et souvent ses initiateurs sont les pays africains eux-mêmes qui sont conscients qu’il faut savoir protéger son indépendance et sa souveraineté. Y compris face aux groupes extrémistes et terroristes. De là, une motivation de plus pour l’interaction avec la Russie qui possède une expérience riche de la lutte contre le terrorisme, y compris en Syrie.

Nos partenaires africains participent activement aux forums et manœuvres militaires et techniques, organisés par la Russie où ils prennent connaissance des modèles prometteurs des armes et du matériel militaires russes, de l’expérience de leur emploi. De notre part, nous allons contribuer à la préparation des cadres militaires des États africains et participer à la formation des soldats de la paix africains.

Question : La coopération sociale et humanitaire est nommée parmi les sujets du sommet. Pourquoi la Russie vient‑elle en aide à l’Afrique si les questions sociales sont loin d’être résolues à l’intérieur de la Fédération de Russie elle‑même ?

Vladimir Poutine : L’aide humanitaire à l’Afrique est prêtée par de nombreux États du monde. Et dans chacun d’entre eux – que ce soient les États-Unis, la France, la Chine ou d’autres pays – les problèmes du secteur social, c’est-à-dire de la santé, de l’éducation, de la culture, sont loin d’être résolus.

La Russie octroie aussi de l’aide humanitaire aux États africains, mais sans réduire le financement de ses propres programmes. En plus, les bonnes qualités de l’humanisme, de la charité, du soutien au moment difficile sont inhérentes à notre peuple.

Je vais vous citer un exemple récent. La Russie, comme beaucoup d’autres États, a prêté son aide aux pays africains frappés du cyclone tropical Idai en avril 2019. Des convois humanitaires russes ont été expédiés au Zimbabwe, Malawi et Mozambique – des tentes multiplace, des couvertures et des produits alimentaires d’un poids de 30 tonnes pour chaque pays.

Nous continuons à participer activement à l’assistance intégrée à l’Afrique. Ainsi, depuis octobre 2017, la partie russe participe à la mise en œuvre au Mozambique du projet du Programme alimentaire mondial des Nations Unies pour la création d’un système d’alimentation scolaire, d’un montant de 40 millions de dollars. Et à Madagascar, un projet est mis en œuvre pour l’introduction des technologies modernes et des équipements de désinfection, d’un montant allant jusqu’à 15 millions de dollars.

Nous aidons aussi nos amis africains dans le développement de la santé publique. Car les maladies transmissibles dangereuses ne connaissent pas de frontières. Ainsi, la Russie a été parmi les premiers à réagir à l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola en assignant 60 millions de dollars à la lutte contre la maladie. Aujourd’hui, le « Centre de recherche microbiologique et de traitement des maladies épidémiologiques » fonctionne en Guinée. La Russie a fait une contribution de 20 millions de dollars au programme de la Banque mondiale pour la réalisation de l’Initiative mondiale de la lutte contre le paludisme.

Et ces exemples sont nombreux. Je veux souligner: la participation de la Russie à la lutte contre la pauvreté, les maladies dangereuses, d’autres menaces de caractère global, la prévention des risques potentiels, comme on dit, « à distance » – correspond entièrement à nos intérêts nationaux.

Question : Les questions de sécurité sont très aigües dans de nombreux pays d’Afrique. Cela empêche le travail des entreprises russes là‑bas. Allez-vous aborder des questions de sécurité lors du sommet et proposer des mesures pour son renforcement ? Par quoi la Russie est-elle prête à aider à surmonter les conflits sur le continent ?

Vladimir Poutine : L’interaction dans le domaine de la sécurité régionale reste une composante importante dans les relations de la Russie avec les pays du continent africain. Ce n’est pas par hasard que le slogan de notre sommet est « Pour la paix, la sécurité et le développement » . Sans résoudre ces problèmes aucune avancée progressive n’est possible.

La situation dans de nombreuses régions de l’Afrique reste instable: des conflits nationaux et ethniques ne sont pas réglés, des crises aiguës sociales et économiques ne s’arrêtent pas. Une activité intense est menée au nord de l’Afrique, dans la région de Sahara-Sahel, du Tchad et de la Corne de l’Afrique par de nombreuses organisations terroristes, y compris Daech, Al‑Qaïda, « Boko Haram », « Al‑Shabab ». Les forces armées et de l’ordre de nombreux pays africains ne sont pas capables de s’opposer seuls aux combattants et ont besoin d’une aide importante.

Nous allons tenir le cap de l’élargissement des contacts entre les services spéciaux et les forces de l’ordre de la Russie et des pays d’Afrique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la propagation de drogues, le blanchiment d’argent, la migration illégale, la piraterie.

La pratique de formation des cadres militaires nationaux et des agents des forces de l’ordre africaines dans les grandes écoles du Ministère de la défense de la Russie et du Ministère de l’Intérieur de la Russie, y compris à des conditions préférentielles ou gratuitement, est bien recherchée. Par exemple, au cour des cinq dernières années seulement plus de 2 500 militaires des pays d’Afrique ont suivi des cours dans les établissements de formation militaire du Ministère de la défense de Russie.

Nos partenaires africains participent activement aux événements organisés par la Russie comme le Forum militaire et technique international et les rencontres des hauts représentants en charge des questions de sécurité. Onze pays africains ont participé aux Jeux internationaux de l’armée « ArMI‑2019 ». Et le nombre de ceux qui voudraient s’y joindre augmente toujours.

Finalement, tous ces programmes poursuivent le même objectif – aider les Africains à résoudre eux-mêmes les problèmes existants de la sécurité, ce qui permettra de renforcer les États africains eux-mêmes, leur souveraineté et leur indépendance. Ce qui veut dire que la situation dans le monde entier deviendra plus stable et prévisible.

Source : agence TASS

Suspension à la cour d’appel de Libreville: Les vérités de Paulette Akolly

Suspendue en août dernier de ses fonctions de premier président de la Cour d’appel de Libreville après s’être déclarée compétente pour se prononcer sur l’état de santé du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, la juge Paulette Ayo Mba, épouse Akolly, a adressé ce weekend un droit de réponse au site web « La Libreville » dans lequel elle dénonce la « cabale médiatique » qui s’en est suivie, ainsi que la tentative de « règlement de comptes » dont elle serait l’objet, la magistrate soutenant n’avoir pas reçue la fiche de demande de renseignements adressée à tous les fonctionnaires dans le cadre du recensement biométrique en cours.

Droit de réponse

Faisant suite à la cabale médiatique ayant fait les choux gras de la presse nationale et internationale dans le cadre de l’affaire Ali Bongo Ondimba contre la coalition Agir pour le Gabon sollicitant du Tribunal de se prononcer dans le cadre d’une expertise médicale introduite à l’encontre du premier cité. Litige ayant abouti à un conflit ouvert entre la Cour d’appel et la Cour de cassation avec pour finalité, ma suspension de fonction de Présidente de la Cour d’appel judiciaire. Ainsi donc, par devoir de réserve dû à ma fonction de premier président de ladite juridiction du second degré, en ma qualité de juge du siège et de mon appartenance au corps des magistrats, j’ai jugé nécessaire de laisser s’en suivre sans intervention aucune, la campagne de dénigrement sans nom, orchestrée contre ma personne ayant pour nul autre objet que de porter atteinte à mon honneur, à mon intégrité et remettant notoirement en cause mes compétences et mon professionnalisme.

A cet effet concurremment aux actions disciplinaires, administratives, civiles, pénales, constitutionnelles présentes et avenirs introduites devant les juridictions compétentes dans le but de défendre mes droits et intérêts et laver mon honneur et ma réputation ainsi vilipendé. Je me suis autorisée à faire publiquement, toute la lumière sur les faits m’étant reprochés et qui me valent ce procès public.

A cet effet, il est annoncé que trois procédures disciplinaires préalables qui donneront suite aux actions en justice correspondantes ; ont été engagées à l’encontre de Me Bhongo Mavoungou et Me Mhintcho Soufiano en leur qualité respective d’avocat et d’huissier de justice, mandés pour la défense des intérêts d’Ali Bongo Ondimba. Et ce, devant leurs corporations respectives (Ordre des avocats et bureau national des huissiers) ou ils devront répondre entre autre d’une infraction relevant d’un abus de droit flagrante et manifeste n’ayant nul autre objet que celui de nuire.

Profitant également de cette occasion pour signifier à la communauté nationale et internationale que l’ensemble des actions engagées font suite à une demande de règlement à l’amiable introduite par mes soins, au cabinet du Ministre d’Etat à la justice restée sans suite à ce jour. Faisant référence aux très nombreuses irrégularités observées non seulement dans le cadre de la procédure ayant abouti à ma sanction que dans l’interprétation manifestement déformée de la faute m’étant reprochée afférent à l’affaire citée plus haut. Indiquant n’avoir rien à me reprocher autre que le fait d’avoir obéit à la stricte application de la loi, dans l’exercice de mes fonctions. Tel que défini par les dispositions de l’article 3 du statut des magistrats.

Sachant qu’il aurait été plus avisé de traité ledit litige en interne dans l’objet de préserver l’image et la réputation de l’ensemble du département justice régulièrement mis à l’index. Et c’est donc le refus implicite et manifeste du Ministre de tutelle qui me contraint ledit (à regret) de faire usage de tous les moyens et droits à ma disposition pour éclairer la nation sur l’injustice dont je fais l’objet pour avoir dit droit au lieu de juger les faits.

Indiquant également faire l’objet d’un règlement de compte par situation interposée dès lors que mes très nombreux détracteurs se servent aujourd’hui de ladite suspension pour me faire inopinément radier des effectifs des agents de l’Etat par le biais du recensement biométrique des agents public ayant été engagé par le gouvernement ; qui voit le magistrat que je suis n’avoir jamais été joint par la Direction Centrale des Ressources Humaines dans l’objet de recevoir et remplir la fiche de renseignement usitée, préalable à la poursuite de ladite opération. Alors que cette obligation de communication avec tous les agents en situation litigieuse avec l’administration est bien présente dans les textes organisant toutes les entités en charge de la gestion du personnel.

Fait à Libreville, le 2 octobre 2019

16 octobre 2009-16 octobre 2019: Les dix années d’Ali Bongo au pouvoir

Ce 16 octobre, Ali Bongo célèbre ses 10 ans d’accession à la tête du Gabon. Des années rythmées de haut et de bas, mais le Président résiste. Il estime que ses plus belles années sont à venir.

Ali Bongo Ondimba, né Alain-Bernard Bongo le  à Brazzaville. Il est Président de la République élu depuis le . Fils du précédent président Omar Bongo, il a été ministre de la Défense de 1999 à 2009.

Depuis 1989, il est marié avec une Française, Sylvia Valentin, fille d’Édouard Valentin, patron du groupe d’assurance « Omnium gabonais d’assurances et de réassurances » (OGAR), lui-même marié à une fille d’Omar Bongo. Il est père de quatre enfants : Malika (mariée à Steve Dossou, fils de Samuel Dossou-Aworet, Noureddine, Jalil et Bilal, ce dernier étant adopté.

Ses 10 années au pouvoir ont été rythmées sur plusieurs points:

Des élections contestées

Chacune des élections du Président ont été contestées. Le , les résultats officiels indiquent qu’Ali Bongo est élu président de la République avec 41,7 % des voix, face à Pierre Mamboundou (25,6 %) et André Mba Obame (25,3 %). Ces derniers contestent la légalité de la proclamation et la sincérité des résultats. À la suite de l’annonce des résultats, des émeutes éclatent à Port-Gentil et sont violemment réprimées, faisant au moins 15 morts. Après la validation des résultats de l’élection, Ali Bongo est investi le .

A sa deuxième élection, c’est avec son principal concurrent Jean Ping que le torchon brûle. Jean Ping pense que les élections ont été fraudées et qu’il est officiellement le président élu du Gabon. A partir du 31 Août 2016, de violentes manifestations ont suivit la proclamation de ces résultats. Des affrontements entre les forces de l’ordre et les populations, faisant des centaines de morts.  La suspension de l’accès à Internet est un événement tout aussi marquant de cette phase sombre de la politique gabonaise. Pourtant la révolte était déjà en cours: Les gabonais de la diaspora la rejoigne et font des manifestations chaque samedi en France, pour lutter contre « le hold up » électoral de leur pays.

Les réalisations

L’engagement du Président Ali Bongo n’est plus a démontré. Plusieurs descentes sur le terrain, des tournées constantes, et des dizaines de conseil des ministres à son actif. Le Président souhaite que les choses bougent. Il appelle constamment ses ministres à éviter l’inertie. Ses dernières actions visent à donner une meilleure place aux femmes au sein des administrations publiques. Il a notamment nommé trois femmes lors du dernier remaniement ministériel de ce mois d’octobre 2019.

Au début de sa présidence, il mène notamment une politique de « grands chantiers », contrastant avec la politique de son père. Construction de 600 km de routes ou de la zone d’intérêt économique de Nkok. Le port d’Owendo, un autre poumon économique du pays est exploité. Le récent projet de la transgabonaise est à sa première phase de réalisation.

Dès le départ de son premier mandat, c’est son ambitieux Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), qu’il met sur pieds et promet transformer le Gabon en une génération. La consolidation de l’État de droit, la diversification de l’économie, la lutte contre la corruption et la pauvreté, la construction des infrastructures sociales (les hôpitaux, les logements, les écoles, les routes, etc.) étaient brandies comme le socle de la rampe de lancement du “Gabon émergent”. Mais les résultats escomptés ne sont pas atteints.

Son projet « Gabon vert » est basé sur des valeurs écologiques fortes en faveur de la préservation de l’environnement, de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la biodiversité. Il s’appuie sur un réseau de 13 parcs nationaux créés en 2002 et couvrant 11 % du territoire national. Le pilier « Gabon vert » promeut également le développement de différents secteurs économiques durables tels que l’écotourisme ou encore l’agriculture, avec l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le « Gabon industriel » a pour enjeu de promouvoir la valorisation locale des matières premières et l’exportation de produits à haute valeur ajoutée. L’objectif est de garantir une exploitation durable des nombreuses ressources naturelles dont dispose le Gabon (pétrole, gaz, manganèse, bois, or, minerai de fer…). Parmi les mesures emblématiques du Gabon industriel, l’entrée en vigueur en 2010 de l’interdiction d’export des grumes, destinée à assurer la mise en place d’un processus de transformation locale générateur d’emploi.

Les échecs

Le secteur de l’éducation est encore un grand problème au Gabon. Multiples grèves de syndicats et des étudiants gangrènent l’enseignement supérieur. Le projet de construction de 05 nouveaux amphithéâtres pour désengorger les salles bondées est suspendu. Et sans compter les problèmes de bourses que rencontrent les étudiants étrangers. Ça reste donc un secteur très sensible.

L’audiovisuel aussi rencontre de nombreux problèmes, avec des grèves persistantes. Le secteur n’arrive pas à décoller, la gestion n’est pas optimale. Les dettes s’accumulent et l’industrie est en danger. Il est estimé que le pays est miné par une dette passée de 17 % en 2009 à près de 40 % du PIB en 2016. L’augmentation du nombre des ministres représentent pour les opposants un gouffre financier certain.

Des alliés du président Ali, lui ont également tourné le dos pour rejoindre l’opposition. Ali n’aurait pour eux, pas respecter ses promesses et serait même dans la continuité de la gestion de son feu père alors que la transition était attendue. A l’image du Président de l’Assemblée nationale durant dix-neuf ans, Guy Nzouba-Ndama, qui a démissionné en 2016 pour se présenter à la présidentielle de la même année. On compte également Blaise Moubamba qui a d’ailleurs appelé le peuple à se révolter et a exiger la transition.

Hospitalisations et tentative de coup d’État de 2019

Le président Ali a été victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC)et directement hospitalisé à Ryad le 24 octobre 2018. Il y est resté plus d’un mois avant d’être transféré le 29 novembre à Rabat, d’abord dans un hôpital militaire, puis dans une résidence privée pour y poursuive sa convalescence et sa rééducation.

Pendant cette période, les médias se font l’écho de débats quant à la nature de la transition politique à mettre en œuvre en cas d’incapacité du chef de l’État. De multiples fausses annonces de son décès se répandent également. L’opposant Jean Ping lance un appel à reconnaître sa légitimité à la présidence, lors d’une conférence qui est perçue comme un souhait de voir le président destitué. Le 7 janvier 2019, une unité de soldats mutinés, prétextant l’état de santé d’Ali Bongo, en convalescence après un accident vasculaire cérébral, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon et transmet un appel au soulèvement, dans une apparente tentative de coup d’État. Cette insurrection échoue le même jour ; sur cinq mutins, deux sont tués et les autres arrêtés.

Affaibli par cet AVC, Ali Bongo se dit «toujours aussi déterminé à conduire notre pays». Le premier discours d’Ali Bongo Odimba depuis son AVC, au stade de Nzeng Ayong fût d’ailleurs mémorable car il a bien précisé: « Je suis là aujourd’hui et je serais toujours là« .

Les 04 années qu’il a encore a passé au pouvoir ne nous mettent pas au bout de nos surprises.

Nouveau conseil des ministres pour Ali Bongo ce mardi

Ce mardi 15 octobre 2019, le Président Ali Bongo préside un nouveau conseil des ministres. Le dernier conseil date de quinze jours à peine et un remaniement ministériel a aussi eu lieu.

26 février, 29 mars, 23 mai, 13 juin, 18 juillet et 1er août, 2 octobre et désormais 15 octobre. Ce mardi, Ali Bongo Ondimba présidera son huitième conseil des ministres depuis le début de l’année. Mais déjà le septième en à peine six mois.

Le remaniement ministériel du 04 octobre dernier a augmenté le nombre de ministres dans le gouvernement. Le nouveau gouvernement est ainsi passé de 28 à 31 membres. Ce conseil est une opportunité pour ces nouveaux entrants de se concerter et présenter leur feuille de route au Président.

Pour les dossiers chauds susceptibles d’être abordés, on note la décision très controversée du conseil des ministres du 02 octobre dernier, qui vise à transférer les Titres fonciers de l’Etat à la Caisse de dépôt et de consignation (CDC). Les activistes ont vite dénoncé un plan machiavélique de « vente du Gabon et de ses terres » au plus offrant. Egalement depuis ce dernier conseil, le feu vert a été donné pour la mise en marche du projet routier de la transgabonaise: les travaux restent à suivre.

 

 

Prix Nobel de la paix 2019 : le président gabonais Ali Bongo Ondimba félicite le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed

Le Président Ali Bongo a publié un message sur sa page Twitter pour féliciter le premier ministre de l’Ethiopie, consacré prix Nobel de la paix 2019.

« Mes félicitations les plus chaleureuses au Premier ministre de l’Ethiopie Abiy Ahmed Ali, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, pour son action en faveur de la réconciliation entre son pays et l’Érythrée. La paix est la condition sine qua non du développement de l’Afrique. » a écrit Ali Bongo. Le Président reste très attentif au mouvement diplomatique dans le monde et ne manque jamais une occasion de transmettre un message d’encouragement à ses homologues et frères. 

Abiy Ahmed est récompensé « pour ses efforts en vue d’arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Érythrée« , a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen. « C’est à la fois une reconnaissance et un encouragement de ses efforts, a-t-elle souligné. Nous sommes conscients que beaucoup de travail demeure« .  Il succède au gynécologue congolais Denis Mukwege et à la Yazidie Nadia Murad, récompensés conjointement pour leur combat contre les violences sexuelles.

Diplomatie: Visite du président George Weah au Gabon

Le Président du Liberia George Weah a passé trois jours sur le territoire gabonais. Entre entretien avec son homologue Ali Bongo et visite dans la zone de nkok, le Président Libérien a touché du doigt les richesses naturelles du Gabon.

Vendredi, au palais du bord de mer, George Weah s’est entretenu avec Ali Bongo: « Je suis content de voir le Président Ali Bongo en bonne santé. Je suis satisfait des relations cordiales que nous avons et je le remercie pour l’hospitalité qui m’est offerte », a déclaré George Weah à l’issue de cet entretien au cours duquel les questions bilatérales ont été abordées. Les deux présidents pensent renforcer la coopération économique entre les deux pays.

De manière pratique, George Weah s’est ensuite rendu samedi dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP) puis au Port d’Owendo, pour jauger le modèle d’industrialisation du Gabon qui s’appuie sur la transformation de ces matières premières (le bois notamment, et bientôt le manganèse). George Weah entend en effet s’en inspirer pour l’adapter dans son pays.

Reaménagement du gouvernement: les quatre nouveaux ministres prêtent serment

A la faveur du remaniement du 04 octobre dernier, 04 nouveaux ministres entrent dans le gouvernement. La cérémonie solennelle de prestation de serment de ces agents de l’Etat s’est déroulée en présence du Président de la République Ali Bongo.

« Je jure de respecter la Constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l’égard du Chef de l’Etat, de garder religieusement, même après cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’Etat et dont j’aurais eu connaissance dans l’exercice de celles-ci. Je le jure », ont déclaré tour à tour les quatre nouveaux ministres.

Il s’agit en l’occurrence de Prisca Koho épouse Nlend, la ministre de la Promotion et de l’Intégration de la Femme au Développement, chargé de la lutte contre les Violences faites aux femmes, et porte-parole du Gouvernement ; de Justine Lekogho, la ministre déléguée auprès du ministre des Transports et des Grands Travaux ; de Mathias Otounga Ossibadjouo, le ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des Territoires ; et de Nina Abouna, le ministre délégué auprès du ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des Terres.

Le Président Ali Bongo présent à cette cérémonie, n’a pas manqué d’échangé quelques mots avec ses nouveaux ministres. Étaient également présent à cette cérémonie, les membres de la Cour Constitutionnelle, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et les autres membres du Gouvernement conformément aux dispositions de l’article 15 de la constitution gabonaise.

Diplomatie: Ali Bongo reçoit les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs

Le Président Ali Bongo a reçu ce mardi 08 octobre 2019, les lettres de créances de quatre nouveaux ambassadeurs venant de l’Allemagne, la Norvège, l’Inde et l’Union Européenne.

Pascal Georg Gottfried Richter (Allemagne), Nina Tshering (Inde), Kikkan Marshall Haugel (Norvège) et Rosario Bento Pais (Union Européenne) ont été accrédités ce jour. Les quatre diplomates se sont tour à tour entretenus avec le président gabonais sur des questions de coopération bilatérale, précise un communiqué de la présidence.

L’agenda du Président estainsi chargé depui son retour d’un séjour privé à Londres. Il pourrait binetôt se rendre à l’étranger rencontré différents autres présidents pour mieux relancer les relations entre le Gabon et leur pays.

 

Conseil des ministres du 02 octobre 2019: Le communiqué final

Mesdames et Messieurs, Bonsoir Le mercredi 02 octobre 2019, sous la haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11 heures 30 minutes, dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République. Au cours de cette session qui marque la rentrée politique du Gouvernement, le Conseil des Ministres a tenu à saluer l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA en faveur du rayonnement de la diplomatie gabonaise.

En effet, le Chef de l’Etat s’est entretenu, le vendredi 9 août 2019 à Libreville, avec son homologue et frère, le Président de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé́ lequel a effectué une visite de Travail et d’Amitié au Gabon.

Cette rencontre a été l’occasion pour les deux Chefs d’Etat d’aborder les questions d’ordre régional et continental, et celles ayant trait à l’organisation de

la Commission Mixte de Coopération entre nos deux pays entre autres questions évoquées.

Dans le même élan, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu, le jeudi 26 septembre 2019, l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République Gabonaise, Son Excellence Monsieur Abdulrahman Salam S. ALDAHAS.

Au cours de leur entretien, le Chef de l’Etat et son hôte se sont félicités de l’excellence des relations bilatérales unissant la République Gabonaise et le Royaume d’Arabie Saoudite.

Le Chef de l’Etat et le diplomate saoudien ont également examiné les grands sujets d’intérêt commun au plan international.

Sur le plan intérieur, et toujours préoccupé par l’amélioration de l’offre de santé et de couverture sociale de ses compatriotes, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a instruit le Gouvernement

d’organiser dans les meilleurs délais une TaskForce sur la Santé et la Sécurité Sociale. Les résultats attendus devront permettre le renforcement de la gouvernance des hôpitaux et du système de Sécurité Sociale.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX

Sur présentation du Ministre d’Etat, le Conseil a adopté quatre (4) projets de textes, à savoir : – Le projet de loi portant modification de certaines dispositions de la loi n°17/93 portant Statut Particulier des Personnels du Corps Autonome Paramilitaire de la Sécurité Pénitentiaire. Ce texte vise à compléter les conditions de départ à la retraite des personnels de la Sécurité Pénitentiaire d’une part, et à harmoniser les âges de départ à la retraite avec ceux des autres Forces de Défense et de Sécurité, d’autre part ;

  • Le projet de loi portant modification des articles 140, 240 et 241 de l’ordonnance n°13/PR/2010 du 25 février 2010 portant Statuts Particuliers des Personnels des Forces de Police Nationale. Le présent projet a pour objet d’élargir le champ des exceptions au principe de l’interdiction de suspension de solde à titre conservatoire visées à l’article 140 du texte en vigueur, relatif à la discipline au sein des Forces de Police Nationale d’une part, et de permettre d’adapter la mise à la retraite des personnels de ce corps aux nouvelles formes de gestion de l’agent public, d’autre part ;
  • Le projet de loi relative au Numéro d’Identification Personnel (NIP).

Le présent projet de loi s’inscrit dans le cadre du Programme Administration Territoriale. Il a pour objectif d’arrimer les missions de cette administration aux objectifs du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE), et plus particulièrement, ceux relatifs au développement des données de base permettant la construction d’un système d’information national cohérent et moderne par la

mise en place, entre autres, des Grands Registres de l’État.

Ainsi, ce projet de texte fixe de manière définitive l’identification des personnes physiques sur le territoire national par la création, pour chaque personne, d’un Numéro d’Identification Personnel (NIP) et la facilitation de sa diffusion aux administrations habilitées à la gestion des personnes et des données à caractère personnel.

Elément central des Grands Registres de l’Etat, le NIP doit être la clé de l’identification des personnes physiques sur le territoire national et dans les missions diplomatiques. L’identifiant unique lie de manière sûre et définitive, les données civiles de chaque personne à ses données biométriques.

La généralisation de l’identification biométrique qui a déjà fait ses preuves doit être obligatoire dans tous les secteurs de la vie publique.

  • Le projet de décret portant création, organisation et Fonctionnement de l’Ecole Nationale des Cadets de la Police.

Le présent projet de décret vise à matérialiser les instructions du Président de la République, Chef de l’Etat à l’occasion de son adresse à la Nation du 16 août 2019.

Il vise également à améliorer les conditions d’éducation et d’apprentissage de la jeunesse.

L’Ecole Nationale des Cadets de la Police, en abrégé ENCP, est créée au sein des Forces de Police Nationale et son admission se fait exclusivement par voie de concours.

Ainsi, ledit projet de décret s’articule de manière suivante :

  • Trois premiers chapitres concernant respectivement la définition du Cadet et les attributions de l’Ecole, l’organisation, l’admission et la scolarité ; – Les quatrièmes et cinquièmes chapitres consacrés à l’engagement et aux perspectives de carrière ; – Le sixième chapitre traitant des dispositions diverses et finales.

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES

Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui l’a adopté, le projet de décret modifiant et complétant le décret n°00021/PR du 10 janvier 2018 portant organisation de la Présidence de la République. Ce projet de décret vise la poursuite des réformes importantes déjà engagées en vue de l’optimisation des services de l’Etat d’une part, et de la réduction de la masse salariale du secteur public d’autre part. Ainsi, les mesures ci-après ont été adoptées : 1. Suppression des fonctions de Haut Représentant Personnel du Président de la République et Haut Représentant du Président de la République.

  1. Réorganisation et fusion des départements techniques du Secrétariat Général ramenés de neuf (09) à quatre (04).

Les Départements Techniques se composent désormais comme suit : – Le Département Diplomatie ; – Le Département Affaires Juridiques, Administratives, Emploi, Travail, Santé et Affaires sociales ; – Le Département Culture, Sport et Loisirs ; – Le Département Education, Formation, Recherche, Développement Durable, agriculture et Pêche.

MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE, DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET L’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

Le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui les a adoptés, les projets de textes ci-après : – Le projet de décret portant attributions et organisation du Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, de la lutte Contre la

Corruption et de l’Evaluation des Politiques Publiques.

Ce projet de décret vise à doter le ministère en charge de la Promotion de la Bonne Gouvernance d’un cadre juridique approprié pour concevoir la politique du gouvernement en matière de promotion de la Bonne Gouvernance, de lutte contre la corruption et d’évaluation des politiques publiques et d’en suivre la mise en œuvre, en concertation avec les départements ministériels concernés.

Ce Ministère comprend :

• Le Cabinet du Ministre et les services rattachés ; • L’Inspection Générale des Services ; • le Secrétariat Général ; • les Directions Générales ; • Les établissements publics et organismes sous tutelle.

Le projet de décret portant création et organisation de la Direction Générale de la Promotion de la Bonne Gouvernance.

Ce projet de décret crée et organise la Direction Générale de la Bonne Gouvernance. A cet effet, il en détermine les Missions et l’Organisation, conformément à la loi n° 20/2005 du 03 janvier 2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des Services de l’Etat. Ainsi, la Direction Générale comprend :

• Les services d’appui ; • Les services centraux ; • Les services territoriaux. Le projet de décret portant création et organisation de la Direction Générale de la lutte contre la Corruption.

Le présent projet de décret crée et organise la Direction Générale de la Lutte contre la Corruption. Il en détermine les missions et l’organisation, conformément à la loi n° 20/2005 du 03 janvier

2006 fixant les règles de création, d’organisation et de gestion des services de l’Etat.

La Direction Générale comprend : • Les services d’appui ; • Les services centraux ; • Les services territoriaux.

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DES SOLIDARITES NATIONALES

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a entériné le projet de décret portant transfert à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) des titres fonciers de l’Etat.

En effet, le présent texte consacre le transfert à la CDC, à titre gracieux, de l’ensemble des titres fonciers appartenant à l’Etat, à l’exception de ceux affectés à l’usage des services publics de l’Etat, des collectivités locales et des Forces de Défense et de Sécurité.

L’objectif visé est de permettre à la CDC de devenir un véhicule capable de lever des fonds sur le marché aussi bien national qu’international pour le compte de l’Etat en vue du financement des projets de développement.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES

Le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres l’Autorisation de lancer le processus de négociation directe et de signature du contrat de partenariat public-privé relatif au projet routier « La Transgabonaise », conformément aux dispositions de l’article 49 de l’Ordonnance n°009/PR du 11 février 2016 relative aux partenariats public-privés.

MINISTERE DE LA SANTE

Le mois d’octobre reste marqué dans notre pays par la 6e édition de la campagne Octobre rose 2019 lancée par la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia BONGO ONDIMBA, le samedi 28 septembre dernier à Franceville.

Les enjeux de la présente édition visent les objectifs spécifiques suivants :

  • Sensibiliser les femmes de 25 ans et plus sur l’importance du dépistage annuel du cancer du sein et du col de l’utérus ;
  • Améliorer l’information sur les cancers féminins et leur prévention ;
  • Équiper les formations sanitaires en consommables ;
  • Prendre en charge les cas suspects.

MINISTERE DES AMENAGEMENTS FONCIERS, DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord à l’organisation de la Journée Mondiale de l’Habitat, les 7 et 8 octobre 2019.

Cet évènement répond à trois (03) objectifs : – Présenter au public les différents services à l’usager ;

  • Renforcer les capacités des personnels des services déconcentrés ;
  • Vulgariser l’utilisation des matériaux locaux de construction.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

– Conseillers du Président de la République : Mesdames : o Plaxéde ANGUE NZE o Anémone MENGOME Messieurs : o Rostand Guy NDONG ALLOGO o Cyrille Séverin BYSSIENGOU o Bernard Landry PANZOU – Secrétaire de Cabinet : Madame Sonia Angèle NTSAME ALLO –

Attachés du Cabinet du Président de la République : o Madame Arlette NANA NZIENGUI Messieurs : o Georges GASSITA o René MBOZA ORUMBONGANY

o Prosper Méthodes AGUEWHET o Romuald MEZUI ONDO o Jean-Baptiste BEMBELENY

  • Chargés de mission : Messieurs : o Didier EPOTA EKOUMEKOUME o Ronald Arnauld BOUASSAT BOUASSAT
  • Est remise à la disposition de son administration d’origine : Madame Pascaline Mferri BONGO ONDIMBA –
  • Sont admis à faire valoir leurs droits à la retraite : o Messieurs : ▪ Sylvain MEYE MEYA ▪ Florent MBA SIMA

PRIMATURE CABINET DU SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT

– Secrétaire Particulière : Madame Clotilde KOUMBA MAKOSSO

– Conseillers : Messieurs :

o Yaël AMVAME o Yves Thierry BOUYONG EDIMA o Jean-Noël EYA NDONG o Privat Yves NDOUTOUME o Martial OGOUEBANDJA DILANGA o François ZIMA o Herman LONDO MVOU o Désirée Rêve MATTA LOMBA o Martin BOUNGOUTOU o Arnaud MPOUOH

  • Attachés de Cabinet : Mesdames : o Diane Carine AYEBA o Awa Carole SIDI BOUKANDOU
  • o Yasmine Ema DIM
  • o Arielle Virgilia MATOUNDOU
  • o Paule Dalia MBINA MAGANGA
  • o Dorine Orchidée MEKAMNE
  • o Irma NDOUMBAGOYE MOUYAPOU o Prixilia Fany OYANE ESSONE
  • o Carine Emmanuelle MIGOUMBI épouse VIRELIUS
  • Messieurs :
  • o Davy MENIE M’ELLA
  • o Steeve MEZUI MENDOME
  • o Louis Gaston NDONG
  • o Jean-Chrys Junior SOLEMAN TONDO TWAHIRWA
  • o Chaecain MVOU REBIA
  • – Secrétaire Technique :
  • Madame Laetitia Murielle BONDJI
  • – Agent de Sécurité :
  • Monsieur Fiacre Roméo PONGUI PONGUI, en remplacement du Brigadier-Chef Arielle MANGOU remis à son corps d’origine
  • DIRECTION DU SUIVI ET DE L’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES
  • – Conseiller
  • – Directeur : Madame Rosine BIBALOU épouse MAWANGA
  • – Conseiller
  • – Chef de Service des Evaluation des Politiques Publiques : Madame Marlène NSE OBIANG – Conseiller
  • – Chef de Service Assistance à la Mise en Œuvre des Politiques : Monsieur Herman MAISSA
  • MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES SENAT CABINET DU PRESIDENT DU SENAT
  • – Chef de Cabinet : Monsieur Serge Ulrich MBOULA MANDY en remplacement de Monsieur Jean Louis MABENDI NZATSIMBOU – Conseillers Juridique : o Madame Olivia MEDZO ME NTETOME o Monsieur Jean Pierre MBA ALLOUMBA, confirmé – Conseiller chargé des Questions Genres et Environnementales : Madame Caroline ONDO NDONG, confirmée – Conseiller chargé de la Décentralisation et des Collectivités Locales : Monsieur Hugues NDIMINA BOUGOUEROU, confirmé
  • Conseiller Administratif et du Suivi des Pensions : Monsieur Yvon Patrick DIHONDI LAMBY – Conseiller chargé des Affaires sociales et du Suivi des pensions : Madame Martine KOUMBA PAMBOLT en remplacement de Madame Raymonde Florence TETA ANDJOUOMO épouse IGHO, retraitée. – Sont remis à la disposition de leur corps d’origine : Mesdames : o Léa NDOUMOU OBOUNO o Fernande DONDIA Messieurs : o Salomon LOUMBANOYE o Halex ANGUILET WALKER o Marcel DIKOUBA
  • COMMISSION NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE CABINET DU PRESIDENT
  • – Chef de Cabinet : Monsieur Clark Ludovic MPOUHO NDJOGO – Secrétaire Particulière : Madame Michèle BETOE – Conseiller Financier : Monsieur Rodolphe Gaël ANGOUNGA – Conseiller en communication : Monsieur Éric Hervé MOUELE MOUELE – Aide de Camp : Lieutenant WORA NDAKA YI NDJAKO – Agent de sécurité : Brigadier-Chef Romuald BADINGA KOUNDO – Chauffeur particulier : Monsieur Brandon Jérémy NGARI EBOULOU – Médecin Conseil : Docteur Cyrille MOUYOPA
  • CABINET DU PREMIER VICE-PRESIDENT
  • – Secrétaire Particulière : Madame Luce ONDO BEGONE épouse ANVAME – Chargé d’études : Monsieur Come Clovis MOMBOT, confirmé CABINET DU DEUXIEME VICEPRESIDENT – Secrétaire Particulière : Madame Mireille Geneviève FOUEFOUE, confirmée – Chargé d’études : Monsieur Aminel NDOUNDOU NZAOU SECRETARIAT DU COMMISSAIREMEMBRE JEAN FAUSTIN NDOMBA – Secrétaire Particulière : Madame Régina KOMBA épouse MOUELE – Chargé d’études : Monsieur Simplice MALOUBI MAPINDZA
  • SECRETARIAT DU COMMISSAIREMEMBRE GUY FLORIAN KEBILA BIRINDA
  • Secrétaire Particulière : Madame Guise Arlène MAGOSSO, confirmée – Chargé d’études : Monsieur Sylvère Wilfreed NZAMBA, confirmé
  • SECRETARIAT DU COMMISSAIRE- MEMBRE CALIXTE ISIDORE NSIE EDANG
  • – Secrétaire Particulière : Madame Bernadette Andeme OBIANG épouse BIVEGHE – Chargé d’études : Monsieur Lausin Serge BIKENGNE-BI-EKOMIE
  • SECRETARIAT DU COMMISSAIREMEMBRE JEAN PIERRE BOUDOUGOU BIBOUTOU
  • – Secrétaire Particulière : Madame Marie Sylvaine Berthe ONANGA épouse AKANDA
  • SECRETARIAT DU COMMISSAIREMEMBRE PATRICE KIKSON KIKI –
  • Secrétaire Particulière : Madame Laure Valérie BAGWENDY
  • SECRETARIAT DU COMMISSAIREMEMBRE FIDELE GOMES – Secrétaire Particulière : Madame Mélissa Cynthia MOKETOU – Chargé d’études : Monsieur Germain KOUEDE
  • SECRETARIAT DU COMMISSAIREMEMBRE SERAPHIN ONDOUMBA – Secrétaire Particulière : Madame Armelle Aimée MAMBOU épouse BOUCKAT, confirmée – Chargé d’études : Monsieur Eric Francis MABIKA NZAMBA
  • SECRETARIAT GENERAL
  • – Secrétaire Particulier : Monsieur Arnold BOUSSIENGUE YBIDOU – Chargée d’études : Madame Clotilde Virginie NDJOGHA
  • DIRECTION DES ARCHIVES ET DE LA DOCUMENTATION
  • Directeur des Archives et de la Documentation : Monsieur Honorat BAGOUENDI BAGERE – Chef de Service de la Documentation : Monsieur Samson Benoît MANGAKA TONDA DIRECTION DES ETUDES ET DES EVALUATIONS – Directeur des Etudes et des Evaluations : Monsieur Rosin Clauther MBAMI DIRECTION ADMINISTRATIVE FINANCIERE ET DU MATERIEL – Directeur : Monsieur Jean NGOUELE – Secrétaire particulière : Madame Claudette MBONGO épouse LEHOUMBOU ANDJEMBE – Chef de Service Ressources Humaines : Monsieur Jean IBOULOU, confirmé Remis à la disposition de leur administration d’origine : Mesdames : o NTSAME NKOGO o Sarah Hortense NDICKO MBOUMBA o Lynda Aurélia REZILIA YENO o Judith Ambroisine NDAO NKOMA o Sonia DIBANGOYE ONTOUNGOU o Zita Andrée TCHIZINGA IKERY o Christine NZEYI DIBADI o Adèle AZAYONG NZOGHE o Marie Louise BOUYON o Madeleine Valentine PIGA Messieurs : o Guy Laurent LENDOYE o Timoléon OVONO EDOU o Guy Patrick BOUSSAMBA o Guy Alain MBINA o Prosper NDJIMBI MAKOSSO o Denis Jacques AFOURAGA o Benjamin IYOMBIENGOYE o Hervé ESSIMBA o Marc Constant AMANI o Thierry BOUCAH

MINISTERE DES TRANSPORTS ET DU TOURISME OFFICE NATIONAL DE LA SURETE ET DE LA FACILITATION DES AEROPORTS DU GABON (ONSFAG) CONSEIL D’ADMINISTRATION – Président du Conseil d’Administration : Monsieur Remy OSSELE NDONG

DIRECTION GENERALE – Directeur Général Adjoint : Madame Rosine OYANE OBAME – Conseiller Technique du Directeur Général : Lieutenant-colonel Justin ANDOUKA – Assistante du Directeur Général : Madame Michelle Claudette MANGA – Responsable de la Cellule d’Evaluation des Risques et de la Menace : Lieutenant de Gendarmerie Gilles Bertrand ONGONDJA KOUMOUE

DIRECTION DE L’EXPLOITATION TECHNIQUE – Directeur : Commandant de Police Jean-Noël LEKOUMBA NGAMANKALA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES ET CONTENTIEUX – Directeur : Monsieur Pierre Donald LOME

DIRECTION FINANCIERE ET DU PATRIMOINE – Directeur : Monsieur Luc Cherry YEMBIT DIRECTION ADMINISTRATIVE ET DES RESSOURCES HUMAINES – Directeur : Madame Josiane OKOUNDJA BOUANGA

MINISTÈRE DE LA SANTE

CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE

DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET OBSTETRICAUX

– Directeur des Soins Infirmiers et obstétricaux : Madame Berthe Zoé BAKEDI LIPANGOU épse KOUMBA

DIRECTION TECHNIQUE

– Directeur Technique : Monsieur Idriss MBOUMBA PAMBOU

DIRECTION FINANCIERE

– Directeur Financier : Monsieur Justin Joseph AHOUNAT

DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES

– Directeur des Ressources Humaines : Madame Sandra NSOUROU BIBANG

DIRECTION MEDICALE

– Directeur : Dr Gertrude MOUANGUE, confirmée

– Chef de service Médecine du travail : Dr Nicole Rachel POUDY en remplacement du Dr. Félicien MOUSSAVOU

– Chef de Service Gynécologie-Obstétrique : Pr. Pierre NGOU MVE NGOU en remplacement du Dr. Felix NSIAMALEMBE

Sont remis à la disposition de leur administration d’origine :

Madame Bertille MPOUNGOU épouse ELANGMANE Messieurs :

o Ludovic IBANDOU

o Rufin NGOSSANA

o Amédé MIHINDOU

o Jean BIWAGOU

MINISTÈRE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DES SOLIDARITES NATIONALES

DIRECTION GENERALE DE LA CONCURRENCE ET DE LA CONSOMMATION ET DE REPRESSION DES FRAUDES (DGCCRF)

– Directeur Générale : Monsieur Luther ABOUNA

CAISSE DE STABILISATION ET DE PEREQUATION (CAISTAB) DIRECTION GENERALE

– Directeur Général : Monsieur Serge Rufin OKANA

CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE DIRECTION GENERALE

– Conseiller du Directeur Général :

o Messieurs: ▪ Emérick Cédric MAKA TONGO ▪ Bienvenu Christian TCHIMBAKALA NGOMA

– Conseiller Juridique : Monsieur Wilfried ADJONDO

– Conseiller : Monsieur Rodrigue NDJEMBI SOUNA

– Fondé de pouvoir : Monsieur Emmanuel IDOUNDOU

Sont remis à la disposition de leur administration d’origine :

o Mesdames :

o Maryse KAWANGH

o Aicha OROUMBOUNGANI Messieurs

o Dieudonné MOUSSIROUT BOUKAT

o Jean Firmin ANKELE

o Jamil MOUDOUMA

o Dr Joel NTSIENGORI

MINISTERE DE LA COMMUNICATION DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

GABON TELEVISION

DIRECTION GENERALE

– Directeur Général : Monsieur Sylvain ABESSOLO, Journaliste Principal en remplacement de Monsieur Sébastien NTOUTOUME BEKALE

• Je vous remercie. – FIN.

Ali Bongo préside un conseil des ministres ce mercredi

Ali Bongo Ondimba a convoqué le 06ème conseil de ministre depuis son retour d’Arabie Saoudite en mars 2019.

26 février, 29 mars, 23 mai, 13 juin, 18 juillet et 1er août et désormais 2 octobre. Ce mercredi, Ali Bongo Ondimba présidera son septième conseil des ministres depuis le début de l’année. Mais déjà le sixième en à peine six mois.

Après son AVC d’octobre 2018, le Président n’a pu revenir au Gabon qu’en mars 2019. Il a ensuite effectué un séjour à Londres il y’a un mois pour sa rééducation. Et depuis son retour de la capitale britannique, il a repris ses activités en présidant la rentrée de la cour constitutionnelle. Il devrait prochainement effectuer une tournée à l’international.

 

Obsèques de Jacques Chirac : Le Gabon représenté par la présidente du Sénat et le secrétaire général de la Présidence

C’est la présidente du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson, épouse Mboussou, et le secrétaire générale de la présidence, Jean-Yves Teale, qui représenteront le Gabon et son président, Ali Bongo Ondimba, à cette cérémonie.

Ce lundi 30 septembre 2019 ont lieu les obsèques de l’ex-président français Jacques Chirac, décédé le 26 septembre à 86 ans. Les délégations de plusieurs pays y assisteront, notamment les représentants choisit pour  le Gabon, que sont la présidente du Sénat et le Secrétaire général à la présidence de la république.

Le Président Ali Bongo a publié un message d’hommage suite à l’annonce du décès de Jacques Chirac, qu’il considérait comme son « père spirituel ». Le 5ème président de la 5ème république sera inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris.

Gestion de l’Etat: Ali Bongo de retour aux affaires

Après son retour cette semaine au Gabon, le Président de la République est au four et au moulin. Entre audience et voyage, Ali Bongo à l’air en santé et le fait bien savoir.

Le Président Ali Bongo a reçu en audience, ce 26 septembre 2019, Abdulrahman Salam S. Aldahas, l’ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite près la République gabonaise. L’échange entre les deux hommes a permis de se féliciter des bons rapports entre les deux nations. La Communication présidentielle indique également qu’Ali Bongo et le diplomate saoudien ont examiné les grands sujets d’intérêt commun au plan international.

Proche de cet action significatif, le Président a été annoncé à Franceville ce vendredi 27 septembre. Selon la radio publique Radio Gabon, Ali Bongo doit se rendre dans la capitale du haut-Ogooué qui est d’ailleurs, son fief politique, mais son agenda n’a pas été dévoilé.

Suite à son AVC d’octobre 2018, le Président est de retour à Libreville après un mois de soins à Londres. En début de semaine, il a participé à la cérémonie solennelle de prestation de serment des juges à la cour constitutionnelle, et semble continuez ainsi ses actions à travers le pays. Le Président est de retour!

L’hommage d’Ali Bongo à Jacques Chirac

Le président de la République Gabonaise à publié un message sur sa page Facebook pour rendre un dernier hommage à l’ex-président Français, Jacques Chirac, décédé ce jeudi 26 septembre 2019, à l’âge de 86 ans. Nous vous livrons ici l’intégralité de son message.

C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès ce jour de l’ancien président de la République française, Jacques Chirac.

Jacques Chirac était un grand ami, fidèle et loyal, du Gabon. Un amoureux sincère de l’Afrique.

Il a été pour moi un père spirituel dont je n’oublierai jamais la bienveillance. « Ce qui fait la force, ça n’est pas le pouvoir, c’est le vouloir », aimait-il à répéter.

Je garderai à jamais en mémoire l’image d’un homme, d’un homme d’Etat profondément humaniste qui, toute sa vie, aura été un pont entre les peuples, entre les civilisations.

Au nom du peuple gabonais, je présente à toute sa famille et au peuple français mes plus sincères condoléances.

Puisse ce grand homme, qui a marqué l’Histoire politique contemporaine, désormais reposer en paix.

Parti Politique: Alexandre Désiré Tapoyo démissionne du PDG

Le camarade aurait évoqué pour raison principal un climat délétère au sein du parti qui met progressivement en péril la paix civile au Gabon.

Connu pour son franc parler, Alexandre Tapoyo a posé sa démission auprès du parti d’Ali Bongo avec une lettre. L’ancien ministre des Gabonais de l’Étranger et Président du conseil d’administration (PCA) de la Société gabonaise des transports (SOGATRA), a dit ne plus être en phase avec les idéaux qu’il défend au sein de ce parti. C’est pourquoi il a écrit que: « des ombres se profilent à l’horizon avec la ferme intention de détruire l’œuvre de construction nationale issue de plusieurs vies et de plusieurs générations».

« Le Gabon que nous avons connu et dont nous sommes fiers, terre de liberté, de justice sociale et de prospérité, est menacé », a-t-il estimé. Alexandre Désiré Tapoyo, après avoir été limogé du CLR, avait intégré le PDG il y’a deux ans.

Pourtant, les rumeurs attribuent d’autres raisons à ce départ: « Il estime qu’il n’a pas été récompensé suite à son ralliement », confirme un de ses proches. Un autre ex-ministre, plus sévère, pointe du doigt son « inconstance » et son « opportunisme ».

Ali Bongo annoncé pour la rentrée de la Cour constitutionnelle ce mardi 24 septembre

Le président Ali Bongo sera présent pour la rentrée de la cour constitutionnelle. Une source interne de l’institution aurait fait cette révélation à l’équipe de nos confrères de Gabon Review.

Le Président de la République Ali Bongo est en séjour privé à Londres depuis quelques semaines pour continuer sa rééducation après son AVC d’octobre 2018. Mais il est actuellement annoncé pour la rentrée de la cour constitutionnelle ce 24 septembre. Cette rentrée est d’ailleurs attendu depuis le mois de janvier mais est repoussée depuis ce début d’année. Une situation qui a conduit les membres de l’opposition a se poser des questions quant à la légalité de cet organe.

Néanmoins, les dernières nominations de cette cour ont eu lieu le 07 septembre dernier. On a assisté à la reconduction de Marie Madeleine Mborantsuo comme présidente de la cour. Si la cérémonie de ce mardi est maintenue, elle devra prêter serment avec les 9 autres juges de l’instance.