Gabon : Ali Bongo a reçu le 22 juillet, le serment du nouveau gouvernement R.C. Ossouka Raponda

« La ligne de conduite à observer : efficacité et exemplarité», a tweeté le chef de l’Etat Ali Bongo après avoir renvoyé le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda  et ses 33 ministres à l’exercice de leurs fonctions.

Le Président de la République, a présidé mercredi 22 juillet la cérémonie de prestation de serment des membres du nouveau gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda.  C’était en présence des membres de la Cour Constitutionnelle, que s’est déroulée cette audience solennelle conformément à l’article 15 de la constitution gabonaise.

«Je jure de respecter la Constitution et l’État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l’égard du Chef de l’État, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’État et dont j’aurais eu connaissance dans l’exercice de celles-ci. Je le jure», ont déclaré les membres du gouvernement en tête desquels, le Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.

 

Gabon : désormais, les homosexuels peuvent se marier librement et s’embrasser en public

La victoire des homosexuels gabonais, les élus nationaux ont voté mardi 23 juin dernier, une loi qui interdit de punir une personne à cause de son orientation sexuelle.

La loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 qui permettait au législateur de punir tout acte d’homosexualité vient d’être modifiée à l’initiative du gouvernement Julien Nkoghé Békalé  chef du gouvernement, et catholique pratiquant.

48 députés ont voté pour et 24 autres ont voté contre ce texte très controversé dans l’opinion. 25 députés se sont abstenus. Leur vote n’a pas été considéré comme des suffrages exprimés. Les débats avant le vote ont été houleux et ont duré plusieurs heures. Malgré sa majorité absolue, le parti au pouvoir n’a pas obtenu une majorité écrasante à l’issus de ce scrutin.

Le vote des députés permet de retirer l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 qui condamnait l’homosexualité.Désormais, les homosexuels gabonais peuvent se marier librement.

Rappelons que, le parlement gabonais est bicaméral, la loi votée par les députés,  doit être également votée  par les sénateurs en des termes identiques  pour espérer être promulguée par le président de la République. En cas de divergence ou contradiction, les deux chambres du parlement se réunissent en congrès pour harmoniser le texte avant de passer au vote.

Selon une source qui a requis l’anonymat, la population gabonaise anti-homosexuels, ont prévue de marcher devant la chambre basse du parlement, pour dénoncer cette loi qui dépénalise l’homosexualité au pays d‘Ali Bongo.

 

Accusé d’ un complot pour déstabiliser les institutions, Stempy séquestré pendant un an par les services spéciaux demande réparation

L’ancien animateur vedette de l’émission « planète jeunes » sur Gabon télévision, chaîne de service public, Stempy Love Obame de son vrai nom.

Jocelyn Obame Nsimoro, a dans un message vidéo adressée exclusivement au Président Ali Bongo, réclamé réparation pour avoir été séquestré durant un an par les services spéciaux du pays.

« L’Etat dont vous êtes le garant a fauté contre moi. Monsieur le Président,  humblement et simplement je vous  demande réparation »,  a sollicité M. Obame Nsimoro qui dit avoir été victime d’une lugubre  machination.

Accusé d’être dans un complot pour déstabiliser les institutions, Stempy Love Obame dit avoir été kidnappé par les agents  lourdement armés, mardi 19 décembre 2017. Limogé deux ans plus tôt de son poste de travail avec à la clé, le gel du salaire, il été séquestré pendant un an dans  les geôles de ces  services de renseignement.

« Aujourd’hui je suis au chômage, je n’ai pas d’activités, pendant cette période douloureuse qui a valu un an de ma vie, j’ai perdu beaucoup de choses, j’ai perdu les membres de ma famille », a-t-il fait savoir tout en réitérant sa demande au numéro un gabonais, le « père de la Nation ».

Gabon : le général Yves Ditengou, nouveau Chef d’État-major général des forces armées

Le Président Ali Bongo Ondimba, a procédé au limogeage des commandants en chef de tous les corps d’armées, puis à la nomination des nouvelles personnes, y compris même dans les unités spécialisées.

A la présidence de la République, le colonel Brice Clotaire Oligui Nguema devient le nouveau commandant en chef de la Grade Républicaine. Il remplace le général d’armées Grégoire Kouna, nommé conseiller spécial du Président de la République.

Les forces armées gabonaises seront dorénavant dirigées par le général Yves Ditengou, nouveau Chef d’Etat major général des forces armées (EMGFA) gabonaises.  Il a remplacé le général de brigade Ferdinand Gaspard Ollame Ndong.

Le général de brigade Yves Barrassouaga a pris la tête de la Gendarmerie nationale.  Avant sa promotion, il était le tout puissant chef  de la Direction génération générale (DGR), célèbre unité spécialisée de la  gendarmerie. Le général Barrassouaga  remplace le général d’armées  Jean Ekoua, admis à faire valoir ses droits à la retraite.  Le nouveau patron de la DGR devient le colonel Jean Norbert Madjoupa.

Le Commandement en chef  des forces de police nationale a connu également un changement.    Le général Marcel Yves Mapangou Moussadji a été remplacé par le général de brigade Serge Hervé Ngoma.

Même cas de figure au département très stratégique  de  la Direction générale  de la documentation et de l’immigration (DGDI). Le général de brigade Djibril Ibaba a cédé sa place au général de brigade Maurice Lendoye Engandzas.

Selon certaines indiscrétions, les personnes limogées auraient été très proches de Brice Laccruche Alihanga,  ancien tout puissant Directeur de cabinet du Président de la République, tombé en disgrâce.

 

Gabon : la mère d’Ali Bongo Joséphine Kama en colère contre son grand-frère Jean Boniface Assélé

« Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille »  dit Joséphine Kama, la mère du Président Ali Bongo qui est en couteau tire contre son grand-frère  Jean Boniface Assélé qui a tenu des propos incendiaires à l’égard  de son fils Ali Bongo.

 «  Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille », a prévenu Mme  Kama Dabany, interpellant par ailleurs son grand frère sur la nécessité de ne plus vilipender son fils qui, a-t-elle dit,  se remet très bien de son AVC survenu le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.

 « Quand son fils est mort qui lui a donné l’argent, les 50 millions qu’on lui a donné pour faire les funérailles c’était la momie, ce n’était pas Ali Bongo ? », s’est –elle questionné avant de déplorer la boulimie de son grand frère caractérisée par le chantage permanent pour obtenir gain de cause.

Pour l’ex première dame,  « celui qui cherchera mon fils, il  passera d’abord sur mon cadavre  avant d’avoir mon fils. Assélé laisse mon fils tranquille. Tu as gaspillé la famille à cause de l’argent. Chez toi il n’y a que l’argent qui compte. Et quand on ne t’en donne pas tu fais le chantage ».

Dans une émission interactive dénommée ‘’Assélé vous parle’’ diffusée le 16 mars courant sur sa radio privée ‘’Génération Nouvelle’’, Jean Boniface Assélé  a déclaré en répondant à la question d’un auditeur que : « je ne sais pas où est mon neveu. Je dirais tout ce que je sais. A cet âge je n’ai pas peur de parler. Je ne sais pas où il est. Peut-être qu’on l’a même tué. Il est mort. Il a été momifié. Enterré. Je ne sais pas où il est ».

Des propos qui ont amené la Haute autorité de la communication (HAC) dans sa décision du 18 mars, de suspendre provisoirement pour  trois mois les programmes de cette radio.

source: gabonactu

 

Gabon : Alfred Madoungou accusé d’assassinat avec prélèvement d’organes à Mouila

Alfred Madoungou l’ancien conseiller du chef de l’Etat d’Ali Bongo,  a été mis aux arrêts la semaine dernière. Ce quinquagénaire de Mouila, est soupçonné comme commanditaire d’au moins deux assassinats avec prélèvement d’organes à Mouila, il y a plus de cinq ans.

Plus d’un an après son éviction du palais où il occupait le poste de conseiller du chef de l’État, Alfred Edmond Nziengui Madoungou a été interpellé le week-end écoulé. La rumeur qui a abondamment circulé ces dernières heures sur les réseaux sociaux a été confirmée, ce lundi 27 janvier, par diverses sources, y compris par certaines personnalités fiables de la présidence de la République.

Le motif de l’interpellation de ce cadre du Parti démocratique gabonais (PDG) ayant compté parmi les personnes influentes du premier septennat d’Ali Bongo n’est pas encore connu. Néanmoins, ces dernières années, ce proche de Maixent Accrombessi, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, a été présenté à l’opinion comme le commanditaire d’au moins deux assassinats avec prélèvement d’organes à Mouila.

Gabon : le regard critique d’Alexandre Barro Chambrier sur la gouvernance d’Ali Bongo

La formation politique le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), a livré samedi 18 janvier dernier, les conclusions de son Conseil exécutif tenu deux jours plutôt sur la situation du pays.

Alexandre Barro Chambrier président du PRM, est  revenu sur le discours de fin d’année du président Ali Bongo, les actes de piraterie au large des côtes gabonaises, le mécontentement des élèves des lycées et collèges du pays, ainsi que la libération de Landry Amiang Washington.

Deux semaines après le discours à la Nation du président de la République, des réactions continuent de tomber. Le Conseil exécutif du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), réuni le 16 janvier, s’est appesanti sur quelques faits majeurs de l’actualité nationale.

Se penchant sur le message à la Nation d’Ali Bongo, le 31 décembre 2019, le RPM souligne qu’«on aurait pu s’attendre à ce qu’il fasse son bilan à mi-parcours. Contre toute attente, il s’est plutôt lancé dans un catalogue de promesses dont il a malheureusement habitué le peuple, mais qui se sont toujours révélées sans lendemain».

Coopération: le président angolais Joao Lourenço est attendu à Libreville

Joao Lourenço est attendu, jeudi 16 janvier, dans la capitale gabonaise, où il sera reçu par son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo et Joao Lourenço devraient à nouveau se retrouver ce jeudi 16 janvier, près de deux ans après leur dernière rencontre à Luanda. Cette fois, les deux hommes d’Etat prévoient d’échanger dans la capitale gabonaise.

Au moment où la présidence de la République n’a pas encore communiqué officiellement sur cette arrivée, l’objet et la durée du séjour du président angolais ne sont pas encore connus.

Les deux dirigeants aborderont la question de la lutte contre la corruption. Ces derniers mois, les deux hommes ont en effet exprimé leur intention d’en finir. L’un comme l’autre ont déjà initié des actions visant à débarrasser leurs deux pays de ce phénomène. Au Gabon, l’opération anticorruption baptisée «Scorpion» est d’ailleurs en cours.

Signalons que, depuis son élection en 2017, ce sera la première visite de Joao Lourenço au pays d’Ali Bongo.

Devant les hommes de Dieu, Ali Bongo a promis d’assurer de meilleures conditions sociales de tous les gabonais

Le chef de l’État Ali Bongo a reçu les leaders des confessions religieuses à Libreville. Face à ces hommes de Dieu, le chef de l’État a promis d’assurer de meilleures conditions sociales à toutes les populations gabonaises.

Les responsables des confessions religieuses ont été reçus par le chef de l’État, lundi 13 janvier dernier à Libreville. Avec ses hôtes, Ali Bongo a abordé plusieurs sujets d’ordre social comme la santé et l’éducation, ainsi que la paix et l’unité nationale.

À cette occasion, le président de la République a rassuré les hommes de Dieu qu’il ne ménagera aucun effort pour «assurer de meilleures conditions sociales à toutes les populations locales» et «consolider ainsi l’esprit du vivre ensemble dans notre nation».

L’audience à la présidence de la République de Monseigneur Basile Mve Engone, les Révérends Francis Mbadinga et Augustin Bouengoune et l’Imam Ismaël Oceni Ossa, intervient quelques jours après l’organisation d’une grande manifestation religieuse à Libreville.

 

 

Opération Scorpion : « Ali Bongo a prouvé que ce qui compte pour lui, c’est la République » ( G.B. Mapangou)

L’honorable Guy Bertrand Mapangou, s’est prononcé au sujet des interpellations et mises en détention préventive enregistrées ces derniers mois, dans le cadre de l’opération anticorruption «Scorpion».

Pour l’élu du parti démocratique gabonais (PDG), ces interpellations et mises en détention préventive, sont la preuve de ce que les institutions sont fortes et qu’Ali Bongo tient à les faire respecter, y compris par ses anciens collaborateurs aujourd’hui aux prises avec la justice.

Quelques mois après le lancement de l’Opération Scorpion ayant touché d’anciens membres du gouvernement et des hauts cadres de l’administration publique et parapublique, Guy Bertrand Mapangou assure ne pas plaindre le sort «des voyous qui ont tenté de s’amuser avec les institutions du pays».

Face aux responsables du PDG avec lesquels il était en réunion, samedi 11 janvier dernier à Fougamou, le député de Tsamba-Magotsi n’a pas non plus plaint le sort de ceux qui se présentaient, il y a encore moins de quatre mois, comme les «amis» d’Ali Bongo et au nom de qui ils prenaient certaines initiatives. «Le président de la République n’a pas d’amis. C’est le président de la République», a-t-il martelé, invitant chacun à rester à sa place.

Bonne année 2020 : face aux diplomates, le chef de l’État Ali Bongo assure imposer le respect de la loi par tous

À l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, organisée lundi au palais de la présidence de République, Ali Bongo n’a pas manqué de réaffirmer son attachement «au respect scrupuleux de la loi par tous».

Ayant reçu les vœux du corps diplomatique accrédité au Gabon, lundi 6 janvier dernier, le chef de l’Etat a assuré les ambassadeurs  que dans  son pays, «nul n’est au-dessus de la loi», et que ses efforts pour la consolidation de la démocratie ne faibliront pas. 

Pas peu fier de lui, le chef de l’État a semblé faire allusion à l’opération anticorruption lancée il y a plusieurs semaines et pour lesquels nombre de ses anciens proches collaborateurs sont tombés. «Comme vous le savez, j’attache du prix au renforcement de notre démocratie et à la consolidation de l’État de droit au Gabon. C’est- à-dire au respect scrupuleux de la loi par tous. Au Gabon, nul n’est au-dessus de la loi», s’est-il adressé aux ambassadeurs

Ali Bongo a également rappelé aux corps diplomatique qu’en 2017, il avait annoncé la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives de la Nation, «dont l’objectif final [était] la consolidation de notre démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et du développement». Une invitation avait alors été adressée à la communauté internationale visant à accompagner le Gabon dans ce processus.

Deux ans après, le président gabonais se réjouit de ce que plusieurs résultats du Dialogue politique d’Angondjé soient perceptibles, notamment avec les réformes de la Cour constitutionnelle, la mise en place du Centre gabonais des élections (CGE), les révisions du Code pénal et du Code de la Communication.

Coopération : les diplomates félicitent le chef de l’État gabonais Ali Bongo pour sa gouvernance

Le président de la République le chef des armées Monsieur Ali bongo a reçu ce  lundi 6 janvier 2020, les vœux de nouvel an du Corps diplomatique axés sur la poursuite de l’action de transformation du Gabon en un état prospère.

Accompagné de la première dame son épouse Sylvia Bongo Ondimba, que le président de la République, Ali Bongo Ondimba a fait son entrée dans la salle des banquets de la Présidence de la République. Après le rendez-vous raté de 2019 pour des raisons de santé.

Ali Bongo a renoué cette année avec la tradition des vœux de nouvel an. Le chef de l’État a reçu les vœux du Corps diplomatique par la voix du doyen du Corps diplomatique, Pierre Nzila, par ailleurs ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo près de la République Gabonaise.

Le diplomate s’est tout d’abord réjoui du prompt rétablissement du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba avant de transmettre les vœux les meilleurs de prospérité, de santé, de bonheur, de réussite à la famille présidentielle, au gouvernement et au peuple gabonais.

Le diplomate, s’est particulièrement réjoui de l’embellissement du paysage socio-économique gabonais marqué notamment par des réformes hardies et remarquables dans les domaines de l’éducation, de la santé, du sport de masse incarné par le Marathon du Gabon, la diversification des ressources économiques, l’assainissement du fichier de la Fonction publique, la poursuite de la réalisation des infrastructures routières.

A cela s’ajoutent les valeurs d’intégrité, de moralisation de la vie publique, de rupture, d’éthique, de loyauté et de responsabilité, les opérations d’anticorruption et de lutte contre les détournements des deniers publics, l’accord du FMI.  Des facteurs déterminants qui, selon Pierre Nzila encouragent les investisseurs étrangers au Gabon

Lutte contre la corruption : «Je ne suis pas d’accord avec ce procès d’intention qui est dirigé contre les jeunes», (Nkoghe Bekale)

Depuis le début de la croisade de l’opération scorpion en cours, les jeunes sont mis à l’index, d’autant plus que les présumés coupables de corruption sont des jeune  à qui le chef de l’État Ali Bongo a fait confiance.

Alors que le procès continue au sein de l’opinion, le Premier ministre chef du gouvernement Julien Nkoghe Bekale assure qu’il n’est «pas d’accord». Avec ce procès d’intention qui vise  les jeunes.

Depuis le début de la croisade anticorruption, la promotion des jeunes fait parler. Si en 2016, en accédant à la magistrature suprême pour la deuxième fois consécutive Ali Bongo avait dédié son septennat à la jeunesse, 3 ans plus tard, les jeunes promus aux hautes fonctions de l’Etat ont été discrédités.

«A quoi vous attendiez-vous, monsieur le Premier ministre, lorsque vous confiez à des enfants des responsabilités aussi lourdes ? A quoi vous attendiez-vous en mettant entre les mains des mêmes enfants des sommes d’argent aussi importantes», s’interrogeait le 27 décembre, le député Séraphin Davain Akoure, lors de la déclaration de politique général du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale.

Présumés coupables dans le scandale financier en cours, ils ont, selon plus d’un, jeté le discrédit sur la jeunesse gabonaise entière désormais victime d’un procès d’intention. «Je ne suis pas d’accord avec ce procès d’intention qui est dirigé contre les jeunes», a déclaré Julien Nkoghe Bekale décryptant sa déclaration de politique générale avec quelques journalistes.  «Même les anciens se trompent. Ils font peut-être pire», a-t-il ajouté estimant que «les jeunes compatriotes», méritent qu’on leur fasse confiance.

Lutte contre la corruption : Dieudonné Minlama invite Alibongo à poursuivre l’opération tout en appliquant le concept «Impunité Zéro»

Le leader d’Ensemble pour la République (EPR ) Dieudonné Minlama, a invité le chef de l’État Ali Bongo à prendre des mesures fortes pour lutter contre la corruption en 2020.

Dieudonné Minlama a demandé au chef de l’État de poursuivre l’opération de lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics, tout en appliquant le concept «Impunité Zéro».

Conscient que 2019 a rapproché un peu plus le Gabon de la situation de chaos, Dieudonné Minlama a appelé le président de la République à se ressaisir en 2020. Dans une déclaration prononcée le 31 décembre dernier à Libreville, le président d’Ensemble pour la République (EPR) a invité Ali Bongo à prendre des mesures fortes pour lutter contre la gabegie ayant rythmé l’année 2019.

«Il devient impératif de mettre un terme à cela et de donner une nouvelle chance aux générations actuelles et futures», a déclaré Dieudonné Minlama, demandant au président gabonais de poursuivre l’opération de lutte contre la corruption et le détournement de fonds publics.

Rappelons tout de même que, cette opération s’est soldée en 2019 par l’arrestation de plusieurs hauts responsables de l’administration.

 

 

Coopération : le Gabon et la RDC signent un mémorandum pour la protection de la biodiversité

Le ministre des Eaux et Forêts, Pr Lee White, et son homologue de la République démocratique du Congo (RDC), Mr Claude Nyamugabo, ont signé récemment  un mémorandum d’entente pour la protection de la biodiversité.

« Le Gabon dispose d’une expérience dans le domaine de l’environnement depuis près de 120 ans. Il y a beaucoup à gagner pour une exploitation contrôlée, une meilleure croissance économique et une bonne gestion durable des ressources forestières. La RDC pourrait bénéficier de l’expérience gabonaise dans ces domaines »,  a affirmé Me Nyamugabo Bazibuhe.

Ce mémorandum d’entente vise à renforcer la coopération bilatérale entre le pays de Ali Bongo et celui de Félix Tshisekedi dans les domaines de l’environnement, la gestion durable des écosystèmes forestiers, l’industrialisation de la filière bois, la conservation et la gestion des aires protégées, ainsi que dans la lutte contre les changements climatiques.

Gabon : Ali Bongo félicite «le loyalisme et le professionnalisme» des Forces de défense

Le chef de l’État  Ali Bongo s’est rendu, le 28 novembre, à la caserne du Camp N’Tchoréré à Libreville. Il y a célébré, en différé, avec les différents corps de la Défense nationale la Sainte-barbe, patronne des Sapeurs-pompiers.

Le président de la République en a profité à cette occasion pour féliciter «le loyalisme et le professionnalisme» de ces corps.

Le 28 décembre, à 72 heures de la nouvelle année, Ali Bongo a été l’invité des éléments de la Défense nationale avec lesquels il a célébré, en différé, la Sainte-barbe, au camp N’Tchoréré à Libreville.

À la place d’armes de ce camp, la première caserne du pays, devant les différents corps représentant la Défense (Armée de l’air, Armée de terre, Santé militaire, Génie militaire, Garde républicaine, Sapeur-pompier), le ministre de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, a accueilli le chef de l’État avec ces mots apaisants : «les militaires sont là et contents de vous revoir».

S’adressant à son tour aux forces de Défense, Ali Bongo a rappelé son attachement à la grande muette : «nommé ministre de la Défense nationale au cours de l’année 1999, puis ayant accédé à la magistrature suprême de notre pays en 2009, la construction d’une Armée en ‘’OR’’, c’est-à-dire, “Opérationnelle” et “Républicaine”, a toujours été l’une de mes principales et constantes priorités». Il a dit attacher du prix à «la grande famille militaire» en exprimant tout son plaisir d’être devant eux.

 

Sommet de la CEEAC : les chefs d’État et de gouvernement se concertent à Libreville

Le chef de l’État Ali Bongo a ouvert le 18 décembre dernier, à Libreville, le 9e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cette rencontre sous régionale de la CEEAC, vise une véritable réforme institutionnelle de cette communauté en vue de l’intégration économique, politique et sociale d’une zone présentée comme le maillon faible de l’intégration sur le continent.  

Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont tenu,  jeudi 18 décembre 2019 à Libreville, leurs travaux sur la réforme de l’institution. Ils ont examiné le projet de protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC, le projet du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (Copax), le projet de Règlement financier, le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

En ouvrant les travaux, Ali Bongo s’est réjoui de la présence de ses homologues, tout en exprimant son sentiment de satisfaction et de confiance en ses pairs.

Présent à cette rencontre,  les présidents Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), Faustin Archanges Touadéra de la République centrafricaine (RCA), Idriss Déby Itno du Tchad, Evaristo Carvalho de Sao Tomé et Principe, ont répondu à l’invitation du président gabonais. Les autres dirigeants de la région ont été représentés soit par les ministres des Affaires étrangères, soit par les Premiers ministres.

 

Gabon : le vice-président de Huawei Technologies Xueman reçu par Ali Bongo à Libreville

Mark  Xueman le numéro deux de Huawei, a été reçu en audience, mardi 17 décembre dernier  au palais, par le chef de l’État Ali Bongo, le représentant de l’entreprise chinoise a évoqué les différents partenariats qui lient celle-ci à l’État gabonais.

A quelques heures de la tenue du Sommet des chefs d’État de la CEEAC, Ali Bongo a reçu, mardi au palais présidentiel, Mark Xueman. Les deux hommes ont évoqué les relations d’amitié et de coopération entre le Gabon et la Chine.

L’audience accordée par le président de la République au vice-président de Huawei Technologies Co. Ltd., chargé des Affaires publiques et gouvernementales, a surtout porté sur les différents partenariats liant l’Etat gabonais à l’entreprise chinoise.

Au Gabon, Huawei a en effet acquis ces dernières années un marché d’ampleur dans le cadre du déploiement de la fibre optique, dont l’opération est en cours. Il avait notamment été convenu, en 2016, que la société chinoise fournisse au Gabon des équipements de technologie DWDM permettant de mettre à disposition du backbone national des «capacités quasi illimitées en termes de débit». M. Xueman n’a pas manqué de réitérer à Ali Bongo l’intention de sa société d’accompagner le gouvernement dans la réalisation du Gabon numérique tel que présenté dans le Plan stratégique Gabon émergent .

 

 

Gabon : Gianni Infantino reçu par le chef de l’État Ali Bongo à Libreville

Gianni Infantino président de la Fédération internationale de football et association (Fifa) a été reçu par le président gabonais, le 10 décembre à Libreville.

Les deux hommes ont discuté de plusieurs sujets en rapport avec le développement du sport roi sur le continent en général et au Gabon en particulier.

Dans le cadre de sa tournée internationale, le président de la Fifa, a fait une escale au Gabon, où il s’est entretenu avec le chef de l’Etat Ali Bongo, le 10 décembre dernier à Libreville.

Passionnés de football, Gianni Infantino et Ali Bongo ont discuté de certains projets relatifs à la relance du football africain.  Les deux personnalités ont notamment échangé sur la professionnalisation des arbitres. Un domaine dans lequel le Gabon figure parmi les bons élèves.

En septembre dernier, un atelier organisé par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a permis à cinq experts de la Fifa d’outiller 28 hommes en noir gabonais.

Au cours de leur rencontre, Gianni Infantino et Ali Bongo ont également évoqué la construction des stades de haut standing dans tous les pays africains et la création d’une ligue africaine des clubs. Deux projets entièrement financés par la Fifa à hauteur d’un milliard de dollars. Tous ces chantiers visent à «hisser le football africain au niveau des exigences internationales».

 

Gabon : Ali Bongo annonce la fermeté de la justice face à la corruption et l’enrichissement illicite

Le chef de l’Etat Ali Bongo a présidé ce vendredi le Conseil supérieur de la magistrature. Au terme de cette réunion, plusieurs changements sont intervenus dans l’appareil judiciaire, notamment le limogeage d’Olivier N’Zahou, l’ex-procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville.

À la suite des changements intervenus dans l’appareil judiciaire à la faveur du Conseil supérieur de la magistrature qu’il a présidé ce vendredi 22 novembre, le président Bongo a martelé sa volonté d’avoir des responsables publics «exemplaires».

Le chef de l’Etat annonce la fermeté de la justice face à la corruption et l’enrichissement illicite.  Au cours de cette rencontre, le président de la République a surtout «rappelé la nécessité d’intensifier la lutte contre la corruption». Aussi, a-t-il «fermement engagé le gouvernement et invité les magistrats à inscrire résolument leur action dans ce sens», indique  le communiqué du secrétariat général du ministère de l’Intérieur et de la Justice.

Sur son  compte Twitter, le chef de l’Etat, a à nouveau dit son intention de débarrasser l’administration publique des cadres véreux et indignes de confiance. «Les responsables publics, estime le président de la République, doivent être exemplaires.» Difficile de ne pas y voir un lien avec les interpellations intervenues ces derniers jours.

 

Julien Nkoghe Bekale: « Au delà de la corruption, c’est l’impunité qui compromet le progrès du pays »

Après avoir procéder à la déclaration de son patrimoine ce 19 novembre, le premier ministre a fait un discours sur les antennes de Gabon 1ère, pour montrer la nouvelle vision du gouvernement dans la campagne de lutte contre l’enrichissement illicite et la corruption. Il en ressort que les actes liés à ces fléaux ne resteront plus impunis.

« Déclaration de Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite

Mesdames et Messieurs, Chers Concitoyens,

Dans son discours à la Nation du 31 décembre 2017, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, déclarait, je le cite : ‘‘C’est donc un changement radical de gouvernance que j’entends mettre en œuvre et qui s’appuie lui-même sur un changement radical de méthode’’. Le Président de la République, Chef de l’Etat, ajoutait, dans son allocution historique du 8 juin 2019, je cite : ‘‘Il est capital pour notre Nation d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène nos institutions ; il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des EFFORTS COLOSSAUX et multiformes que l’Etat a consentis’’.

A la suite de ces appels incessants du Président de la République, Chef de l’Etat, à une RÉPUBLIQUE EXEMPLAIRE, j’ai, en ma qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement, invité, lors d’une Rencontre, le 11 octobre dernier, l’ensemble de l’Administration publique et parapublique à la Responsabilité, à l’Intégrité et à la Probité. J’ai annoncé à cette occasion solennelle que les dirigeants d’entreprises publiques et ceux de l’administration publique vont, dorénavant et plus que par le passé, devoir procéder à la reddition des comptes quant à leur gestion.

Car, au-delà de la corruption, au-delà de l’enrichissement illicite, dont un grand nombre de responsables de l’administration publique et parapublique sont soupçonnés, c’est l’impunité qui compromet, le plus, le développement et le progrès de notre pays et l’empêche d’atteindre ses objectifs de développement économique et social. Nous ne pouvons plus laisser des actes répréhensibles se perpétuer. Nous ne pouvons pas accepter l’impunité.

Les diverses interpellations de ces derniers jours, qui ne sont nullement une chasse aux sorcières visant une quelconque catégorie de citoyens, s’inscrivent dans le droit fil de cet engagement du Gouvernement à lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite.

Je voudrais rassurer nos compatriotes que toutes les procédures judiciaires liées à ces interpellations seront faites dans le respect des droits de la défense et de la présomption d’innocence.

Devant la volonté maintes fois exprimée par le Président de la République de bâtir une République exemplaire, le Gouvernement que je dirige s’est résolument engagé dans la lutte contre les actes répréhensibles de gestion, dans la lutte contre la mauvaise gouvernance, dans la lutte contre l’impunité. Nous allons intensifier cette lutte tout en étant conscients que sa réussite pleine et entière repose aussi sur notre capacité collective à y mettre fin pour l’avenir et le bien-être du Gabon et des Gabonais.

Je vous remercie.

Fait à Libreville, le 19 Novembre 2019

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement

Julien NKOGHE BEKALE »

Gouvernement: Prestation de serment des nouveaux ministres

Ils ont rejoint le gouvernement à la faveur du réaménagement du 07 novembre dernier. Brice Laccruche Alihanga et d’Hugues Mbadinga Madiya ont prété serment devant le président de la République.

C’est en présence du Président de la République et des membres de la Cour constitutionnelle, que les nouveaux ministres nommés le 7 novembre dernier ont prêté serment au Palais du Bord de mer.

Hugues Mbadinga Madiya, le ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics, et Gisèle Akoghet, épouse Ntoutoume Essone, la ministre déléguée auprès du Ministre de l’Emploi, de la Fonction Publique, du Travail et de la Formation Professionnelle chargé du Dialogue Social. Le troisième et non des moindre est Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur du cabinet d’Ali Bongo. Il fait son entrée dans le gouvernement en tant que ministre chargé du Suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs de développement durable.

« Je remplierai, comme je l’ai toujours fait, cette nouvelle mission au service de notre Président, de notre Pays et de son Gouvernement avec toute mon énergie. L’investissement dans le capital humain et l’atteinte des objectifs de développement durable sont les conditions sine qua none du développement du Gabon », s’est engagé Brice Laccruche avec détermination sur ses réseaux sociaux.

 

 

Portrait: Théophile Ogandaga, le nouveau Directeur de cabinet d’Ali Bongo

Théophile Ogandaga, actuel Directeur général adjoint du groupe singapourien Olam a été nommé Directeur de cabinet du président de la République en remplacement de Brice Laccruche Alihanga nommé ministre chargé du Suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs du développement durable.

Théophile Ogandaga est un scientifique pure souche doublé d’un manager à l’expérience avérée.

Après l’obtention de son doctorat en physique des particules à l’université de Nice-Sophia Antipolis en France, il poursuit sa carrière pendant 16 ans à Shell au Gabon et aux Pays-Bas.

Il va occuper plusieurs fonctions dont celles de géophysicien chargé des opérations, du traitement et de l’interprétation des données sismiques, de directeur chargé des nouvelles opportunités d’affaires, des relations avec le gouvernement et représentant au Gabon du département Exploration.

Il va ensuite quitter Shell en 2004 pour travailler pendant 6 ans au ministère des Mines et des Hydrocarbures comme Conseiller des différents ministres qui se sont succédé de 2004 à 2010.

A partir de 2010, il participe à la mise en place du Partenariat Public Privé (PPP) entre la République Gabonaise et le Groupe Olam et à la mise en œuvre de plusieurs projets.

Dans ce cadre, il va occuper plusieurs fonctions dont celle de Coordonnateur général du PPP entre la République gabonaise et le Groupe Olam, d’Administrateur général de l’Autorité Administrative de la Zone Economique Spéciale (ZES) de Nkok, de Directeur général adjoint de Sotrader et puis de Président Directeur Général de la même société.

Théophile Ogandaga est membre du Conseil d’Administration des sociétés affiliées à Olam au Gabon.

Source: Gabon Actu

Afrique centrale : Ali Bongo Ondimba convoque le sommet de la CEEAC ce 18 décembre à Libreville

La date est enfin connue. Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) se tiendra ce 18 décembre 2019 à Libreville. La confirmation a été faite par le ministre des affaires étrangères.

Ce vendredi 8 novembre, Bilie-By-Nze, chef de la diplomatie gabonaise, est allé remettre à Kinshasa les textes relatifs à la réforme de la CEEAC au président RD congolais, Félix Tshisekedi. Une visite où le diplomate gabonais a décidé d’annoncer la date de la prochaine rencontre de cette institution sous-régionale: le 18 décembre prochain.

Après avoir effectivement fait le tour des pays et rencontré les chefs d’Etat, Bilie-by-Nze porte-parole d’Ali Bongo dans cette circonstance a discuté des réformes à faire au sein de la communauté. Le président en exercice souhaite ainsi réformer en profondeur les institutions afin de renforcer l’intégration sous-régionale. Une réponse aux besoins émis en 2015 à N’djamena au Tchad par les leaders de la CEEAC. Ceux-ci avaient acté leur volonté de réformer en profondeur cette organisation. Ainsi, durant ce sommet qui débute le 18 décembre, il sera question de Défense, sécurité intérieure, justice, diplomatie… etc.

Conseil des ministres ce jeudi 07 novembre à Libreville

Le président de la république Ali Bongo, va présider un nouveau conseil des ministres ce jeudi 07 octobre 2019.

L’exercice est devenu mensuel pour les ministres réunie autour du président Ali Bongo. Et chaque nouveau conseil, donne lieu à des résolutions diverses entre nominations, promotion et licenciement. Egalement, des résolutions sont prises selon les feuilles de route des différents ministres.

Lors des derniers conseils en date (du 15 octobre et du 02 octobre 2019) on a assisté à des bouleversements divers dans l’échiquier politique et économique au Gabon. Tel que le remaniement ministériel du 04 octobre 2019, qui visait a augmenté le nombre de femmes dans le gouvernement. Mais aussi une décision qui a fait grand bruit auprès de l’opinion publique, la concession des titres fonciers gabonais à la CDC. Ou encore l’accord officiel pour le démarrage des travaux de la transgabonaise. Le conseil de ce jour pourrait donc donner de nouvelle orientation quant à l’exercice budgétaire 2020, la session parlementaire ayant déjà révélée de nombreuses informations.

Interview: Le président russe Vladimir Poutine s’exprime sur le sommet Russie/Afrique

Le sommet Russie/Afrique qui se tiendra du 22 au 25 octobre 2019 à Sotchi est une occasion de re-dynamiser les relations entre la Russie et les pays africains. C’est dans ce cadre que le président russe a donné une interview à l’agence de presse Tass. Il y donne les nouvelles orientations qu’il souhaite pour la coopération bilatérale.

Question : Le sommet de Sotchi est appelé à ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays d’Afrique. Les participants amèneront à Sotchi leurs idées concernant le développement de la coopération. Et la Russie, qu’est-ce qu’elle est prête à proposer aux États du continent ? Quel est l’atout principal de la Russie que vous présenterez aux chefs des délégations lors du sommet ? Quel est le volume des investissements russes dans l’économie des pays africains que vous espérez atteindre, disons, dans les cinq ans à venir?

Vladimir Poutine : La Russie et les pays africains sont liés par des relations traditionnellement amicales, éprouvées par le temps. Notre pays a joué un rôle significatif dans la libération du continent en aidant la lutte des peuples d’Afrique contre le colonialisme, le racisme et l’apartheid.

Plus tard, nous avons aidé les Africains à protéger leur indépendance et leur souveraineté, à établir les États, à mettre en place les fondements des économies nationales, à créer des forces armées aptes au combat. Les spécialistes soviétiques et puis russes ont construit d’importants sites de l’infrastructure, des centrales hydroélectriques, des routes, des entreprises industrielles. Des milliers d’Africains ont reçu une formation professionnelle de qualité dans nos grandes écoles. De nombreux leaders actuels des pays africains s’en souviennent bien et apprécient notre soutien. Nous n’oublions pas ces pages de l’histoire non plus.

Aujourd’hui, le développement et le renforcement des relations mutuellement avantageuses avec les pays africains et leurs groupements d’intégration font partie des priorités de la politique extérieure russe. Très bientôt, nous serons témoins d’un événement historique, sans précédents : le 24 octobre Sotchi accueillera le sommet Russie – Afrique. C’est le premier sommet à part entière qui rassemblera les leaders des pays africains et les dirigeants des groupements régionaux majeurs. L’idée d’organiser un tel événement a surgi il y a longtemps, mais il a fallu du temps et de grands travaux préparatoires pour que le Sommet devient le point de départ pour des relations de partenariat équitables, basées sur l’égalité en droit et l’intérêt pratique mutuel.

Nous attendons que nos collègues africains, représentants du milieu d’affaires, amènent à Sotchi un portefeuille important de propositions visant à élargir les relations bilatérales. Et que les dirigeants des organisations régionales africaines nous fassent part de leurs considérations comment développer ensemble la coopération multilatérale. Nous allons examiner ces idées avec intérêt et réfléchir sur ce qui peut être réalisé dès maintenant et ce qui demandera une étude supplémentaire.

La Russie a aussi des projets concernant la croissance future des relations avec le continent africain. Nous visons à discuter ces idées avec nos partenaires, les systématiser et fixer de manière la plus concrète possible dans la déclaration finale. En plus, il est important de définir les mécanismes pour réaliser les accords qui seront atteints lors du sommet à Sotchi.

Je suis persuadé que le sommet sera une réussite car nous avons toutes les conditions préalables nécessaires. Aujourd’hui, les relations russo-africaines sont en plein essor. Un dialogue politique intense est en cours, y compris sur les questions de sécurité globale et régionale. Les liaisons interparlementaires s’élargissent. Le commerce mutuel augmente et se diversifie progressivement.

Ensemble avec la communauté mondiale, la Russie prête une assistance intégrée à l’Afrique, y compris pour réduire le fardeau de la dette des États de la région. Nous réalisons avec de nombreux pays les programmes « dette en échange du développement ». Nous aidons à lutter contre la propagation de maladies transmissibles (y compris la fièvre hémorragique Ebola), à surmonter les séquelles des catastrophes naturelles, à régler les conflits existants et à prévenir de nouvelles crises. Nous assurons la formation des cadres nationaux africains dans les universités russes à titre gratuit et commercial. Nous établissons l’interaction dans le cadre des institutions de défense et des forces de l’ordre.

Mais l’ordre du jour de notre coopération est loin de s’y limiter. Nos partenaires africains voient et apprécient que la politique extérieure de la Russie, y compris en ce qui concerne le continent, est constructive. Que notre pays qui est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies se prononce pour la démocratisation de la vie internationale, soutient l’aspiration bien fondée des États africains de mener une politique indépendante et autonome et de définir leur avenir eux-mêmes, sans recommandations imposées. Avec ceci nous ne soumettons pas notre soutien et les projets de développement proposés à des conditions politiques ou autres, aux préférences économiques et commerciales soi-disant « exclusives » qui sont en réalité léonines, nous n’imposons pas notre position – au lieu de cela nous respectons le principe proposé par les Africains eux‑mêmes « solutions africaines aux problèmes africains ».

En ce qui concerne le volume éventuel des investissements en Afrique dans les cinq ans à venir, ils sont bien considérables – aujourd’hui nous sommes en train de préparer et de mettre en œuvre des projets d’investissements avec la participation russe mesurée en milliards de dollars. Les ressources dont disposent la Russie et les entreprises russes sont importants. À notre tour, nous attendons que nos partenaires créent des conditions stables et prévisibles et les mécanismes de protection des investissements qui sont indispensables pour le business, qu’ils assurent un climat d’investissements favorable.

Question : Le monde moderne se distingue par une concurrence particulièrement élevée. La Russie est-elle prête à une compétition rude en Afrique, par exemple, avec la Chine ou les États-Unis ? Voyez-vous des risques de protectionnisme, de conflits commerciaux ou de concurrence malhonnête envers la Russie ? Quelles sont les méthodes de lutte?  Cette compétition ne nuira‑t‑elle pas aux partenaires africains ?

Vladimir Poutine : Oui, effectivement, ce ne sont pas seulement les pays de l’Europe occidentale, les États-Unis et la République populaire de Chine qui sont intéressés par le développement des relations avec les pays d’Afrique, mais aussi l’Inde, la Turquie, les États du Golfe, le Japon, la République de Corée, l’Israël, le Brésil. Et ce n’est pas par hasard. L’Afrique devient de plus en plus un continent d’opportunités. Elle dispose d’énormes ressources et d’une potentielle attractivité économique. Ses besoins d’infrastructure augmentent, la population s’accroît rapidement et les demandes de cette dernière augmentent aussi. Donc, le marché intérieur et la consommation s’élargissent. Et là où il y a des perspectives considérables pour les investissements, pour le profit, il y a aussi la concurrence qui, malheureusement, dépasse parfois les bornes de la décence.

Nous voyons de nombreux États occidentaux recourir à la pression, à l’intimidation et au chantage des gouvernements des pays souverains africains. Par de telles méthodes, ils essaient de restituer l’influence et les positions dominantes perdues dans les anciennes colonies et – déjà sous un « nouvel emballage » – de pomper des surprofits, d’exploiter le continent sans tenir compte ni des gens qui habitent ici, ni des risques environnementaux ou autres. Et, peut-être, afin que personne ne s’oppose à cette politique, ils entravent l’établissement des relations plus étroites entre la Russie et l’Afrique.

Bien sûr, nous tenons compte de ces réalités et nous en tirons des conclusions appropriées. Et nous sommes prêts, non à une « répartition » des richesses du continent, mais à une concurrence pour la coopération avec l’Afrique. L’essentiel est qu’elle soit civilisée et se développe dans un cadre légal. Nous avons bien quelque chose à offrir à nos amis africains. C’est de cela, entre autres, qu’il s’agira lors du futur Sommet.

Et, bien sûr, nous visons avec nos partenaires africains à défendre les intérêts économiques communs, à les protéger des sanctions unilatérales, y compris par la diminution de la part du dollar et le passage aux autres monnaies dans les règlements mutuels.

Je suis persuadé que les Africains ne sont pas intéressés par l’escalade de la confrontation des grands pouvoirs sur le continent. Au contraire, ils préféreraient que la rivalité se remplace par la coopération dans la lutte contre les défis tellement aigus pour l’Afrique comme le terrorisme, la criminalité, le trafic des stupéfiants, la migration incontrôlée, la pauvreté, les maladies transmissibles dangereuses. Je le répète, c’est à ce travail que la Russie est prête.

Notre agenda africain a un caractère positif, orienté vers l’avenir. Nous ne nous faisons pas des amis contre qui que ce soit et rejetons résolument les « jeux » géopolitiques quelconques autour de l’Afrique.

Question : Le modèle soviétique de la coopération avec les pays d’Afrique prévoyait souvent l’octroi de crédits. Cette politique s’est‑elle justifiée ? Est‑ce que la Russie prévoit continuer la pratique d’octroi de crédits aux pays africains ? Quels sont les autres mécanismes de soutien aux pays africains que vous êtes prêt à discuter ?

Vladimir Poutine : Sans aucun doute, le modèle soviétique, avec ses avantages et ses inconvénients, s’est avéré suffisamment efficace à l’étape de l’établissement des États africains. Aujourd’hui nous continuons à prêter une aide financière aux États d’Afrique. Cependant, si avant ces décisions étaient prises surtout pour des raisons politiques, aujourd’hui c’est fait dans le cadre d’assistance humanitaire.

Quant à l’octroi des crédits, aujourd’hui ils portent un caractère de marché. Par exemple, la décision est prise sur l’octroi à l’Égypte d’un crédit de 25 milliards de dollars pour la construction de quatre exemplaires de la centrale nucléaire à El-Dabaa. Il s’agit justement d’un crédit de marché.

Je veux également noter qu’à l’époque post-soviétique, à la fin du XXe siècle, la Russie a annulé les dettes soviétiques des pays africains d’un montant de 20 milliards de dollars. C’était non seulement un acte de générosité, mais un geste pragmatique car beaucoup d’États africains étaient incapables de régler les intérêts pour ces crédits. C’est pourquoi nous avons estimé qu’il était optimal pour tous de prendre un nouveau départ pour la coopération.

Aujourd’hui, d’autres schémas s’appliquent à une partie de la dette restante. Par exemple, des accords intergouvernementaux sont réalisés selon le programme « dette en échange du développement » avec le Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie. Par analogie avec ces pays, nous prévoyons régler le reste de la dette de l’Éthiopie (163,6 millions de dollars) auprès de la Russie – le projet d’un accord en question est en train d’être coordonné.

Je voudrais aussi rappeler que la Russie apporte des contributions aux programmes internationaux de l’assistance à l’Afrique dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement, de l’Organisation mondiale de la santé, du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Organisation internationale de protection civile. Parfois, l’aide est prêtée en nature. Ainsi, depuis 2011, nous avons fourni aux représentations du PAM en Afrique 258 camions KAMAZ. Une autre partie de 75 camions vient d’être expédiée.

Avec ceci, le recours aux nouveaux mécanismes financiers ne signifie aucunement le renoncement aux crédits, au contraire, il élargit et enrichit la palette des instruments pour l’aide au développement. Il favorise l’établissement de la coopération mutuellement avantageuse entre la Russie et les pays d’Afrique.

Tous ces problèmes seront examinés au forum économique du 23‑24 octobre. Nous sommes prêts à écouter les propositions de nos partenaires africains et à faire part de nos propres considérations.

Question : La coopération militaire et technique a été précédemment une des sphères de coopération de Moscou avec les pays d’Afrique. Y a‑t‑il des projets visant à élargir l’interaction dans ce domaine ? Préparez-vous des projets ou contrats concrets pour les discuter avec les participants au sommet ?

Vladimir Poutine : Oui, effectivement, les traditions de notre coopération militaire et technique ont des racines profondes. Elle s’est formée aux toutes premières étapes de l’établissement des États africains et a joué son rôle dans la lutte des peuples du continent pour l’indépendance. Et nos partenaires africains l’apprécient hautement.

Aujourd’hui, des accords sur la coopération militaire et technique sont en vigueur avec plus de 30 pays africains auxquels nous expédions une large nomenclature d’armes et de matériel. Bien sûr, elle est expédiée en partie à titre gratuit. Mais c’est une pratique habituelle suivie par tous les pays majeurs du monde.

Il est encourageant de voir que le partenariat militaire et technique continue à évoluer énergiquement. Et souvent ses initiateurs sont les pays africains eux-mêmes qui sont conscients qu’il faut savoir protéger son indépendance et sa souveraineté. Y compris face aux groupes extrémistes et terroristes. De là, une motivation de plus pour l’interaction avec la Russie qui possède une expérience riche de la lutte contre le terrorisme, y compris en Syrie.

Nos partenaires africains participent activement aux forums et manœuvres militaires et techniques, organisés par la Russie où ils prennent connaissance des modèles prometteurs des armes et du matériel militaires russes, de l’expérience de leur emploi. De notre part, nous allons contribuer à la préparation des cadres militaires des États africains et participer à la formation des soldats de la paix africains.

Question : La coopération sociale et humanitaire est nommée parmi les sujets du sommet. Pourquoi la Russie vient‑elle en aide à l’Afrique si les questions sociales sont loin d’être résolues à l’intérieur de la Fédération de Russie elle‑même ?

Vladimir Poutine : L’aide humanitaire à l’Afrique est prêtée par de nombreux États du monde. Et dans chacun d’entre eux – que ce soient les États-Unis, la France, la Chine ou d’autres pays – les problèmes du secteur social, c’est-à-dire de la santé, de l’éducation, de la culture, sont loin d’être résolus.

La Russie octroie aussi de l’aide humanitaire aux États africains, mais sans réduire le financement de ses propres programmes. En plus, les bonnes qualités de l’humanisme, de la charité, du soutien au moment difficile sont inhérentes à notre peuple.

Je vais vous citer un exemple récent. La Russie, comme beaucoup d’autres États, a prêté son aide aux pays africains frappés du cyclone tropical Idai en avril 2019. Des convois humanitaires russes ont été expédiés au Zimbabwe, Malawi et Mozambique – des tentes multiplace, des couvertures et des produits alimentaires d’un poids de 30 tonnes pour chaque pays.

Nous continuons à participer activement à l’assistance intégrée à l’Afrique. Ainsi, depuis octobre 2017, la partie russe participe à la mise en œuvre au Mozambique du projet du Programme alimentaire mondial des Nations Unies pour la création d’un système d’alimentation scolaire, d’un montant de 40 millions de dollars. Et à Madagascar, un projet est mis en œuvre pour l’introduction des technologies modernes et des équipements de désinfection, d’un montant allant jusqu’à 15 millions de dollars.

Nous aidons aussi nos amis africains dans le développement de la santé publique. Car les maladies transmissibles dangereuses ne connaissent pas de frontières. Ainsi, la Russie a été parmi les premiers à réagir à l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola en assignant 60 millions de dollars à la lutte contre la maladie. Aujourd’hui, le « Centre de recherche microbiologique et de traitement des maladies épidémiologiques » fonctionne en Guinée. La Russie a fait une contribution de 20 millions de dollars au programme de la Banque mondiale pour la réalisation de l’Initiative mondiale de la lutte contre le paludisme.

Et ces exemples sont nombreux. Je veux souligner: la participation de la Russie à la lutte contre la pauvreté, les maladies dangereuses, d’autres menaces de caractère global, la prévention des risques potentiels, comme on dit, « à distance » – correspond entièrement à nos intérêts nationaux.

Question : Les questions de sécurité sont très aigües dans de nombreux pays d’Afrique. Cela empêche le travail des entreprises russes là‑bas. Allez-vous aborder des questions de sécurité lors du sommet et proposer des mesures pour son renforcement ? Par quoi la Russie est-elle prête à aider à surmonter les conflits sur le continent ?

Vladimir Poutine : L’interaction dans le domaine de la sécurité régionale reste une composante importante dans les relations de la Russie avec les pays du continent africain. Ce n’est pas par hasard que le slogan de notre sommet est « Pour la paix, la sécurité et le développement » . Sans résoudre ces problèmes aucune avancée progressive n’est possible.

La situation dans de nombreuses régions de l’Afrique reste instable: des conflits nationaux et ethniques ne sont pas réglés, des crises aiguës sociales et économiques ne s’arrêtent pas. Une activité intense est menée au nord de l’Afrique, dans la région de Sahara-Sahel, du Tchad et de la Corne de l’Afrique par de nombreuses organisations terroristes, y compris Daech, Al‑Qaïda, « Boko Haram », « Al‑Shabab ». Les forces armées et de l’ordre de nombreux pays africains ne sont pas capables de s’opposer seuls aux combattants et ont besoin d’une aide importante.

Nous allons tenir le cap de l’élargissement des contacts entre les services spéciaux et les forces de l’ordre de la Russie et des pays d’Afrique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la propagation de drogues, le blanchiment d’argent, la migration illégale, la piraterie.

La pratique de formation des cadres militaires nationaux et des agents des forces de l’ordre africaines dans les grandes écoles du Ministère de la défense de la Russie et du Ministère de l’Intérieur de la Russie, y compris à des conditions préférentielles ou gratuitement, est bien recherchée. Par exemple, au cour des cinq dernières années seulement plus de 2 500 militaires des pays d’Afrique ont suivi des cours dans les établissements de formation militaire du Ministère de la défense de Russie.

Nos partenaires africains participent activement aux événements organisés par la Russie comme le Forum militaire et technique international et les rencontres des hauts représentants en charge des questions de sécurité. Onze pays africains ont participé aux Jeux internationaux de l’armée « ArMI‑2019 ». Et le nombre de ceux qui voudraient s’y joindre augmente toujours.

Finalement, tous ces programmes poursuivent le même objectif – aider les Africains à résoudre eux-mêmes les problèmes existants de la sécurité, ce qui permettra de renforcer les États africains eux-mêmes, leur souveraineté et leur indépendance. Ce qui veut dire que la situation dans le monde entier deviendra plus stable et prévisible.

Source : agence TASS

Suspension à la cour d’appel de Libreville: Les vérités de Paulette Akolly

Suspendue en août dernier de ses fonctions de premier président de la Cour d’appel de Libreville après s’être déclarée compétente pour se prononcer sur l’état de santé du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, la juge Paulette Ayo Mba, épouse Akolly, a adressé ce weekend un droit de réponse au site web « La Libreville » dans lequel elle dénonce la « cabale médiatique » qui s’en est suivie, ainsi que la tentative de « règlement de comptes » dont elle serait l’objet, la magistrate soutenant n’avoir pas reçue la fiche de demande de renseignements adressée à tous les fonctionnaires dans le cadre du recensement biométrique en cours.

Droit de réponse

Faisant suite à la cabale médiatique ayant fait les choux gras de la presse nationale et internationale dans le cadre de l’affaire Ali Bongo Ondimba contre la coalition Agir pour le Gabon sollicitant du Tribunal de se prononcer dans le cadre d’une expertise médicale introduite à l’encontre du premier cité. Litige ayant abouti à un conflit ouvert entre la Cour d’appel et la Cour de cassation avec pour finalité, ma suspension de fonction de Présidente de la Cour d’appel judiciaire. Ainsi donc, par devoir de réserve dû à ma fonction de premier président de ladite juridiction du second degré, en ma qualité de juge du siège et de mon appartenance au corps des magistrats, j’ai jugé nécessaire de laisser s’en suivre sans intervention aucune, la campagne de dénigrement sans nom, orchestrée contre ma personne ayant pour nul autre objet que de porter atteinte à mon honneur, à mon intégrité et remettant notoirement en cause mes compétences et mon professionnalisme.

A cet effet concurremment aux actions disciplinaires, administratives, civiles, pénales, constitutionnelles présentes et avenirs introduites devant les juridictions compétentes dans le but de défendre mes droits et intérêts et laver mon honneur et ma réputation ainsi vilipendé. Je me suis autorisée à faire publiquement, toute la lumière sur les faits m’étant reprochés et qui me valent ce procès public.

A cet effet, il est annoncé que trois procédures disciplinaires préalables qui donneront suite aux actions en justice correspondantes ; ont été engagées à l’encontre de Me Bhongo Mavoungou et Me Mhintcho Soufiano en leur qualité respective d’avocat et d’huissier de justice, mandés pour la défense des intérêts d’Ali Bongo Ondimba. Et ce, devant leurs corporations respectives (Ordre des avocats et bureau national des huissiers) ou ils devront répondre entre autre d’une infraction relevant d’un abus de droit flagrante et manifeste n’ayant nul autre objet que celui de nuire.

Profitant également de cette occasion pour signifier à la communauté nationale et internationale que l’ensemble des actions engagées font suite à une demande de règlement à l’amiable introduite par mes soins, au cabinet du Ministre d’Etat à la justice restée sans suite à ce jour. Faisant référence aux très nombreuses irrégularités observées non seulement dans le cadre de la procédure ayant abouti à ma sanction que dans l’interprétation manifestement déformée de la faute m’étant reprochée afférent à l’affaire citée plus haut. Indiquant n’avoir rien à me reprocher autre que le fait d’avoir obéit à la stricte application de la loi, dans l’exercice de mes fonctions. Tel que défini par les dispositions de l’article 3 du statut des magistrats.

Sachant qu’il aurait été plus avisé de traité ledit litige en interne dans l’objet de préserver l’image et la réputation de l’ensemble du département justice régulièrement mis à l’index. Et c’est donc le refus implicite et manifeste du Ministre de tutelle qui me contraint ledit (à regret) de faire usage de tous les moyens et droits à ma disposition pour éclairer la nation sur l’injustice dont je fais l’objet pour avoir dit droit au lieu de juger les faits.

Indiquant également faire l’objet d’un règlement de compte par situation interposée dès lors que mes très nombreux détracteurs se servent aujourd’hui de ladite suspension pour me faire inopinément radier des effectifs des agents de l’Etat par le biais du recensement biométrique des agents public ayant été engagé par le gouvernement ; qui voit le magistrat que je suis n’avoir jamais été joint par la Direction Centrale des Ressources Humaines dans l’objet de recevoir et remplir la fiche de renseignement usitée, préalable à la poursuite de ladite opération. Alors que cette obligation de communication avec tous les agents en situation litigieuse avec l’administration est bien présente dans les textes organisant toutes les entités en charge de la gestion du personnel.

Fait à Libreville, le 2 octobre 2019

16 octobre 2009-16 octobre 2019: Les dix années d’Ali Bongo au pouvoir

Ce 16 octobre, Ali Bongo célèbre ses 10 ans d’accession à la tête du Gabon. Des années rythmées de haut et de bas, mais le Président résiste. Il estime que ses plus belles années sont à venir.

Ali Bongo Ondimba, né Alain-Bernard Bongo le  à Brazzaville. Il est Président de la République élu depuis le . Fils du précédent président Omar Bongo, il a été ministre de la Défense de 1999 à 2009.

Depuis 1989, il est marié avec une Française, Sylvia Valentin, fille d’Édouard Valentin, patron du groupe d’assurance « Omnium gabonais d’assurances et de réassurances » (OGAR), lui-même marié à une fille d’Omar Bongo. Il est père de quatre enfants : Malika (mariée à Steve Dossou, fils de Samuel Dossou-Aworet, Noureddine, Jalil et Bilal, ce dernier étant adopté.

Ses 10 années au pouvoir ont été rythmées sur plusieurs points:

Des élections contestées

Chacune des élections du Président ont été contestées. Le , les résultats officiels indiquent qu’Ali Bongo est élu président de la République avec 41,7 % des voix, face à Pierre Mamboundou (25,6 %) et André Mba Obame (25,3 %). Ces derniers contestent la légalité de la proclamation et la sincérité des résultats. À la suite de l’annonce des résultats, des émeutes éclatent à Port-Gentil et sont violemment réprimées, faisant au moins 15 morts. Après la validation des résultats de l’élection, Ali Bongo est investi le .

A sa deuxième élection, c’est avec son principal concurrent Jean Ping que le torchon brûle. Jean Ping pense que les élections ont été fraudées et qu’il est officiellement le président élu du Gabon. A partir du 31 Août 2016, de violentes manifestations ont suivit la proclamation de ces résultats. Des affrontements entre les forces de l’ordre et les populations, faisant des centaines de morts.  La suspension de l’accès à Internet est un événement tout aussi marquant de cette phase sombre de la politique gabonaise. Pourtant la révolte était déjà en cours: Les gabonais de la diaspora la rejoigne et font des manifestations chaque samedi en France, pour lutter contre « le hold up » électoral de leur pays.

Les réalisations

L’engagement du Président Ali Bongo n’est plus a démontré. Plusieurs descentes sur le terrain, des tournées constantes, et des dizaines de conseil des ministres à son actif. Le Président souhaite que les choses bougent. Il appelle constamment ses ministres à éviter l’inertie. Ses dernières actions visent à donner une meilleure place aux femmes au sein des administrations publiques. Il a notamment nommé trois femmes lors du dernier remaniement ministériel de ce mois d’octobre 2019.

Au début de sa présidence, il mène notamment une politique de « grands chantiers », contrastant avec la politique de son père. Construction de 600 km de routes ou de la zone d’intérêt économique de Nkok. Le port d’Owendo, un autre poumon économique du pays est exploité. Le récent projet de la transgabonaise est à sa première phase de réalisation.

Dès le départ de son premier mandat, c’est son ambitieux Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), qu’il met sur pieds et promet transformer le Gabon en une génération. La consolidation de l’État de droit, la diversification de l’économie, la lutte contre la corruption et la pauvreté, la construction des infrastructures sociales (les hôpitaux, les logements, les écoles, les routes, etc.) étaient brandies comme le socle de la rampe de lancement du “Gabon émergent”. Mais les résultats escomptés ne sont pas atteints.

Son projet « Gabon vert » est basé sur des valeurs écologiques fortes en faveur de la préservation de l’environnement, de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la biodiversité. Il s’appuie sur un réseau de 13 parcs nationaux créés en 2002 et couvrant 11 % du territoire national. Le pilier « Gabon vert » promeut également le développement de différents secteurs économiques durables tels que l’écotourisme ou encore l’agriculture, avec l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le « Gabon industriel » a pour enjeu de promouvoir la valorisation locale des matières premières et l’exportation de produits à haute valeur ajoutée. L’objectif est de garantir une exploitation durable des nombreuses ressources naturelles dont dispose le Gabon (pétrole, gaz, manganèse, bois, or, minerai de fer…). Parmi les mesures emblématiques du Gabon industriel, l’entrée en vigueur en 2010 de l’interdiction d’export des grumes, destinée à assurer la mise en place d’un processus de transformation locale générateur d’emploi.

Les échecs

Le secteur de l’éducation est encore un grand problème au Gabon. Multiples grèves de syndicats et des étudiants gangrènent l’enseignement supérieur. Le projet de construction de 05 nouveaux amphithéâtres pour désengorger les salles bondées est suspendu. Et sans compter les problèmes de bourses que rencontrent les étudiants étrangers. Ça reste donc un secteur très sensible.

L’audiovisuel aussi rencontre de nombreux problèmes, avec des grèves persistantes. Le secteur n’arrive pas à décoller, la gestion n’est pas optimale. Les dettes s’accumulent et l’industrie est en danger. Il est estimé que le pays est miné par une dette passée de 17 % en 2009 à près de 40 % du PIB en 2016. L’augmentation du nombre des ministres représentent pour les opposants un gouffre financier certain.

Des alliés du président Ali, lui ont également tourné le dos pour rejoindre l’opposition. Ali n’aurait pour eux, pas respecter ses promesses et serait même dans la continuité de la gestion de son feu père alors que la transition était attendue. A l’image du Président de l’Assemblée nationale durant dix-neuf ans, Guy Nzouba-Ndama, qui a démissionné en 2016 pour se présenter à la présidentielle de la même année. On compte également Blaise Moubamba qui a d’ailleurs appelé le peuple à se révolter et a exiger la transition.

Hospitalisations et tentative de coup d’État de 2019

Le président Ali a été victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC)et directement hospitalisé à Ryad le 24 octobre 2018. Il y est resté plus d’un mois avant d’être transféré le 29 novembre à Rabat, d’abord dans un hôpital militaire, puis dans une résidence privée pour y poursuive sa convalescence et sa rééducation.

Pendant cette période, les médias se font l’écho de débats quant à la nature de la transition politique à mettre en œuvre en cas d’incapacité du chef de l’État. De multiples fausses annonces de son décès se répandent également. L’opposant Jean Ping lance un appel à reconnaître sa légitimité à la présidence, lors d’une conférence qui est perçue comme un souhait de voir le président destitué. Le 7 janvier 2019, une unité de soldats mutinés, prétextant l’état de santé d’Ali Bongo, en convalescence après un accident vasculaire cérébral, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon et transmet un appel au soulèvement, dans une apparente tentative de coup d’État. Cette insurrection échoue le même jour ; sur cinq mutins, deux sont tués et les autres arrêtés.

Affaibli par cet AVC, Ali Bongo se dit «toujours aussi déterminé à conduire notre pays». Le premier discours d’Ali Bongo Odimba depuis son AVC, au stade de Nzeng Ayong fût d’ailleurs mémorable car il a bien précisé: « Je suis là aujourd’hui et je serais toujours là« .

Les 04 années qu’il a encore a passé au pouvoir ne nous mettent pas au bout de nos surprises.

Nouveau conseil des ministres pour Ali Bongo ce mardi

Ce mardi 15 octobre 2019, le Président Ali Bongo préside un nouveau conseil des ministres. Le dernier conseil date de quinze jours à peine et un remaniement ministériel a aussi eu lieu.

26 février, 29 mars, 23 mai, 13 juin, 18 juillet et 1er août, 2 octobre et désormais 15 octobre. Ce mardi, Ali Bongo Ondimba présidera son huitième conseil des ministres depuis le début de l’année. Mais déjà le septième en à peine six mois.

Le remaniement ministériel du 04 octobre dernier a augmenté le nombre de ministres dans le gouvernement. Le nouveau gouvernement est ainsi passé de 28 à 31 membres. Ce conseil est une opportunité pour ces nouveaux entrants de se concerter et présenter leur feuille de route au Président.

Pour les dossiers chauds susceptibles d’être abordés, on note la décision très controversée du conseil des ministres du 02 octobre dernier, qui vise à transférer les Titres fonciers de l’Etat à la Caisse de dépôt et de consignation (CDC). Les activistes ont vite dénoncé un plan machiavélique de « vente du Gabon et de ses terres » au plus offrant. Egalement depuis ce dernier conseil, le feu vert a été donné pour la mise en marche du projet routier de la transgabonaise: les travaux restent à suivre.

 

 

Prix Nobel de la paix 2019 : le président gabonais Ali Bongo Ondimba félicite le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed

Le Président Ali Bongo a publié un message sur sa page Twitter pour féliciter le premier ministre de l’Ethiopie, consacré prix Nobel de la paix 2019.

« Mes félicitations les plus chaleureuses au Premier ministre de l’Ethiopie Abiy Ahmed Ali, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, pour son action en faveur de la réconciliation entre son pays et l’Érythrée. La paix est la condition sine qua non du développement de l’Afrique. » a écrit Ali Bongo. Le Président reste très attentif au mouvement diplomatique dans le monde et ne manque jamais une occasion de transmettre un message d’encouragement à ses homologues et frères. 

Abiy Ahmed est récompensé « pour ses efforts en vue d’arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Érythrée« , a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen. « C’est à la fois une reconnaissance et un encouragement de ses efforts, a-t-elle souligné. Nous sommes conscients que beaucoup de travail demeure« .  Il succède au gynécologue congolais Denis Mukwege et à la Yazidie Nadia Murad, récompensés conjointement pour leur combat contre les violences sexuelles.